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Critiques de Frédéric Boilet (65)
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L'épinard de Yukiko

L'auteur nous délivre une histoire d'amour : la sienne avec une jeune japonaise prénommée Yukiko. Une histoire d'amour très courte mais intense et passionnée. Yukiko est partout : dans sa tête, sur ses dessins, sous ses mains. Il s'imprègne d'elle car il sait d'avance que leur histoire sera brève. C'est une plongée dans leur intimité avec des passages érotiques mais pas choquants, une plongée dans sa tête à lui où l'on découvre la façon dont il voit et vit le Japon, et vice versa.



Les dessins sont en noir et blanc et Frédéric Boilet utilise une technique que je n'avais jamais vu, tellement réaliste qu'on dirait que les dessins ont été fait par dessus des photos.



C'est une bande dessinée qui ressemble à un manga, à un journal intime, à un journal de bord, à un album de souvenirs...Un livre dans le livre aussi, puisque l'auteur se dessine lui même en train de parler d'un livre relatant cette histoire d'amour. Frédéric Boilet documente sa relation avec Yukiko au jour le jour avec ses impressions, des petits moments de bonheur fugaces retranscrits en dessins, un quotidien parfois sans intérêt sinon celui d'être partagé avec celle qu'il aime. Le rythme est assez lent et finalement on pourrait se demander quel est l'intérêt de rentrer comme ça dans la vie d'un inconnu...mais loin de se sentir voyeur, on partage plutôt un moment de vie touchant, apaisant, fugace...comme une parenthèse ou une bulle dans la vie trépidante.
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L'épinard de Yukiko

Un vernissage. Une rencontre. Un amour presque immédiat.

Lorsque Frédéric Boilet rencontre la jeune Yukiko, il tombe sous son charme. Alors que son ami, Horiguchi, les ramène tous les deux à la fin de la soirée, elle lui donne son numéro. Malheureusement, elle le donnera aussi à Horiguchi. Il la rappelle quelques jours plus tard. Un rendez-vous est pris à Shinjuku. À la fin du dîner, ce soir-là, elle l'a embrassé. Dès lors, l'auteur ne cessera de la dessiner. Presque incapable de dessiner autre chose qu'elle. Mais, la jeune femme semble éprise d'Horiguchi. En attendant que ce dernier ne la rappelle, ils vivront une parenthèse amoureuse...



Cet album, véritable déclaration d'amour de la part de l'auteur, Frédéric Boilet, pour celle qui fut un temps sa muse, dépeint avec tendresse, bienveillance et élégance la relation entre eux deux. Elle, omniprésente, magnifiée sous un regard amoureux, à la fois touchante et amusante, croquée sous tous les angles. Lui, qui n'a d'yeux que pour elle. Un album extrêmement intime, passionnel. Presque une parenthèse, un moment suspendu. Graphiquement, l'auteur nous plonge dans une ambiance à la fois mélancolique, légère et emplie d'amour, de par son trait élégant et raffiné, ses contours parfois flous, ses cases proches de la photographie et son noir et blanc délicat et raffiné.
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La Nuit des archées (Une Aventure d'Anaelle e..

Il y a quelques années, je tombe dans une braderie sur cette BD. Persuadée que je l'avais lue - il y a fort longtemps - dans Okapi, mais aussi que je l'avais adorée, je me précipite pour l'acheter (d’autant que c'était pas cher). Un enivrant sentiment de nostalgie s'empare alors de moi, promesse de plongée délicieuse dans un passé à jamais révolu (et par ailleurs détesté, mais passons). Alors, en fait, quand j'y pense, la bande dessinée en question a été publiée en 1985, date à laquelle j'ai commencé à écouter The Cure - ben oui, 1985, c'est aussi la sortie de The head on the door. A cette époque-là, je ne lisais plus Okapi depuis un bout de temps. Du coup, d'où est-ce que je sortais cette idée que je l'avais lue et adorée ? Je ne sais pas trop. Vous me direz qu'on s'en fiche et que cette critique tarde à prendre son envol. Ne vous plaignez pas trop : lorsqu'elle débutera, c'est là que vous aurez envie de pleurer.



Donc, non seulement j'étais persuadée d'avoir lu l'album de La nuit des archées dans ma jeunesse, mais aussi de l'avoir relu après l’avoir acheté. Quelle erreur ! En fait, j'avais dû vaguement le feuilleter et le laisser végéter dans un coin. Donc hier, je me dis, je sais pas trop pourquoi, que je vais le relire. Chose dire, chose faite. Ici commence la critique.



Alors c'est l'histoire d'un jeune prince phénicien appelé Myrios et de sa sœur Anaëlle (mais en fait ils ne sont pas frère et sœur, ce qui tombe bien, car ils sont amoureux) qui partent chercher une cargaison d'étain dans une ville qui se situe à l'ouest de l'Espagne et dont on sait pas trop ce qu'elle est ; en fait c'est l'Atlantide, si j'ai bien compris, sauf que l'Atlantide a disparu donc je sais pas trop comment la ville est toujours debout alors qu'elle a été engloutie. Les habitants ont l'air égyptiens, mais en fait c'est des Atlantes, mais en fait ils pratiquent la religion des Égyptiens, mais pas que, d'ailleurs ils font des sacrifices humains des fois, comme ça, pour s'amuser. Bon, bref on sait pas trop ce que font là ces gens, on sait pas trop ce que font là Myrios et Anaëlle (qui ont l'air d'avoir des pouvoirs mystérieux, mais on sait pas trop pourquoi non plus), on sait pas grand-chose, en fait, et en plus on nous enfume en mélangeant la légende de Seth et d'Osiris avec celle de l'Atlantide, donc bonjour pour les enfants qui veulent suivre. Je vois mal comment un jeune lecteur pourrait retirer quoi que ce soit, d'un point de vue pédagogique, de tout ça, vu que l'histoire antique est esquissée, que rien n'est expliqué. On ne comprend pratiquement rien.



Côté aventure, on sait pas bien non plus où on va, le scénario part dans tous les sens, la narration n'est pas maîtrisée, on ne sait pas quelle est la finalité de tout ça. Les dessins sont pas terribles (le dieu Seth a une tête de lapin gris à grand nez) et les couleurs... Je ne sais pas quelle mouche a piqué le dessinateur, mais on ne trouve quasiment que deux tonalités, le bleu et le jaune, pour un effet assez... disons assez moche. Alors une question s'impose : pourquoi, mais pourquoi ai-je fantasmé sur cette BD pendant de longues années ? Je crois que c'est parce que j'avais feuilleté l'album lorsqu'il a été publié, et que j'ai été mystifiée par l'héroïne qui se promenait avec le sein droit à l'air (ben oui, voir des nichons, dans Okapi, ça relevait de la subversion) et par la dernière case où les deux personnages s'apprêtent à s'embrasser (parce que malgré mon esprit subversif, j'étais aussi une grande sentimentale).
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Mariko Parade

Un mangaka français et son modèle, Mariko, passe le week-end sur l’île d’Enoshima. Autant pour faire des photographies de repérage que pour passer un week-end en amoureux. Le mangaka est plus âgé d’une vingtaine d’années que Mariko. Ils profitent du moment pour partager leurs désirs, leurs inquiétudes et leur sentiments.



Une œuvre intimiste composée à quatre mains. Une histoire d’amour ou du moins, un moment de celle-ci. Elle est teintée de mélancolie, sentiment renforcé par l’ambiance de la saison des pluies qui commence et le caractère bucolique de l’île. Les illustrations sont magnifiques. Tantôt, comme une photo, jouant avec la profondeur de champs, ensuite, une image qui tient plus de l’esquisse que du dessin et enfin, un portrait, le détail d’un corps et des expressions qui tracent le caractère de nos deux personnages. Le temps s’écoule lentement. Nous sommes dans une sorte de huis-clos, et nous lecteur, volons un peu d’intimité de ce moment.

Le scénario est langoureux, trop, peut-être. Mais quels dessins. A eux seuls ils méritent d’être découverts. Nous sommes loin du manga habituel. Même le sens de lecture est dans le sens des BD européennes. J’ai passé un bon moment en lisant cette histoire.

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Mariko Parade

l'histoire est un prétexte pour faire des repérages dans une île japonaise et de de plonger dans la relation amoureuse du dessinateur et de son modèle. J'ai été surprise par le sens de lecture à l'européenne, mais ai apprécié les différents traitements de l'image (dessin, noir et blanc ou couleur, photos). Le récit est un peu décousu et longuet mais j'ai passé un bon moment.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Mariko Parade

Je ne suis pas totalement convaincue par cet ouvrage... L'histoire est simple et les dessins plutôt bons mais je n'ai pas été happée par ce livre.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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Vivi des Vosges

Aurélia Aurita a toujours eu un style extrêmement expressif, et cela sert ici admirablement son propos : nul besoin de mots dans "Vivi des Vosges". Tout est dit, dans l'attitude et les expressions de cette enfant sauvage qui n'arrive pas à s'adapter à un monde nouveau mais trop contraignant pour elle.



Plein de tendresse, d'émotions, de révolte et empreint d'une pointe de cruauté toute humaine, cette BD se parcourt malheureusement trop vite, mais sonne juste, jusqu'au bout.



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L'épinard de Yukiko

"L'épinard de Yukiko" est un album avec une douce histoire d'amour autobiographique entre l'auteur et une japonaise.

On est tout de suite envouté par le rythme poétique dont émane le dessin des traits fins retouchés par l'informatique duquel il se dégage une lumière qui accentue ainsi la profondeur des personnages.

Cette BD se savoure délicatement car on est fasciné par cette tendresse, cette poésie... Tout est sensation même les pages de l'album sont douces.

Au fil des pages vous êtes non seulement le lecteur mais aussi le témoin d'une histoire d'amour . Bref, les planches sont magnifiques.

Cet album est vraiment touchant, à consommer sans modération : c'est une perle !

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Tokyo est mon jardin

Officiellement, David a été engagé à mi-temps pour promouvoir tant bien que mal une grande marque de Cognac au Japon. Pour assurer ses fins de mois, il travaille comme manœuvre au marché aux poissons de Tsukiji. Voilà pour ses contingences matérielles. En réalité ce qui l’anime véritablement, c’est son amour pour la civilisation nipponne, son obsession pour sa langue et son écriture qu’il s’acharne à maitriser, sans oublier les bars où trainent de nombreuses âmes solitaires. Au cours d’une soirée, il rencontre la belle, sexy et très indépendante Kimié. Pas de chance, son patron, mécontent de l’atonie de ses affaires, débarque de Paris dans le but de le secouer quelque peu. Notre héros devra sauver sa peau professionnelle tout en en évitant de foirer ce qui pourrait l’histoire d’amour de sa vie, le tout sur un rythme tokyoïte trépidant.

Comme les héros de « Lost in translation », David vit intensément le fossé entre la société occidentale et japonaise, ainsi que de multiples déchirements personnels : passade sexuelle éphémère versus véritable histoire sentimentale, petits boulots comme alternative à une carrière professionnelle, vie en dilettante ou engagements profonds ?

Les vignettes de Boilet en noir et blanc, au trait vif parfois empâté, réussissent à nous rendre David et ses comparses terriblement attachants. Elles restituent avec un réalisme, non dénoué de poésie, la vie et les errements d’un français à Tokyo.

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L'épinard de Yukiko

Mise en abîme du dessin, y entendre de la construction de la bande-dessinée ; simultanément à la construction de leur histoire d'amour. Témoignage délicat de leur rencontre, épure des traits.
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286 Jours

286 jours n’est pas un roman-photo, n’est pas un journal ou un carnet de bord, ni un album souvenir. On pourrait essayer de le penser entre Duane Michals et Nan Goldin[4], mais il surgit de la bande dessinée, en découle de ses expériences mutiques et mécanismes mnésiques.
Lien : http://www.du9.org/chronique..
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286 Jours

C’est un livre actuel, à l’image de notre époque impudique et extravertie où l’on aime à se mettre en scène. C’est aussi un livre qui nous touche bien au-delà de cette dimension d’amour sur ordonnance.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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286 Jours

C’est un livre actuel, à l’image de notre époque impudique et extravertie où l’on aime à se mettre en scène. C’est aussi un livre qui nous touche bien au-delà de cette dimension d’amour sur ordonnance.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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L'épinard de Yukiko

"On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher" On connaît tous cette réplique des bronzés. C'est sur un malentendu que ça a marché entre moi et Frédéric Boilet. J'avais acheté un de ses livres pour mes collégiens, croyant sans doute me retrouver avec un Taniguchi français ou quelque chose comme ça. Evidemment, le livre à peine ouvert, des images de seins et de fesses m'ont sauté aux yeux. Alors pour les collégiens, tant pis, mais moi je suis entrée tout de suite dans cet univers sensuel où l'auteur sait toujours se moquer de lui. Il a du succès avec de jeunes et jolies femmes mais il se décrit comme une sorte de monsieur Hulot un peu trop grand, aux bras un peu trop longs, qui parle suffisamment bien le japonais pour nous apprendre plein de choses mais pas assez pour ne pas commettre tout un tas de maladresses. Depuis ce malentendu, j'ai tout lu, notamment ses collaborations avec Peeters ou Takahama. J'ai une préférence pour "l'Epinard de Yukiko" et "L'Apprenti japonais"
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L'épinard de Yukiko

Mise en image d'une parenthèse sensuelle entre l'auteur et une Mlle Yukiko Hashimoto. Tout semble se dérouler devant les yeux du lecteur : l'histoire d'amour et la mise en BD de ladite histoire.

Les planches très douces, épurées, mettent en valeur les personnages et leur histoire, invitent à la contemplation. Les quiproquos linguistiques apportent un humeur discret. La franchise de Yukiko désarme le lecteur (et sans doute l'auteur, au moins un peu)

L'ensemble est agréable et sensuel. Un récit intimiste à savourer, à regarder.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Mariko Parade

"Mariko Parade" met en lumière un moment de l'histoire d'amour du mangaka Boilet et de son modèle Mariko, partis en repérage pour des photographies sur l'île d'Enoshima au Japon.

J'avais feuilleté ce manga et avais adoré les illustrations pleines de poésie, effet renforcé par le trait de Takahama. Alors, je l'ai emprunté à la bibliothèque pour me plonger dans sa lecture. Mais les images ne font pas tout... Le scénario est un peu plat, sans rebondissement, ce n'est certainement pas la volonté des auteurs d'ailleurs. Du coup, je me suis quelque peu ennuyée pendant la lecture. De plus, quelque fois, des digressions interviennent dans le récit, et on s'y perd un peu.

Toutefois, les illustrations restent très belles et rendent la lecture agréable.
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Mariko Parade

Le mangaka français et son modèle, Mariko, vont sur une île, Enoshima pour préparer un nouveau manga, celui que nous sommes entrain de lire. L'histoire n'est pas le plus important, c'est à prétexte à la découverte de l'autre, d'un lieu et aussi des sentiments. Tout tourne autour de Mariko. Sa beauté est sublimée par plusieurs médias qu'utilise Boilet. Il nous dévoile la jeune fille, même au coeur de son intimité par le biais de photos, de croquis, de dessins, de peintures... avec différents cadrages.



On oublie parfois que c'est un manga qu'on lit et pas un reportage sur deux personnes. Beaucoup d'éléments dans les positions, les mimiques, ces sourires au regard triste. La variation des couleurs utilisés a confirmé cette impression, allant du noir et blanc à l'impression peinture acrylique. Mais un sentiment perdure au fils des pages, la mélancolie.



Bref, une bonne lecture agréable avec de sublimes dessins.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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