Certains individus sont inhibés depuis si longtemps qu’ils ne savent plus comment s’y prendre
La psychologie des remords montre que nous souffrons plus de ne pas avoir fait de choix que d'avoir fait un choix qui ne nous a pas satisfaits.
Nous sommes au moins fiers d'avoir choisi, d'avoir essayé.
Cela donne au moins une chance de réussir (...)
De plus, même lorsque nous nous trompons, l'erreur nous apprend quelque chose. Sans erreur, il n'y a pas d'évolution.
C'est aussi lorsque cette vision de soi n'a pas évolué depuis l'enfance, qu'elle ne tient pas compte de nos efforts fournis, des réussites avérées, des difficultés rencontrées, bref, de notre parcours de vie, qu'elle transforme alors la réalité de ce que nous sommes vraiment devenus et nous fait douter de nous. Elle devient délétère.
Comme si notre passé et l'image que nous en avons gardée nous figeaient définitivement dans un statut inébranlable et insensible à toute évolution ("Tu es un imposteur, un point c'est tout").
Nous devenons très vite dépendants de nos règles de vie.
On est parfait ou on vise la perfection dans l'intention de s'aimer soi-même (perfectionnisme de valorisation) puis pour se faire aimer des autres (perfectionnisme d'intégration sociale) et lorsqu'on est aimé, on se sent parfait.
La boucle est bouclée et le cercle vicieux bien installé.