Savoir dire non n'est pas si simple pour quelqu'un qui manque de confiance en soi. Pourtant savoir dire non est indispensable pour vous faire respecter par les autres et vous respecter vous-même. Apprendre à dire non est essentiel dans beaucoup de domaines de la vie : au travail, en société, en amitié ou en amour.
Les relations amoureuses : voici une situation où il peut être difficile de dire NON quand on manque de confiance en soi. Voici un exemple en images pour vous aider à OSER dire non.
Il est important de comprendre que savoir dire non, refuser, est l'un des meilleurs moyens de poser nos limites aux autres et de nous protéger.
Retrouvez d'autres conseils du médecin psychiatre Frédéric Fanget dans sa BD PSY « La confiance en soi : comment croire en vous ? » : https://arenes.fr/livre/la-confiance-en-soi/?preview=true
Illustrations de ©Line Hachem
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L'ère de l'image a fourni à notre société un extraordinaire outil pour véhiculer les normes perfectionnistes.
J'aimerais que vous réfléchissiez quelques instants aux dix dernières publicités que vous avez vues à la télévision, sur les affiches dans la rue ou dans des revues. Pourriez-vous m'indiquer à quel moment dans ces dix publicités, vous avez vu respecter les valeurs personnelles d'acceptation de soi et de ses propres limites ? N'êtes vous pas comme moi envahi par ces images de perfection dont l'objectif est de susciter l'envie, de vous complexer, de vous stresser afin de mieux vous faire consommer ? ...
...
Ne vous laissez pas faire, acceptez-vous et au besoin regroupez-vous contre l'excès de conformisme qui envahit nos sociétés prétendument modernes. Le vrai modernisme est peut-être plus dans la tolérance de soi et des autres tels qu'ils sont.
Le problème, c’est qu’aujourd’hui nous disposons d’informations en continu, et que nous sommes au courant, en temps réel, de tout ce qui se passe sur la planète. Or, pour gérer l’anxiété, il est important d’apprendre à tolérer l’attente et d’éviter le Tout tout de suite. Par ailleurs, l’image capte le cerveau émotionnel, qui ne peut prendre de distance. Il faudrait savoir éteindre les écrans pour laisser le temps au cerveau de mettre en route ses outils de réflexion et d’analyse de l’information.
C'est lorsque nous sommes face à une promesse qui correspond à nos besoins et à nos valeurs que nous baissons la garde.
Pour mettre le cerveau en état de repos, il faut qu’il cesse d’envoyer ces doses d’adrénaline qui préparent le corps pour piquer un 100 mètres. Nous verrons p.57 toutes les méthodes de thérapie cognitive et les stratégies pour diminuer l’intensité de cette voix intérieure.
"Les hommes sont si aveugles, si entraînés par les besoins du moment, qu'un trompeur trouve toujours quelqu'un qui se laisse tromper."
Nicolas Machiavel
Ce livre a donc pour but de vous aider à sortir de ce cercle vicieux, de cette impasse dans laquelle vous vous êtes inconsciemment engagé. Comment ?
Tout d'abord en vous aidant à prendre conscience de la permanence de cette voix critique intérieure, sorte de radio en sourdine que nous finissons par ne plus entendre, tellement nous sommes habitués à son débit.
Pourtant, si nous prenons le temps de marquer une pause, ce bruit de fond intérieur devient audible.
L'écouter, mieux l'entendre, prendre conscience de son caractère intransigeant et oppressant est la première étape pour s'en libérer.
Puis il nous faut comprendre que cette voix s'insinue dans tous les domaines de notre vie : travail, vie privée, familiale, amicale, sportive, associative ...
Elle est toujours là : "Allez, sois à la hauteur, dépasse-toi ; mais non, tu vois bien que tu ne vas pas y arriver, laisse tomber, pas la peine ..."
C'est ainsi que l'on comprendra que cette voix critique intérieure est la source de nos indécisions, de nos inhibitions et de nos angoisses.
Pour mieux s'en détacher, la détermination de son origine nous sera indispensable. A quelles occasions s'est-elle ainsi manifestée ? Le plus souvent il y a longtemps, dans l'enfance et pour de bonnes raisons. (...)
Lorsque vous serez parvenu à repérer votre voix critique intérieure, celle qui vous est intime, personnelle, et les dégâts qu'elle a faits dans votre vie, lorsque vous aurez identifié son origine dans votre biographie, vous serez alors en position de lui faire face, de lui répondre et de vous en libérer pour profiter de ce qui est essentiel pour vous dans votre vie.
Si l’on manque de confiance en soi et que l’on a un jugement négatif sur soi-même, on aura tendance à redouter le jugement des autres et à penser que les autres nous jugent négativement. Si ces pensées sont importantes, vous aurez peut-être tendance à éviter les contacts des autres et vous enfermant petit à petit dans une vie solitaire, en retrait, en refusant les invitations et les contacts, les promotions professionnelles, les prises de parole en public…
Si vous deviez ne conserver que la substantifique moelle comme le dit Rabelais, que retenir ? 1. L’anxiété est un phénomène normal et utile à la survie des humains. 2. Elle obéit à des mécanismes physiologiques, psychologiques et comportementaux. Les comprendre, c’est le début de la guérison. 3. Ça se soigne ! Mais il ne s’agit pas de s’en débarrasser, seulement de maîtriser la situation. 4. Le but de la thérapie, c’est : apprendre à gérer l’incertitude, se faire confiance pour faire face à l’imprévu, affronter progressivement ses peurs, mieux gérer ses émotions, découvrir une vie plus sereine. 5. Tout dernier point : se soigner, c’est de l’entraînement. Il faut s’approprier la thérapie ; il n’y a pas de solution magique, comme les gourous voudraient nous le faire croire.
Tout ne se résume pas à l'histoire de notre enfance, nous subissons au cours de notre vie des influences culturelles qui viennent parfois de très loin, de plusieurs générations, et qui sont retransmises par la société.
Cela montre l'importance et la richesse du sujet des règles de vie et des exigences envers soi-même, qui déborde largement la psychologie individuelle.
En enquêtant sur ce que nous sommes, nous explorons notre rapport à l'environnement et comprenons comment nous intériorisons les lois, les règles de vie sociale et les traduisons en comportements.
Or, pour gérer l'anxiété, il est important d'apprendre à tolérer l'attente et d'éviter le "tout tout de suite".