Le sort a plutôt bien fait les choses, à nous faire parvenir cet album: ma petite fille va être grande sœur dans quelques mois. Un bon support pour les aînés qui ont parfois beaucoup de mal à se positionner dans la famille soudainement envahie par ce petit monstre...
Les illustrations ne sont pas à mon goût d'œil adulte, mais la petite fille avec qui je les parcours les trouve très attractives !
Merci beaucoup !
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Lors de l'opération masse critique, j'ai coché ce livre en raison de son thème (la famille qui s'agrandit avec l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite sœur).
Et je n'ai pas été surprise. C'est bien ce à quoi je m'attendais, rien de moins, rien de plus.
Le dessin, sans être laid, manque un peu de personnalité et d'impact. L'histoire est sans surprise, très prévisible.
Mais, mon fils de 6 ans a beaucoup aimé et a complètement reconnu sa petite sœur dans le personnage du petit monstre et ses bêtises ont provoqué des éclats de rire. Ce qui est finalement le principal. Je remercie donc Babelio et les éditions Balivernes pour ces sourires.
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Un petit livre intelligent et drôle sur l'arrivée et la représentation d'un petit frère.
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Un petit album simple mais efficace qui résume très bien l'état d'esprit dans lequel peut se retrouver un enfant face à l'arrivée d'un petit frère.
Toutes les interrogations qui surviennent y sont condensées avec humour et légèreté.
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J'ai reçu Momotarô dans le cadre de l'opération "Masse critique jeunesse", et je remercie Babelio et les Éditions Balivernes.
J'avoue que j'étais très curieuse de voir ce livre, dont je connais la version japonaise par cœur, Momotarô étant un classique de la littérature nippone pour enfants, ayant été lu, relu et re-relu à la maison.
J'ouvre le paquet, premier contact : le livre est beau, et même très beau. Le format est très agréable, la couverture est belle et donne envie d'ouvrir. C'est toujours important, et je trouve particulièrement quand il s'agit d'un livre pour enfants.
Je feuillette : les illustrations sont magnifiques. Dans un style japonais moderne, on a sous les yeux une frise ininterrompue qui se poursuit de page en page. Le tout avec des couleurs sublimes. On a même droit à un petit clin d’œil à la "Grande vague" de Hokusai.
Je reprends et lis le texte. Là, grand étonnement. L'histoire est tellement adaptée, qu'il ne reste finalement rien de japonais. C'est une histoire française illustrée à la japonaise.
Passée cette surprise, pour ne pas dire déception, je me suis dit qu'il aurait été difficile en si peu de pages de conserver l'histoire originale pour laquelle il aurait fallu expliquer les termes intraduisibles. Les gâteaux que donne la maman de Momotarô sont des "Kibidangos", friandise typiquement japonaise à base de sorgho gluant, les brigands sont des "Onis", sorte de monstres imaginaires cornus.
Pour finir, j'ai lu le livre à des enfants français ne connaissant pas l'histoire : tous l'ont aimée. Et leurs parents ont toujours trouvé l'ouvrage très beau.
En conclusion : ce n'est pas avec ce Momotarô que l'on va se familiariser avec la culture japonaise, mais c'est un très joli livre.
Je ne peux pas terminer sans expliquer le nom du héros, la question m'ayant été souvent posée : il vient du japonais "momo" qui signifie la pêche, puisque dans l'histoire originale l'enfant sort d'une grosse pêche.
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✒ Momotaro est un excellent ouvrage jeunesse. Frédéric Laurent transporte le lecteur dans une aventure qui repose sur une trame simple très bien expliquée par le résumé en quatrième de couverture: « Momotaro devint le plus grand et le plus fort du village mais aussi le plus fainéant. Banni du village, il devra lutter contre les brigands pour pouvoir revenir un jour… ». Si à première vue le déroulement s’annonce traditionnel, on se rend rapidement compte que l’auteur à su innover la célèbre légende japonaise au travers de plusieurs procédés littéraires et artistiques. Il revisite l’aventure du jeune héros du folklore japonais d’après une vision personnelle que l’on retrouve et dans la narration et dans ses estampes. Avant d’entamer ma critique plus en détail, je souhaite exprimer des remerciements à Babelio & à Balivernes Editions pour la mise en oeuvre de Masse critique, pour avoir été sélectionné, pour m'avoir envoyé l'oeuvre de Frédéric Laurent et ainsi permit d’écrire cette critique.
Il est fascinant de voir comment le dessinateur maitrise l’espace temps ! En simplement seize pages, ses estampes absorbent et plongent le lecteur dans une frise chronologique qui n’est absolument pas saccadée mais continue. C’est incroyable la poésie que dégagent ces "œuvre-d’art". On retrouve la même finesse et le même caractère poétique, quasi philosophique des œuvres artistiques traditionnelles japonaises. On peut considérer les créations de F. Laurent comme telles car au-delà du récit qui s’y rapporte, chacun d’entre nous, les grands comme les petits, peuvent interpréter les illustrations aux couleurs sobres mais attirantes à la fois, se mettre à rêver, à imaginer et surtout il est important que le lecteur passe du temps à observer chaque détail, chaque jeu de couleur. Il y a un véritable travail de composition (en plus du format) qui rend le livre vraiment appréciable.
Aussi, On retrouve beaucoup d’éléments symboliques se rapportant au conte. C’est l’initiation qui s’avère être la source principale de l’histoire (& de la légende). Momotaro doit rechercher qui il est au plus profond de lui pour se trouver définitivement ce qui lui permettrait de rentrer parmi les siens. Des valeurs morales défendues par l’auteur que l’on ne peut qu’applaudir. L’histoire du reniement peut paraître « difficile » mais elle est abordée en douceur pour permettre au lecteur d'en digérer le contenu. Ce dernier point est adroitement employé pour cet ouvrage qui s’adresse avant tout aux plus jeunes. Le public visé est par conséquent respecté. Cette quête initiatique fait inévitablement penser à l’Odyssée d’Homère dans lequel Ulysse doit affronter des obstacles en tout genre pour retourner chez lui à Ithaque. Nous sommes donc bien en présence d'un livre d'une qualité certaine, aux enjeux profonds et nobles. Un autre point essentiel du récit, c'est bien évidemment le bestiaire. Il insiste sur la compagnie animale, cette fidélité qui attisera la curiosité de l'enfant. Cela va séduire immédiatement ce jeune lecteur qui, à son age, est sensibilisé au monde animal. Par le procédé susdit, l'auteur va initier chaque lecteur à l'harmonie qui doit régner entre les hommes et les animaux pour ainsi aborder le respect envers eux et plus généralement, pour tous.
Un dernier point sur lequel j’insisterai est sans aucun doute l’ingéniosité de l’auteur qui réside dans l’utilisation des mots. Grace à cet emploi, les enfants, outre l’acquisition de valeurs morales, peuvent enrichir leur vocabulaire. L’enfant comprend à coup sûr l’essentiel et en sort plus grand au même titre que le jeune Momotaro qu’il vient de suivre, qu’il vient de voir grandir. Ce jeune japonais passera au final d’un contre modèle à un vrai modèle à suivre. Un héro auquel bien des enfants s’identifieront!
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Ouvrage lu dans le cadre de Masse Critique. Je remercie Babélio et baliverne editions pour m'avoir fait découvrir ce joli conte de Frédéric Laurent. Il adapte à sa manière un des plus fameux contes du folklore japonais.
Enfant trouvé et élevé dans un village, Momotarô devient grand et costaud mais terriblement fainéant. Au grand dam des villageois qui le somment de les débarrasser des brigands terrorisant la région avant de pouvoir revenir au village.
Momotarô se lance aussitôt dans l'aventure, faidant au passage trois animaux qui deviendront ses compagnons.
Frédéric Laurent nous offre une magnifique illustration, vive et colorée. Le déroulement de l'action n'est pas sans rappeler les makemono japonais (rouleau qui se déroule horizontalement). Cette utilisation des pages, où les mêmes personnages reviennent plusieurs fois selon une narration de gauche à droite rend le livre particulièrement vivant et animé.
Une bien belle découverte donc, lançant une passerelle entre orient et Occident, entre l'art traditionnel et les conceptualisations modernes.
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L'univers graphique de Frédéric Laurent est très très beau mais franchement le texte est de trop ! ...Et puis cette typo, non, vraiment elle n'est pas à sa place ! Le texte réduit ce parcours graphique à une histoire un peu bé-bète qui reste sur une non fin. Quel dommage.
L'ouvrage aurait mérité une mise en page en accordéon pour permettre au lecteur une double lecture en déroulant le panorama (comme suggéré en dernière page) car je le répète les dessins de l'auteur sont splendides !
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D'un côté de la terre : les Fipopus, peuple pacifique aimant le jardinage jusqu'au jour où le puits se tarit. Que faire ? De l'autre : les Gropopus, aiamnt se bagarrer, juste comme ça ; jusqu'au jour où l'eau vint à manquer. Qui est le coupable ?
Un album haut et étroit, qui se déplie en éventail ; un livre original. Pendant que l'on lit l'histoire d'un des peuples, l'autre a la tête à l'envres, et subit les conséquences des actions de l'autre. Chaque peuple a ses caractériqtiues physiques, sa police de caractère.
Un album rigolo, qui marche sur la tête !
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Un album très original, on peut le lire page par page ou le déplier complètement comme une frise, le lire à l'endroit ou à l'envers ! Un livre à relire et relire !
Les fipopus sont un peuple pacifique est un peu farfelus alors que les gropopus sont un peuple de guerriers bagarreurs ! Et ces deux peuples vivent l'un sous l'autre donc chaque action se répercute sur celui d’en dessous !
Quand j'étais petite je pensais qu'en creusant sur la plage j’atterrirais en Chine du coup ce livre m'a fait penser à ça !
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Je n'achèterai pas ce livre à un enfant. Le titre n'est déjà pas attirant, que ce soit pour un adulte ou pour un enfant: Madame Lettre et Monsieur Chiffre font plus penser à de mauvais souvenirs d'école qu'à autre chose. Au fil des pages, on se rend compte qu'il ne se passe rien, l'intrigue est plate et quasi-inexistante. Les couleurs pastels des dessins sont peu attrayantes. Les mots choisis pour la transformation de Madame Lettre sont inadaptés, par exemple quand Madame Lettre se transforme en échelle en disant barbe-bleue...Pourquoi barbe-bleue ? Il n'y a pas plus de e que dans échelle justement... Et de plus, les mots ne commencent même pas par la lettre en laquelle se transforme Madame Lettre, il faut que l'enfant ait la présence d'esprit de compter le nombre de lettres dans le mot; c'est bien trop compliqué...et je ne parle pas de la formule de Monsieur Chiffre (une succession d'opérations qui tombe comme un cheveu sur la soupe)... Et surtout, comment donner l'envie de lire à des enfants alors que le méchant est un livre ??? Je déconseille vivement ce livre...
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