Frédéric Marais

Splendide album en noir, orange et bleu turquoise. L'histoire d'un petit garçon des rues, quelque part en Inde, à qui un "vieux fou" va faire un étonnant cadeau... qui changera sa vie !



L'imaginaire comme premier échappatoire à la pauvreté. Puis un talent se développe chez l'enfant et attire l'attention des puissants...

La suite est à découvrir dans les pages de cet album poétique et remarquable.



Très belle histoire, excellemment illustrée. Une pépite !

On est attiré au premier coup d'œil par cette couleur d'un vert profond et le dessin célèbre de la vague d'Hokusai.

On découvre qu'il s'agit de la vie d'un personnage né en Afrique en 1530 et disparu au Japon en 1582 ou sa légende de samouraï valeureux au service du seigneur Oda Nobunaga est toujours vivante.

Au fil des pages la couleur vous happe, la puissance du dessin et le texte court, incisif vous captivent.

Tout est beau, tout est vrai .

C'est toujours une émotion de découvrir l'univers de Frédéric Marais

Mais c’est avec le choix du titre, Le pousseur de bois, à la fois plein d’humilité et de force, que Fréderic Marais rend le plus bel hommage à ces combattants de l’intelligence, de l’opiniâtreté et du courage.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Nous suivons Ottoki, un jeune Inuit qui vit avec ses chiens sur la banquise, il suit une mystérieuse piste.

Nous avons là un conte très poétique et délicat (et qui commence par « il était un fois. » ). Si le personnage est inexpressif, quelque soit les circonstances notre héros donne un coup de main, fait ce qu’il peut. Un narrateur extérieur nous raconte ce qu’il se passe, ou plutôt nous fait un compte rendu assez distant. Au final tout cela semble vraiment très froid, ce qui pour une histoire de banquise, colle assez bien, mais m’a tenue à distance. Je ne suis pas rentrée à 100% dans l’ambiance. MAIS c’est peut-être justifié par l’aspect « conte », et comme la fin m’a surprise, que je ne m’attendais pas à ce genre de « rencontre » au fin fond de la banquise… et puis un brin de science fiction dans un album très jeunesse, ça me plait !



Comme souvent pour ce genre d’ouvrage je l’ai choisi pour ses illustrations : les contrastes sur la glaces sont bien gérés. Les décors sont minimalistes mais efficaces. Les textures sont tiptop, et le travail du « deuxième personnage » (#spoiler) est un bijou. C’est sans doute ça qui m’a véritablement convaincue. J’ai des réserves sur certaines pages, qui me semblent moins belles, mais c’est une simple question de goût le tout fonctionnant vraiment bien.

Le travail éditorial est chouette, bonne reliure cousue, couverture sobre et efficace, elle est cartonnée ce qui lui donne une texture agréable mais fragile. Le fait que les pages couleurs soient des cartes de la région c’est cool ! Le format est moyen, rien de spécial de ce coté là.

J’ai par contre un regret quant à la police interne : elle est très froide, ce qui colle bien à l’univers, mais elle est très fine et donne une forme d’absence (oui c’est étrange comme ressenti). Elle est assez standard, peut-être un peu trop.



Au final j’aime vraiment bien cet album, malgré ses défauts, je lui pardonne ses manquements parce que l’histoire reste belle et originale.

Un autre album de l’auteur que je peux vous recommander est Yasuke, chez le même éditeur.

Si à la base j’ai choisi cet album pour essayer de faire comprendre à Tigrounette que les médicaments, qui ont mauvais goût, sont parfois un mal nécessaire, je ne suis pas convaincue au final que ça fonctionne vraiment. Mais au-delà de ça, elle a déjà « lu » le livre trois ou quatre fois en une semaine et sait déjà reconnaître quel ours est Bob et qui est Marley. Elle a donc très facilement adopté ce nouveau livre.



La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..

Drôles et avec un petit message Ecolo. Prendre soins des autres et du monde voilà le message des deux compères

Un livre avec un fort message et tant de tendresse... Pointant avec humour l'absurde de notre monde

j' ai bien aimé ce livre qui parle d'un Homme qui n'avait pas de prénom et qui avait trouvé un équipage sur un bateau où on lui a donné du travail et un logement.

Ils sont allé dans un pays inconnu et ils ont rencontré le seigneur des samouraï qui lui a donné un prénom. L'homme s'appelle Yasuke et il devient un samouraï.

Cet album permet de découvrir un pan méconnu de l'histoire de la conquête de l'Ouest des Etats-Unis. Les illustrations s'étendent sur une double-page et transcrivent bien l'atmosphère désertique de cette traversée à dos de chameau, avec une gamme de couleurs réduite qui met en avant ce bleu du ciel si présent et cette lumière orangée qui inonde tout, les chameaux, les montagnes, les bâtiments.

Le récit nous plonge au coeur du Far West, à la suite d'une étrange expédition accompagnée de chameaux et de chameliers, à l'origine du tracé ouest de la route 66. La légende se construit sous nos yeux...

Marley construit un hôtel à insectes. Bob, sans trop savoir au départ ce que c’est ni à quoi ça sert, le veut, le veut, le veut ! Il le demande si gentiment que Marely cède, non sans lui faire des recommandations : il y a des responsabilités inhérentes ! Quelques temps passent… Un album toujours aussi souriant (on joue sur le premier degré) dans lequel on retrouve nos deux compères avec grand plaisir. Une vraie chute sera un bon test : qui va la comprendre sans explications ? Dès 3 ans.

Il y a des années que je n’avais pas lu cet album. Il est toujours très beau. Son style graphique le démarque des autres albums jeunesse. Les illustrations ne se composent que d’aplats de quatre couleurs : noir, blanc, une sorte de vert ou bleu et du marron. Elles transportent le lecteur dans l’aventure du premier samouraï noir.

Le texte est court, juste quelques lignes. Il raconte dans les grandes lignes l’histoire de Kuru-san Yasuke. Il s’agit d’un résumé qui incitera les enfants à vouloir en savoir plus sur ce personnage.

Cet album aborde plusieurs thèmes comme l’esclave, la servitude, le courage ou le destin.

Retrouvez les inénarrables Bob & Marley, nos deux ours préférés aux aventures craquantes et délirantes.



Bob le plus coquin des deux et le plus capricieux en a assez d’entendre son nom ! Bob par ci, Bob par là… ras le coucou ! Alors il grogne proteste et tempête. Mais Marley lui est un bon gros malin et va prouver par un moyen totalement génial à Bob que non, il ne peut pas changer de prénom ! Génial !



Dans la nuit il va nous faire preuve une fois de plus de sa désormais légendaire mauvaise foi ! Il a décidé qu’il avait peur du noir et que le soleil ne se lèverait plus jamais ! Alors il décide malgré le mots rassurants de Marley de ne pas dormir… mais ce petit ours coquin ne tiendra pas si longtemps que cela et au réveil… hilarant une fois de plus !



A offrir et faire découvrir à tous les enfants de votre entourage ! Génial !



Bob & Marley, la nuit / Auteur du Texte : Frédéric Marais / Illustré par : Thierry Dedieu / Editions du Seuil jeunesse, 8 mars 2018, 8,5 €
Lien : http://www.khimairaworld.com..

Toujours dans le cadre d'un projet qu'on mène sur l'Espace dans mon école, j'ai découvert ce très bel album de Frédéric Marais chez Les Fourmis Rouges, un éditeur jeunesse que je ne connaissais pas non plus mais dont j'ai de suite apprécié le travail, tant l'objet est beau. C'est un album dont on sent d'emblée qu'il est le résultat d'une belle collaboration et d'une réelle attention, et ça fait plaisir.

Ottoki est un album un peu atypique. Tout d'abord parce que l'histoire change de ce qu'on peut lire habituellement sur l'Espace. Et ensuite parce que la composition graphique est assez originale et parfaitement adaptée au propos.

C'est donc l'histoire d'un jeune Inuit, qui découvre des traces d'homme et d'ours mélangées dans la neige et décide de partir porter secours à cet homme. Ce qu'il découvre va bien le surprendre. Et son geste d'abnégation aura des résultats inattendus.

Avec cette histoire, Frédéric Marais relate un beau geste d'amitié entre deux individus très différents : un inuit et un astronaute. C'est l'occasion de découvrir brièvement la culture Inuit et ça donne envie d'en apprendre plus sur celle-ci. C'est aussi l'occasion pour le jeune lecteur de se mettre à rêver sur ce qu'est la préparation et le parcours d'un homme qui va dans l'espace et plus précisément sur la Lune, grâce aux différents engins que l'on croise et ce qui est suggéré sur l'entraînement de cet astronaute.

J'ai aimé l'album pour cela mais aussi parce que j'ai trouvé la narration intelligente. J'ai aimé le choix du héros, les événements inattendus qui ont lieu, le suspense qu'on essaie d'installer.

Graphiquement, il est aussi très intéressant parce qu'on a l'impression que les éléments vivants ont été découpés ailleurs et collés sur les paysages, ça peut être déstabilisant pour certains, moi je trouve ça très poétique donc séduisant. Ça permet de vraiment faire ressortir ce qui est important. De plus, le contraste très fort entre les couleurs est vraiment marquant. C'est une belle découverte ! Je regrette juste qu'il y ait si peu de texte et que du coup le plaisir de lecture soit si bref.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

De très belles couleurs !

"L'invention du dictionnaire".



Le titre ferait fuir plus d'un jeune lecteur.



Mais pour ma part, nul besoin de trop argumenter, j'ai pris cet ouvrage sous le bras, sans me retourner en sortant de mon Organisme de Prêts, assuré d'en retirer d'avance grande satisfaction.







Non pas que d'avoir grandi avec ce volume épais de connaissances, posé sur mes étagères et de le voir petit à petit disparaitre des foyers me procure une nostalgie sans pareil ( quoi que), c'est l'auteur de l'album qui m'a convaincu de saisir l'ouvrage.





Frédéric Marais, je suis client, comme l'on dit.







Un auteur qui nous porte l'origine des choses avec humour, "la science du caca", "la musique des animaux" et "les héros de l'espace".



Frédéric a rendu ici le savoir encyclopédique amusant en travaillant sur des sélections insolites.







Ainsi, nous apprenions les mille et un recyclages de l'infâme déjection du derrière à des fins très utiles et pour des quotidiens très divers, dont du savon (si, si).



On doit à nos animaux nombre de choses précieuses et musicales, nos animaux donnant richement de leur personne, je parle de vessie par exemple. Connaissiez-vous l'origine de la cornemuse?



Et tous ces animaux qui participèrent aux avancées scientifiques, l'auteur leur accorde un volume et leur rend hommage.







L'auteur semble comme conscient de l'aridité et de l'austérité d'une encyclopédie et ainsi choisit-il un chemin plus ludique, attrayant, avec ses couleurs vives et ses dessins humoristiques.



Frédéric Marais s'en tient aux faits mais l'information est donné, sans en perdre son essentiel.



On peut-être réellement étonné, épaté avec le savoir autrement qu'en consultant un gros volume désopilant de Livre des Records quand on est un petit lecteur.







La 1ère de couverture de "l'invention du dictionnaire" est amusante et décalé à plusieurs titres.



Le petit montage de ces personnages de Jean Lecointre se plongeant tous dans le livre fera rire. Beaucoup d'enfants feront la moue à cette idée.



Mais les auteurs ne leur racontent pas d'histoires et si l'on observe bien, ce ne sont que les adultes qui parcourent avec attention tandis que les enfants en sont un peu écartés, un enfant d'ailleurs demanderait bien à y jeter un oeil.







S'agit-il d'un dictionnaire ou du titre de Frédéric Marais et de Jean Lecointre?







Paradoxalement, le monde n'est pas toujours intéressé par les choses, en revanche l'origine des choses et en revenir à notre propre histoire se montre plus fascinant.



Ainsi, les auteurs du livre auront fait bonne pioche en remettant en avant le précieux registre de référence de la langue française par ce "conte" étiologique" imaginaire.







C'est bien le dictionnaire que les badauds tiennent entre les mains, création de spécialistes, ancêtre de notre Wikipédia communautaire et dématérialisé.



Incroyable! Comment se fait-il que tout le monde s'arrache ce volume unique?



Si il n' en existe qu'un, on peut comprendre également sa valeur.







Le Dico est un peu mis en dérision avec ses images très colorées mais aussi très datées.



"C'est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre", comme dit la chanson, on n'y serait presque.



Pour un peu, on imaginerait presque le gros volume tombant du ciel et percutant le sol avec force et poussière tel une météore, réorganisant l'ordre des choses et lui donnant un sens.



Les auteurs en ont fait une petite histoire, le jour où un cochon se disputa avec le charcutier et qu'il mangea le dictionnaire, laissant le monde livré aux limites de sa propre connaissance.







Et donc?



Et bien, chacun s'y mit, faisant don de son petit savoir, permettant ainsi de reconstituer le volume perdu.



Mais n'avons-nous pas ici la démarche intellectuel de notre Wikipédia, notre outil de référence d'aujourd'hui?



Chacun communautaire se verra offert un volume de maison afin de s'y plonger quand il le souhaite et autant de fois qu'il le souhaite.



Les deux références d'usuels, papier et numérique, se mélangent dans cette fausse origine qui ressemble presque à un conte.



Et bien entendu, tout est bien qui finit bien.







Avec simplicité et pétillance, les auteurs rendent l'importance et la place que méritent ces outils de référence, d'une société, dont on ne saurait vraiment se passer. En saisissant ce caractère, les jeunes lecteurs apprendront à les respecter sans pour autant les aimer autant qu'une BD.



Un chouette album qui célébrait le 320ème anniversaire de l'invention du Dictionnaire.

Bob et Marley s'interroge sur l'amitié et comme justement ils ont prévu de pêcher, la partie de pêche devient l'occasion idéale de tester leur amitié...



On retrouve les deux ours Bob et Marley avec un texte tout simple mais beau et avec des notes d'humour sur l'amitié. C'est tout simple : Marley explique que "le mot ""copain" veut dire " partager le pain" tout en partageant une pomme, Bob répond : "Merci, co-pomme."

Les illustrations sont toutes simples mais avec des personnages très expressifs. On s'amuse de la différence de taille entre les deux amis, différence compensée par Bob qui se perche haut dès qu'il en a l'occasion. On s'amuse aussi des expressions de Marley devant les facéties de Bob.

L'album m'a beaucoup fait penser à Lièvre et Ours vont à la pêche d'Emily Gravett. Dans les deux albums, on a une histoire d'amitié sur fond de partie de pêche, des amis avec des différences de taille , un personnage plus débrouillard que l'autre, des problèmes pour pêcher... mais on a deux manières très différente d'illustrer les choses pour des personnages qui sont pourtant très expressifs. Il me semble que les ressorts de l'album Bob et Marley reposent plus sur les dialogues tandis que Lièvre et Ours repose plus sur les situations. Dans les deux cas, ce sont des albums que j'aime vraiment beaucoup.

Sous des airs tout simple, cette partie de pêche entre amis en dit vraiment beaucoup !


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Les épisodes de cette truculente série se succèdent dans un rythme effréné (environ deux albums par année), ce qui laisse supposer que le tandem Marais-Dedieu s'entend aussi bien que leurs alter egos
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Ce livre nous fait découvrir les différents insectes qui peuvent être dégustés.Chaque page est un moment de dégoût et de frissons.Mais c'est aussi un moment d'émerveillement. Je vous conseille fortement de le lire, il n'est pas très long et il contient de nombreuses illustrations rigolotes. IL EST GENIAAAAL !!

Bob & Marley sont de retour. Partis cueillir des framboises, ils doivent faire face à un terrible monstre...

Beaucoup d'humour, de la tendresse, et du courage ! Les deux héros font front devant... vous le verrez bien. Le grand Marley protège toujours le petit Bob.

Les dessins sont simples et expressifs, l'histoire est drôle, nul doute que les petits apprécieront, autant que les grands qui leur raconteront.