Difficile de retrouver dans ce livre le souffle du "dernier stade de la soif".
En dépit de quelques bons passages, des digressions trop fréquentes sur l'admiration de l'auteur envers E. Wilson (écrivain que je ne connais pas) viennent alourdir et compliquer le tout.
J'ai parfois eu l'impression de lire un journal intime qui n'était pas destiné à être imprimé tel quel.
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Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique, de Babelio. Je les en remercie, ainsi que l'éditeur, Monsieur Toussaint Louverture.
Dans ce roman, qui est donc le vrai-faux journal de bord autobiographique de l'auteur, le lecteur médusé découvre, outre le portrait d'un écrivain alcoolique en mal d'inspiration, une certaine image de l'Amérique des années 70.
Frédéric Exley donc, essaie péniblement d'écrire son second livre, après que le premier (Le dernier stade de la soif) ait connu un certain succès. Menant une vie on ne peut plus débridée, éclusant des litres d'alcool à longueur de journée, notre anti-héros traîne péniblement les heures et sa carcasse, entouré d'une bande d'amis qui partagent son goût pour la beuverie et les aventures sans lendemain et sans conséquences.
Et il nous offre sa vision de son époque, de ses contemporains (célèbres ou non), avec beaucoup d'humour et de cynisme. Mais surtout, il nous fait part de sa très grande tristesse suite à la disparition d'Edmund Wilson, qui était un modèle à ses yeux.
C'est là que j'avoue m'être parfois ennuyée dans cette lecture. Ma connaissance des faits de l'époque étant plus que limitée, et ne connaissant pas du tout Edmund Wilson, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire. Bien sûr le ton, le personnage irrévérencieux et iconoclaste d'Exley, m'ont séduite, mais pas suffisamment pour me faire adorer ce roman. Dans la même veine du politiquement incorrect, j'ai de loin préféré Karoo, paru chez le même éditeur.
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Journal de bord d'un écrivain. Doutes, peurs, alcools, rencontres, voyages, errances... Un mélange étonnant qui nous entraîne dans les USA des années 70 et surtout dans les profondeurs de l'âme d'un quadra un peu paumé. Les critiques parlent d'un livre plutôt masculin mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé. Âmes sensibles s'abstenir l'ambiance est parfois glauque, mais riante aussi par moments.
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