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Citations de Frédérick d` Onaglia (112)


La nuit était tiède, Un croissant de lune creusait de profondes rides dans la paroi dentelée des Alpilles. D'une excavation surgissait parfois une chouette. A cette heure avancée, les ombres s'emparaient de l'imaginaire, impressionnant, fertile. Souche, récif escarpé ou source impétueuse, tout devenait magie et légende dans le vallon de l'Esprit fantastique. L'eau coulait à vive allure dans le canal. Elle descendrait toute la nuit pour rejoindre à l'aube le Rhône, puis, vers midi, la Méditerranée.
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Elle n'avait pas mesuré la violence de Stéphane lorsqu'il l'avait empoignée la veille au soir, ni même senti la douleur. Un frisson la parcourut. Même son corps s'habituait aux coups. Cette idée la terrifia.
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En milieu rural, la proximité avec les malades prend une tout autre dimension par rapport à l'hôpital. L'aspect relationnel est primordial, la technique passe ensuite. C'est d'autant plus vrai avec les personnes en fin de vie. Il faut les laisser s'exprimer, qu'elles puissent libérer ce qu'elles ont sur le cœur. (p 40)
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Elle déposa un léger baiser sur la joue, dévala l'escalier et pénétra dans la cuisine.Roselyne s'affairait devant les fourneaux.
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On ne refait pas sa vie, on essaie de la poursuivre au mieux.
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L'orage a gorgé les étangs, c'est à peine si on devine la croûte de sel à fleur d'eau.
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Il est des moments de l'existence où le besoin de se confronter à la réalité l'emporte sur le confort de l'ignorance.
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Une main gantée saisit la pognée métallique d'une vanne d'irrigation. d'un geste sûr, elle retira la plaque de fer avant de la replacer à angle droit.
Le cours de l'eau changea de direction, et son flot abondant inonda bientôt les vignes de Montauban...
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Au-delà de la jetée, le ciel se dilue dans le bleu de la mer. Iris savoure ce bonheur simple, ce paysage enchanteur. En baie de Beauduc, la mer est changeante, oscillant au gré du mistral entre le turquoise et le bleu limpide de l'aigue-marine.
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Le son grave d'une corne de brume résonne au large. Un cargo en approche des côtes signale sa manoeuvre, surpris par les embruns et le brouillard. Poussée par le vent, une bruine froide et chargée d'iode tombe sur la baie. Un banc opaque recouvre les terres; on ne distingue plus les reliefs, les couleurs se confondent dans ce voile laiteux. Le sel se dépose partout. Le sel ronge...
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Un filet de pêche sèche sur la rampe de sa terrasse, un rocking-chair invite à la détente dans un coin. Cette plate-forme devant le bungalow offre un point de vue unique sur le golfe de Beauduc. De là, on entend le ressac régulier de la mer et on respire l'air iodé.
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Certaines personnes sont douées d'une hypersensibilité qui les rend plus réceptives au monde qui les entoure.
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Lise [13 ans, épileptique] savait qu'elle était plus fragile que les autres enfants de son âge. Elle refusait cependant que quiconque s'apitoie sur son sort. Elle avait la pitié en horreur, elle trouvait ça dégoûtant et insultant. (...)

Eviter les contrariétés, disaient les médecins.
Cette fichue maladie [l'épilepsie] avait ses avantages, mais il y avait une contrepartie, et de taille. Elle devait avaler une dizaine de cachets par jour, accepter de ne pas aller dans les parcs d'attractions, dans les boums, de ne jamais se retrouver face à des lumières stroboscopiques. Elle devait régulièrement subir les désagréments d'un état de fatigue extrême qui l'obligeait à rester couchée des jours entiers sans avoir la force de lever un bras, ce qui perturbait grandement sa vie scolaire. Elle devait supporter les atroces douleurs infligées par les aiguilles des perfusions.
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La musique passe toujours avant tout le reste. Elle m’incite à me dépasser, à tirer le meilleur de moi-même.
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La nostalgie peut avoir du bon tant qu'elle reste un repère et non un regret...
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- Comme tous les hommes, Roger était un égoïste de première. J'aurais adoré visiter Madrid, Barcelone ou Séville avec lui. Mais il a toujours refusé. Aujourd'hui mes jambes ne me portent plus comme avant. C'est dommage.
Une ombre passa dans ses yeux fanés.
- C'est de ma faute, je l'aimais trop. Je l'aimais plus que tout, voyez vous.. Mon Espagne c'était lui. Ne renoncez jamais à vos Espagne, ma petite, toute amoureuse que vous soyez. Après, l'âge vient et l'on ne voyage plus que dans ses regrets. Ce n'est pas que je me plaigne, voyez, j'en profite même, mais c'est trop tard au fond, trop tard.
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Une planche de tapas est posée sur la table, saucisson de taureau, marinade de poivrons, ainsi qu'une belle terrine de maquereaux et des petits anchois au citron.
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Le jour se lève. La pluie a enfin cessé. Sur le pont, Roberto déverse aussitôt le contenu de la drague sur la table de tri. Son patron est retourné à son poste de commande et a remis les gaz. Soudain, l’Espagnol hurle, comme s’il avait croisé le diable en personne. La Massue ne lâche pas la barre, décroche ses jumelles à côté du gouvernail et zoome dans sa direction. Au milieu des poissons gît le cadavre d’un homme. Il n’a pas le choix, il doit rejeter le corps à la mer. Et convaincre l’Espagnol de garder le secret s’il ne veut pas avoir de problèmes. Ils n’avaient pas le droit de pêcher dans ce secteur.
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En refermant la porte coulissante, elle aperçut une valise rangée au fond du placard. Ce serait si facile de prendre quelques affaires et de partir, là, maintenant. Et pourtant était impossible. Elle eut soudain le sentiment d’être séquestrée. Elle savait que les heures et les jours à venir seraient difficiles. Comment allait-elle s’y prendre pour lui annoncer qu’elle le quittait
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Ce que l’on ignore, c’est que la liberté a un prix, la solitude.
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