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Citations de Frédérick d` Onaglia (112)


A l'approche de la trentaine, Leila possédait le charme sensuel des filles du Levant, le regard sombre ourlé de longs cils soyeux, le corps souple, élancé. Une masse de boucles brillantes entouraient son visage au teint mat, aux pommettes hautes. Un peinte orientaliste en aurait fait une odalisque. Mais elle semblait ne pas avoir conscience de sa beauté, ce qui la rendait d'autant plus désirable.
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Lecture plaisante mais regroupant pas mal de clichés. On s'attend parfois à ce qui va arriver (transplation du coeur de Bérénice sur Chloé par ex.). Par contre, l'assassin ne sera pas celui dont on essaie de nous convaincre que c'est lui
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Dès qu'elle vit Marie approcher de la barrière, Famosa se mit à hennir. Un nuage de buée s'échappa de sa gueule et s'évapora dans l'air frais. La jument s'ébroua, à la fois craintive et impatiente de retrouver sa maîtresse qui arrivait avec un seau entier de grains d'orge et quelques pommes. Rattrapée par la gourmandise, elle oublia ses dernières frayeurs, traversa lentement le paddock, s'arrêta tout de même à quelques mètres de Marie, hésita, puis se décida enfin à fourrer ses babines dans le seau de nourriture.
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Le soleil de novembre affichait une vitalité insolente. Les terres rougies par la bauxite contrastaient avec le bleu azur du ciel. Tout un petit monde s'activait dans l'oliveraie de Valleraugue. Les peignes électriques des cueilleurs chatouillaient les pivelles, de jeunes branches au feuillage argenté, tandis qu'une pluie de bérugettes bien mûres tombait sur le sol.
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Ils passent devant les vestiges romains des thermes de Constantin. Sarlat a l'impression d'entrer dans un décor de théâtre, de remonter le temps jusqu'à l'époque où Arelate, la cité "près de l'étang", la petite Rome des Gaules, vivait de sa splendeur.
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La vie est un cadeau du Ciel mais nous en ignorons la valeur.... jusqu'au jour où tout s'arrête.
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La tour de verre et de métal de la fondation Luma apparaît au bout de l'avenue Victor Hugo. Haute cinquante-six mètres, elle est visible à plusieurs kilomètres à la ronde et offre un point de vue exceptionnel sur la ville romaine et ses toits si particuliers, ses arènes. Plus loin se profilent le Rhône, la chaîne bleutée des Alpilles et la Camargue.
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En baie de Beauduc, la mer est changeante, oscillant au gré du mistral entre le turquoise et le bleu limpide de l'aigue-marine.
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Le fond de l'air s'est à peine rafraîchi alors que le soleil a disparu derrière la ligne d'horizon. Parfois, une légère brise effleure les touffe d'oyats qui se couchent sur les dunes. Plus loin, sur la plage, la vieille girouette rouillée d'un cabanon grince dès que le vent change de sens.
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Le voilier file sur les flots à l'heure où le ciel azur se dilue dans la mer, vous enveloppe et vous transporte dans une autre dimension, en dehors de tout repère à mesure que l'on s'éloigne de la côte.
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-- As-tu déjà entendu parler du memento mori? "Souviens-toi que tu vas mourir", le fameux carpe diem des Romains. En général, cette devise ornait le triclinium des villas antiques, la salle de banquets, afin de rappeler à chaque convive l'urgence de vivre l'instant présent.
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Les sens toujours en alerte, il arrive à visualiser les événements, à s'en imprégner et à les reconstituer avec une précision sidérante.
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La bastide a retrouvé son calme, à peine perturbé par le mouvement de la vieille pendule posée sur le manteau de la cheminée. Iris l' a toujours vue là, immuable, comme chaque objet de cette maison aux odeurs familières.
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Toute la scène défilait maintenant devant ses yeux : l’attente interminable, devant le restaurant, puis l’arrivée de la dame au volant d’un cabriolet dont l’étoile chromée brillait au milieu de la calandre. Laura avait cru voir descendre de ce carrosse mécanique une fée des temps modernes. Mais cette fée avait un regard de silex qui l’avait mise mal à l’aise. Elle avait toisé l’enfant avec dédain.
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Elle s’est légèrement maquillée : un rouge à lèvres rose pâle, un coup de blush sur ses pommettes hautes et saillantes qu’elle tient de sa mère, ainsi qu’un peu de mascara sur les cils qui ajoute à son regard noisette un air malicieux. Du haut de son mètre soixante-dix, à 38 ans, elle affiche un visage espiègle. Son nez est légèrement retroussé, constellé de taches de son qui lui confèrent une mine d’éternelle gamine. Si aujourd’hui elle accepte cette particularité, il n’en fut pas toujours ainsi. Au début de sa carrière, ce physique a même été un handicap tant elle avait du mal à être prise au sérieux.
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Alexandra avait une prédilection pour les bouquets colorés, il comprenait pourquoi maintenant. En Provence, le blanc se faisait tout petit devant l'électricité des bleus, l'infinie variété des verts, la luminescence des jaunes, la volupté des rouges, l'impertinence des roses, la profondeur des ocres.
En Afrique aussi les couleurs tonnaient, mais l'humidité ambiante les alourdissait d'une mollesse voluptueuse. Ici, le mistral asséchait tout sur son passage, libérant la quintessence des vibrations colorées, aiguisées comme des épées.
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Le bonheur ne s’achète pas, il se vit.
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L'habit ne fait pas le moine, c'est ce qu'il y a dans le cœur des hommes qui le met en valeur.
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Peu importe ce que lui réservait l'avenir, l'essentiel était là. Ici et maintenant.
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La rumeur naît de la bouche des envieux, se propage par des crétins et est crue par les idiots.
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