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Citations de Fredrik Backman (355)


Aimer quelqu'un, c'est comme emménager dans une maison, disait Sonja. Au début, on tombe amoureux de la nouveauté. On s'étonne chaque matin que tout cela ne vous appartienne, comme si on craignait qu'on n'annonce qu'il y a eu méprise, que nous ne sommes en réalité pas autorisés à habiter une si belle demeure. Puis les années passent et la façade se ternit, le bois se fissure par endroit, et on commence à aimer la maison moins pour sa perfection que pour ses imperfections. On apprend par cœur chacun de ses coins et recoins ; comment éviter de coincer la clé dans la serrure quand il fait froid ; quelles lattes du parquet ploient quand on marche dessus ; comment ouvrir la penderie sans faire grincer la porte. ce sont tous ces petits secrets qui font que c'est notre maison.
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Chacun est ce qu'il est à cause de ce qu'il fait, pas à cause de ce qu'il dit.
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Le temps est une chose étonnante. La plupart d'entre nous ne vivent que pour ce qui est devant eux. Pour quelques jours, quelques semaines, quelques années. L'un des moments les plus douloureux dans la vie de chacun est sans doute l'instant où l'on a atteint l'âge où il y a plus de choses à voir en arrière que vers l'avant. Quand le temps n'est plus devant nous, nous devons trouver d'autres raison de vivre. Le souvenir, peut-être. Les après-midi au soleil, la main d'une autre personne dans la sienne. Le parfum des plates-bandes en fleurs. Les dimanches au café. Les petits-enfants, peut-être. Nous trouvons une façon d'exister pour l'avenir d'un autre.
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[...] le chagrin est un sentiment à double tranchant, car quand les hommes ne le partagent pas, il peut partager les hommes.
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Nous la [ la mort ] redoutons, et pourtant la plupart d'entre nous ont peur qu'elle n'emporte quelqu'un d'autre plus qu'elle ne nous emporte nous-mêmes. Car la plus grande crainte face à la mort est qu'elle passe à côté de nous. Et nous laisse esseulés.
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Quel genre d'amour Est-ce donc si on quitte l'autre à la moindre difficulté ?
si on abandonne l'autre quand les choses deviennent désagréables ?
Dites-moi quel genre d'amour c'est ?
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Ce sont d'étranges choses qui nous manquent quand on a perdu quelqu'un. Les petites choses. Les sourires. La façon qu'elle avait de se retourner dans son sommeil. Repeindre les pièces pour elle.
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Plus personne ne sait faire le café correctement, pas plus qu'écrire à la main.
A présent, on ne jure que par les ordinateurs et les machines à expressos.
Où va donc le monde quand les gens ne savent plus écrire ni préparer le café ?
Où ?
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On dit que les hommes les meilleurs sont pétris de défauts, et que le plus souvent, après avoir eu quelque faiblesse, ils n'en ont que plus de valeur.
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Ernest était le plus gros chat de gouttière au monde.
Quand Sonja était petite, il lui semblait aussi grand qu'un poney. Il allait et venait à son gré dans la maison, mais n'y habitait pas. En réalité, personne ne savait où il vivait. Sonja l'avait baptisé Ernest d'après Ernest Hemingway. Son père ne s'était jamais intéressé aux livres, mais quand sa fille de cinq ans se mit à lire le journal quotidien, il ne fut pas assez bête pour ne pas voir qu'il devait agir. "Une p'tite fille peut pas lire des conneries pareilles, ou elle va y laisser sa cervelle" expliqua-t-il quand il l'emmena à la bibliothèque du village.
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- Maintenant, écoute moi bien, dit Ove calmement en refermant la portière avec précaution. Tu as mis deux enfants au monde et tu t'apprêtes à en faire un troisième. Tu viens d'un pays et tu as probablement fui la guerre et les persécutions et toutes les catastrophes possibles et imaginables. Tu as appris une nouvelle langue, tu as suivi une formation qui te permet de gagner ta vie, et tu prends soin de toute une famille d'empotés notoires. Et c'est bien le diable si je t'ai déjà vue avoir peur de quoi que ce soit.
...
Je ne te demande pas de te lancer dans une intervention en neurochirurgie. Je te demande de conduire une voiture. Il y a un accélérateur, un frein, un embrayage. Quelques uns des pires imbéciles finis de l'histoire ont réussi à comprendre comment ça fonctionne. Et tu vas réussir aussi.
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Elle sent qu'il la suit des yeux . Elle avance d'un pas maladroit. Comme si elle ne savait plus marcher sans s'emmêler les pieds. Tous les mots qu'elle a pour lui sont un peu comme une chambre d'hôtel : nouveaux et étranges, des tâtonnements prudents sur les murs pour trouver un interrupteur qui allume systématiquement la mauvaise lampe.
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Quand un horrible drame se produit dans le monde réel, les gens disent que le chagrin, l'absence et la douleur dans le cœur "diminuent avec le temps", mais c'est faux. Le chagrin et le regret sont constants, mais s'il fallait les porter le restant de nos jours, personne ne tiendrait jamais le coup. Le tristesse nous paralyserait. Alors, après quelque temps, nous l'entassons dans des sacs et cherchons un endroit où la déposer.
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Le football oblige la vie à reprendre son cours. Il y a toujours un nouveau match. Une prochaine saison. Le rêve que tout aille mieux. C'est un jeu fabuleux.
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Les gens ont besoin qu'on ait besoin d'eux.
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La mort est une chose étonnante. Les gens passent leur vie entière à faire comme si elle n'existait pas, et pourtant elle est la plupart du temps notre principale raison de vivre. Certains d'entre nous prennent conscience de la fragilité humaine assez tôt pour vivre ensuite plus intensément, plus obstinément, plus furieusement. Quelques-uns ont besoin de sa présence constante pour se sentir vivants. D'autres sont tellement obsédés par la mort qu'ils s'assoient dans la salle d'attente bien avant qu'elle n'ait annoncé son arrivée. Nous la redoutons, et pourtant la plupart d'entre nous ont peur qu'elle n'emporte quelqu'un d'autre plus qu'elle ne nous emporte nous-mêmes. Car la plus grande crainte face à la mort est qu'elle passe à côté de nous. Et nous laisse esseulés.
(…) Quand un homme enterre la seule personne qui l'a jamais compris, quelque chose se brise. Le temps n'apprend pas à vivre avec ce genre de blessure.
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Les gens de la ville décrivent toujours le crépuscule comme la " tombée de la nuit", mais dans les villages comme Borg, c'est une avalanche. Elle déferle dans les rues comme une épidémie.
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- Ove, quand une personne fait un don à une autre, ce n'est pas celle qui reçoit qui est bénie. C'est celle qui donne.
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"Parce que la vie est plus que les chaussures dans lesquelles on marche, plus que la personne qu'on est .
Ce sont les liens .
Les fragments de soi dans le coeur d'une autre personne ...".
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[...] quand une querelle a duré trop longtemps, la réconciliation est parfois impossible pour la simple raison que plus personne n'en connaît la cause.
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