Citations de Fredrik Backman (358)
Ils ne possedèrent jamais beaucoup, mais eurent toujours assez.
Il n'avait pas de souvenirs impérissables de son enfance en dehors de ça. Personne ne l'embêta et il n'embêta personne [...] Il ne fut jamais au centre et jamais en marge, il était simplement là.
Sometimes it's easier to live with your own anxieties if you know that no one else is happy, either.
Certaines personnes ne comprennent pas l'intérêt des listes, mais Britt-Marie n'en fait pas partie. Elle en a tellement, elle est obligée de tenir une liste de toutes ses listes. Sinon, n'importe quoi pourrait arriver. Comme mourir. Ou oublier de racheter du bicarbonate.
"Être spécial est la meilleure façon d'être différent."
Une défaite au hockey est un coup de tête en plein cœur. Une victoire est un vol parmi les étoiles. Ce soir, Ursa est au firmament.
La nuit, Mira fait encore le tour de la maison en comptant ses enfants. Un, deux, trois. Deux dans leurs lits. Un au ciel.
Love is a job for an adult. Love demands a whole person, all the best of you, all the worst. It has nothing to do with romance, because the hard part of a marriage isn't that I have to live seeing all your faults, but that you have to live with me seeing them. That I know everything about you now. Most people aren't brave enough to live without secrets. Everyone dreams about being invisible sometimes, no one dreams of being transparent.
Our children never warn us that they’re thinking of growing up, one day they’re just too big to want to hold our hand, it’s just as well we never know when the last time is going to be or we’d never let go.
Politics is an endless series of negotiations and compromises, and even if the processes are often complicated, the foundations are always simple: everyone wants to be paid, one way or another, so most parts of all bureaucratic systems work the same way: give me something, and I'll give you something. That's how we build civilizations.
Reconnaître ses torts n’est pas chose facile. Surtout quand on a eu tort pendant très longtemps.
Dans ce monde, les choses étaient démodées avant même d’avoir été inventées. Tout un pays applaudissait debout l’incapacité à faire quoi que ce soit correctement et rendait un hommage sans bornes à la médiocrité.
Il n’aimait pas l’idée de vivre une vie où tout était interchangeable, où la loyauté n’avait plus aucune valeur. Aujourd’hui, les gens remplacent si souvent leurs affaires que le savoir permettant de construire des objets durables est devenu superflu. Plus personne ne se soucie de critères comme celui de la qualité.
La société actuelle ne jure plus que par l’informatique ; on ne peut plus bâtir de maison avant qu’un consultant engoncé dans une chemise trop petite n’ait compris comment allumer n ordinateur portable. Les gens croient-ils que le Colisée et les pyramides de Gizeh ont été construits de cette façon ? Bon Dieu, on avait érigé la tour Eiffel en 1889, mais à présent, personne n’est fichu de tracer le plan d’un simple pavillon de plain-pied sans s’interrompre pour recharger un téléphone !
Les chemins que nous empruntons nous mènent vers ce pour quoi nous sommes nés.
Quelqu’un qui ne parle pas beaucoup débite d’autant moins de conneries.
Chaque personne a besoin de savoir pour quoi elle se bat, dit-on. Sonja se battait pour ce qui était bien, pour les enfants qu'elle n'avait jamais eus. Ove se battit pour elle.
C'était la seule chose qu'il savait faire.
- Ove, quand une personne fait un don à une autre, ce n'est pas celle qui reçoit qui est bénie. C'est celle qui donne.
Parce que la vie est plus que les chaussures dans lesquelles on marche, plus que la personne qu'on est .
Ce sont les liens .
Les fragments de soi dans le coeur d'une autre personne.
La mort est une chose étonnante. Les gens passent leur vie entière à faire comme si elle n’existait pas, et pourtant elle est la plupart du temps notre principale raison de vivre. Certains d’entre nous prennent conscience de la fragilité humaine assez tôt pour vivre ensuite plus intensément, plus obstinément, plus furieusement. Quelques-uns ont besoin de sa présence constante pour se sentir vivants. D’autres sont tellement obsédés par la mort qu’ils s’assoient dans la salle d’attente bien avant qu’elle n’ait annoncé son arrivée. Nous la redoutons, et pourtant la plupart d’entre nous ont peur qu’elle emporte quelqu’un d’autre plus qu’elle ne nous importe nous-mêmes. Car la plus grande crainte face à la mort est qu’elle passe à côté de nous. Et nous laisse esseulés.
-J’avais cru comprendre qu’on devient policier parce qu’on croit aux lois et aux règles souffle-t-elle
-Je crois que Sven est devenu policier parce qu’il croit à la justice répond Samy.