G. Willow Wilson

La vie d'une jeune ados n'est pas facile mais quand en plus on fait partie des avengers et qu'il faut combiner vie scolaire , vie sociale, vie familliale et vie de super héro.. et bien ça part en eau de boudin.



Certains passages sont assez drôles et j'aime la tolérance pronée dans ce comic's.



Des clins d'oeil sont aussi donnés a d'autres séries, films ou livres... comme Matrix ou Dune . D'ailleurs en parlant de l'épice de vie, moi qui suis grande grande fan de Dune j'ai quand même beaucoup de mal quand on fait référence au yeux violets des personnages... dans Dune ils deviennent bleu suite a la consommation de l'épice... une grande faute pour moi ou dans le texte ou dans la colorisation.... je suis tatillone oui avec un grand classique comme ça je ne peux faire autrement.

Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique supplémentaire , livre qui n'est pas encore sorti en librairie .

Comme j'aime bien l'univers des contes orientaux , j'étais assez attirée par cette lecture mais j'ai eu beaucoup de difficultés à terminer ma lecture et à accrocher .

Ce qui ne m'a pas plu c'est ce mélange de style entre réalité et fantastique , déjà que je ne suis pas très attirée par le fantastique .

Alif est donc un jeune passionné d'informatique qui passe tout son temps à créer des programmes informatiques pour contrer la censure dans son pays .

Il est amoureux d'une belle jeune fille et est désespéré d'apprendre qu'elle doit se marier avec un autre , il ne voit pas l'amour que lui porte Dina, sa voisine qu'il connaît depuis l'enfance , Dina la courageuse , la croyante qui porte le voile par décision personnelle .

Alif est traqué par la sécurité du pays qui voit d'un mauvais œil la percée d'Internet , Internet qui apporte un vent de révolte , de liberté , auxquels tous les jeunes aspirent , c'est à ce moment que le monde fantastique apparaît , Alif trouve un livre magique , rencontre des fantômes , des êtres maléfiques , des entités surnaturelles .

Je crois que l'auteur n'a pas bien maîtrise son sujet , ce mélange de style m'a semblé décousu .

Ceci n'est que mon avis .

J'ai aimé le personnage de Dina qui reste fidèle à elle même en toutes circonstances .

Les passages avec les contes orientaux ponctuent agréablement le récit .

Un avis assez mitigé finalement .

Ah ce que j'aime quand les BD gagnent en intensité au fil des tomes.. Et ce tome 3 m'a vraiment plu.



Le scénario est bien travaillé.. et on apprécie de plus en plus cette jeune ados qui doit faire face a ses supers pouvoirs mais également aux aléas de la vie.

Kamala gagne en puissance dans ce tome. Elle s'affirme plus, il lui reste les responsabilités de super héroine mais elle a ses faiblesses.. et ça la rend très humaine.

J'ai aussi beaucoup apprécié l'optique prise par l'auteur quand à la religion en elle même.. certains petits échanges verbaux en disent long . Et dans l'époque troublée dans laquelle nous nous trouvons ces petits points de tolérance sont de bon aloi.



Plus les tomes avancent et plus je suis reconnaissante a " masse critique" qui m'a fait connaitre le tome 1.. je serais passée a côté d'une très bonne série sinon.

Ma lecture n'a pas été une vraie réussite. L'histoire de miss Marvel est un peu retombée comme un soufflé. Pas très passionnante, j'irais même jusqu'à dire un peu ennuyante. Le côté moralisateur commence a s'essouffler.

Par contre j'ai apprécié l'histoire en parallèle qui raconte le passé de la famille de Kamala.



Les graphismes sont toujours agréables. mais j'avoue ne pas avoir une grande envie de poursuivre après ce tome ...

Ms Marvel, c'est en fait Kamala, une jeune ado musulmane, fan de super héros et rêvant d'en devenir une. Voeux qui sera exaucé puisque un soir, bravant l'interdit parental, Kamala fugue et se rend à une soirée.

Ce tome 1 regroupe les 5 premiers tomes de Ms Marvel.

Un soin tout particulier a été pris pour la couverture du livre. En effet, le foulard de Kamala est en relief et glacé, ce qui le fait bien ressortir.

J'ai apprécié également la petite note explicative d'intro faisant un récapitulatif des différentes Ms Marvel.



Si j'apprécie beaucoup l'idée d'avoir créé l'héroine d'origine musulmane, j'aime beaucoup moins les stéréotypes qui en découlent. Ils auraient pu être intéressants si un peu plus d'humour avait été glissé dans l'histoire.

Une histoire qui met en place cette nouvelle Ms Marvel, mais qui manque considérablement de pep's.



pour le graphisme, on ne peut rien en redire, même si malgré tout on constate que certaines plages sont beaucoup plus travaillées que d'autres.



Au final, je ressors déçue de cette lecture, je m'attendais à un comic's plus prenant avec plus d'action.



un grand merci à Babelio et aux éditions Panini France pour cet envoi.

J'ai toujours voulu voir Poison Ivy comme une environnementaliste qui fait ce qui est nécessaire, au risque de passer pour une vilaine. Quelqu'un que les héros doivent arrêter parce qu'elle dérange statu quo et fait des victimes même si, au fond, elle a raison de le faire.



Ce n'est pas encore exactement ça. Ici, Poison Ivy quitte Gotham pour aller répandre un virus qui pourra éliminer l'humanité au complet, afin d'aider l'environnement.



Mais bon, le personnage est bien écrit, complexe, attachant et sensuel. On y lit en narration du début à la fin, la lettre d'adieu qu'elle écrit à son amoureuse : Harley Quinn. Comment elle tente de justifier ses actes. Ses doutes. Ses ambiguïtés sur le mal que nous faisons en tant qu'espèce, et le bien que nous pouvons faire individuellement.



La fin laisse entendre que le Vol 2 pourrait mettre en scène cette Ivy que j'ai toujours voulu lire.

Une BD de fantasy qui ne sort pas tellement des sentiers battus, sans être mauvais pour autant.



Les humains et les orcs doivent passer par dessus des siècles de méfiances pour s'allier contre des nouveaux venus qui les massacrent sans pitié les Vangols.



On suit donc une histoire au nord, chez les orcs, où le chef accepe un mariage forcé pour des raisons politiques. Au sud, chez les humains, on suit un courageux mais pauvre chevalier né paysan, qui doit protèger une guérisseuse orc très puissante.



Comme vous pouvez vous en douter, les romances ne tardent pas à venir.

Miss Marvel poursuit ses aventures et est toujours à la recherche de l'inventeur. Elle ne sera tranquille que quand celui-ci sera derrière les barreaux. Un autre super héros vient lui donner un petit coup main : Wolverine. Celui-ci ayant a faire ailleurs la reine Medusa lui fournira un compagnon de taille : gueule d'or qui n'est rien d'autre qu'un chien géant doué d'un pouvoir de téléportation.



Des secrets seront révélés sur Miss Marvel dans cet opus.

J'apprécie toujours le fait que cette super héroine soit d'origine musulmane. Il y a moins de stéréotype dans ce tome 2 que dans le précédent. Même si l'opposition générationnel est toujours là. De plus certains sujets sont traités comme l'écologie et j'ai trouvé ça bien.

J'ai aussi apprécié le côté morallisateur sur la jeunesse .



Pour les graphismes , rien ne change depuis le premier tome. Il y a un déséquilibre entre les différentes pages : certaines sont soignées d'autres moins. Par contre les planches de transitions sont particulièrement belles et la page de couverture est moins intéressante que celle du premier tome.



En gros , j'ai passé un bon moment avec ce comic's girly que je trouve plus abouti que le premier.

Je suis ressortie de ma lecture de ce huitième tome pleinement satisfaite ! De l'action, de l'amitié, de la romance... Autant dire que je ne me suis pas ennuyée à un seul instant en lisant ce comics !



Mais surtout, ce qui m'a plu, c'est le fait que les ami·e·s de Kamala prennent sa place en tant que Miss Marvel, puisque cette dernière a disparu. Bien que n'ayant aucun pouvoir, ces jeunes ados revêtissent le costume de Miss Marvel et se font passer pour elle auprès des méchants. C'était très chouette parce que ça a amené des situations cocasses mais surtout parce que ça mettait sur le devant de la scène la bande de potes de Kamala !



Je n'ai pas grand chose de plus à dire sur ce huitième tome puisque l'intrigue autour du grand méchant m'a un peu moins intéressée que ce que je viens de décrire. C'était une histoire très prenante, avec pas mal d'action et d'humour, et ça m'a bien plu !

Dans ce tome, nos héros deviennent prisonniers d'un groupe de pirates spatiaux. De sympathiques anticapitalistes que les protagonistes refusent de rejoindre sans bonne raison. Leurs intérêts ET leurs valeurs coïncident.



On explore aussi l'histoire d'amour prévisible entre la nonne et la capitaine de vaisseau. Non, l'histoire de la femme chaste qui est "guérie" de son asexuelité après avoir rencontrée la Bonne Personne n'est pas plus intéressante dans un cadre LGBTQ. Surtout quand la Bonne Personne en question est un énième cliché de red flag ambulant qui va magiquement changer par amour après sa rencontre.



Finalement, après ce deuxième tome d'une trilogie, on se retrouve exactement au même point qu'à la fin du premier tome.

Un Space Opera visuellement magnifique et avec plusieurs idées très originales.



L'héroïne est une nonne, en charge des archives et de la comptabilité du Invisible Kingdom, la religion du système solaire où se déroule l'histoire. (D'ailleurs, toute l'histoire se déroule jusqu'à maintenant à l'intérieur d'un même système solaire, ce qui fait que le mot "interstellaire" est mal utilisé à de multiples occasions dans la BD.)



Sur sa planète, elle est "receveuse universelle". Son espèces à plusieurs genres, et celui là est le plus rare, et aussi le plus important pour la reproduction, ce qui fait que son vœux de célibat passe mal après de ses proches. (Pour l'instant, ça n'a aucune importance dans l'histoire. C'est juste un élément chouette qui, j'imagine, sera développé plus tard.)



Elle découvre que l'Église, qui est ouvertement en conflit avec l'équivalent spatial de Amazon, coopère en réalité avec l'entreprise pour faire de l'évasion fiscale. Elle vole les données à ce sujet et s'enfuit.



Elle est recueillie (et ici, la concurrence le coincidence est un peu trop grosse) par un vaisseau de livraison de Amazon qui est déjà en fuite parce qu'ils sont trouvé eux aussi des preuves des manœuvres financières illégales de l'entreprise.



Tout ça parle de l'érosion du pouvoir des États-nations (États-planètes ici) face à la collusion entre le capitalisme décomplexé et la droite identitaire et religieuses la plus brune.



Est-ce que ça a quelque chose d'intéressant à dire sur le sujet? Reste à voir.

Passé le plaisir de la découverte, je craignais ne pas accrocher à ce second volume... C'était sans compter sur le talent de la scénariste, G. Willow Wilson, qui a su donner une intrigue intéressante à ce qui aurait pu être un simple tome de transition comme on en voit souvent...



Des adolescent·e·s ont disparu·e·s et, comme personne ne semble s'en soucier, Kamala Khan part à leur recherche, ce qui va lui faire croiser la route de l'Inventeur... Et c'est ainsi que le livre vient porter des messages (alarmants) sur la situation de la planète, sur l'écologie mais aussi sur la jeunesse, la génération Y que de trop nombreuses personnes dénigrent sans arrêt, leur reprochant d'être tout le temps sur leur téléphone, entre autres choses.



Je n'ai pas vu défiler les pages, tant j'étais prise par l'histoire. J'ai beaucoup aimé certaines des punchlines des protagonistes, et j'aurais aimé pouvoir en noter plus (mais je me voyais mal recopier le livre, haha !) parce que les réflexions sur ce qu'on pourrait faire pour la planète et sur l'avenir des jeunes étaient particulièrement intéressantes.



Encore une fois, je n'ai pas accroché plus que cela aux illustrations faites par Adrian Alphona, épaulé Jacob Wyatt, bien que certaines soient plus plaisantes que d'autres et correspondent bien à l'univers que je me fais des super-héro·ïne·s (bien que je n'y connaisse pas grand chose).



Un second tome vraiment plaisant qui permet de parler de certaines choses et qui me donne vraiment envie de poursuivre cette série !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Prix de la Série Angoulême 2016 - Comics Marvel - G. Willow Wilson/Adrian Alphona -Ms. Marvel T1 - All-new Marvel - Présenté par Stan Lee

Zoé passe pour la blondasse de service, mais je la comprend. La Maman de Kamala ressemble beaucoup à sa version Neflix, malgré la perte d'importance de son personnage. Les pouvoirs de Ms. Marvel sont plus semblables à ceux qui sont connus...

Certains passages sont vraiment drôles.

"J'ai toujours cru qu'avec une belle crinière, des cuissardes et le pouvoir de voler...

Je me sentirais forte. Je serais heureuse.

Mais j'ai les cheveux dans les yeux, les bottes serrent..."

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Je remercie les Éditions Panini et Babelio de m’avoir envoyé, dans le cadre d’une masse critique, un exemplaire papier de Ms Marvel, tome 1 : Kamala Khan de G. Willow Wilson et Adrian Alphona en échange de mon avis.



Sans être une inconditionnelle et incollable fan, je me plonge toujours avec plaisir dans l’univers de Marvel riche d’innombrables super-héros. J’ai donc apprécié de découvrir Kamala Khan, une adolescente qui va embrasser un costume en apparence un peu grand pour elle, celui de Miss Marvel. Pas facile de prendre la place de Carol Danvers, surtout quand rien ne vous y destinait et encore moins préparait ! En effet, Kamala n’est pas née avec des super pouvoirs mais va en acquérir suite à un concours de circonstances. Si cette panoplie de pouvoirs se révélera plutôt utile, il va d’abord lui falloir les apprivoiser…



D’emblée, j’ai apprécié le ton de ce comics avec une jeune super-héroïne de confession musulmane, qui devra suivre sa mission en jonglant entre les préceptes de sa foi, les règles strictes de ses parents, et ses propres envies et aspirations. Une super-héroïne également un peu geek sur les bords, ce qui donne quelques scènes amusantes, son jargon n’étant pas toujours compréhensible par tout le monde. D’ailleurs, si les événements sont rythmés et riches en action, l’histoire n’est pas dénuée d’humour avec des scènes dont les dialogues offrent un truculent décalage entre la situation et les préoccupations de Kamala. Et ce n’est pas Wolverine qui vous dira le contraire… Il faut dire que l’adolescente, avant d’être une nouvelle super-héroïne, c’est d’abord une fan de ces super-héros aux exploits impressionnants, et c’est aussi une rédactrice de fanfiction qui ne s’imaginait pas vivre des aventures dignes de sa fertile imagination.



Kamala possède ce côté fille d’à côté qui la rend sympathique et qui permettra aux adolescent(e)s de s’identifier à elle, d’autant que sa quête d’identité devrait leur parler. Son capitale sympathie explique, entre autres, l’attachement que l’on développe rapidement pour cette super-héroïne qui affronte avec un courage saisissant bien des dangers. Elle n’a pas été entraînée pour et pourtant, elle n’hésite pas à prendre tous les risques que ce soit pour protéger un crétin, ou des jeunes qui ont été victimes d’un véritable lavage de cerveaux. À cet égard, et bien que l’on reste sur du divertissement très américain avec un côté manichéen/simpliste, j’ai été surprise par la pertinence de certains messages, notamment sur le devenir de notre planète, et l’antagonisme pouvant opposer les anciennes et jeunes générations sur le sujet.



Cette opposition sera exploitée par un méchant, plutôt bien travaillé, qui mêle grotesque et machiavélisme. Un mélange qui fonctionne à merveille et qui occupera bien notre jeune héroïne, qui tente en parallèle, et désespérément, de cacher sa nouvelle vie à ses proches. Une situation difficile à gérer, d’autant que les parents de Kamala ont tendance à lui imposer des règles de vie et de conduite peu compatibles avec ses activités, notamment nocturnes, de super-héroïne. Cet aspect, plutôt classique dans les histoires du genre, est bien géré et vient donner une certaine ampleur au récit ou plutôt aux récits, ce recueil comprenant les épisodes 1 à 11 de Miss Marvel (2014) et le 1er épisode de All new Marvel Now Point One. J’ai d’ailleurs apprécié que pour chaque épisode, soit ajoutés la couverture originale, son illustrateur et le titre de l’épisode.



Faisant plus de 250 pages, cet ouvrage est copieux mais se lit d’une traite, les dangers, dont la nature varie, s’enchaînant à une vitesse incroyable. Il est également intéressant d’en découvrir progressivement un peu plus sur la nature des pouvoirs de Kamala et de suivre son évolution quant à leur maîtrise, sans oublier sa stratégie pour garder son identité de Miss Marvel secrète. La jeune fille découvrira néanmoins que tout super-héros a aussi besoin de soutien… J’ai, à cet égard, apprécié son amitié avec un personnage qui semble prêt à tout pour l’aider, ce qui ne sera pas une sinécure, Kamala ayant quand même tendance à se lancer rapidement dans la bataille sans prendre beaucoup de précautions. Elle développera également une belle amitié avec un personnage qui a du chien, mais je n’en dirai pas plus, préférant vous laisser le plaisir de la découverte.



Quant aux illustrations, elles m’ont semblé plus douces que pour certaines séries, avec un trait moins anguleux et brut. J’ai également apprécié la diversité des couleurs et la sobriété de leur ton, rendant l’ensemble plaisant.



En conclusion, cet ouvrage offre une bonne portée d’entrée pour découvrir une super-héroïne qui s’appropriera avec un naturel étonnant le rôle de Miss Marvel. Un rôle qu’elle retaillera à sa mesure afin d’aider les gens en respectant les préceptes de sa religion et les contours des principes de ses parents, quitte parfois à les contourner pour pouvoir embrasser sa destinée. Riche en action, non dénuée d’humour et de messages intéressants, et apportant un élan de diversité dans un paysage de super-héros formaté, voici une super-héroïne dont je suivrai les exploits avec plaisir.

Neuf volumes (de cinquante épisodes, apparemment) et c'est déjà la fin... Je ne m'attendais pas à lire le tout dernier Miss Marvel, ou en tous cas le dernier de G. Willow Wilson !



Dans ce tout dernier volume, Kamala va en apprendre plus sur ses origines, en voyageant dans différents espaces-temps ! Aussi, elle va retrouver Bruno, son ami toujours fidèle au poste !



C'est avec un brin de tristesse que j'ai refermé le livre, parce que j'aurais aimé d'autres comics avec Kamala et ses ami•es, que j'ai apprécié découvrir au fur et à mesure. J'ai été surprise par le fait que la super-héroïne pense que ses proches ne sont pas au courant de ses dons, alors qu'un précédent volume prouve le contraire... Mais il est possible que la publication française soit différente de l'américaine !



Ça a été un peu trop rapide et j'en aurais aimé plus, mais c'était une chouette conclusion à cette saga que j'ai aimée suivre - malgré la petite incohérence dans ce dernier tome ! J'espère retrouver Kamala un jour, c'est une super-héroïne attachante qui m'a fait m'intéresser un peu plus aux comics Marvel !

Après le précédent volume qui avait le mérite de parler de la génération Y avec intelligence, mais aussi de l'état de la planète, celui-ci se concentre plus sur une histoire d'amour puisque Kamala va revoir Kamran, le fils d'un ami de ses parents après pas mal d'années et va tomber sous son charme...



Bien que c'était sympathique, les événements se sont déroulés un peu trop rapidement à mon goût... En effet, Kamala tombe très vite amoureuse de Kamran, dont nous ne savons quasiment rien - et je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas vous spoiler.



Sur ce point, l'histoire m'a un poil moins plu que la précédente. En revanche, l'apocalypse qui s'annonce promet de futures intrigues très intéressantes, que j'ai personnellement hâte de découvrir.



Kamala prend de l'assurance et parvient de mieux en mieux à maîtriser ses pouvoirs, et les membres de sa famille prennent de l'ampleur dans l'histoire.



Malgré quelques défauts, ce troisième volume est vraiment prenant, et continue cette saga qui me paraît prometteuse !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

C’était un plaisir de retrouver Kamala, surtout après ce tome 3 qui m’avait laissée dans une sorte de suspense insoutenable (bon, j’en conviens, j’exagère un peu). Et mes attentes n’ont pas été déçues puisque la super-héroïne rentre dans le groupe des Avengers, ce qui va l’amener, au final, à avoir du mal à gérer sa vie de Miss Marvel et celle de Kamala.



Nous voyons donc la jeune fille jongler entre sa vie secrète, scolaire, amoureuse, amicale et familiale. Cela devient compliqué, elle implose et, à la recherche d’une solution, va entraîner une véritable catastrophe pour la ville… Mais je ne vous en dirais pas plus !



L’histoire est toujours aussi drôle, ponctuée d’anecdotes et de réflexions (sur la publicité, l’islam étant donné que la famille de la jeune femme est pratiquante, l’amour-amitié…) et le tout forme un tome dynamique et plaisant qui, une fois de plus, se distingue des autres par les thématiques abordées et le traitement qui en est fait.

Après avoir vu de quoi parlait ce livre, j'avais très envie de le découvrir la première super-héroïne musulmane, Kamala Khan, la nouvelle Miss Marvel. N'ayant jamais lu ce type d'histoires, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.



Ainsi, j'ai été un peu surprise de la rapidité à laquelle Kamala fait face et maîtrise ses pouvoirs, tous récents. Bien que tout le monde sache que les super-héro·ïne·s existent dans cette fiction, cette jeune adolescente ne semble pas plus surprise que cela, et parvient rapidement à progresser dans sa transformation.



J'étais ravie de voir la diversité amenée dans ce premier tome (et il semblerait que ce soit souvent le cas dans les comics de super-héro·ïne·s), avec le personnage de Kamala, bien qu'elle ne soit pas vraiment en accord avec l'éducation donnée par ses parents. En revanche, dès le début, nous voyons son amie Nakia, une femme musulmane et voilée, qui fait ses propres choix. Il me semblait important de mettre en avant cet aspect afin de casser un peu les clichés que nous pouvons tous·tes avoir sur les femmes qui portent le voile.



Malheureusement, il y a quand même quelques stéréotypes qui pourraient peut-être renforcer un climat islamophobe, bien que je puisse - et espère - me tromper sur ce sujet. Il est évident que le choix de l'autrice, G. Willow Wilson, d'inclure des protagonistes musulman·e·s ne plaît pas à tout le monde, mais c'était à prévoir. Personnellement, je trouve cette démarche très bonne.



Concernant les illustrations, réalisées par Adrian Alphona, je n'ai pas accroché plus que cela. Je trouvais que certaines n'étaient pas assez travaillées, même si l'ensemble est tout de même plutôt agréable à regarder, ce n'est pas un style que j'affectionne particulièrement.



C'est avec beaucoup de curiosité et d'envie que je lirais la suite de cette série, qui a le mérite d'exister et de mettre en avant des personnes trop souvent reléguées au second plan ou dans les mauvais rôles.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

C'est une nouvelle aventure de Kamala que j'ai encore une fois trouvée très chouette ! Elle se retrouve en effet face à un adversaire de taille qu'elle connaît bien... De plus, son ennemi s'en prend à ses proches... Heureusement, elle va être aidée !



Comme les précédentes histoires, celle-ci met en lumière des choses plus ou moins politiques. La religion est assez présente, sans pour autant que ce soit prosélyte.



Le petit bémol, c'est que j'ai assez rapidement oublié ma lecture - et j'en fais la chronique longtemps après. Je me souviens que je l'ai aimée et que j'ai passé un bon moment mais ça n'est pas pour autant quelque chose qui m'est resté vraiment en mémoire...

Le personnage de Miss Marvel, alias Carol Danvers, s'émancipe en 1977, lorsque Gerry Conway et John Buscema lui crée une série propre. Auparavant, elle n'était, depuis 1968, qu'un personnage secondaire de la série "Captain Marvel". Ancienne pilote de l'US Air Force, Carol Danvers, suite à un accident, est contaminée par l'ADN du héros Kree (une race extraterrestre) Mar-Vell et développe des supers pouvoirs, notamment une force surhumaine et la capacité de voler. Miss Marvel a changé son nom a plusieurs reprises (Binaire, Warbird ) et le costume, s'il est essentiellement associé à Carol Danvers, fut également porté par Sharon Ventura (une ancienne membre des 4 fantastiques, qui deviendra Miss Chose), Karla Sofen (alias Opale) et la criminelle Deidre Wentworth (alias Supéria), ces deux dernières officiant au sein des Dark Avengers (période Dark Reign donc). Bref, Carol Danvers ne fut réellement Miss Marvel qu'entre 1977 et 1983 et 2005 et 2012 avant d'endosser, alors qu'elle est devenue membre des Avengers, l'identité de Captain Marvel.



A l'occasion du relaunch de Marvel Now (plus précisément de sa suite All New Marvel Now) la Maison des Idées a décidé de relancer le personnage et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat tranche avec l'incarnation proposée par Carol Danvers. Là ou celle-ci est une femme forte, sure d'elle, sexy, pure produit américain, Kamala Khan est une ado, un être en devenir, qui affronte une société qui ne comprend guère la culture musulmane dont elle est issue. D'origine pakistanaise, elle acquiert des supers pouvoirs (cicatrisation accélérée, corps élastique et la faculté de changer d'apparence pour adopter celle d'une de ses idoles : Miss Marvel), par l'action de la bombe tératogène déployée par Flèche Noire, le roi des inhumains, afin d'activer les gènes inhumains latents dans la population terrienne (voir le crossover Infinity). Techniquement elle devient donc une Inhumaine.



Sana Amanat, l'éditrice à l'origine du projet, de confession musulmane, dit s'être inspirée de sa famille pour créer celle de Kamala, à savoir un frère conservateur, une mère parano et un père déterminé à voir sa fille devenir médecin ou avocate. En réalité, la scénariste G. Willow Wison (également de confession musulmane) n'a fait que développer les idées apportées par son éditrice. Bien sur, le fait que la nouvelle Miss Marvel soit musulmane a pu faire du bruit mais en réalité ce n'est qu'une étape de plus dans le processus de diversification qui traverse le monde des comics depuis quelques années. Ainsi, on a pu voir un Spider-Man latino (Miles Morales, le Spider-Man de l'univers Ultimate), un Green Lantern noir et également musulman (Simon Baz) mais aussi des super-héros gays, et ce, depuis belle lurette (Midnighter et Apollo dans Authority, Batwoman ou encore le Green Lantern parallèle de la série Terre 2).



Si ces cinq premiers épisodes de la série évoquent effectivement les difficultés d'une jeune musulmane a trouver sa place dans la société américaine d'aujourd'hui (bien que le parcours des ses créatrices semblent nous montrer que la situation a déjà bien évolué dans le réel avant d'évoluer dans le monde fictif), à cause du décalage de son modèle familiale et des valeurs qui lui ont été transmises et ceux de ses amis, il me semble que la problématique est tout autant, si ce n'est davantage, axé sur les problèmes intrinsèques à l'adolescence, et notamment les changement d'image de soi, liés aux changement du corps. Ainsi, les difficultés de Kamala à maîtriser son corps élastique n'en sont-elles pas une métaphore ?



Avec un ton résolument "girli", une héroïne moderne, geek et sensible, la cible de Kamala est avant tout féminine. Je n'est vraiment pas adhéré au dessin, à ces silhouettes longilignes et filiformes. De plus l'encrage et les couleurs sont assez insipides et mainstream. Trois étoiles seulement car, malgré des personnages bien caractérisés, le scénario reste convenu et puis je dois être un peu hors cible.