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Critiques de Gabriel Anctil (19)
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La tempête

Janvier 1998, le Québec fait face à une crise, le verglas emprisonne les protagonistes dans un huis clos explosif, des secrets minent les relations familiales et l’auteur a du talent pour créer l’intensité dramatique.



Malgré tous ces bons ingrédients, pourquoi ça ne prend pas tout à fait ? Pourquoi suis-je un peu déçue ?



Comme un maquillage de théâtre semble exagéré en dehors de la scène, il me semble ici qu’on a parfois forcé la note, « on beurre épais » comme pourrait le dire un des personnages du roman. Les dialogues utilisent un langage québécois caricatural et on ne sait trop si les nombreux clichés se veulent humoristiques. C’est la même chose au niveau de l’action : « Arthur se leva en faisant reculer sa chaise de plusieurs mètres. »(p.191) On voit bien un Arthur très en colère et sa chaise… mais plusieurs mètres ?



Au contraire, loin de s’étendre en longueur, les descriptions et les enchaînements ne sont pas toujours explicites. On vient par exemple de dire qu’il n’y a plus d’eau, c’est la panique, mais le paragraphe suivant, Marie fait la vaisselle. Une telle articulation aurait peut-être mérité un éclaircissement sur la provenance de l’eau de vaisselle…



Finalement, c’est un rappel d’un moment très particulier, une saute d’humeur de l’hiver qui a marqué la vie des Québécois, mais ce petit roman qui se lit rapidement tient davantage du vaudeville que de la tragédie.

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La tempête

J'y étais... en plein dans le triangle noir... j'ai manqué d'électricité pendant 1 mois et quelques jours. Heureusement que nous avions un petit poêle à la maison, sinon, nous aurions été obligé de se relocaliser ailleurs. Mais cela aurait été périlleux, étant donné la zone où nous nous trouvions... Des fils électriques qui pendent, des branches d'arbres partout, de la glace, de la glace et encore de la glace. C'est plutôt mes deux frères, leurs femmes et enfants et ma tante qui sont venus chez moi... Étrangement, je garde de cette période des souvenirs heureux... Des repas improvisés, des parties de cartes à la chandelle... Bref, une période heureuse... Pas comme les personnages de ce roman. Habitant un appartement sans électricité, ils décident de se rendre chez la mère de la femme. Il y a là aussi un frère auquel elle ne parle plus... Un huis-clos où tous les souvenirs seront racontés, mais surtout, où tous les secrets de famille seront dévoilés... Et pas des moindres. Anctil a bien réussi à décrire ce sentiment d'enfermement que la nature a créé par les chutes de verglas. Je me suis pris rapidement d'affection pour Jean, le fils du couple, qui se retrouve au milieu de ces affrontements et confrontations, et qui, sans le vouloir s'y retrouvera au centre. Une bonne lecture.
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Sur la 132

Je ne vous cacherai pas que j’ai dévoré les 100 premières pages du pavé que constitue Sur la 132 tant j’avais hâte de voir dans quelle aventure allait nous embarquer Théo, le héros, voire l’alter ego, imaginé par Gabriel Anctil. Je ne tairai pas non plus le fait que c’est avec beaucoup moins d’enthousiasme que j’ai lu les 400 qui ont suivi.



Je me réjouissais pourtant de partir à la conquête de la région en compagnie de Théo, riche publiciste décrocheur qui en avait marre de la vie insipide qu’il menait. Lui qui n’avait jamais eu froid aux yeux et à qui tout avait toujours réussi en a eu marre. Tout simplement. Et suffisamment pour laisser derrière lui le clinquant de tout acabit. Question de se refaire une santé. De vivre selon des valeurs qui n’existent pas dans le milieu de la publicité où les loups se mangent entre eux.



Il prend donc la route et s’installe dans une maison au bord de la 132 qu’il a louée à partir d’une petite annonce. C’est ainsi qu’il se retrouve à quelques kilomètres de Trois-Pistoles, ville qu’a quittée son grand-père maternel autrefois pour Montréal. Or, Théo n’a jamais été plus loin que Québec. Il n’a aucune idée de ce qui se passe au-delà de cette limite pas plus qu’il ne sait comment vivent ceux qu’ils s’apprêtent à côtoyer.



Il l’apprendra assez vite, car tout se sait dans les régions et bien vite chacun voudra faire connaissance avec cet étrange, du voisin d’en face aux plus éloignés en passant par les commerçants et la serveuse d’un des deux bars du coin. Et il nous le racontera dans les moindres détails. Probablement parce qu’il n’en revient pas de se retrouver au cœur d’un microcosme qui semble épargné par la recherche de la réussite.



Mais c’est peut-être un peu trop. Un peu trop de bière, de baloney, d’herbe, de matchs de hockey, de soirées de beuveries de toutes sortes. Un peu trop de détails, lesquels nous donnent l’impression d’une caricature ou d’un remake de Bienvenue chez les Ch’tis, façon roman et à la sauce québécoise.



Le résultat est un roman qui n’en finit plus de s’étirer et dont la surenchère de détails n’apporte rien de plus au lecteur qu’un profond agacement qui n’a d’égal que celui qu’il éprouve devant certains dialogues qui occupent des pages et des pages, si nombreux qu’on se demande s’ils n’occupent pas à eux seuls plus des deux tiers du roman.



J’avais pourtant dévoré les cent premières pages de Sur la 132. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Théo se transforme en Philippe Abrams (le postier campé par Kad Merad) et adopte toutes les habitudes de ceux qu’il commence par dénigrer au point de devenir un des leurs.



« Qui trop embrasse mal étreint », dit un proverbe. Il est hélas approprié en ce qui concerne Sur la 132, un roman beaucoup trop long, bavard, caricatural à l’excès, dont il ne reste qu’un mal de tête propre au lendemain de brosse. Normal, puisque le roman relate le parcours du narrateur d’une soirée bien arrosée à une autre…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Sur la 132

Théo quitte toute sa vie à Montréal pour fuir en région Il s'agit d'une Véritable quête initiatique.

Découvrir le monde pour se connaitre soi même, pour se rencontrer différents, rencontrer d'autres gens, se faire de nouveaux amis.

EN réalité rien n'est aussi simple... Car ça demande beaucoup de réflexion... réflexion, excursion que nous partageons avec ce héros.
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Le Roy du Hockey

Incontournable Octobre 2023





La maison Station T, division jeunesse, nous propose un nouveau petit roman pour le lectorat intermédiaire, cette fois sur le thème du hockey, sport national par excellence au Canada.





1993. Les Canadiens de Montréal, équipe de Montréal de la LNH, se prépare a affronter les Kings de Los Angeles pour la très convoitée Coupe Stanley. Théo, fan fini de hockey, spécialement de son gardien de but, Patrick Roy, est convaincu qu'il y a une corrélation entre ses victoires au hockey de rue et celle des "Habs". Donc, quand il termine sa journée, il fonce chez lui enfiler son équipement de gardien de but pour affronter l'équipe adverse, composée de jeunes de son âge revêtant divers chandails d'équipes de la LNH. Mais le jeune québécois n'est pas au bout de ses surprises quand son père lui apporte des billets pour le Centre Bell: Ce soir, ils vont aller regarder la finale en personne! C'est une occasion unique de voir son idole en action et assister à un évènement qui électrise la province, soit la 24e victoire de l'équipe montréalaise pour la Coupe Stanley. En parallèle, il y a Léo, petit frère de Théo, qui a gagné son combat contre une maladie grave, mais qui n'a pas encore assez de force pour les accompagner au Centre Bell. Le papa a tout-de-même une surprise pour son fils cadet, un chandail de Denis Savard ( #18), qu'il lui remet lors d'une visite à l’hôpital. Léo vient de terminer ses traitements de chimio et pourra bientôt rentrer à la maison. Les deux frères vont pouvoir reprendre leurs échanges de cartes de hockey - même s'il est hors de question pour Léo de céder sa précieuse carte de Patrick Roy.





Le hockey sur glace est une véritable passion, au Canada et au Québec, comme moult pays du Nord. Il faut comprendre que l'équipe des "Canadiens de Montréal" était l'une des seules équipe francophones dans un océan d'anglophones et qu'elle a rassemblé les québécois à sa façon. On y a trouvé certains des plus grand joueurs de la LNH. De plus, cette équipe, avec ses 24 Coupes Stanley et ses innombrables autres trophée, reste l'une des meilleures équipe de hockey de la LNH et a même contribué à la Révolution Tranquille québécoise, qui a affranchit la province du joug de l'Église Catholique et fait naitre une grande part du sentiment nationaliste de la province ( les "canadiens-français" sont devenus "québécois". Il y a donc beaucoup de fils sociaux tissés autour de cette équipe et explique en grand partie l'importance qu'elle revête encore aujourd'hui. 1993 fut la dernière année où les Canadiens de Montréal ont remporté une Coupe Stanley.





Patrick Roy est l'un des meilleurs gardiens de but de l'histoire de l'équipe, mais il était aussi réputé pour son côté arrogant et provocateur. Un personnage haut en couleurs, dirions-nous. Sur la couverture, c'est le graffiti sur le mur représentant un gardien de but qui fait un clin d'œil. La pose de Théo, pour sa part, est celle de Ken Dryden, un gardien de but Ontarien, qui a participer à la conquête de six Coupe Stanley dans les années 70 et qu'on voit sans cesse en référence dans les histoires de hockey ( notamment dans la Bd "Gangs de rue".





Histoire courte aux très petits chapitres, je l'ai lu en une fois et c'était étonnamment addictif et bien écrit. Comme quoi la taille ne veut rien dire!

J'apprécie les petits romans, car j'ai souvent des lectures sportifs qui sont avides d'action, mais pas trop de lecture. En outre, j'ai souvent des demandes de profs qui veulent des petits romans pour leur biblio-classe.





Je suis en outre impressionnée par la qualité graphique des illustrations, on croirait des photos à certains moments. Et la couverture aux couleurs du Canadiens ( aussi appelé très justement le "Bleu-Blanc-Rouge") est très attirante.





C'est un donc un beau petit livre attrayant avec une touche de sensibilité .





Pour un lectorat intermédiaire à partir du second cycle primaire, 8-9 ans+
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La tempête

J’ai beaucoup aimé ce roman. Il parle d’une catastrophe naturelle, l’une des plus grande du Canada, si ce n’est LA plus grande qui ait frappé le pays. Je me souviens encore de passages télévisés qui nous en parlait et nous montrait des images qui s’apparentait à des scènes d’apocalypse. Je n’étais pas directement touchée mais ce n’était vraiment pas loin de chez moi.

Le roman reprends cette catastrophe les faits énoncé sont bien documenté mais le récit n’est que fiction. Un huis clos familial, où personne n’est vraiment content de se côtoyer. Secrets, mensonges une belle histoire.

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Les aventures érotiques d'un écorché vif

Excellent roman qui plonge au cœur de l'éclatement d'un couple et d'une famille, événement qui est l'occasion pour le personnage principal, Mathéo, de se réinventer et de reconstruire sa vie à son image. Les scènes érotiques sont particulièrement bien décrites. J'ai aussi beaucoup aimé le passage à Barcelone, où l'on assiste à la montée politique de l'option indépendantiste.
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Cuba libre !

Roman rempli d’images de La Havane et de Cuba en pleine transformation, Cuba libre ! démontre l’acuité de la perception de l’écrivain Gabriel Anctil. Campé deux mois après la mort de Fidel Castro, le roman dépeint, par les descriptions du narrateur, la beauté un peu fanée de La Havane, l’arrivée du tourisme américain et les rêves de la jeunesse locale.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Sur la 132

Théo quitte toute sa vie à Montréal pour fuir en région Il s'agit d'une Véritable quête initiatique.

Découvrir le monde pour se connaitre soi même, pour se rencontrer différents, rencontrer d'autres gens, se faire de nouveaux amis.

EN réalité rien n'est aussi simple... Car ça demande beaucoup de réflexion... réflexion, excursion que nous partageons avec ce héros.
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Sur la 132

Véritable "Road-novel" qui incite au voyage et à la réflexion. Portrait sans concession de la région québécoise. Personnages crédibles et attachants.
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Les aventures érotiques d'un écorché vif

Écriture dynamique. Personnages attachants et crédible. Belle sensibilité.
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La tempête

Ce livre se passe en 1998 lors de la tempête de pluie verglaçante qui a paralysé une partie du Québec. Parce qu'ils n'ont plus d'électricité, la famille de Marie doit se réfugier chez Irène, sa mère, qui héberge aussi son fils Arthur et sa femme Manon. La tension est papable au sein de cette famille.



Je suis bien déçue de cette lecture! Il me semble que l'auteur aurait pu aller plus loin dans l'histoire de cette famille et mieux expliquer les conflits. Ça manque de profondeur, j'ai fermé le livre avec plein de questions. Intéressant d'avoir comme toile de fond la tempête de verglas de 1998, mais encore là, j'aurais aimé qu'elle prenne plus de place. Le langage utilisé par l'auteur pour les dialogues (joual) n'était pas très bien maîtrisé, donc pas toujours crédible. Un matin, Jean fait une grosse colère à sa tante Manon, je n'y ai pas cru du tout! Décevant...
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Sur la 132

Cela fait des années que j’ai lu ce roman, plus précisément à sa sortie. Je me souviens y avoir rapidement accroché et vouloir connaître la suite. La lecture était fluide. Je pense que je devrais le relire pour m’en refaire une idée plus précise. Je n’ai pas été plus haut dans ma note, car je me souviens que cela avait une bonne lecture, mais pas plus exceptionnelle que cela.
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Le Roy du Hockey

Gabriel Anctil s’est inspiré des deux années où son équipe de hockey préférée – les Canadiens – a remporté la Coupe Stanley pour écrire un [...] roman jeunesse palpitant et émouvant, "Le Roy du hockey".
Lien : https://www.journaldequebec...
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Cuba libre !

Avec Cuba libre !, Gabriel Anctil nous entraîne dans le cœur palpitant de La Havane, dévoilant les contours contrastés d’un pays à son point de bascule, dans une écriture libre et imagée où s’entremêlent politique, social et intime.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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La tempête

Je l'ai lu d'une traite. Excellente construction dramatique.
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La tempête

Suspense bien maîtrisé. Écriture précise. Personnages forts.
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Sur la 132

Énormément d'humour et de tendresse. Un véritable "page-turner". Écriture dynamique. J'ai adoré!
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Sur la 132

Mon avis est mitigé sur ce premier roman de Gabriel Anctil. Commençons par ce que j’ai apprécié. L’auteur a un talent de conteur certain. L’écriture est vive, dynamique et m’a beaucoup plu. J’ai aimé aussi le contraste qu’il apporte entre la ville et la région. Malgré certains clichés, je crois qu’il s’est approché de la réalité d’autant plus que l’histoire de Théo est inspiré du propre exil dans le Bas-St-Laurent de l’auteur montréalais. L’auteur a su créer une atmosphère avec des personnages colorés et des dialogues vivants.



Mon premier bémol : les longueurs. L’auteur met tellement de détails que ça en devient trop long. J’avoue avoir sauté des lignes surtout dans la description interminable d’un match de hockey. Je comprends l’intention de l’auteur de bien rendre l’ambiance du bar dans lequel est écouté le fameux match, mais pour moi, c’était trop. Heureusement que j’ai aimé l’écriture de Gabriel Anctil qui m’a tout de même gardé accrochée à son histoire!



Autre point qui m’a agacé, c’est le personnage même de Théo. J’ai eu de la difficulté à m’y attacher, car j’ai été confrontée à mes propres valeurs. J’ai bien de la difficulté à comprendre quelqu’un qui fuit ses responsabilités et les gens qui l’aime parce qu’il n’en peut plus de sa vie et qu’il a soif de liberté. Je suis tout à fait à l’aise avec le fait de prendre sa vie en mains, de faire des changement pour être heureux, mais je pense qu’il est possible de le faire sans tout laisser tomber et ne pas se soucier des conséquences… Le positif, c'est que l'histoire de Théo porte à réflexion!

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