La couverture m’a tout de suite fait penser aux romans de Juliette Benzoni que je dévorais il y a de cela une bonne quinzaine d’années. Je ne suis pas spécialiste de l’époque Napoléonienne mais j’aime beaucoup les romans qui mêlent fiction et réalité historique et c’est avec grand plaisir que j’ai reçu ce livre, je profite pour remercier, une nouvelle fois, Gabrielle DUBOIS, son auteure qui me l’a fait parvenir.
Cette histoire c’est celle de Violette, enfant abandonnée sur le Pont Neuf de Toulouse et adoptée par Coraly la maman de Celestin. Celestin est apprenti pêcheur sur la Garonne mais il rêve de faire partie de la garde d’honneur de l’empereur. Violette apprend la couture où elle est relativement douée, elle aime les livres et rêve d’apprendre à lire, mais au début du 19 ème siècle, ce n’est pas une priorité pour les filles. Les enfants grandissent ensemble, Celestin bien plus âgé veille sur Violette comme un grand-frère.
En ce 25 juillet 1808, Napoléon arrive à Toulouse pour trois jours, Celestin voit là l’occasion de s’approcher de la garde d’honneur. Il n’est pas le seul à avoir de tels rêves, Batiste Espitalier de Castelhens qui possède un petit château dans la région et qui est hébergé chez Madame Doleroze (amie et cliente de Coraly la maman de Violette) ainsi qu’Adrien son fils, ont envie, eux aussi de s’enrôler dans l’armée de Napoléon pour faire honneur au pays. le 28 juillet, en fin d’après-midi, Celestin obtient la permission d’aller voir l’empereur à condition qu’il emmène Violette avec lui, celle-ci ayant très envie d’apercevoir l’impératrice.
C’est à ce moment que tout bascule, Celestin disparaît sans laisser de trace, -on suppose qu’il a réussi à s’enrôler dans l’armée-, Batiste et Adrien sont recrutés et adoubés par l’empereur lui-même. Violette reste seule, perdue dans la foule, heureusement le curé de la paroisse la reconnait, elle fait aussi la connaissance de Madame Doleroze qui demande au curé de lui apprendre à lire.
L’auteure nous embarque dans la vie de Violette, elle grandit, elle sait lire dorénavant et elle coud merveilleusement bien. Coraly n’a toujours pas de nouvelles de son fils et se désespère. L’écriture est claire et concise, très agréable à lire et finalement assez addictive, on veut connaître la suite et quand Violette fait une belle rencontre le suspens est au rendez-vous. Finalement l’histoire s’avère trop courte, et oui chère Gabrielle DUBOIS, j’en veux plus, j’aurais aimé plein de détails sur la vie de votre héroïne qui est très attachante, ne m’en veuillez pas de vous en demander plus, ce n’est que du positif !!
J’ai trouvé très agréable d’avoir des références historiques, ça m’a amenée à aller regarder sur Internet pour en savoir un peu plus sur cette bataille de Toulouse que j’ignorai totalement. J’aime apprendre de façon ludique.
Le roman est illustré avec des gravures, ça ajoute du charme, ça fait très époque. Cerise sur le gâteau, Gabrielle Dubois a eu la bonne idée de mettre, à la fin du livre, des extraits du code civil de 1804 sur les droits et les devoirs mari et femme……qui pourraient être traduits par « les droits des maris et les devoirs des femmes » stupéfaction totale me concernant, je savais que les femmes n’avaient aucun droit à cette époque et ce code civil le confirme, merci à l’auteure pour cette petite piqure de rappel, depuis les conditions ont bien évolué, même s’il reste encore beaucoup à faire !!
Ce roman s’avère être une agréable surprise, un livre très sympathique avec lequel j’ai passé un agréable moment même si j’en voulais plus !!
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