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Critiques de Gabrielle Tuloup (111)
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La nuit introuvable

Entre des lettres écrites alors qu’elle était encore lucide et des visites à sa mère malade d’Alzheimer, un homme trouve le lien qui les unissait. C’est délicat.



Comme une injonction : il n’est jamais trop tard. Et même lorsque c’est trop tard, il est encore temps.
Lien : http://noid.ch/la-nuit-intro..
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La nuit introuvable

J’ai découvert Gabrielle Tuloup la semaine dernière avec « Sauf que c’étaient des enfants »

Ayant beaucoup aimé ce dernier roman,j’ai eu envie de continuer avec l’univers de l’auteure en lisant directement en suivant son précédent roman paru en 2018 « La nuit introuvable »

J’aime les auteurs qui se diversifient d’un roman à l’autre.

Et ce fut le cas pour cette lecture très différente mais tout aussi plaisante.

Dans celui-ci, Gabrielle Tuloup a choisi d’opter pour une construction mi récit,mi épistolaire à sens unique en nous contant l’histoire de Nathan dont la mère, Marthe, atteinte de la maladie d’Alzeimer, lui livre en une huitaine de lettres, des révélations sur sa jeunesse et tente de lui expliquer pourquoi elle n’a pas réussi à être une mère exemplaire. Le triste sujet d’une relation mère-fils construite sur un socle d’indifférence, couplé à celui de la maladie d’Alzeimer et la vieillesse en fait un livre très émouvant.

L’écriture est très belle, emplie de belles phrases.

Et la dernière phrase quant à elle, enfonce le clou de l’émotion déjà présente tout au long du roman.

Une bien belle découverte que cette auteure.
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La nuit introuvable

C 'est une très belle histoire qui nous est raconté dans ce livre : une mère distante car remplie de trop d'amour pour son fils. Alors que ses souvenirs partent avec la maladie d'Elsheimer, elle écrit des lettres à ce fils, le lecteur est impatiente de découvrir ces confidences que Nathan lit après chaque visite à sa mère.

C 'est pour moi, le premier coup de coeur de l'année.
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La nuit introuvable

Nathan, 40 ans, vit et travaille en Slovénie lorsqu’il reçoit l’appel d’une inconnue l’informant que sa mère Marthe, qu’il n’a pas revue depuis le décès de son père il y a quatre ans, ne va pas bien. En dépit du ressentiment qu’il éprouve pour elle, il revient à Paris et découvre qu’elle est atteinte d’Alzheimer. A l’annonce de sa maladie et avant de tout oublier, elle lui a écrit huit lettres qui lui seront remises à intervalles réguliers…



La méthode parait un brin manipulatrice, en tout cas c’est ce que ressent immédiatement Nathan, mais cette ouverture progressive des lettres va l’emmener progressivement à en apprendre davantage sur sa mère, sa jeunesse, sa rencontre avec son père, leur couple et sa relation avec ce fils envers lequel elle paraissait si froide. Jaloux du couple qu’elle formait avec son père, un homme charmant et évoluant avec aisance dans l’existence, contrairement à lui, Nathan reste persuadé de n’avoir compté pour rien à ses yeux, et cette indifférence a pesé lourd dans ce qu’il est devenu et son éloignement ; bien évidemment, les choses ne sont pas si simples, et c’est avec une délicatesse extrême que Gabrielle Tuloup va ouvrir les yeux de son personnage, et les nôtres du même coup. Vouloir protéger quelqu’un au point de sciemment s’en écarter, quelle plus belle preuve d’amour ? En dévoilant ses secrets à son fils, Marthe va lui offrir une nouvelle vie, et peut-être parviendront-ils à se rejoindre avant qu’il ne soit trop tard, avant que la nuit ne gagne complètement.

C’est un court texte très délicat sur la relation mère-fils, sur la maladie aussi, qui touche la corde sensible.
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La nuit introuvable

La nuit introuvable est une histoire très touchante, très émouvante, qui nous pousse dans la réflexion. Elle nous pousse à voir, à comprendre, peut-être même à pardonner l'autre, le parent ou l'enfant, pour avancer, voire tourner la page.



La nuit introuvable c'est l'histoire de Nathan Weiss, 40 ans, qui s'est éloigné de sa mère, Marthe, juste après le décès de son père. Il est parti pour la Slovénie où une nouvelle vie l'attend, un nouveau job, loin de Paris, et de cette femme. Les années ont passé et voilà qu'un jour il reçoit l'appel téléphonique d'une inconnue, pour lui annoncer la maladie (Alzheimer) de sa mère, et souhaite le voir.



Comment réagir face à un tel appel ? Bien évidemment, le choc est là, puis, vient la peur, la douleur de perdre l'autre, la colère aussi, malgré l'éloignement qui s'est installé au fil du temps, jusqu'au point de non-retour. Hélas, Nathan est fils unique. L'unique famille, c'est lui. Il rentre à Paris. Une fois arrivé, il retrouve Jeanne, l'inconnue du téléphone, et apprend par celle-ci, que sa mère avait écrit huit lettres avant ses pertes de mémoire et qu'elle doit obligatoirement lui en remettre une à chacune de ses visites. Intrigué par tout ce mystère, mais furieux de se faire manipuler, Nathan accepte de lire la première lettre.



Comme je le disais plus haut, l'histoire est touchante, mais aussi très réaliste et nous met face à nos propres responsabilités, nos priorités, et nos blessures, pour certains, dans le sens où l'on peut facilement se mettre à la place du personnage principal et dans sa complexité. On sent que ce n'est pas évident pour lui de revoir cette femme qui l'a toujours rejeté, quand il était enfant, loin de l'amour qu'il aurait dû recevoir. Et pour quoi, d'ailleurs ? Pourquoi une telle indifférence ? Après toutes ces années à oublier, le voici à nouveau devant sa mère qui ne le reconnait peu ou pas, avec des lettres regorgeant de secrets, de non-dits, et d'un passé qu'il était loin de se douter vis-à-vis de sa famille.



De sa plume poétiquement belle et délicate, l'autrice aborde la maladie d'Alzheimer tout en finesse, juste dans les contours, avec un sujet très fort : la reconstruction d'un lien fissuré, voire inexistant, entre le parent et l'enfant adulte, pendant la maladie, à travers des lettres pour tenter de réparer un passé mal construit, rempli d'erreurs et de regrets... avant qu'il ne soit trop tard. On comprend que souvent tout remonte à bien loin.



Le pardon ou la rancœur...



Je recommande !
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La nuit introuvable

Marthe s’enfonce dans la nuit, tandis que son fils Nathan s’est expatrie en Slovénie, fuyant un divorce, et le décès du père.

Marthe et Nathan ne sont pas vraiment proches. Il ne se sent pas vraiment aimé d’elle, ni compris. Cette mère lui échappe. Depuis quelque temps, elle échappe à elle-même. Malgré tout Nathan revient. Cette mère qui semblait l’oublier a pris soin avant de sombrer totalement, de lui baliser un chemin sou la forme de huit lettres qu’il ne recevra que selon un procédé et un calendrier précis.



Alternant les lettres de Marthe et les réflexions de Nathan , ce premier roman est un remmaillage à rebours de la vie de Marthe et de de Jacques, le père de Nathan.



Nathan savait si peu de choses de sa mère ; de sa jeunesse, de ses amours. Au fond, que savons-nous de nos parents, hormis ce qu’ils ont bien voulu nous dire ? Leurs blessures, leurs chagrins sont autant de petits cailloux semés sur le chemin de leurs enfants ; ces cailloux qui souvent les font chuter ou vaciller.



Nathan finit par découvrir qui se cache derrière cette femme en apparence froide, et qui a tant de mal à aimer ce fils tant désiré. Une femme qui a aidé, qui a follement aimé, et fut aimée, une femme qui a souffert, une femme qui peu à peu a perdu pied sans s’épandre ni gémir ;



J’ai beaucoup aimé la douceur, la tendresse et la sincérité de Marthe, qui faute de pouvoir dire les choses, a préféré les écrire alors qu’il était encore temps.



J’ai aimé l’écriture douce et belle de Gabrielle Tuloup ; j’ai aimé son regard bienveillant sur Marthe, et l’attendrissement progressif de ce fils qui fidèle à la mémoire du père est prêt à pardonner et à aimer.


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La nuit introuvable

Oh, la belle plume que celle de Gabrielle Tuloup… Comme c'est agréable de se laisser envelopper par cette prose sensible et élégante qui m'a comblée d'émotions et m'a laissée le coeur chaviré et les yeux pleins de larmes.

Nathan Weiss, quarante ans, vit et travaille en Slovénie. Son père qu'il aimait tant ayant disparu, il lui reste une mère, Marthe, qu'il ne voit que très rarement. Froideur, distance, incompréhension sont les termes qui définissent le mieux leurs relations. Depuis toujours... Contrairement au rapport fusionnel qu'elle entretenait avec son mari, Marthe a vécu comme loin de son fils, dans l'incapacité, semble-t-il, de l'aimer... Nathan n'attend maintenant plus rien de sa mère et une ou deux visites annuelles entretiennent artificiellement une relation morte depuis bien longtemps.

Un jour, il reçoit l'appel d'une certaine Jeanne Silet, une vieille amie de sa mère : elle lui apprend que cette dernière, atteinte de la maladie d'Alzheimer, a laissé huit lettres qu'elle a écrites avant de perdre tout à fait la mémoire. Huit lettres qu'elle doit donner au compte- gouttes à Nathan. Celui-ci trouve ce petit jeu complètement puéril. Donc, c'est de très mauvaise grâce qu'il s'y soumet, n'en attendant évidemment pas grand-chose.

Qu'est-ce qui pourrait rattraper une vie dépourvue de tendresse et d'amour, une vie d'indifférence et d'éloignement ? Et pourtant, ce que va découvrir Nathan au fil des lettres va changer son regard sur sa mère. Qui était Marthe, l'a-t-il bien connue au fond, n'ont-il pas vécu sur une espèce de méprise, de malentendu qui les a empêchés de se rencontrer vraiment ? Quels sont les secrets de cette femme dont la mémoire s'est envolée ?

Ce texte m'a beaucoup, beaucoup touchée, tout d'abord parce que je sais que l'on peut, comme cela, entretenir de mauvais rapports tout simplement parce que la parole a fait défaut, qu'on n'a pas pris le temps ou qu'on n'a pas eu le courage de dire ce que l'on avait sur le coeur de peur d'envenimer une situation délicate… Et les années passent, de proches, on devient petit à petit des étrangers et à un moment donné, c'est trop tard, on ne peut rattraper le temps perdu. En prendre conscience soudain est tout simplement déchirant…

Par ailleurs, et pour aborder un autre thème du roman, je sais qu'il est difficile de traduire par des mots ce que l'on ressent quand on se trouve face à un parent malade qui a perdu tous ses souvenirs et qui ne sait même plus qui vous êtes.

C'est le cas de mon père.

Je me souviens de ses premières errances, de ses marches qui l'entraînaient au-delà de ses forces et des espaces connus alors que la maladie n'était pas encore diagnostiquée. On le retrouvait déshydraté, exténué et complètement hagard dans un commissariat où les pompiers avaient fini par le déposer.

Il nous a fallu du temps pour comprendre et admettre que s'il était encore vivant, plus rien de lui ne survivait. Et l'on tentait d'entrer en contact avec lui en parlant en espagnol, langue qu'il avait tant aimée, en lui rappelant quelques bons souvenirs qui nous faisaient pleurer tandis qu'il nous regardait fixement, sans émotion, le regard dans le vide.

Pour ma part, j'ai cessé d'attendre quelque chose.

Je ne le vois pas souvent. Je pense à lui quand il fait beau comme ces jours-ci, je pense aux endroits près de chez moi où il aimait aller se promener. Je le sais enfermé dans sa chambre, incapable de lire, d'écouter la radio ou de discuter. Incapable de rien et toujours vivant…

Alors, il va sans dire que les passages du roman où il est question de cette terrible dépossession de soi qu'entraîne cette maladie m'ont beaucoup touchée, les dernières pages du livre m'anéantissant tout à fait. Les résonances sont parfois trop fortes… Je vous les espère moins douloureuses…

« Aujourd'hui ma mère est là, à contre-jour, une silhouette de colombe fragile endormie dans la lumière. A l'intérieur, quelque part, son âme aussi bat de l'aile. Et, si j'osais poser ma main sur elle, je crois que son pouls battrait très fort et vite d'être ainsi prise au piège... »

Un livre magnifique et d'une très grande beauté que je vous recommande vivement.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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La nuit introuvable

Nathan vit en Slovénie, il s'est éloigné de sa mère avec laquelle il n'a quasiment plus de contact depuis la mort de son père qu'il adorait. Un jour, il reçoit un appel de Jeanne, une femme qui s'occupe de sa mère et lui demande de venir immédiatement à son chevet. Elle lui donne une lettre que sa mère lui a écrite, la première d'une série de 8, qu'il découvrira à chacun de ses passages en France. Sa mère est atteinte d'Alzheimer. De loin en loin, il assiste à sa déchéance, lit ses courriers dans lesquels il découvre ses douleurs, son amour inconditionnel pour son père, ses premiers chagrins.

Ce livre alterne entre les lettres, qui sont d'une grande beauté littéraire et d'une grande poésie, et les souvenirs de Nathan, qui se mêlent à son présent.



Ce roman est une belle histoire d'amour filial, de questionnements, de renoncements,... Une belle lecture finalement.
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La nuit introuvable

C'est un peu la confrontation de deux nuits que raconte le premier roman de Gabrielle Tuloup. Alors que Nathan Weiss émerge peu à peu des ténèbres dans lesquelles le malamour de sa mère l'a plongé, celle-ci s'enfonce irrémédiablement dans la nuit d'Alzheimer. Les huit lettres qu'elle lui a écrites dès les prémices de la maladie, jalonnent ce cheminement de l'un, qui semble retrouver la vie, vers l'autre qui en perd le souvenir.

Ce jeu de piste où le trésor serait l'amour maternel retrouvé fait alterner la voix de Nathan, soudain démuni de toute réserve face à l'inconnue que se révèle être sa mère, et celle de Marthe, qui se raconte à son fils avant que ses souvenirs s'effacent. Les pensées du fils s'imbriquent dans les mots de sa mère alors que la vie de cette dernière vient s'insinuer dans l'existence de Nathan et, ainsi, peut-être, en modifier le point de vue. C'est sombre et lumineux, doux et violent, feutré et incisif... comme si tous les contrastes se rassemblaient dans cette relation tissée in extremis.

Mon unique réserve vient de certaines "joliesses" de l'écriture quelquefois un peu trop ostensiblement imagée ("Alors, la couleur de son chagrin me serait restée un peu au creux des paumes et ce (sic) serait mêlée à ma ligne de vie" p.136) au détriment de la profondeur du sens. En revanche l'expression des sentiments liés au deuil réel ou symbolique et des arrangements que chacun peut prendre pour l'affronter m'a semblé remarquable de finesse et de justesse.

Ni coup de coeur, ni coup au coeur, pour moi, mais un premier roman très attachant.

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La nuit introuvable

Nathan Weiss a toujours été davantage le fils de son père que celui de sa mère

Aussi depuis le décès de Jean, il a délaissé Marthe sans aucun scrupule d'autant que ce nouveau poste en Slovénie évite bien des discussions.

Mais aujourd'hui c'est une voisine inconnue qui l'appelle pour lui parler de Marthe. Sa mère va mal, il doit venir la voir.

Il est à Paris tous les deux, mois, il ira donc retrouver sa mère rue du cherche midi, dans l'appartement qui a abrité les amours fusionnels de ses parents.

Le choc est intense lorsqu'il comprend que la maladie est là. Alzheimer a pris possession de la mémoire et du passé de Marthe, de son présent et lui a volé son futur.



Pourtant celle qui fut davantage épouse que mère a laissé des lettres pour son fils unique. Lettres qui lui seront remises au fils du temps, afin qu'il sache et comprenne, qu'il envisage le présent à la lumière du passé.

Et le lecteur ému et attentif va suivre les interrogations de Nathan et les révélations de Marthe à mesure de leur lecture et du temps qui passe, ces découvertes qui vont bouleverser ses sentiments.



Gabrielle Tuloup dit sans dire l'enfance, la douleur, la peur d'une mère d'être un jour séparée de son enfant, l'amour entre deux êtres absolu et éternel, les regrets et les silences, la vie qui vient et qui s'en va. L'amour d'un fils pour son père, celui qu'on attend en vain d'une mère qui n'ose pas embrasser et aimer. Elle dit les pourquoi et les comment, les silences et les absences, l'amour que l'on n'ose pas dire et celui que l'on cache pour se protéger.

Un roman qui se lit d'un souffle et que j'ai aimé.
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La nuit introuvable

Nathan n’a plus aucun contact avec sa mère depuis quatre ans et vit en exil en Slovénie. Il est contacté par une amie de celle-ci qui lui conseille de venir la voir rapidement. Profitant d’un séjour à Paris il décide d’aller voir ce qu’il en est. Cette dernière lui apprend que Marthe est atteinte de la maladie d’Alzheimer. « Puisque qu’Alzheimer a choisi d’élire domicile dans mes souvenirs, j’ai décidé d’être polie : j’ouvre la porte. On ne s’oppose pas à un hôte de cette envergure. » Elle lui a confié huit lettres, toutes destinées à son unique fils, écrites en pleine possession de ses facultés mentales. Mais celles-ci ne lui seront remises qu’une par une à chacune de ses visites. À l’intérieur Marthe y dévoile ce qui était tu jusqu’à présent, le douloureux, l’excès, pour se confesser, se libérer avant de sombrer. Elle veut que son fils sache et comprenne pourquoi elle n’a pas tenu son rôle de mère comme il l’aurait fallu. « Nous n’avons pas réussi à nous aimer jusque-là. Il y a toujours eu une sorte de filtre, tu as eu une mère enroulée dans du papier cellophane. J’avais l’air d’une mère à travers, mais toujours à travers. Ce visiteur redoutable qui débarque et bouleverse tout pourrait nous apprendre à percer le film. »



La Nuit introuvable c’est l’absence et le manque. De cette relation mère/fils inexistante, qu’une maladie essaie de faire renouer. Cette mère indifférente, peu aimante, ignorante de son unique fils m’a agacée. Et puis, au fil de la découverte des huit lettres elle m’a attendrie, a dompté mes sentiments et m’a sensibilisée sur ce rôle de maman si difficile à tenir coûte que coûte. « Fallait-il donc qu’elle soit amnésique pour pouvoir m’aimer ? »

La Nuit introuvable fait mal avec des thèmes universels : la maladie, la vieillesse et la mort. Cela nous interroge sur notre devenir ou sur le bilan que l’on doit tirer de notre vie sur terre. Chacun y laisse des plumes dans sa réflexion.

La Nuit introuvable c’est toute la sensibilité de Gabrielle Tuloup glissée dans ces pages. Elle nous susurre à l’oreille que le pardon guérit bien des blessures, mais tout à chacun d’y croire.

La Nuit introuvable c’est moi, toi, nous, eux en symbiose dans ce petit bijou de premier roman.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2018/03/31/36279581.html
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La nuit introuvable

Nathan, la quarantaine, Parisien, vit seul après un divorce sans histoire. Son travail l'amène à vivre en Slovénie, avec de rares allers et retours à Paris.

Alors lorsqu'il entend la voix de Jeanne, une amie de sa mère, lui demander de passer chez elle à l'occasion de son prochain passage à Paris, il rechigne. Il faut dire que les relations avec sa mère sont loin d'être chaleureuses.

Une curieuse surprise l'attend : au-delà d'une visite à la vieille femme, désormais atteinte de la maladie d'Alzheimer, il entend de la bouche de Jeanne qu'il recevra d'elle huit lettres écrites de la main de sa mère, avant que celle-ci ne tombe malade, mais qu'elle les lui remettra à chaque passage, soit une fois tous les deux mois environ …

Étonnant roman que celui de Gabrielle Tuloup, qui va dire pudiquement la déchéance dans la maladie de Marthe, très bien accompagnée à domicile par Carolina, mais surtout la vie de cette femme très éprise de son mari, mais qui semble n'avoir eu aucune tendresse pour son fils Nathan. Au fil des six lettres, que Nathan lit d'abord avec rancoeur, puis peu à peu avec intérêt, se tisse en effet la vie d'une femme malheureuse – et on comprendra à la fin pourquoi - et particulièrement maintenant que son mari, le père pour qui Nathan éprouvait beaucoup de tendresse, s'est éteint dans son sommeil.

Nathan renouera le fil interrompu dès son enfance, mais ne sera-t-il pas trop tard pour montrer à sa mère les sentiments qu'il éprouve désormais pour elle, maintenant qu'il connaît son secret ?

D'un style par moment un peu chaotique au début, l'écriture se fluidifie peu à peu, pour délivrer un récit pudique, plein de finesse et d'émotion sur une maladie qui nous désarme tous.





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La nuit introuvable

Ce roman a plusieurs thèmes : fin de vie des parents et Alzheimer, secret de famille, instinct de maternité. C’est bien écrit, il y a un petit suspense, mais je n’ai pas été convaincue.

L’approche de l’Alzheimer est restée très superficielle. Seule est abordée la peur de la mère d’oublier ses secrets, mère toute de même assez manipulatrice. L’auteure étant très jeune est sans doute plus restée dans l’imaginaire que dans le concret de cette terrible fin de vie.

Il m’a été difficile d’admettre les raisons de la froideur de la mère. Je peux très bien comprendre qu’une mère n’aime pas son enfant, pour ça il peut y avoir des tas de raisons, mais comment se retenir de toucher, câliner un petit quand on éprouve des sentiments pour lui? Et si j’étais le fils je ne suis pas sûre que je pardonnerais.



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Voici l'histoire d'une famille comme il en existe probablement beaucoup et c'est ce qui lui confère un caractère d'universalité, chacun y retrouvant un peu de sa propre expérience.

Elle, c'est Marthe, pas encore très âgée, ancienne clerc de notaire qui a mis de l 'ordre dans sa vie et dans ses papiers, à destination de son fils. Comme toutes les mères qui voient approcher la fin. Sauf que pour Marthe, il y a un peu d'urgence : sa mémoire s'effiloche, ses souvenirs commencent à partir en lambeaux : elle souffre de la maladie d'Alzheimer. Elle a donc laissé huit lettres pour Nathan, son fils.



Lui, c'est Nathan, le fils avec lequel la relation s'est assoupie, pas comme une fâcherie, non, juste de l'éloignement, au sens abstrait mais au sens réel aussi, car il a choisi de travailler entre Paris et la Slovénie quand son père est mort. Son père qu'il adorait, le seul qui jouait avec lui, lui caressait les cheveux et lui disait qu'il l'aimait. De sa mère, rien de tout cela. Une sorte de froideur indifférente qui arrêtait net le moindre de ses désirs de faire un câlin.



Pourtant, elle savait rire, avoir des gestes de tendresse et d'amour mais seulement pour Jacques, son mari. « Quand il entourait sa taille, ma mère semblait danser de l'intérieur » raconte Nathan.



Aujourd'hui, Nathan est très contrarié : une amie de Marthe lui a demandé de passer voir sa mère. Elle lui raconte la maladie et ces huit lettres qu'il devra venir chercher rue du Cherche-Midi, à Paris, tous les deux mois : un an et demi de contrainte !



Et avec lui, à chaque lettre, de plus en plus hésitante car la maladie progresse, nous découvrons la vie de Marthe, son premier amour déçu, une tragédie, une mère à demi-paralysée dont elle a dû s'occuper (et lui ? s'occupera-t-il de sa mère?), la rencontre romanesque (c'est le mot!) avec Jacques son époux dont elle a été follement amoureuse. « Son visage était évident » écrit-elle. Et sa place à lui, dans tout cela... ?



Maladie, deuil, enfance, amours interdites, amour refréné, peur de souffrir encore et encore, culpabilité : sur quelles expériences nos parents se sont-ils construits ? Est-ce ainsi qu'ils nous ont faits, de chair, de sang et de douleur ou de joie, au travers de mille éclats de vie dont nous ne savons rien et qui nous sautent au visage lorsque, pour la première fois, nous vidons leurs tiroirs, photos, lettres, documents administratifs, juste après leurs obsèques ? Parce la vie est exigeante et qu'elle veut continuer...



Un beau livre, lumineux et douloureux, écrit dans une langue sans effets, qui coule doucement, comme les jours passés nous reviennent.



Une belle découverte - encore - dans le cadre des « 68 1ères fois » que je remercie vivement.



Sur des thèmes similaires (Alzheimer, vieillissement), deux livres qui m'ont particulièrement touchée : Koumiko, d'Anna Dubosc (une ode à sa mère, artiste japonaise) et « Mademoiselle, à la folie », de Pascale Lécosse (drame d'une actrice vieillissante qui perd progressivement la mémoire).





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***



Nathan est seul en Slovénie. Il a divorcé, son père est mort et il n'a plus aucun contact avec sa mère depuis quelques années... Mais quand une voisine de cette dernière l'appelle pour lui demander de revenir rapidement, il ne sait pas comment réagir. Entre sa mère et lui, tout a toujours été compliqué, froid, sec et sans tendresse. Mais c'est peut être l'occasion pour eux de s'expliquer, de se rapprocher et peut être de se comprendre...



Gabrielle Tuloup signe ici un premier roman particulier. Bien écrit, il nous touche par cette absence de relation. Une mère ne peut pas être insensible à son enfant, elle le déteste ou elle l'aime à en mourir mais rester hermétique aux besoins de son petit garçon semble totalement cruel... Heureusement, la figure paternelle est solide et chaleureuse, et elle permet à Nathan de se construire.

Gabrielle Tuloup écrit avec sensibilité et même si certaines parties de l'histoire ne m'ont pas semblé à leur place, elle nous pousse à croire au pardon et à la force des mots...
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Nathan Weiss, enfant unique, entretien des relations plus que compliquées avec sa mère et encore plus depuis le décès de son père. Il a décidé de s’expatrié en Slovénie. Ni lui, ni sa mère ne sont fâchés mais aucun ne semble ressentir le besoin de prendre des nouvelles.



Un jour, il reçoit un appel d’une voisine de Marthe qui lui demande de venir voir sa mère. Lors d’un déplacement à Paris, Nathan ira sonner chez cette voisine qui le conduira au chevet de sa mère qu’il trouvera fidèle à elle-même, froide, sans amour pour lui. Jeanne, la voisine, lui remettra une succession de 8 lettres qui ponctueront sa vie pendant plusieurs mois.

Il découvrir une mère malade, et différente de ce qu’il avait toujours imaginé.



Un sujet fort autour de la famille, de l’amour mais également de la maladie puisque Marthe est atteinte d’Alzheimer. J’ai adoré ce roman et surtout la structure organisée autour des 8 lettres. On a envie de connaître le contenu de la prochaine. Jusqu’à la dernière lettre, on se s’attend pas à cette chute.



L’écriture est poétique, facile à lire. Une vraie réussite ! J’imagine encore une fois ce roman adapté au cinéma dans l’esprit de “Ensemble c’est tout”.
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La nuit introuvable

Nathan Weiss, 40 ans, est un travailleur français expatrié en Slovénie. Cette mise à distance ne lui coûte guère, au contraire même, c’est un choix. Lorsqu’il reçoit l’appel téléphonique d’une voisine de sa maman, c’est une surprise doublée d’un choc. Cette mère, dont il a appris à vivre sans, souhaite le revoir.

Bon gré mal gré, il revient à Paris pour quelques jours et retrouve Marthe qui lui apprend qu’elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Avant que la maladie ne lui emporte ses souvenirs, elle lui a écrit huit lettres, confiées à sa voisine qui sera chargée de les remettre une par une à Nathan, à l’occasion de ses retours en France.

Nathan se sent pris au piège, manipulé, obligé par cette stratégie mise à place à ses dépens. Mais n’y aurait-il pas là, dans ces écrits, des éléments qui l’aiderait à comprendre comment il s’est construit avec cette mère froide et distante ? Sa difficulté à composer sa propre vie ne trouverait-elle pas sa source dans cette relation mère-fils inaboutie?



Touchant premier roman de Gabrielle Tuloup qui m’a arraché les larmes…

Comment ne pas être émue devant l’histoire de cette mère et de son fils, devant cette incapacité à communiquer, bloqués tous deux par des non-dits qui ne se dévoileront que lettre après lettre…

Comment ne pas être saisie par le cheminement de Nathan qui va enfin découvrir qui est sa mère, prenant ainsi le chemin du pardon, démarche nécessaire pour avancer dans sa propre vie…



D’une écriture poétique et sensible, Gabrielle Tuloup écrit admirablement la solitude, l’amour et le manque d’amour, la maladie, le temps qui passe et ne se rattrape pas, les rendez-vous manqués. Plus encore, c’est une réflexion sur ce qui lie enfants et parents, ou pas ; sur le fait que ces derniers ont eu une histoire propre avant d’être parent qui les ont conduits à être ce qu’ils sont, imparfaits sans doute.



Hommage enfin continu au fil des pages à un superbe poème de René Char, intitulé Marthe…

« Marthe que ces vieux murs ne peuvent pas s’approprier, fontaine où se mire ma monarchie solitaire, comment pourrais-je jamais vous oublier puisque je n’ai pas à me souvenir de vous : vous êtes le présent qui s’accumule. Nous nous unirons sans avoir à nous aborder, à nous prévoir comme deux pavots font en amour une anémone géante.

Je n’entrerai pas dans votre cœur pour limiter sa mémoire. je ne retiendrai pas votre bouche pour l’empêcher de s’ouvrir sur le bleu de l’air et la soif de partir. Je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne introuvable »
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La nuit introuvable

Ce premier roman est un peu l'histoire des non-dits , une relation assez compliquée mère-fils , emprunte de froideur et même d'indifférence .

En revanche , le fils de Marthe est , ou était très proche de son père .

Nathan Weiss voyage entre Paris et la Slovénie où se trouve son emploi . Il a pratiquement coupé les ponts avec sa mère , Marthe .

Il se trouve extrêmement décontenancé lorsqu'une amie de sa mère lui annonce qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer , et qu'elle lui a laissé huit lettres , sa voisine étant chargée de lui en remettre une à chacune de ses visites . Réticent au début , il accepte finalement de prendre connaissance de ces lettres .

Et là , il découvre les différentes facettes de sa mère qu'il ignorait jusque là , une femme amoureuse de son père , une mère incapable d'exprimer son amour à son fils unique , Nathan , et toutes les failles qui la déchirent .

C'est aussi une course contre la montre : à chaque lettre qu'elle écrit , la maladie gagne un peu plus de terrain .

On ne peut parler de "la nuit introuvable" sans évoquer René Char , et "fureur et mystère" , l'ensemble des textes que l'auteur a rédigés entre 1938 et 1945 , dans la résistance : "Marthe , (..) je veux être pour vous la liberté et le vent de la vie qui passe le seuil de toujours avant que la nuit ne devienne introuvable" .

Les lettres de Marthe sont poignantes , elle s'exprime avec une sincérité émouvante et s'épanche sans retenue , sachant que sa mémoire et sa compréhension vont progressivement s'estomper , à mesure que la maladie gagne du terrain .

En même temps , on découvre que son fils , qui avait tout fait pour l'oublier , renoue avec sa mère , par courrier interposé . Son regard sur elle va se trouver transfiguré . En définitive , ses courriers vont le rapprocher intensément de sa mère .

Ce roman aborde plusieurs thèmes , la vieillesse , les maladies neurodégénératives , et surtout l'incapacité de certains êtres à dire leurs sentiments , leur amour en l'occurrence .

Ce texte m'a profondément ému , il y a au fil des pages beaucoup de délicatesse et de sensibilité qui m'ont touché .
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La nuit introuvable

D’aussi loin que Nathan Weis s’en souvienne, il y a toujours eu un abîme entre sa mère Marthe et lui. De l’ordre de l’insondable, un gouffre. À l’opposé de son écrivain de père Jacques, si affectueux, si sensible, si aimant. Au décès de ce dernier, Nathan laisse seule sa mère face à son chagrin, qu’il sait intense. Un amour incommensurable existait entre ses parents dont lui, fils unique, se sentait exclu. Il profite alors de l’opportunité d’une mutation professionnelle, il s’envole pour la Slovénie. Partir loin pour oublier, accentuer la distance existante, fuir le souvenir de son père, se libérer de l’indifférence de sa mère.



Quatre ans plus tard, Nathan, quarante ans, reçoit l’appel de Jeanne, une amie de Marthe. Elle le prie de venir la voir au plus vite. Atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis deux ans, sa mère a confié à Jeanne huit lettres qu’elle doit remettre à Nathan, à raison d’une tous les deux mois – à chacune de ses visites -.



Cet appel aux airs de traquenard agace fortement Nathan, mais par devoir, il prend l’avion pour Paris et se rend rue du Cherche-Midi, lieu lointain de son enfance. S’ensuivent des retrouvailles d’une froideur sans égale de part et d’autre. La mémoire vacillante de Marthe et les souvenirs pénibles de Nathan entrent naturellement en collision.



Pourtant, visite après visite, lettre après lettre, la méfiance de Nathan s’évapore. Avec ses mots d’une franchise implacable, Marthe déroule le fil de son histoire, comble les vides et les manquements, relie les événements, révèle les causes et leurs conséquences : elle rapièce le tissu familial jusqu’ici distendu et donne à son fils les clés pour ouvrir enfin cette porte derrière laquelle il vit depuis des années avec ses fêlures sa solitude ses hésitations. Ses lettres sont autant de cailloux semés pour que Nathan retrouve son chemin pour avancer dans la vie. Mère et fils se rencontrent alors, » avant que la nuit ne devienne introuvable ». (René Char, Fureur et mystère)



Un premier roman prometteur. Il y a chez Gabrielle Tuloup une sensibilité à fleur de peau, une élégance dans son écriture et une aisance à aller à l’essentiel. Les non-dits familiaux destructeurs et leur réparation sont des thèmes souvent abordés en littérature, le recours aux lettres-confessions également, mais la maîtrise est là, solide.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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La nuit introuvable

Qui dit premier roman, dit première sensibilité avec l'écriture, dit première découverte d'un lectorat...



Gabrielle Tuloup propose comme thème de premier roman " la maladie d'Alzheimer".

Pas évident d'aller aborder un tel sujet lorsque les lecteurs ne sont pas encore "acquis" mais c'est aussi un gage de primeur et de nouveauté dans le champ littéraire.



Ainsi, Nathan s'invite chez vous pour vous faire découvrir son histoire. Une histoire comme il en existe beaucoup. Marthe, la maman de Nathan est atteinte d'un mal incurable et ne pourra pas rester encore très longtemps sereine et sur d'elle.



Nathan s'est éloignée de sa famille en pensant échapper aux maux, aux secrets, aux non-dits qui entoure ce cercle familial. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir souvent entendu dire qu'il ne fallait pas fuir mais plutôt affronter pour construire ensuite son avenir.



Gabrielle Tuloup explore ainsi les psychologies des personnages de manière pudique je trouve au départ et puis avec plus de force ensuite. J'ai senti que la carapace de Nathan s'effritait mais sans casse brutale. Rien de très flagrant au début mais la sensibilité change, les mots écrits pour dire les sentiments sont plus doux aussi. Au cours du récit Nathan quitte le jugement pour parvenir à l'affect.



L'enfant et la mère sont comme deux étrangers et puis en faisant chacun un pas, la glace se brise. Marthe a eu une formidable idée en laissant à Nathan des courriers dans lesquels elle s'exprime. Parfois j'ai eu envie de dire "enfin vous vous parlez !".



Je n'étais pas particulièrement pressée de découvrir ce roman car il en émanait, en première impression, quelque chose de triste et douloureux. Je n'avais pas envie de vivre ça et d'imaginer que cela pourrait arriver à un de mes proches. Mais, malgré un temps parfois plus ou moins long de réflexion, je ne suis pas quelqu'un qui renonce.



Et puis comprendre ce que les deux parties peuvent ressentir, vivre, dire, penser, m'attirait. Comprendre le monde dans lequel j'évolue est une motivation intarissable chez moi alors je me suis plongée avec curiosité dans le texte.



Alzheimer, est un sujet que l'on ne retrouve pas très souvent en littérature, comme un tabou un peu et pourtant c'est le deuxième livre où je trouve de l'espoir à la lecture. Le premier était "Mademoiselle, à la folie" qui évolue dans un autre environnement.



J'ai trouvé de l'espoir car même si Alzheimer est au cœur du livre, ce n'est pas ça qui le rend marquant. Non ce qui rend ce livre touchant, poignant c'est de voir que le temps perdu entre deux êtres, les rendez-vous manqués, les mots qu'on ne dit pas et qui pourtant auraient changés les choses bien avant forment un mélange d'émotions qui finalement abouti à une ouverture sur la compréhension, la découverte parfois et surtout l'amour qui n'a jamais cessé d'être présent entre une maman et son fils ! L'amour entre Marthe et Nathan a toujours été sous-jacent, intuitif mais rarement dit.



Cette lecture n'est pas une lecture feel-good on s'en doute bien mais il n'empêche qu'elle reste une lecture intéressante et surprenante !



Merci les 68 premières fois !!!




Lien : https://leslecturesdelailai...
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