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Critiques de Gail Carriger (943)
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

J’ai adoré. C’est frais, très drôle, piquant, on y trouve le côté surnaturel, avec une pointe d’attitude « so british » et une enquête palpitante. Beaucoup de choses que j’aime dans un seul roman ! Je l’avais découvert sur le blog de La tête dans les livres et j’avais été très tenté par le résumé mais aussi pour sa critique. Je n’ai pas longtemps hésité avant de me décider à acheter le tome un et je ne suis spas du tout déçue. J’ai déjà le projet d’acheter tous les tomes de la série.



On entre tout de suite dans l’histoire. Pas de tergiversation. Et ça, j’apprécie énormément. C’est un lien direct avec le caractère d’Alexia, notre jeune héroïne : mordante et sans détour. J’ai accroché immédiatement. Débrouillarde avec du répondant, intelligente, franche, elle en impose. Pourtant, la vie n’a pas forcément était clémente avec la jeune anglaise d’origine italienne (ce qui est un peu mal vu dans la société britannique de l’époque – à cause de son teint pas assez blanc porcelaine…). Née sans âme, son père est mort quand elle était très jeune, sa mère à cause du physique exotique de sa fille et de son caractère l’a vite mis « au placard » la faisant devenir vieille fille… Son beau père est courtois mais il ne pense qu’à l’argent et ne trouve pas sa belle fille agréable. Pensez-vous, elle réfléchit et a du répondant… Ses demi-sœurs sont plus sympathiques mais elles sont la caricature même de la jeune fille de la bourgeoisie : ne pensant qu’à l’apparence, aux potins en tout genre et à l’argent… Bref, pas forcément le cadre idéal pour s’épanouir. Et pourtant, Alexia ne se laisse pas aller. C’est qu’elle a de la ressource, la jeune dame !



Du coup, le récit est très proche du caractère d’Alexia, même si elle n’en est pas la narratrice. L’enquête commence ainsi dire dès les premières pages et au fil des investigations de notre héroïne nous apprenons à découvrir la nouvelle société anglaise qui a assez bien intégré les surnaturels. Je ne me suis pas ennuyée même si certains passages trainés un peu en longueur quelques fois, il y a une très bonne dynamique. On en apprend aussi beaucoup tout le long du récit ce qui permet de ne perdre aucun intérêt à la lecture. Sans compter les joutes verbales auxquelles Alexia aime s’adonner et qui sont très souvent hilarantes.



Le duo Alexia/Connall y est pour beaucoup. Le comte loup-garou n’a pas forcément l’habitude de rencontrer des jeunes femmes comme Alexia, sans compter qu’elle n’est pas un loup-garou elle-même. Son attitude complètement paumée à certains moments est tout simplement adorable. Mais il est loin de se laisser faire. J’ai aussi beaucoup aimé son duo avec son Beta. Le professeur est une crème et l’opposé de son Alpha. Encore une très bonne dynamique.



Quant à l’enquête en elle-même, elle nous prouve que la peur et l’incompréhension sont encore une fois de plus les choses les plus terribles qui soient. Car les « méchants » de l’histoire sont bien plus des monstres que ceux qu’ils pourchassent. De ce point de vue là, j’aime beaucoup ce que l’auteur ait décidé de nous montrer que les surnaturels sont des être à part entière et qu’ils sont bien décidés à s’intégrer. La discrimination de certains est révoltante mais on peut la comprendre. Tout n’est pas blanc ou noir. Du coup, même si le récit est drôle, piquant, charmant… il garde néanmoins une touche de sérieux et traite de sujets assez universels sans les tourner en dérision.



J’ai passé un excellent moment et j’espère lire la suite des aventures d’Alexia très prochainement.
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

Présentée comme étant le top du top en matière de bit-lit un peu plus « adulte » que les « Twilight » et compagnie, la série du « Protectorat de l'ombrelle » de l'auteur américaine Gail Carriger bénéficie depuis un moment déjà de critiques extrêmement élogieuses qui m'ont finalement poussée à sauter le pas et à découvrir « Sans âme », premier opus des aventures d'Alexia Tarabotti. Il faut dire qu'un roman parvenant à mêler steampunk, vampires, loups-garous et la bonne société londonienne du XIXe siècle, autant dire que ça ne se voit pas souvent, aussi difficile de résister à la tentation. Me voilà donc lancée dans les aventures de cette vieille fille (bon, vingt-six ans seulement, mais nous sommes à l'époque victorienne après tout...) mi-anglaise mi-italienne, au caractère bien trempé et possédant la capacité peu commune d'annihiler les pouvoirs de tout être surnaturel amené à rentrer à son contact. Et oui, dans cette société anglaise où vampires, loups-garous, fantômes et autres font désormais partis du paysage et possèdent même des représentants au sein du conseil royal, Mademoiselle Tarabotti à l'extrême particularité d'être ce qu'on appelle une « paranaturelle ».



Difficile de ne pas se laisser rapidement prendre au jeu de l'auteur qui reprend ici la plupart des clichés de la bit-lit traditionnelle pour nous les resservir à sa sauce, soit avec beaucoup d'auto-dérision. Le ton du roman se fait ainsi généralement léger, voire humoristique, tandis que l'on assiste à la succession de pétrins dans lesquels notre héroïne semble adorée se fourrer. Il est toutefois dommage que l'intrigue de ce premier tome (l'enquête menée afin d'expliquer les mystérieuses disparitions d'êtres surnaturels) n'apparaisse rapidement que comme un simple prétexte pour évoquer le chassé-croisé erotico-amoureux auquel se livre la pas si vertueuse et innocente que ça Alexia et le séduisant et impétueux Lord Maccon (loup-garou de son état). Certes, le duo fonctionne à merveille et parvient sans mal à nous arracher des sourires, mais certaines scènes assez cocasses m'ont, en ce qui me concerne, parue assez incongrues (parce que oui, lorsqu'on se retrouve enfermé par des psychopathes, le bon sens dicte d'essayer de mettre au point un plan plutôt que de batifoler à tout va et de s'extasier sur la plastique irréprochable de son compagnon d'incarcération...).



On pardonne cela dit vite ces quelques petits défauts, l'univers dépeint par l'auteur étant très enthousiasmant et les personnages attachants, à commencer par cette vieille fille à la langue bien pendue qu'on pourrait être tenté de trouver agaçante mais pour laquelle on éprouve au final beaucoup de sympathie. C'est décidé, j’enchaîne rapidement avec le tome suivant !
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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Eti..

Toujours dans le soucis d'épuiser un peu ma PAL, je suis tombée sur cet ouvrage qui m'avait été offert par mon libraire. Je le remercie et lui en veut un peu car m'ayant offert un premier tome, auquel j'ai beaucoup accroché, je serais obligée de retourner chez lui pour acquérir la suite. Ah, il sait s'y prendre, la mouise...mais en même temps, ce premier tome se terminant sans grand suspense et avec une fin acceptable, je me dis que les prochains tomes pourront attendre un peu...reste à savoir si je pourrai tenir jusque là !



Sophrina (je vous épargnerai tous les noms de famille car sinon, vous risquez de très vite vous décourager à la lecture de cette critique) est une jeune fille de quatorze ans assez rebelle et surtout très curieuse,, un peu trop selon les goûts de sa mère et qui a le don de se retrouver dans les situations les plus grotesques pour une jeune fille de bonne famille. Aussi, sur ordre de sa génitrice, Sophrina intègre-t-elle le pensionnat de Mlle Géraldine, soit-disant réservée aux jeunes filles de bonnes familles et dans lequel elle est sensée apprendre à devenir une véritable lady. Cependant, en plus des apparences extravagantes de ce dit pensionnat (imaginez une sorte de château volant avec toutes sortes de pièces et au sous-sol, des machines et des gens dits de classe inférieure qui y travaillent appelés soutiers), il est loin d'être ce qu'il est réellement. Aussi, si Sophrina a été recrutée pour l'intégrer, c'est justement en raison de son espièglerie qui va pour une fois jouer en sa faveur car dans cette endroit, ce n'est pas de simples jeunes femmes qui y sont formées mais de véritables...ah, je ne ne peux pas vous révéler ce que les enseignants apprennent à leurs élèves car cela gâcherait complètement l'intrigue et ce serait bien dommage. Sachez cependant (cela, je peux vous le révéler) que n'y enseignent pas seulement des dames mais aussi notamment un loup-garou et un vampire. Dans quel but ? Je suis désolée de vous laisser sur votre faim mais il est de mon devoir de ne pas vous le révéler afin de vous encourager à découvrir cet ouvrage par vous-mêmes !



Un ouvrage extrêmement bien écrit, rempli d'intrigues et de duperie avec des personnages extrêmement attachants. Seule critique : les noms des personnages à rallonge et qui plus est, un peu difficiles à mémoriser mais une fois que vous avez compris qui est qui, la suite coule de source !
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Le protocole de la crème anglaise, tome 1 : P..

Ayant adoré le Protectorat de l’ombrelle, je n’avais qu’une hâte : que Prudence sorte. Ou devrais-je dire Le protocole de la crème anglaise ! Et même si je savais que les personnages de la première série ne serait pas tellement présent, j’avais très envie de découvrir les aventures de notre petite métanaturelle.



Sans grande surprise, j’ai adoré. On retrouve la même ambiance, le même style avec des petits changements qui rendent unique cette suite. J’aime toujours autant le côté ironique, piquant et drôle de Gail Carriger. Elle a su se réinventer avec ce roman tout en gardant, ce qui à mon avis, a fait le succès des péripéties d’Alexia.



Prudence, la fille d’Alexia et Maccon, a bien grandi. Nous l’avions quitté alors qu’elle était une toute petite fille dans le dernier tome du Protectorat, et là, je dirais qu’elle a une vingtaine d’année. Ce n’est pas dit clairement, ou alors l’information m’est passé sous le nez, mais cela importe peu. Rue, de son petit nom, a hérité des beaucoup de « qualités » de ses parents et je parle des trois. Cela en fait un petit bout de femme pétillante qui ne se laisse pas marcher sur les pieds mais qui reste tout de même un lady. Je l’ai beaucoup apprécié dès le départ.



Notre jeune héroïne est entourée de pas mal de personnages, et je dois dire que là aussi, j’ai adhéré. Les jumeaux de Ivy sont justes parfaits. Primerose et Percy n’ont rien à voir avec leur mère (dieu soit loué) et leur relation avec Rue est très mignonne. Ils forment tous les trois une vraie fratrie, allant de la tendresse aux piques, toujours avec style. Ils sont aussi dégourdis. Dans leur genre bien à eux, mais on est loin de leurs parents et ce n’est franchement pas plus mal. Quesnel fait aussi sont retour. Oui, tous les enfants de nos anciens héros sont là ! Il n’avait pas été très développé dans la première saga, c’est donc une découverte en quelque sorte. Charmeur comme sa mère, débrouillard et insolent. Une bonne combinaison. Spoo et Virgile, deux petits nouveaux, m’ont aussi tapé dans l’œil. J’espère qu’ils seront présents dans les prochains tomes.



Nous avons aussi la chance de revoir, brièvement, certains des personnages du Protectorat de l’Ombrelle. Alexia, Maccon, Dama, Biffy, Lyall… apparitions trop courtes mais qui nous laissent au moins un petit aperçu de ce qu’ils sont devenus. Et c’est un vrai plaisir de les revoir. J’adorerai tout de même quelques scènes entre Maccon et sa fille ! Cela devrait être assez tordant.



Côté histoire, impossible de s’ennuyer. Non, franchement, dès le départ, Rue nous entraîne comme sa mère dans des aventures qui vont de péripéties en péripéties. A bord de sa coccinelle volante, Rue et son équipage parte en Inde pour faire des rencontres des plus extraordinaires. D’une part, cela donne une très bonne dynamique à l’histoire, mais cela permet aussi d’étendre l’univers imaginé par l’auteur. Un changement de décor était un choix judicieux pour éviter une redondance. Il y a déjà des petits mystères qui se mettent en place, de l’action, des évanouissements, des répliques acerbes, de l’humour encore et toujours. Je regrette juste qu’une partie de l’histoire soit restée un peu floue à mon goût. Nous aurons peut-être des réponses dans les prochains tomes mais j’avoue que certains événements manqués de précision, surtout arrivé à la fin.



Un premier tome réussi qui a su me plaire d’autant plus par ses différences. Le ton est pour moi plus jeune, mais cela correspond très bien à notre héroïne, et le récit ne perd pas en piquant pour autant. Quesnel va de toute façon nous pimenter un peu cela, je lui fais confiance.
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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Eti..

Je ne sais pas pour quelles raisons j'ai attendu aussi longtemps pour lire ce roman et pour enfin découvrir le style très agréable de Gail Carriger mais grâce à la critique récente de Yunali, il est remonté du fond de ma PAL. J'ai tout simplement adoré ce premier tome et il me tarde de pouvoir en lire la suite.



Dès les premières pages, j'ai apprécié le personnage créé ; Sophronia, une jeune fille un peu rebelle en ces débuts du 19ème siècle en Angleterre où le corset et les bonnes manières sont de rigueur pour une jeune femme. Elle est, bien entendu, bien loin de ça, préférant monter aux arbres ou dans les montes-plats pour écouter aux portes, ou encore démonter tout ce qui attise sa curiosité. Sa mère décide donc de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes filles pour y parfaire son éducation. Sophronia va vite découvrir que ce pensionnat est bien différent de celui auquel elle s'attendait. Elle va y apprendre les bonnes manières dues à sa condition sociale et bien d'autres choses encore, plus liées à des techniques d'espionnage qu'à des histoires de mises en plis, quoique... Malgré l'intéressante personnalité de Sophronia et la particularité de ce pensionnat, l'auteur nous tient en haleine par une petite enquête policière où Sophronia essaye de démêler le vrai du faux tout en suivant les cours délivrés par des professeurs atypiques et de mettre un peu plus de piquant dans leur temps libre en se faisant de nouveaux amis en plus de ses collègues de chambrée.



Malgré quelques coquilles laissées par Orbit (dont une erreur entre 2 verbes, « chercher » pour « trouver »), l'écriture et le style de l'auteur sont très agréables. Elle a créé un personnage comme je les aime, qui a du peps à revendre, curieuse et inventive, et surtout qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'ayant pas la langue dans sa poche, malgré les bonnes manières qu'elle est sensée apprendre. Le pensionnat inventé est très intéressant et semble receler encore bien des surprises. L'auteur nous distille donc son monde à petites doses au gré des vagabondages et découvertes de Sophronia. Un monde que j'ai hâte de découvrir un peu plus surtout en continuant à suivre les aventures et enquêtes de Sophronia.



Comme vous l'aurez compris, le coup de cœur a été au rendez-vous pour ce roman grâce à Sophronia et à son caractère hors norme au sein de la bonne bourgeoisie anglaise du début du 19ème siècle. Elle me donne ainsi envie de rencontrer sous peu sa grande sœur, Alexia Tarabotti. Si vous aimez le mélange policier et steampunk sur fond de bonnes manières en Angleterre en compagnie d'une jeune fille rebelle et effrontée, je vous conseille donc de découvrir ce roman à l'écriture si agréable et remplie de si bonnes surprises. Pour ma part, dès que je finis quelques séries en cours, j'enchaîne avec celle-ci et sa grande sœur.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 2 : Sans..

Après un premier tome fort divertissant dans lequel Gail Carriger avait su tordre efficacement le cou aux clichés de la « bit-lit » grâce à un savant mélange d'humour et d'élégance typiquement anglaise, l'auteur nous offre avec « Sans forme » la suite des aventures de son extravagante héroïne, Alexia Tarabotti. On retrouve dans ce deuxième tome notre Anglaise favorite presque là où on l'avait quitté dans le volume précédent, à savoir tout juste mariée au rustre mais néanmoins séduisant lord Maccon, chef de la meute de loups-garous la plus importante d'Angleterre. Si, dans le premier volume, la trame de fond élaborée par l'auteur semblait malheureusement avant tout servir à mettre en avant le petit jeu de chat et souris auquel se livraient les deux protagonistes, l'erreur est ici corrigée puisque nous avons affaire à une intrigue plus ambitieuse et bien plus captivante car mettant davantage en valeur les spécificités et l'originalité de l'univers créé par Gail Carriger. Or, celle-ci ne manque décidément pas de bonnes idées. Le choix de délocaliser l'intrigue en Écosse apporte notamment un petit côté dépaysant fort sympathique et rafraîchissant. On peut également se réjouir de voir l'auteur mettre autant en avant le côté steampunk de ses romans avec des références à la modernité et aux nouvelles technologies très marquées (le lecteur aura notamment droit à une mémorable petite ballade en dirigeable)



Du côté des protagonistes, on retrouve bien évidemment avec plaisir ceux que l'on a déjà pu découvrir et apprécier dans « Sans âme » : Alexia Tarabotti, que le mariage est loin d'avoir assagie et qui, pour le plus grand bonheur du lecteur, n'a toujours pas appris à garder sa langue dans sa poche ; Lord Maccon, toujours aussi « fauve » et explosif ; l'extravagant Lord Akeldama ; le discret et efficace Lyall... C'est également l'occasion de découvrir plus en détail certains membres de l'entourage d'Alexia et de son époux sur lequel on en apprend davantage. Il convient également de saluer l'apparition de nouveaux personnages (bien plus charismatiques que ceux du précédent tome), qu'il s'agisse de la belliqueuse Alpha de Kingair, de certains membres de la meute de lord Maccon, et surtout de la très charmante et intrigante inventrice française, Mme Lefoux. Le ton reste pour sa part toujours aussi décalé, rempli d'humour et de ce fameux flegme britannique que beaucoup envient à nos amis d'Outre-Manche. On ne sera ainsi guère surpris de voir notre héroïne se retrouver dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres et s'inquiéter avant tout de maintenir les convenances si chères à la société anglaise du XIXe siècle. Après tout, ce n'est pas parce que l'on côtoie des loups-garous mal dégrossis ou que l'on se retrouve en territoire « barbare » que l'on se doit d'oublier les bonnes manières !



Ce deuxième tome du « Protectorat de l'ombrelle » s'est donc révélé pour ma part beaucoup plus savoureux que le premier opus, l'auteur étant semble t-il parvenue à rectifier certains de ses principaux défauts. C'est avec plaisir que j'attends de découvrir la suite des aventures d'Alexia Tarabotti qui, de toute évidence, nous réserve encore bien des surprises...
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Le protocole de la crème anglaise, tome 2 : I..

C'est toujours un petit bonheur de retrouver le monde de Gail Carriger. Je trouve que l'auteur arrive à mêler pas mal de genres différents, tout en gardant une grande originalité dans son univers. J'ai accroché du début à la fin avec ce second tome des aventures de Rue, même si clairement, une page est bel et bien tournée avec la précédente saga.



Imprudence, le titre de ce second tome, est plus que bien trouvé. Déjà pour le jeu de mots mais aussi pour l'ambiance générale du tome. Et cela ne s'applique vraiment pas qu'à notre héroïne, bien au contraire. J'ai trouvé que la plus grande partie des personnages se montrait négligent à de bien nombreuses reprises. Certes, cela donne des intrigues et le côté décalé et amusant du roman, mais cette désinvolture à certains moments est peut-être trop cocasse. Entendons-nous bien, cela va à ravir aux personnages, mais quand on voit les désagréments qui s'en suivent (alors qu'ils sont pour la plupart habitués aux catastrophes...), il y a un je-ne-sais-quoi de "ils ne retiennent rien" ou bien, bien après.



Imprudence marque aussi une rupture avec l'ère d'Alexia. Elle était déjà bien engagée dans le tome un de la saga, mais ici, les choses arrivent à leur point final. Et c'est assez douloureux. Même si, je pense que l'on reverra certains des anciens personnages, il n'en reste pas moins que la cassure est aussi difficile à supporter pour nous que pour Rue. C'est à peine si l'on a pu dire au revoir à certains, et d'autres intrigues restent en suspens. En même temps, c'est aussi un très bon moyen de marquer le passage à l'âge adulte de notre jeune héroïne. Elle vole de ses propres ailes et elle doit maintenant faire sa vie. C'est toujours quelque chose que l'on recherche, adolescent, mais une fois qu'on est devant le fait accompli... c'est une toute autre histoire.



J'avais regretté dans le premier tome que les relations filiales entre Rue et ses parents biologiques ne soient pas assez exploitées. C'était un peu comme si Alexia et Conall n'avaient pas vraiment "participé" que seul Dama était présent. Ici, les choses sont plus ou moins rétablies. On ressent vraiment les liens familiaux, il y a plus de "démonstrations" et aussi d’interactions qui rendent plus concret la vie de famille de Rue. Depuis le tome un, j'ai un ressenti étrange, comme si on était dans la peau d'une adolescente rebelle qui ne voit en ses parents que des empêcheurs de tourner en rond. Rue manque de maturité pour son âge, dans pas mal de circonstances, mais au fur et à mesure, et encore plus grâce à sa relation avec Quesnel dans ce tome, on parvient à mieux la cerner et ne pas voir que cette jeune femme gâtée et imprudente. Rue souffre, émotionnellement parlant. Le monde dans lequel elle vit ne l'a pas accueilli les bras ouverts et malgré l'affection de toute sa famille et de ses amis, il n'en reste pas moins qu'elle ne se sent pas "humaine", comme si elle ne valait rien, et qu'elle n'était pas digne d'être aimée tout simplement. Le personnage prend soudain plus d'ampleur et de présence et j'ai vraiment apprécié.



Cela se ressent aussi vis à vis de la Coccinelle à la crème. L'équipage et les relations qui se nouent sont vraiment très sympathiques à suivre. Il y a une réelle dynamique et un esprit de groupe qui fait chaud au coeur. Le retour d'un ancien personnage a aussi été un petit bonheur. Il m'avait manqué et j'ai hâte de le voir plus interagir avec Rue. Elle arrivera peut-être à lui faire cracher des secrets et des révélations qu'on attend depuis longtemps. En parlant de révélation... On apprend enfin le destin de Ormond Tunstell, l'ancien porte-clés de Conall... Je ne sais pas mais j'ai trouvé cela trop cocasse et vite expédié. Cela ôte un doute, certes, mais tout de même, c'est brutal.



Quant à l'intrigue principale, je l'ai trouvé assez opaque. Elle tient en haleine, vu qu'il se passe énormément de choses mais en fin de compte, c'est un peu un pétard mouillé qui en plus n'a pas de conclusion. J'ai trouvé cela étrange même si je ne doute pas que Gail Carriger a prévu de traiter tout cela de façon plus approfondi dans le tome trois. Le hic étant que vu ce que j'ai pu comprendre, Primrose serait notre prochaine narratrice. Je ne sais pas trop comment cela sera gérer et j'ai quelques petits doutes. Mais je garde confiance, en espérant vraiment que des intrigues trouvent un point final car on commence à les accumuler.
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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3 : Jup..

Troisième tome de la série steampunk pour ados (" le pensionnat de Mlle Géraldine ") , ce roman est dans la lignée de tout ce que produit cet auteur hyper originale , c'est à dire complétement barré, complétement loufoque .

Le pitch tient en pas grand chose , des jeunes filles étudient l'art d'être espionnes dans un pensionnat d'un genre particulier , puisqu' il se situe dans un dirigeable .... Cela se passe dans l'Angleterre Victorienne où évoluent , en dehors des personnes comme vous et moi , des "êtres" bizarres ou surnaturels , ( Vampires , Loup-garous , Vinaigriers , drônes, Mécaniques , etc ...) . Sophronia et ses potes doivent se rendre à un bal organisé dans la maison de Sophronia pendant que son amie , Sidheag Kingair (jeune fille loup-garou) , a des problèmes familiaux ( dans sa meute) . Il y a aussi une histoire de train , deux amoureux , des drônes de la Ruche de Westminster , des hommes anti surnaturels .

Tout cela cohabite gentiment ou pas .. .

Mais ne vous inquiétez pas : Sophronia maitrise l'art de faire la révérence tout en agitant son éventail , ET en sortant son poignard car Sophronia est une apprentie espionne " DE QUALITE" !

Cette série ne serait rien sans l'immense talent de sa jeune auteur pour les associations de mots (qui n'ont rien à voir entre eux normalement !) et qui donnent un charme fou à ce texte très poétique .

En plus d'être drôle , décalé , complétement barré , cela contribuera à vous enrichir au niveau vocabulaire ...

J'aime la plume, un peu moins l'histoire ( n'étant plus une adolescente ...) et j'ai vraiment hâte que Gail Carriger retourne aux histoires pour les grandes personnes , de QUALITE ou pas ...
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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Eti..

J’avais beaucoup aimé Le protectorat de l’ombrelle, il était donc assez évident pour moi de ma lancer dans Le pensionnat de melle Géraldine. Je savais plus ou moins de quoi parler la série sans m’y être plus intéressée que cela, et en un sens, ce ne fut pas plus mal car j’ai été agréablement surprise.



Il n’est pas nécessaire d’avoir lu Le protectorat de l’ombrelle bien que l’ayant fait, j’ai trouvé que certaines choses étaient plus facilement compréhensible, car oui, nous nous trouvons dans le même univers. En fait, cette nouvelle saga se passe quelques années avant les aventures d’Alexia. On retrouve donc le style steampunk avec ses vampires et ses loups-garous. Un point que j’ai adoré car cela me donnait un peu l’impression de me replonger dans Le protectorat. D’ailleurs, cerise sur le gâteau, nous retrouvons même certains personnages secondaires ! Une très bonne idée, je trouve. J’espère même que nous allons faire d’autres rencontres dans le même style !



L’histoire par contre est totalement différente mais toujours un brun… loufoque en quelque sorte. Sophronia (oui, ne cherchez pas… les prénoms des personnages sont étranges), notre jeune héroïne se retrouve embarquée dans un pensionnat volant des plus étranges. On y apprend à devenir une lady mais pas que… Cours d’espionnage, de poison, de combat, de diversion… On prépare ces jeunes dames à être des espions. Pour qui, dans quel but ? Mystère. Mais pour l’instant, j’avoue que cela ne me préoccupe pas trop. Ce premier tome nous donne surtout l’occasion de rencontrer les personnages principaux, de planter le décor, de découvrir cette école très particulière et de plonger dans un univers proche de la saga d’origine bien que je dirais qu’elle est plus « jeunesse ». Le fait est que Sophronia a quatorze ans et que ses amies ne sont guère plus âgées. Il y a un peu de romance dans l’air mais on est loin du côté un peu frivole des aventures d’Alexia.



Cependant, pas d’inquiétude, on ne s’ennuie pas une seconde. Dès le départ, notre jeune héroïne se montre très inventive, vive, curieuse et n’a peur de rien. Elle trouve d’ailleurs très vite sa place dans son nouveau pensionnat. Elle n’a rien d’une lady et c’est tant mieux. Elle me rappelle d’ailleurs beaucoup Alexia, même si Sophronia n’a pas ce manque de tact ou d’empathie. On s’attache tout de suite au petit bout de femme qui se cherche une place en fin de compte et qui veut bien faire. Les autres personnages sont aussi pas mal du tout. Dimity est plutôt drôle, Savon est un amour, Geneviève donne du piment et de l’effronterie à l’histoire. Un petit groupe très sympathique à suivre. J’ai aussi un faible pour le professeur vampire. Le courant passe bien avec Sophronia et puis, c’est la touche masculine adulte du pensionnat qui pour moi sort le plus du lot. Les autres professeurs m’ont laissé quelque peu de marbre.



En plus de la découverte du pensionnat, nous avons droit à une première enquête/aventure qui est pas mal menée. Elle se termine assez rapidement en ne nous donnant pas trop de détails sur le pourquoi du comment, mais je pense que cela est fait exprès. Un peu de mystère mais aussi, selon moi, un reflet du jeune âge de notre héroïne. Elle se montre curieuse mais elle a rempli sa mission et c’est ce qui compte pour elle. Je ne pense pas qu’elle en soit pour l’instant à s’inquiéter d’un plus grand complot. A son âge, on se préoccupe plus de ses amies et de sa petite vie (sans que cela soit un défaut, j’entends bien). J’aime beaucoup d’ailleurs les différents liens que tissent Sophronia et j’ai hâte de voir ce qu’ils vont advenir par la suite.



Un premier tome bien réussi pour moi. Pas à la hauteur du Protectorat mais cette saga a un bon potentiel avec tout ce qu’il faut pour vous faire passer un bon moment.
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

Déjà, je n'aime pas les romances. Or, ce roman n'était absolument pas censé être une romance. Et je l'avais choisi parce qu'il est recensé comme relevant de la mouvance steampunk - vous aurez peut-être observé que question steampunk, je suis souvent déçue, mais je reste inlassablement à la recherche de quelques perles. D'autant que ma dernière lecture steampunk, Machines infernales, s'était montré à la hauteur de mes attentes. Certes, comme j'ai lu le guide steampunk d'Étiennne Barillier, je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre avec Sans âme, et, pour dire la vérité, j'étais surtout, après un véritable marathon théâtre durant l'année 2020, soucieuse de me divertir sans avoir à trop réfléchir. Là-dessus, pour une fois, je ne me suis pas totalement trompée - je possède pourtant une sorte de talent inné pour choisir le livre qui demande trois fois, voire dix fois plus de cerveau que d'ordinaire quand je cherche quelque chose du genre lénifiant (ma prochaine critique ne fera que le confirmer). Pas tout à fait trompée, disais-je. Car si je n'ai carrément pas eu à réfléchir, ce qui m'allait très bien, j'ai été assez peu divertie. Enfin quoi, on m'annonce des mystères avec des vampires, des loups-garous et autres créatures étranges dans un Londres steampunk, et je me retrouve avec deux tourtereaux qui ne cessent de s'embrasser et de se tripoter de toutes les façons possibles ! Moi qui déteste les romances ! Argh !





Donc, Sans âme, c'est l'histoire d'Alexia Tarabotti, une vieille fille de vingt-huit ans, de surcroît d'origine italienne, au teint trop mat et au nez trop long, ainsi qu'au caractère un peu trop bien trempé pour être considéré comme bonne à marier. Et elle n'a pas d'âme (on appelle ça être "paranaturel"), ce qui lui donne un gros avantage vis-à-à-vis des êtres surnaturels : son absence d'âme lui permet d'annuler leurs pouvoirs par simple toucher. Elle est recensée dans un registre comme telle, et donc aucun loup-garou ou vampire ne s'aviserait de l'attaquer. Or, elle est bel et bien attaquée par un vampire au comportement quelque peu bizarre lors d'une soirée mondaine (elle s'en sort grâce à son ombrelle, n'ayez crainte).





On est donc dans l'urban fantasy plus que dans le steampunk (même si le steampunk va se faire plus présent vers la fin), et dans l'intrigue policière. Sauf que l'intrigue policière est peu développée, parce que, comme je l'ai fait remarquer avec force subtilité plus haut, c'est l'histoire d'amour d'Alexia avec le chef du B.U.R. (sorte de Scotland Yard des affaires surnaturelles) qui prend le dessus sur tout le reste. Oui, le texte (pas très bien écrit ou traduit, difficile de trancher) joue sur ses nombreux traits d'humour. Seulement un trait d'humour toutes les trois lignes, c'est fatigant à la longue. Oui, Alexia possède une personnalité très peu anglo-victorienne et censée faire le sel du roman. Seulement, c'est un peu fatigant à la longue. Les longues pages où le comte de Woosley et Alexia se tripotent et s'embrassent avec la langue (ça fait partie de l'humour distillé dans le roman) s'éternisent, et c'est fatigant à la longue. Sans que ça n'apporte rien au texte, sinon donner l'impression que le roman a été écrit de façon très formatée, pour un public-cible précis, à tendance young adult.





Donc, bon, oui, ça se lit, mais j'ai quand même fait des pauses d'un jour ou deux tellement l'intrigue n'avançait pas. Donc question divertissement, je pense pouvoir trouver mieux. Quand à l'histoire à proprement parler policière, elle est tellement convenue que je suis restée nettement sur ma faim. le pire est que j'envisage quand même vaguement de lire la suite, car, enfin... c'est quoi cette histoire de décorations en forme de pieuvres ??? Et voilà comment on se fait avoir par une vague allusion à Lovecraft alors qu'on n'a pas aimé un roman (et qu'on est persuadé que même si le truc des pieuvres est expliqué dans les romans suivants, on va être déçu)... Argh ! Argh ! Argh !!!


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Le protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans..

Ah, cette chère Alexia. C'est toujours un réel plaisir de suivre ses aventures. Je ne me lasse pas du tout de l'univers de Gail Carriger qui a su encore une fois me charmer avec ce tome trois qui se détache un peu des deux tomes précédents, mais qui garde tous les éléments que j'adore dans le Protectorat de l'ombrelle. En le finissant d'ailleurs, je n'ai eu qu'une envie : continuer avec le tome quatre (ce que je suis en train de faire, d'ailleurs), notamment pour savoir ce qu'il va advenir d'Alexia et de son désagrément embryonnaire.



La fin du tome deux nous avait laissé avec une Alexia assez désemparée et déboussolée. Il était assez difficile de la voir comme cela, mais connaissant notre héroïne, il était clair que cet état n'allait pas durer très longtemps. Et c'est avec plaisir que la mordante lady Maccon reprend du poil de la bête et décide malgré les dangers de partir à la recherche de la vérité concernant son état, la cause de tous ses soucis. Dès les premières pages, nous nous doutons que l'action va être prépondérante et que l'on ne va pas s'ennuyer. Les vampires sont décidés à éliminer Alexia, d'une part, et d'autre part, notre chère comtesse veut partir en Italie pour rencontrer les Templiers (de grands fanatiques religieux qui luttent contre le surnaturel). Aventures, actions et palpitations garanties. Du coup, on ne s'ennuie pas du tout une seule seconde.



Mise à part le départ d'Alexia de Londres, le grand changement dont je faisais allusion plus haut et que nous voyons deux "histoires" se dérouler en parallèle. Lyall, resté à Londres, a lui aussi une enquête à mener et un Alpha malheureux à gérer. Et j'ai vraiment apprécié de voir ces deux intrigues se dérouler en parallèle l'une de l'autre. Lyall prend de plus en plus d'ampleur au fil des tomes. Et outre le fait que c'est un personnage que j'aime beaucoup et cela depuis le début, je trouve que l'auteur a su lui donner une vraie place dans cette histoire. Il n'est pas seulement un personnage secondaire, plus maintenant du moins, il est très souvent au centre des intrigues et devient un personnage incontournable. On se demande même comment la meute pourrait survivre sans lui. Il en est la tête pensante et le plus remarquable, c'est qu'il se contente tout à fait de cette position, et je pense qu'il ne l'échangerait pour rien au monde malgré les tracas que cela suscite.



Alexia est, elle, toujours aussi divine. J'adore vraiment son caractère, sa façon de voir les choses et d'agir. Elle est déroutante à certains moments, pétillante et sarcastique, s’accommodant de tout d'une façon déconcertante. Et je l'adore pour tout cela. Même avec son désagrément embryonnaire comme elle appelle son futur enfant, elle n'en reste pas moins adorable. Pourtant, ce terme pourrait paraître choquant, mais venant d'elle, c'est drôle et je pars du principe que quand on donne un surnom à quelque chose ou à quelqu'un, c'est qu'on y attache de l'affection quelle qu'elle soit. D'ailleurs grâce à lui, nous en apprenons encore plus dans ce tome. Sur le paranaturel comme sur le surnaturel. Chaque tome a son lot de révélations, et plus nous avançons, plus il est facile d'appréhender tout ce qu'il se passe et comment, le surnaturel a été amené à "coexister" avec le non-naturel. Nous n'apprenons pas forcément des choses très appréciables (le fanatisme religieux y étant pour beaucoup), par certains moments, mais cela fait partie d'un tout.



Un tome donc très agréable à lire, avec des crises de fou rire, de l'action, de l’impertinence, et même si la fin ne laisse pas tellement de surprise, il n'en reste pas moins que les intrigues sont très bien menées et que Gail Carriger sait toujours autant me charmer avec son style très original.
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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 4 : Art..

Sans conteste, le meilleur des quatre tomes de la saga, sans compter une conclusion à la hauteur qui clôt parfaitement le destin de chacun des personnages. Pas une seule déception, et une fermeture de livre sereine et souriante. Ce qui n’arrive pas tout le temps…



Après les événements de Jupons et Poisons, la vie de nos héros a été pas mal chamboulée. Sidheag a quitté l’école pour était sa meute, Savon a subi une transformation et a dû quitter l’école, Felix s’est révélé indigne de confiance (quel choc…), Sophronia a conclu un marché qui va changer sa vie à tout jamais et la menace des Vinaigriers se fait de plus en plus sentir. Autant dire que je m’attendais à un dernier tome à la hauteur et plein de rebondissements. Et… je n’ai pas été déçue ! J’ai même repéré pas mal de petits indices concernant Le Protectorat de l’Ombrelle qui m’ont fait sourire, car indiquant que les deux sagas sont liées bien plus que je le croyais au tout début.



Artifices et Arbalètes commencent pourtant de façon très calme. Les fêtes de Noël approchent, et les trois amies, Sophronia, Dimity et Agatha passent quelques jours chez Petunia, l’une des sœurs aînées de notre héroïne à Londres. L’occasion de faire des emplettes, mais surtout de croiser certains hommes, ou plutôt certains surnaturels. S’il ne se passe rien à proprement parlé durant cette partie, il n’en reste pas moins que j’ai beaucoup apprécié les quelques événements qui se produisent. On sentait que cela avait de l’importance, l’auteur arrivant à nous captiver et à faire attention à tous les petits détails. Est-ce que Sophronia déteindrait sur nous ? Probablement !



Et puis, le nouvel an arrive avec toutes ses promesses de changement… Et là, tout bascule et c’est une suite ininterrompue d’aventures, d’actions, de découvertes pour aller à une conclusion à laquelle je ne m’attendais pas. Sophronia se trouve une nouvelle alliée, qui, je l’avoue cachée bien son jeu, même si j’avais des soupçons, et qui a su donner un coup de peps à cette fin et remplacer sans mal les acolytes habituels de notre héroïne. Une invasion qui va permettre à Sophronia de mettre en pratique tous ses enseignements et montrer combien elle mérite son diplôme.



Alors, oui, il y a de l’humour, comme d’habitude, mais j’ai trouvé ce tome plus adulte et surtout plus noir. Nos héros sont confrontés à des choses qui pour l’instant leur étaient cachées. Plus de violence, plus de tromperie, une vision de la société telle qu’un adulte peut la voir. Ce tome quatre est comme un basculement. Certes, les demoiselles de Melle Géraldine sont élevées pour devenir des espionnes et on leur apprend à se battre et à tuer, mais pour l’instant, ce n’était que de la théorie. Ici, les filles doivent, pour certaines, passer à l’acte. Cette transition est parfaite et arrive à point nommé. Non pas que j’ai aimé voir nos héros souffrir, mais les suivre sur plusieurs tomes, c’est aussi attendre de les voir évoluer et grandir, et Gail Carriger a très bien su gérer cela.



Tous les personnages sont à la hauteur, méchants comme gentils. Je n’ai rien à redire sur personne, ce qui est assez rare. J’ai aimé les nuances et le fait que chacun soit conscient de ses atouts comme de ses défauts. Tout n’est pas rose, même si l’humour et la dérision font que l’ensemble n’est pas pesant. J’ai, je dois le dire, particulièrement aimé la romance concernant Sophronia et Savon qui reste épique et adorable, mais aussi qui laisse les codes de la société les impacter tout en la laissant fidèle aux caractères des deux personnages.



La fin est une sorte d’apocalypse, mêlée à de la joyeuseté, comme l’a toujours été le Pensionnat de Melle Géraldine. L’auteur nous laisse, qui plus est, un épilogue où chacun de nos héros à droit à une fin, tout en laissant leur avenir leur appartenir. Une trio assez improbable me laissera sur une touche souriante et touchante, avec cette sensation de quitter des personnages et un univers que j’ai apprécié toute en sérénité.

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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 2 : Cor..

Après une longue attente, me voilà de retour dans l'univers du Pensionnat de Melle Géraldine, et franchement, si le premier tome m'avait laissé un souvenir plutôt positif mais loin d'égaler Le Protectorat de l'Ombrelle, ici, j'ai retrouvé le même plaisir. Il faut aussi dire que l'on croise de plus en plus de personnages de la seconde saga, et cela pour mon plus grand plaisir.



En un sens, d'ailleurs, je trouve cela plus intéressant d'avoir commencé Le pensionnat de Melle Géraldine après. Je sais que la lecture inverse est aussi vraie, mais le fait de découvrir pas mal de personnages que j'ai connu dans leur jeunesse ajoute un côté nostalgique et plus de compréhension par rapport à certaines actions. Par contre, je ne me souviens pas de Sophronia dans Le Protectorat de l'Ombrelle... Je me dis qu'avec un prénom pareil, je n'aurais pas pu la manquer pourtant. Il me reste encore deux tomes à lire, et j'aurais peut-être la réponse à ma question à ce moment-là, mais je me dis que cela aurait été fort sympathique d'avoir une allusion à elle, à un moment donné. Si jamais c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire.



Mais revenons à cette aventure rocambolesque au pays des jeunes espionnes britanniques ! Voilà six mois que Sophronia et ses amies sont maintenant au pensionnat. Leur premier examen approche et il va déterminer leur avenir au sein de l'école. Si les résultats sont sans grande surprise pour le lecteur, la venue par contre de certains élèves de Bunson, l'école entièrement masculine et rivale de celle de Melle Géraldine, a de quoi surprendre. Sans compter les nombreux mystères qui n'échappent pas aux yeux et oreilles de notre héroïne. L'ennui avec Gail Carriger, ça n'existe pas !



C'est à ne pas savoir où en donner de la tête ! Et franchement, j'aime beaucoup, même si des fois, surtout au niveau des intrigues politiques, il faut savoir s'accrocher. Mais comme je connais déjà l'univers de l'auteur, j'ai mes points de repère déjà bien ancrés malgré ma lecture du tome un qui remonte à trois ans maintenant. Ce fourmillement évite l'ennui mais donne aussi une dynamique que je trouve toute à fait en accord avec Sophronia. Elle est du genre à avoir la bougeotte et son esprit a besoin d'être sollicité régulièrement. C'est simple, elle ne rate jamais rien, ou presque, et elle est à l'affût du moindre mystère. Certains disent qu'elle voit des complots partout, mais c'est surtout eux qui ne cessent de l'entourer, pour mon plus grand plaisir. J'adore d'ailleurs beaucoup ce trait de caractère chez notre jeune lady. Elle est vive d'esprit, drôle et dégourdie avec ce petit je ne sais quoi d'effronterie typiquement anglaise, vous savez, sans en avoir trop l'air. La voir évoluer est juste un délice, sans compter qu'elle n'a ni froid au yeux, ni ne manque d'humour. Bref, Sophronia est le genre d'héroïne avec qui on aime partager une aventure.



Et que d'aventures ! Délaissée par ses amies, elle découvre une nouvelle technologie cachée dans le pensionnat, pendant qu'un scientifique français se targue de pouvoir voyager dans l'éther avec une rapidité surprenante. Des gens louches tournent autour de l'école, les garçons de Bunson créent quelques problèmes, de nouveaux venus mettent aussi la pagaille, et voilà que des vampires haut placé s'en mêlent aussi ! Entre intrigue politique et scientifique, Sophronia ne sait plus où donner de la tête et arrive pourtant à garder le cap avec brio. Avec l'aide bien entendu de ses amis fidèles. Si le tout reste assez cocasse, il n'en reste pas moins que l'on sent que le côté politique prend de plus en plus de place, mettant ainsi les filles face à d'autres réalités de leur future vie d'adultes. Une occasion aussi pour nous d'en découvrir plus sur l'école et sur l'aboutissement de sa formation.



D'autres personnages de la saga du Protectorat de l'Ombrelle font aussi leur apparition pour mon plus grand bonheur, dont un en particulier. J'ai adoré le retrouver et surtout sa façon si "délicieuse" de parler. J'espère que nous le reverrons bientôt d'ailleurs, et que d'autres viendront se joindre à lui.



Un second tome sans prise de tête mais qui avance doucement dans une intrigue qui se densifie notamment du côté politique. Retrouver tous les personnages a été un réel plaisir et j'espère que le départ de l'un d'eux ne sera que provisoire, ou bien qu'il donnera des nouvelles régulièrement, car sinon, il me manquera beaucoup.

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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

Avec quelques années de retard, je fais la connaissance du personnage d'Alexia Tarabotti. Rencontre flamboyante et divertissante, je suis heureuse de découvrir enfin l'univers créé par Gail Carriger.



Dans un Londres à l'ambiance steampunk, Alexia Tarabotti est une jeune femme aristocratique qui ne possède pas d'âme. Cela peut être un sacré avantage sachant que des vampires et des loups-garous se baladent et conspire librement. Considérée comme une vieille fille, la jeune femme n'est pas forcément bien vu par ses pairs. Ne rentrant pas dans les cases des "canons" de l'époque, Alexia brille par sa curiosité, son intelligence et sa culture ce qui en fait une protagoniste très agréable à suivre.



Ce roman est très divertissant et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture. En plus d'une protagoniste passionnante à suivre, les personnages secondaires ne sont pas en reste. Lord Maccon, notre loup-garou bourru nous offre avec Alexia, des dialogues particulièrement fins et comiques. L'enquête policière offre réellement un plus et nous permet de découvrir de façon très captivante, cet univers fantastique, sa politique et ses complots. Ce londre fantastique à tendance steampunk nous immerge dans une ambiance très anglaise très appréciable. Attention, les moments "cup of tea" peuvent être plein de surprises !



Ce premier tome du Protectorat de l'ombrelle a été une bonne surprise pour moi et m'a offert un très bon moment de divertissement. À caler sans hésiter entre deux lectures plus complexes !
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Le protocole de la crème anglaise, tome 1 : P..

Ayant vivement apprécié la série du Protectorat de l'ombrelle, il est évident que cette deuxième série, sur la fille d'Alexia ne pouvait que me tenter.



Nous retrouvons donc Rue, (Prudence parait tellement antinomique), extravagante et fougueuse, mais surtout éprise d'aventure. Son père adoptif, lord Akeldama, lui en offre la possibilité : aller en Inde ( donc loin de ses trois parents surprotecteurs) pour l'impérieuse mission qu'est la recherche d'un thé de qualité ( qu'y a-t-il de plus crucial, n'est-ce pas) et ce, à bord d'un dirigeable qui ne manque pas de personnalité ( La Coccinelle à la crème, rien que ça!). L'équipage se compose en outre des jumeaux Tunstell (enfants d'Ivy, devenue Reine d'une ruche à la fin du tome ) à savoir Percy (un universitaire pédant) et Primrose (la parfaite jeune fille anglaise et meilleure amie de Rue) et de Quesnel Lefoux, fils de la si particulière Mme Lefoux, qui entretient un badinage régulier et fort plaisant avec notre protagoniste.



Ainsi l'autrice fait un pari génial : de nouveaux personnages, une nouvelle série mais... sans pour autant éclipser l'ancienne. Elle donne une voix à la 2e génération, tandis que la 1ere est dans les coulisses, offrant ainsi aux lecteurs la possibilité de découvrir de nouvelles personnalités hautes en couleur ( les quatre sont vraiment excellents) tout comme celle de savourer les quelques épisodes où l'on voit les anciens...



J'ai attendu volontairement que la première série s'estompe dans mon esprit avant d'attaquer celle-ci. Je pense que j'ai fait le bon choix, sinon il y aurait peut-être eu trop de comparaison en sa défaveur, avec le souvenir de la première ( et donc son attachement) très chaud dans mon esprit.

Là, j'y retrouve ce que je cherchais, tout en étant heureuse de poursuivre cette nouvelle aventure. On a une intrigue truculente, avec des personnalités qu'on ne peut qu'apprécier et des rebondissements bien menés. L'humour parsème chacune des pages, nous faisant tour à tour sourire et éclater de rire. L'autrice nous rappelle cette bonne vieille Angleterre convenable, tout en lui faisant des pieds de nez réguliers.

Le dirigeable donne une touche steampunk des plus appréciables à ce récit. Enfin le cadre de l'Inde, permet d'aborder la question de l'Empire britannique, la colonisation, les relations des Européens face aux colonisés, ... De plus, elle insère dans son univers des créatures du folklore hindou ( que je ne connais pas du tout, donc je ne peux juger de si cela convient ou non) en les rattachant aux créatures surnaturelles de l'Occident, offrant ainsi une intrigue qui se déroule, se développe, s'étoffe pour devenir réellement trépidante sur la fin, avec de véritables enjeux. Le tout en nous embarquant dans le postulat de base aussi simpliste : nous allons suivre une équipée dont la mission hautement cruciale est d'aller chercher des feuilles de thé! Si ce n'est pas du génie!







Un tome 1 qui m'a conquise. A très vite, la lecture du tome 2!
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 3 : Sans..

Chassée, humiliée et profondément en colère contre son idiot de mari, Alexia est bien décidé à prouver à cette andouille que l'enfant est bien de lui, partant ainsi pour l'Italie, pays du délicieux pesto, armée de son ombrelle astucieuse et d'acolytes fidèles et dissemblables, une horde de vampires à ses trousses.



Ce tome 3 reprend cette ambiance hybride que j'aime tant : steampunk bit lit, dans un monde victorien, avec un humour so british. L'action reste très enlevée, sans longueurs, avec un rythme plaisant. La narration alterne entre Alexia et Lyall ( mon 2e préféré), nous offrant ainsi une vision complète de l'enquête à nous lecteurs, avec au passage des personnalités qui ne manquent pas de sel. Ah Alexia, sa vision du monde et sa langue acérée! Gail Carriger étoffe son monde, que ce soit l'aspect steampunk comme celui ( et c'est surtout celui-ci) des paranaturels avec la grossesse miraculeuse d'Alexia. On découvre donc des réponses à nos questions, tout en nous en posant des nouvelles.



Je suis littéralement tombée amoureuse de cette série et je me mets derechef sur le tome 4!
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

Dans une ambiance toute victorienne, nous suivons les aventures rocambolesques de Miss Alexia Tarabotti, vieille fille de 26 ans, paranormale et donc « sans âme ». Cette jeune anglaise aux origines italiennes et au caractère bien trempé a l'art de se mettre dans des situations délicates. Elle vient justement de tuer accidentellement un vampire très mal élevé qui voulait se nourrir d'elle lors d'un bal. Lord Maccon, bel écossais et loup garou aux manières un peu brutales est envoyé par la reine Victoria afin d'enquêter sur l'affaire. Mais les vampires s'en mêlent, car dans leur rang, les « solitaires » disparaissent sans raison apparente …

Ce roman est un cocktail léger de « bit-lit », de « steampunk » et d'humour piquant. Se montre parfois un rien superficiel. Les personnages sont attachants et originaux. Lecture distrayante et sans prise de tête.

Je lirai très certainement la suite ...



Challenge multi-auteures SFFF 2020



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Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 2 : Cor..

Si le tome 1 m' avait déçue voir un brin énervée, je dois dire que j ai adoré le tome 2. Alors pourquoi un tel revirement de ma part? Et bien parce que je suis assez têtue... Je m étais fabriqué mon scénario du tome 1 imaginant une histoire d espionne en me fiant à la 4 ème de couverture et à la couverture. Quand j ai compris que j avais mis les pieds dans du steampunk je me suis un peu braquée. J ai été secouée dans mes habitudes. Bref...

Voilà que j ai laissé passer du temps. J ai bien digéré l univers steampunk. J ai donc pu savourer ce tome 2.

Cela fait 6 mois que Sophronia l héroïne étudie dans le pensionnat de Mlle Géraldine (un dirigeable). Sophronia doit affronter les examens, déjouer des complots, espionner tout en étant fidèle aux bonnes manières anglaises et élégante. Et puis ces demoiselles doivent composer avec la venue d étudiants à bord du dirigeable.

C est cocasse, déjanté, élégant. Les demoiselles s évanouissent. Les vampires , les loups garous et les machines sont là.

Les personnages prennent une belle consistance. J aime particulièrement Savon, un des soutiers du dirigeable.

Je lirai le tome 3 avec plaisir et sans tarder cette fois.
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 4 : Sans..

J'ai dévoré ce 4e opus!



Quelques mois ont passé, Alexia est dans son dernier mois de grossesse. Cette seule phrase donne à peu près le ton : lady Maccon n'en fait qu'à sa tête mais son corps ne lui permet pas tout, à son grand dam. De plus, comme déjà vu dans le 3e tome, Alexia aborde sa grossesse et la maternité d'une manière très... Tarabotti.



Sa grossesse et le devenir de son enfant reste un point important de ce tome. Après tout, le lecteur est également très désireux de savoir la nature même de l'enfant à naître. Les conflits sont loin d'être résolus. Les vampires sont toujours aussi désireux de tuer Alexia, certains qu'elle porte en elle l'objet de leur destruction à venir. Des décisions sont donc prises.



Comme de coutume une enquête est menée, Alexia assumant son rôle de mujah. Il est question d'esprits, de conspiration. Un petit sac de nœud pas facile à dénouer mais qui permet, de manière astucieuse, de visiter le passé d'un certain nombre de nos protagonistes de manière naturelle.



L'univers reste toujours aussi bien dosée : une touche de bit lit, une touche de steampunk, le tout dans un univers de Londres victorien. J'en raffole! On s'attache indéniablement aux personnages, à commencer par celui d'Alexia, tolérante et à la langue acérée. Son mari, un bougon un peu frustre mais toujours très soucieux de ceux qui dépendent de lui. Lyall, maître de lui-même en toutes circonstances, compétent, convenable, mais aussi triste. Akeldama, piquant et exubérant , cachant au mieux ses failles. Que dire encore de Biffy, d'Ivy, de Genevieve, de Floote? Les différents protagonistes sont complexes et s'ancrent merveilleusement dans cet univers.

Pour ce qui est du rythme, on reste sur une narration très fluide, avec beaucoup d'action , le tout saupoudré d'une dose d'humour au bon moment.



Hop, je me mets immédiatement sur le cinquième et... dernier tome!
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Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans..

J'ouvre ce livre en me disant : "Ah, un bon petit steampunk original". Et quelle déception !

En fait, il s'agit ni plus ni moins que d'une romance agrémentée de quelques créatures fantastiques. Et le steampunk ? Que nenni. Pas le bout de la queue d'une souris.

En plus, l'histoire peine à décoller et reste niaise. Les protagonistes se tournent autour sans savoir vraiment quoi faire. Et l'écriture se perd en descriptions complètement inutiles genre les couleurs dégradées de la robe et ce que les gens mangent.

Bref, je referme ce livre et bien entendu, je n'ouvrirai pas la suite.
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