Gaël Aymon

Ode aux vrais contes pour enfants et non à leur version édulcorée made in Disney, L'Apprenti Conteur est un superbe objet aussi bien en terme d'ambiance, d'écriture que d'illustrations, que j'ai été ravie de pouvoir découvrir grâce aux éditions de l'Ecole des loisirs.





Auteur chevronné de près de 50 ans, Gaël Aymon n'est pas un perdreau de l'année en matière de contes de fées. Alors quand il décide de s'attaquer à la genèse de ces derniers, il le fait avec une rare maestria et une vraie intention qui donnent ainsi lieu à un ouvrage unique qui a tout pour séduire petits et grands. Il s'accompagne de plus dans cette aventure de Siegfried de Turckheim qui n'est pas pour rien dans l'immersion que l'on ressent à la lecture de ce sombre conte pour enfants.



Lecteurs, vous êtes prévenus dès la couverture, tel le réalisateur Guillermo del Toro, les deux complices ayant commis cet ouvrage ont décidé de vous plonger dans la part la plus sombre des contes, celle qu'il y avait à l'origine de ceux que nous connaissons désormais par coeur. Alors accrochez-vous pour replonger dans l'univers revisité et remis, non au goût du jour, mais à leur goût d'origine, de ces contes archi connus que sont Cendrillon, le Petit Chaperon rouge ou encore le Petit Poucet. La couverture de Siegfried de Turckheim annonce très joliment la couleur.



L'auteur nous avertis également dès qu'on ouvre le livre. Nous serons en terrain connu, oui mais pas tellement en fait. En effet, Gaël Aymon revient aux origines des Contes de ma mère l'Oye, ces contes que certains ont cru écrit par le jeune fils de Charles Perrault, Pierre, décédé bien trop tôt à 19 ans. Je ne connaissais pas du tout cette paternité supposée et l'histoire qu'il y avait derrière, ne m'étant jamais intéressée aux circonstances d'écriture de ces contes, ce que j'aurais dû. Et l'ouvrage ici présent m'a donc donné envie de m'y pencher et m'a appris bien des choses.



Mais si j'oublie ce contexte, l'exégèse même de ce court roman est passionnante. En effet, les auteurs ont eu envie de remonter aux sources mêmes des contes pour enfants, fait pour évacuer toutes leurs peurs et donc écrits pour qu'ils s'y confrontent. Telle une mise en abyme, l'auteur présupposé des Contes de ma mère l'Oye va donc être à son tour plongé dans des aventures plus sombres les unes que les autres, le mettant en lien avec les frontières entre réel et fantastique, entre vie et mort, ce qui lui conférera l'élan artistique nécessaire pour composer ces contes. 



J'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Pierre dans les terres natales de sa mère disparues où il va être confronté à de drôles de personnages et de créatures, de son quotidien mais pas que, ce qui va peu à peu le plonger, et nous aussi, dans une ambiance fantastique savamment étudiée. C'est extrêmement immersif voire même un tantinet effrayant, comme les ambiances des films de Guillermo del Toro ou de Tim Burton (à la bonne époque) et le lecteur se laisse prendre lui aussi à se jeu des multiples réalités où réel et rêve se confondent pour donner l'impulsion et l'inspiration au jeune Pierre.



Comme Gaël Aymon le promettait, nous retrouvons effectivement beaucoup d'éléments des contes que nous connaissons. On sent que l'auteur s'amuse vraiment à la distiller et les mélanger à l'aventures sombre et nocturne imaginée pour son propre héros. Sauf qu'au lieu de nous les restituer telles qu'on les connaît, il va tour à tour sensiblement les modifiées voire les associées pour créer un nouvel univers joliment sombre et entêtant dans lequel le lecteur est aspiré comme le héros. C'est vivifiant et terrifiant.



J'ai adoré suivre cette aventure. L'ambiance et les multiples niveaux de lecture qu'il peut y avoir m'ont vraiment séduite et accrochée. Le noir profond des illustrations de Siegfried de Turckheim en mode ombres chinoises était superbe pour accompagner cela donnant une dimension encore plus fantastique et effrayante à ce qui se jouait. C'est un très bel objet, aussi bien pour les grands voulant replonger dans leurs souvenirs d'enfants, que pour les enfants pour apprendre à quoi ressemblaient vraiment les contes qui leur étaient destinés autrefois et donc comment on les considérait eux, les enfants, contrairement à notre époque. C'est vraiment très riche et l'émotion de plus est là avec une belle surprise finale. Quel roman !
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Aylin K.

Il parle, mais jamais de ce qu'il pense. Tout ce qu'il a sur le cœur, il le garde pour lui, et tout ce qu'il veut vraiment dire, il ne le dit que sur Internet. Sur un réseau social ou il n'y a que respect et compréhension. Ou il y a d'autres gens qui sont plus ou moins... comme lui, qui ont plus ou moins de mal à parler aux autres, donner leur avis, poser des questions. Là, il se sent plus libre. Il s'y nomme "Silent boy", alors que c'est le seul endroit où il ose vraiment parler. Les gens le comprennent. En-dehors de tout ça, il fait le mouton, suit le mouvement, est populaire, et suit les autres dans leurs bêtises. Mais au fond de lui, il n'aime pas ça. Il ne se sent pas à sa place, pas en accord avec ce que les autres membres de son groupe d'amis font. Mais lorsque l'un de ses camarades de classe tente de se suicider à cause d'un autre, il veut agir, mais ne sait pas comment faire. Ses mots sont importants, mais le seront-ils autant pour les autres ? Est-ce que sa parole pourra-t-elle y changer quelque chose ?



Une histoire émouvante où l'on s'identifie facilement au personnage principal. Le livre parle d'un tas de sujets différents, comme le harcèlement, les préjugés, le suicide, la popularité, en passant par l'homosexualité, l'homophobie, les réseaux sociaux, la compréhension, mais surtout le silence et l'importance de parler.

Gaël Aymon, écrivain français, publie ce roman en 2020. Cet auteur écrit des albums et des romans pour un public allant de 5 ans jusqu’aux jeunes adultes. En 2010, ses premiers livres de jeunesse sont publiés. Ses livres ont remporté de nombreux prix et ont été traduits dans de nombreuses langues étrangères.



La vie d’Anton, un adolescent de 16 ans, nous est évoquée dans ce livre. Anton est interne dans son lycée. Il nous décrit sa vie dans ce lycée, ou l’on distingue tous types de stéréotypes. Il fait partie du groupe des populaires, mais lui, ne donne jamais son avis, il ne pense pas toujours comme les autres, et garde tout pour lui, jusqu’au jour où il prend la parole lors d’un exercice de réflexion avec sa classe… Il fait la rencontre de Nathan, son nouveau coloc de chambre. Nathan a une réputation d’homosexuel, Anton se méfie mais il lui ouvre les yeux sur certaines choses. « Silent boy » est un pseudonyme qu’utilise Anton pour se réfugier de la vie réelle, en discutant avec d’autre personne sur un forum, dans lequel chacun parle de ses problèmes. Au début, Anton ne fait que lire les chats des autres, mais un jour, un événement le bouleverse, il prend son courage à deux mains et décide d’enfin écrire sur ce forum.



Ce livre m’a plu car il fait apparaître plusieurs problèmes que rencontrent les adolescents encore aujourd’hui, comme le harcèlement, l’homophobie, ou encore le sexisme. Bien que le roman soit relativement court, l’histoire est plutôt bien expliquée. La manière dont il est rédigé est différente par rapport à un roman classique, puisqu’on y retrouve beaucoup de langage familier. J’ai aimé le fait que le livre soit écrit sur le point de vue d’Anton car on peut percevoir ses pensées. Ce qui m’a déplu c’est la fin du livre car je trouve que ce n’est pas assez développé, ce qui met un suspense. Ce livre fait réfléchir car les différents thèmes abordés sont très importants. Je présume qu’il a dû rappeler des moments vécus pour certains adolescents.



Je recommande ce livre pour les adolescents qui cherchent des livres faciles à lire, car en effet, celui-ci fait moins de 100 pages. De plus il mentionne des sujets qui peuvent sans-doute plaire.

Ce roman est écrit par Gaël Aymon, il est sorti en 2020.



C’est l’histoire, d’un jeune garçon étouffé par sa vie de lycéen, sa seule manière de respirer : les nuits passées sur le blog sous le pseudonyme de : « Silent Boy »



Silent Boy est un roman qui parle d’un jeune garçon : Anton, c’est le « mec populaire » grâce à sa bande de potes, il reste un garçon discret qui n’expose pas son avis, ou ses opinions. La nuit a l’internat, il se réfugie sous sa couette pour se connecter a un forum sous le pseudonyme de Silent Boy.



Amélie

Silent Boy de Gael Aymon

Malgré la taille du livre et ses quelques pages, il y a beaucoup de rebondissements dans cette histoire. Dans l'histoire on peut remarquer que la principale cause dénoncé est le harcèlement. Il est bien dénoncé dans le livre rien qu'avec les mots énoncés ou même les comportements. Je trouve ça cool de le dénoncer dans ce format là, parce qu'il est trop répétitif de nos jours et je pense que certains harceleurs devraient plus jeter leur nez dans les livres comme celui-là pour comprendre l'impact que cela peut avoir sur une personne qui na rien demandé et qui est comme tout le monde. Cela peut aller jusqu'au suicide ou la mutilation et il y'a un nombre infini de choses qu'un harcelé peut se faire subir suite à se qu'il a subi par ses harceleurs. J'ai beaucoup aimé aussi le fait que tout le monde s'ouvre à d'autres sur un forum de discussion ou tout le monde est anonyme. Chacun peut raconter se qu'il a subi sans se faire critiquer et cela permet aussi d'évacuer certaines choses.

Un livre que je recommande à ceux qui aiment ce genre de causes et qui sont contre.

Lenny F

Le public visé par ce roman, à savoir les enfants de 9 ans et plus, aiment se faire peur et frissonner. Ils trouveront leur bonheur avec ce titre de Gaël AYMON qui, dans le prologue, prévient le lecteur : "Prends ton souffle et garde une lumière allumée ! Car les contes ressemblent souvent aux cauchemars les plus sombres.". Pari tenu. L'auteur exploite à merveille l'atmosphère angoissante des contes pour offrir une histoire palpitante où, parfois, les battements de cœur s'accélèrent. De plus, l'histoire mêle aventure, rebondissements, secret, émotion… le tout dans un univers fantastique : un mélange efficace.

Le récit met en avant le pouvoir de l'imagination, mais également les dangers qu'il peut y avoir à s'y enfermer. Il offre une belle vision de ce principe.

Les illustrations de Siegfried de TURCKHEIM collent parfaitement à l'ambiance mise en place par l'écrivain. Tout en contour et suggestion, elles sont en noires et blancs et apportent de l'intensité au texte. Elles participent à la réussite de ce roman.

Une lecture savoureuse où le monde de l'enfance n'est pas sans danger.
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J’ai beaucoup aimé les réflexions que l’on peut faire en tant que lecteur en découvrant les différents personnages de ce roman, tous différents de par leur physique comme de par leur fonction mais se retrouvant finalement autour d’un objectif commun. De la même manière, ce but devient peu à peu assez flou au fil des chapitres lorsque les personnages découvrent de nouvelles informations et se questionnent donc plus en profondeur sur ce dont ils ont envie et sur ce qui est juste ou non. Il y a vraiment une évolution des personnages qui, en découvrant le monde dans lequel ils vivent, finissent par mettre au jour des points qu’ils n’avaient jamais remis en question et qui, finalement, leur permettent de se découvrir eux-mêmes.



Avec Grim, qui ne parle pas mais qui observe énormément, qui est souvent tenu pour le maillon faible et qui, au fil de l’aventure, devient le liant de ce groupe disparate, le lecteur plonge dans un monde avec des coutumes et des habitudes déjà ancrées, dont Grim n’a pas toujours conscience et avec lesquelles il n’est pas toujours d’accord.

Si l’aventure est intéressante et facile à lire car on se retrouve embarqué dans une course pour sauver tout un monde, ce sont vraiment les réflexions des personnages et leur évolution qui m’ont happé au fil des chapitres, démontrant que les évènements auxquels ont fait face, que les choix que nous faisons nous poussent à changer.
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Charles Perrault ne serait pas l'auteur des célèbres contes ! C'est son fils, Pierre qui les a écrit alors qu'il était chez son oncle et sa tante. Cauchemar ou rêve : Pierre se retrouve dans des situations compliquées, et souvent dangereuses face au loup ou à l'ogre. Mais chaque fois il s'en sort. Ces aventures extraordinaires, merveilleuses vont l'inspirer.

J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, à retrouver tous les éléments des contes que nous connaissons tous.

Le pseudo d’un jeune adolescent sur un site où tout le monde a le droit de s’exprimer sans se faire critiquer, moquer ou rabaisser : il y a une modération qui génère tout pour le bien de ces « ado, pré-adulte ».

Son vrai prénom est Anton mais ses amis le surnomment « Pilône », il est à l’école dans un internat, il fait partie du club de rugby donc grâce à sa carrure et son groupe d’amis « populaires », il a la chance de ne pas se faire embêter par ses camarades.

Ce n’est pas le cas de tout le monde. Peu après, il va se retrouver avec un nouveau camarade de chambre qui s’appelle Nathan et beaucoup de rumeurs sur son changement soudain de chambre commencent à se propager.

Nathan est quelqu’un de très solitaire et réservé et ne répond pas à ces rumeurs. Il se confie à Anton et un tragique acte va venir tout bouleverser.

Le vocabulaire est simple et les intermèdes des messages partagés sur le site est motivant.

Ces sujets sur les différences, le harcèlement, les groupes de popularité sont fréquents, on les vit, on les connaît dans notre quotidien, grâce à Silent Boy on apprend à tendre une main ou juste à réfléchir. A lire absolument.

L'histoire en général est bien,ainsi que le message à faire passer mais je n'ai pas aimé la façon dont il est écrit;je trouve cela trop court et j'aurais aimé plus de détails notamment pour mieux rentrer dans l'histoire sur les pensées des différents personnages.

Une belle histoire que celle que nous conte Gaël Aymon.

En romançant la jeunesse de Pierre Darmancour, auteur des Contes de ma mère l'Oye, l'auteur redonne ses lettres de noblesse à cet auteur méconnu.

Quand le jeune Pierre, envoyé à la campagne par son père dans le but d'y rédiger des poésies qui le feront entrer à la cour fait la connaissance de la petite Mariette, c'est le début d'une grande aventure à la découverte de ces contes, transmis au coin du feu.

A la demande d'une vieille nourrice, par le pouvoir de son imagination et la qualité de son écriture ces bribes d'histoires vont se transformer en textes construits et emplis de magie.

Aventure épique et tendre, à la découverte de son passé, il se découvrira un talent et une réelle passion pour la transmission.

J'ai particulièrement apprécié la fin du livre dans laquelle le jeune garçon explique à son père, Charles Perrault, sa volonté de rendre ses histoires accessibles aux plus jeunes (raison pour laquelle il préférera la simplicité de l'écriture et la prose).

Petit plus également pour la réhabilitation de Marie Guichon, mère de Pierre, femme passionnée et grand amour du célèbre conteur qui finit par prendre la place de son fils dans la mémoire collective.

Pierre Darmancour, fils de Charles Perrault, se rend chez son oncle afin d'y rédiger, à la demande de son père, un recueil de poésie à l'intention de la nièce du roi, dans l'espoir d'obtenir des titres de noblesse. L'enfant de 12 ans, se laisse peu à peu imprégner par l'atmosphère qui règne dans la demeure de son oncle et sa tante et les rencontres qu'il y fait.

J'ai adoré la mise en abîme du processus d'écriture de l'auteur, les personnages qui rêvent (ou vivent ?) les évènements qui vont nourrir l'écriture de Pierre. On ne sait plus qui est réel et qui est fictif, qui décide ce qui doit être écrit... L'auteur est presque le jouet de ses visions (ou expériences ?) et son écriture le dépasse.

J'ai découvert avec surprise l'existence de Pierre Damancour et je suis allée faire des recherches pour essayer de voir jusqu'à quel point Gaël Aymon essaye de "ballader" sa-son lecteur-lectrice ! Le mystère reste entier...

Il était très amusant de repérer les éléments de l'histoire qui sont susceptibles d'avoir nourri l'écriture des contes que l'on connait souvent !

L'écriture de Gaël Aymon permet le passage du réalisme au fantastique, du rêve au conte sans que l'on se rende compte du glissement et sans que l'on puisse déterminer quel aspect l'emporte sur l'autre.

Une jolie découverte à proposer à nos élèves de 6e.

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Ce roman à destination des 9 ans et plus fait (re)découvrir aux jeunes lecteurs et aux moins jeunes Les contes de ma mère l’oye écrits par Charles Perrault à la fin du XVIIè siècle : Peau d’âne, La belle au bois dormant, Cendrillon, Riquet à la houppe, Le chat botté, Le petit chaperon rouge, Les fées et Le petit poucet. Ils y sont tous !



Sous la plume de Gaël Aymon, c’est son plus jeune fils Pierre, qui est l’auteur de ces contes très en vogue au moment de leur parution. Charles Perrault, vieux monsieur respectable de soixante ans, a en effet préféré faire publier ce recueil de contes sous le nom de son fils Pierre Darmencour, plutôt que sous le sien.



Ce dernier, notre héros, né en 1678, aspire à devenir secrétaire de « Mademoiselle », nièce de Louis XIV, à qui est dédicacé l’ouvrage et ce recueil va l’y aider.



Perrault ne souhaitait pas non plus raviver la querelle des Anciens et des Modernes et ce genre littéraire était, à l’époque, exclusivement écrit par des femmes : Catherine Bernard, Madame d’Aulnoye, Marie-Jeanne L’Héritier…



Mais revenons à nos moutons et à ce roman qui fera gentiment frissonner ses jeunes lecteurs par ses contes qui donnent parfois la chair de poule et par les illustrations merveilleusement sombres de Siegfried de Turkheim qui concourent à donner une ambiance à l’ouvrage, d’autant que tout le récit se passe la nuit, entre rêves et cauchemars.



Comme je le disais plus tôt, tous les contes sont savamment mêlés à l’intrigue et donnent une touche particulière à ce roman. Un bon moyen pour les jeunes lecteurs de se frotter à la fois aux classiques et au fantastique à travers l’histoire de Pierre.



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... J’ai été emportée dès les premières pages dans cette histoire de Gaël Aymon. Je l’ai lue d’une traite, sans pouvoir reprendre mon souffle. L’auteur a une écriture très addictive et enchaîne les événements, les uns après les autres, avec un excellent rythme. J’ai frissonné aux côtés de Pierre au milieu d’une nuit noire aux bruits inquiétants. J’ai également (re)découvert les contes de notre enfance sous un nouvel angle. Je ne peux que vous inviter également à vous plonger dans cette aventure décoiffante mais n’oubliez pas de garder une bougie allumée, on ne sait jamais ce qu’il peut se cacher dans les ombres…
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Auteur: Gaël Aymon



Gaël Aymon, né a Paris le 12 décembre 1973, a fait d'autres œuvres comme "Oublier Camille" ou encore "Ma réputation",etc.

Anton est à l'internat dans un lycée où il ne se sent pas intégré. Il participe à un forum en ligne où il se cache derrière "Silent boy" et finit par se faire un ami, Nathan.

J'ai beaucoup aimé ce livre car c'est le premier livre que je lis qui parle de notre génération avec tous ses réseaux sociaux, ses avantages et ses inconvénients.

Je mettrais une note de 16/20 à ce livre.

Je conseille à toute personne de lire ce livre car il est intéressant et cache une réelle morale.

Silent Boy (Garçon silencieux, en français) est un roman très récent puisqu’il est paru en 2020, il a été édité par Nathan et écrit par Gaël Aymon. Cet auteur écrit des albums et des romans pour un public à partir de 5 ans jusqu’aux jeunes adultes. Ses premiers ouvrages pour la jeunesse sont publiés à partir de 2010. Ses livres ont obtenu de nombreuses récompenses et ont été traduits en de nombreuses langues étrangères. Dans la collection « Court toujours », les Éditions Nathan s’adaptent aux adolescents qui n’ont pas beaucoup de temps pour lire en leur proposant des romans courts d’une heure maximum.



Ce roman parle d’un adolescent, Anton, 16 ans, qui nous raconte sa vie d’interne dans un lycée difficile où l’on rencontre tous types de stéréotypes. Même s'il fait partie de la bande des populaires, dans la vraie vie, Anton ne donne jamais son avis, ne prend jamais parti jusqu'à sa rencontre avec Nathan. Le narrateur est donc cet ado anonyme qui se fond dans la masse et ne laisse dépasser aucun poil de personnalité dans sa vie quotidienne. Dans ce lycée la norme pèse, mieux vaut ne pas être considéré comme “différent”. Heureusement pour lui, il y a ce forum, « un groupe de résistants à la dictature de l’image » nous dit Anton, où l’usage de la langue et des mots est dirigé par des modérateurs amicaux qui veillent au respect sur le site et donc qui bannissent les commentaires désobligeants ou discriminants. Anton va prendre son courage à deux mains pour y dénoncer les préjugés tyranniques de son lycée.



Pour avoir lu quelques livres de la collection de Nathan “court toujours”, je trouve que c’est une très bonne initiative pour les adolescents qui n’ont pas le temps ou qui n’aiment pas lire. Ces livres courts peuvent aussi s’écouter en audio. Mais attention "court" ne signifie pas bâclé, les sujets sont remarquablement bien traités et parlent principalement des problèmes de la vie d’adolescents comme le harcèlement scolaire, l’intimidation, etc…



Plusieurs thèmes assez classiques dans le roman jeunesse sont abordés ici, mais sous un angle assez original puisque ce n'est pas le point de vue de la victime qu'on nous présente, ni celui du harceleur, mais celui du suiveur, trop lâche pour s'opposer, mais dont la mauvaise conscience le travaille. Il nous raconte l'homophobie, les profs qui n'en peuvent plus, le sexisme ordinaire, mais aussi son envie d'aller à contre-courant, mais ça signifierait lâcher ses copains...On sent très bien le dilemme auquel est confronté Anton, s’opposer mais perdre sa “popularité” et devenir lui aussi la cible des ses copains harceleurs ou bien ne rien dire et suivre son groupe quitte à laisser passer certaines choses impardonnables. J'imagine que de nombreux adolescents ont déjà ressenti ce gros dilemme, qui n’est pas à prendre à la légère, sans oser franchir le pas et affirmer leurs convictions.



J’ai bien aimé l’écriture de l’auteur qui se glisse vraiment dans la peau du personnage d’Anton puisqu’il tient un langage plutôt familier qu’utilisent les jeunes d’aujourd’hui. Je trouve que pour une fois dans un roman pour adolescents, le personnage est vraiment bien fait puisqu'il reflète, pour moi, la majorité des jeunes là où dans d’autres romans, l’adolescent est toujours très populaire avec plein d’amis, toujours heureux ou à l’inverse une victime de harcèlement par exemple.



C’est un bon livre, bien écrit mais qui je pense, est vraiment réservé aux adolescents.

Nina
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Inconditionnelle des romans de Gaël Aymon, je ne pouvais que tendre les bras à ce magnifique "Grim, fils du marais" ! Effectivement, l'illustration de Violaine Leroy est tout bonnement magnifique, mais au-delà de ce visuel accrocheur, on se laisse emporter dans cette aventure dès les premières pages, portés par une belle énergie. Habituellement, l’auteur ancre ses romans dans une réalité sociale très proche de notre quotidien, abordant souvent des réflexions profondes en lien avec l’adolescence. Cette fois, il nous plonge dans une intrigue fantastique, pour nous faire découvrir un univers différent... Et c'est une belle prouesse ! Même si vous n’êtes pas enclins à lire les littératures de l’imaginaire, n’hésitez pas à un seul instant à ouvrir ce roman et à vous enfoncer dans cette forêt emplie de mystères, vous verrez, la magie opère dès les premières lignes ! Je suis conquise par ce roman plein de féerie et d’aventures. Le protagoniste est réellement attachant. L'ensemble est poétique, onirique et très réussi.
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Silent boy nous plonge dans la vie d'un adolescent qui se cache derrière ce pseudo afin de parler avec d'autres jeunes comme lui sur un forum. C'est une belle histoire émouvante qui nous fait prendre conscience des préjugés que subissent les jeunes d'aujourd'hui et le harcèlement qui y suit et sensibilise sur des sujets actuels qui touchent la plupart des jeunes de nos jours . L'histoire est courte, rapide et agréable à lire. La présentation est originale (sous forme de conversations internet), elle apporte quelque chose en plus à l'histoire qui change d'un roman classique. (Clémence, Iliana, Morgwen et Jeanne)

J’ai beaucoup aimé lire ce livre d’abord parce qu’il est écrit comme nous parlons dans un langage adolescent. Il est facile à lire et on se reconnait dans les personnages. Le sujet central de ce roman est le harcèlement subi par le personnage principal. L’action se déroule dans l’internat d’un lycée. Et on vit au quotidien avec les lycéens et Anton, alias Silent boy, adolescent très renfermé, harcelé au lycée mais qui trouve refuge sur les réseaux sociaux.

« Tu t’intègres ou t’es mort. » L’univers impitoyable du lycée est parfaitement décrit et la chute est surprenante.

C'est une très belle version de ce conte que le duo nous propose. Le texte est agréable à suivre et les illustrations, dont une partie comprennent des parties découpée, servent le récit.



Etant une grande fan de paper-art et de pop-up, j'ai adoré parcourir les différentes pages et découvrir ce que cachent les différents rabats.

Attention cependant aux petites mains un peu brutales, car le découpage des pages les rends fragiles sur certaines parties et ils seraient dommage de les déchirer ! ^^



Petite note bonus concernant la fin : je l'ai trouvé très chouette, car bien plus douce et moins limite au niveau du consentement que la version communément utilisée.



Bref, un joli petit coup de cœur pour cette version d'un classique qui connait de nombreuses version ! ^^