Gaël Aymon

Au début j'ai eu du mal à accrocher, j'ai trouvé un peu monotone la succession des nuits de cauchemar, je ne voyais pas où l'auteur voulait en venir mais après ça devient vraiment haletant, original et intéressant.

Certains passages issus des contes m'ont semblé être trop plaqués, comme si l'auteur jouait à Carabistouille, on a parfois l'impression qu'il cherche à tout prix à caser des passages de contes dans le texte. Mais l'idée générale du roman est bien trouvée et intéressante puisqu'on en apprend de façon romancée un peu plus sur l'origine des fameux contes de Perrault.

Le passage constant entre éveil et sommeil, entre réalité et fantastique, et les moments où on a l'impression que tout se mélange... waw. Et à la fin ça fait vachement du bien de comprendre qui est cette fameuse Mariette qui hante ses nuits à ce jeune homme!

Quant aux illus, elles sont sublimes et se marient parfaitement à cette histoire sombre avec cette façon de suggérer sans trop montrer et le noir et blanc.

Une lecture sur un sujet très important : le harcèlement scolaire et sur l'isolation des victimes.

Honnêtement l'idée est bonne mais j'ai trouvé ça bien trop court (le livre fait à peine 100 pages).

J'ai eu l'impression qu'il ne se passait qu'une semaine, deux tout au plus. Tout s'arrange - façon de parler - aussi rapidement que ça commence.

Le message sur l'importance de la parole est là, mais je m'attendais à quelque chose de bien plus profond.

Je suis assez partagée.

J'ai trouvé le texte un peu dense. Je me suis parfois un peu perdue dans le cheminement de l'histoire.

La première partie est plutôt une description de la situation avec une petite-fille qui hérite d'un cadeau mystérieux, une peau, qui va réaliser ses rêves mais en lui prenant peu à peu sa vie....

J'ai plus apprécié la deuxième partie, en lien avec "la peau de chagrin" de Balzac et les recherches généalogiques.

Globalement, j'ai aimé ce texte, surtout la fin et la réflexion sur notre rapport au monde. J'ai aimé le début qui ancre bien dans notre époque avec la présence des réseaux sociaux et d'internet et les réflexions que cela permet d'apporter.

Ce roman sorti en 2020 écrit par Gaël Aymon, raconte l’histoire d’une adolescente, Irina, qui à la mort de sa grand-mère reçoit un étrange héritage : Une Peau, une sorte de talisman censé exaucer tous les vœux. Sans y croire, la jeune fille défavorisée vivant seule avec sa mère alcoolique souhaite pour son premier vœu devenir riche, puis demande ensuite à la Peau l’amour fou d’un garçon ainsi que la dévotion de sa seule amie, Halima, une fille qui excelle dans ses études et qui a tout réussi. La relation entre les deux meilleures amies est, je trouve, assez superficielle car chacune des deux semble égoïste envers l’autre, la jalousie d’Irina envers Halima ressortait beaucoup. Un ennemi rôde pour dérober la Peau d’Irina, cette vie de rêve se transforme rapidement en cauchemar, le talisman aspire en réalité la vie d’Irina et prend possession d’elle. Après possession de l’objet, Irina peut faire une multitude de vœux, mais tout a un prix : celui de la vie. J’ai aimé ce message engagé venant de l’auteur qui nous parle de vices, d’égoïsme et de malhonnêteté mais également de compassion, de bonté et de fidélité.

Au début, j'ai eu du mal à suivre l’histoire, notamment avec le personnage d’Irina, mais son contexte familial a joué dans mon changement d'avis. Je n’ai pas aimé le fait que l’action arrive bien trop tard dans le livre, certains passages avant la page 175 m’ont semblé un peu de trop et les découpages en trois parties du livre ne m'ont pas semblé utiles et pratiques.

Ce n'est seulement après que l'action, le mystère et les complots arrivent, c’est ce qui a sauvé la lecture ! On est ensuite plongé dans le surnaturel et le mystère.

Margaux

Chaque personnage a un rôle important à jouer, avec des relations entre eux qui évoluent ce qui rend l'histoire réaliste.

L'histoire est originale avec des nombreux rebondissements, et une fin inattendue ! On s'intéresse jusqu'à la fin à l'enquête menée par Irina.

Grim,un jeune garçon muet, fuit ses poursuivants dans la forêt. Sa seule échappatoire est le marais. Alors qu'il va se noyer, Jarvin le sauve. Il va devoir intégrer la Ruche en attendant que les Nourrices savent quoi faire de lui.



Une quatrième de couverture qui lève peu le voile de l'intrigue. Les personnes, les différentes castes, le monde où ils évoluent est assez nébuleux. Le style d'écriture qui retranscrit la pensée de Grim ne m'a pas embarqué. Même si je comprend ce choix, cela alourdit la lecture et la compréhension du texte, ce qui rend tout brouillon.

Gaël Aymon prend pour point de départ les contes de Ma mère l’Oye en se basant sur l’hypothèse selon laquelle Pierre Perrault, dit Darmancour, en aurait écrit l’essentiel ; son illustre père y aurait ensuite apporté quelques modifications, dont on ne connait pas exactement la teneur, avant de les faire publier. Il peuple son univers de personnages terrifiants, poussant son héros à affronter ses peurs les plus terribles et signe un titre aussi sombre que sa couverture.

Mais L’Apprenti conteur va bien au-delà du conte de fées et flirte avec le fantastique en plongeant son personnage principal dans un monde chimérique qui le fait douter des limites de son imagination, poussant également le lecteur à s’interroger sur la frontière entre le réel et l’imaginaire, et sur l’existence d’une vie après la mort.

Car il est ici bien question du temps qui passe et de l’emprunte laissée par le souvenirs de notre passage sur Terre lorsque l’on passe de vie à trépas. Ainsi, si Pierre a besoin de l’écriture pour faire le deuil de la perte d’un être cher, la nourrice utilise la plume du garçon pour inscrire ses histoires dans la mémoire collective en le poussant à leur donner une substance plus moderne et en adéquation avec son époque ; époque durant laquelle la transmission orale s’est perdue.

Conte fantastique mais également récit initiatique, L’Apprenti conteur est un roman très sombre qui séduira les amateurs de frissons. L’écriture de Gaël Aymon joue sur l’effet de surprise pour effrayer son héros et son lecteur, sentiment renforcé par les illustrations toutes en noir et blanc de Sigfried de Turkheim qui viennent assombrir un peu plus le récit. L’objet livre est par ailleurs magnifique dans sa mise en page qui introduit chaque chapitre par une citation de chacun des huit contes d’origine en les encadrant de ronces.

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J'ai beaucoup aimé ce livre : comment un simple quiproquo entre l'héroïne de l'histoire et son meilleur ami, secrètement amoureux d'elle, tourne au harcèlement dans tout leur lycée, puis au cyber-harcèlement.

Le lecteur suit, impuissant, la descente aux enfers de Laura, isolée et sans personne à qui se confier, qui se renferme et se mure dans le silence, coincée entre ses deux parents divorcés, qui ne la comprennent pas et ne voient pas son mal-être.

Un roman très bien écrit pour raconter une histoire dramatique qui pourrait arriver n'importe où, à n'importe qui, mais qui porte un message important pour les victimes et les témoins du harcèlement : parlez, ne laissez pas faire, JAMAIS.

J'aime bien cette série de Gaël Aymon et Élodie Durant. Je trouve qu'ils abordent des sujets importants sans être grandiloquents ni culpabilisants.



Ici, le groupe d'amis des "Grandes années" est confronté à la prise de conscience d'Oscar. Ayant lu un livre sur l'écologie, il convainc ses camarades qu'il faut agir. Mais comment ?

L'auteur trouve le juste ton pour encourager les enfants à s'investir à leur niveau et sans exagération. C'est une nouvelle fois très bien fait.

" Ma réputation" est un roman jeunesse mais que les adultes peuvent également lire. Il est très court et les thèmes abordés y sont toujours d'actualité. L'harcèlement, les rumeurs et les réseaux sociaux préoccupent un certain nombre d'entre nous.

Dans ce récit, le lecteur va principalement suivre une adolescente de 15 ans, Laura, dont les parents sont séparés. Sa camaraderie ne se compose que de garçons ; Jimmy, Théo et Sofiane. Mais un jour tout bascule, ces derniers la rejettent du cercle d'amis.

Les problèmes s'ensuivent. Laura est au plus mal car une photo d'elle circule sur les réseaux sociaux.

« Ma réputation, que ce soit au Lycée, en dehors ou encore sur Internet, est devenu invivable ».

De ce fait, les rumeurs et les jugements en font d'elle une victime. Laura est prise dans un engrenage la rendant ainsi fragile et vulnérable.

Parviendra-t-elle à en parler à quelqu'un ?

" Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais faire bordel ? Même si je changeais de lycée ou de pays, il y aura toujours quelqu'un pour trouver ça sur le net. Mal au crâne, au cœur, au ventre. Je réalise lentement. "

Gaël Aymon va droit à l'essentiel en se glissant dans la peau de son personnage qu'est Laura. Son analyse sur le harcèlement est au cœur de ce récit et montre très bien ses dangers.



C'est un livre qui fait réfléchir avant tout. Sans utiliser de langage d'adolescents, l'auteur a réussi à me toucher grâce au personnage de Laura.



" Ma réputation" est un roman à lire avant tout et à faire découvrir aux jeunes mais aussi aux adultes.
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GAEL AYMON est l'écrivain de ce livre.

« Et ta vie m'appartiendra » est sorti en 2020, c'est un roman de jeunesse, édition Nathan. Ce livre raconte l'histoire de Irina, qui après le décès de sa grand-mère reçoit un héritage bien étrange. Un coffre qu'elle ne doit surtout pas ouvrir. Mais Irina décida de ne pas écouter les recommandations et découvre dans le coffre une étrange peau qui soi-disant pourrait réaliser tous ses souhaits. Evidemment après chaque souhait réalisé la peau se rétrécit. Tout comme la vie d'Irina. C'est une sorte de Talisman. Au début elle n'y croit pas. Irina en compagnie de sa meilleure amie Halima décide de souhaiter d'être riche et peu à peu ses désirs se réalisent …

Pour présenter les deux héroïnes de l'histoire : Irina très intelligente, a des problèmes familiaux, une mère alcoolique, et elle vient d'apprendre qu'elle n'a pas été reçu à SCIENCE PO. Sa meilleure amie Halima, qui elle, réussira à intégrer SCIENCE PO contrairement à Irina. Mais très vite elle décide de suivre Irina et de lâcher ses rêves



Personnellement je n'ai pas trop accroché sur ce livre, même s'il était assez bien. On ressent bien les émotions des personnages, on a l'impression qu'on les partage ils sont assez attachants. Son contexte familiale a rendu Irina attachante on comprend totalement son ressenti, sa jalousie envers Halima etc…

Même si je n'ai pas trop aimé cette histoire je l'ai trouvée bien écrite. Mais malheureusement pas mon style. Je ne conseille pas cette histoire si vous vous attendez a trop de suspens ou de l'horreur. Il y a également des passages trop exagérés, et des réactions incomprises, comme quand elle est devenue riche mais qu'elle n'a pas trop usé de son argent. Bonne lecture à vous !

J'ai trouvé ce roman de Gaël Aymon intéressant, avec une intrigue très originale, qui change des romans jeunesse qu'on a l'habitude de lire. En effet, après la mort de sa grand-mère, le vie d'Irina se retrouve entre les mains d'une "peau" magique. Cependant, les actions ne s'enchaînent qu'à la fin du livre, et j'ai eu du mal à accrocher à la première partie, où tous les éléments mettent trop de temps à mon goût à s'installer.

Kalie

.3,5/5

c'est un livre qui parle sur un lycéens qui est homosexuel et qui se fait harceler au lycéee et pour se divertir et se changer les idées après les cours il va sur un site pour parler avec d'autres personnes qui connait pas



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4/5..............................................................................................................................



Le livre parle d'un jeune lycéen de 16 ans qui s'appelle Anton Gallot. Il fait parti de la bande "les populaires", parce qu'il dit "tu t'intègres ou t'es mort".



Comparé à ses amis de la bande, lui est discret dans la vrai vie et également personnellement.

Un de ses passe temps favori c'est le forum, c'est là ou il parle beaucoup et où il peut être lui même.



Son surnom sur le forum, c'est Silent Boy. Anton en a marre de vivre comme ça et de ne pas aider les autres qui se font harceler par tout le monde. Alors, avec le soutien de ses amis virtuels et surtout celui d'un de ses amis les plus proches, MortalKiss, avec qui on se demande si il n'y aurait pas un peu d'ambiguïté, il se donne un challenge d'être lui même dans la vrai vie.



Personnellement j'ai adoré ce livre car il aborde plusieurs sujets d'actualités, qui touche les jeunes d'aujourd'hui.

Je conseille ce livre pour les adolescents.

Le livre est très bien écrit, facile de compréhension, ( lu version audio ).



Daphné

"Morts vivants" est un roman de la série "Les grandes années" de Gaël Aymon et Élodie Durant, destinée aux jeunes lecteurs à partir de 7 ans.



Je ne sais pas ce que valent les autres titres, mais celui-ci m'a beaucoup plu.

La fête d'Halloween est l'occasion pour les enfants d'organiser une fête et de sortir dans la rue sans adulte (enfin du moins d'essayer !). Mais c'est aussi l'occasion de parler de la mort. Sujet tabou pour les uns, essentiel pour les autres, il est abordé plutôt intelligemment.



Honnêtement, je doute qu'un enfant de CP puisse lire ce roman, ou alors il faut qu'il soit déjà très bon lecteur. Mais, si tous les titres sont de cette tenue, c'est une série intéressante à proposer en CE1 ou début de CE2.

J'ai découvert ce court roman grâce à la dernière #massecritiquebabelio

Je remercie les éditions Galimard jeunesse pour cette découverte.



Laura, 15 ans, est amie avec 3 garçons. Mais quand elle repousse les avances de l'un d'eux, son monde s'effondre. Ses autres amis l'ignorent, puis une photo d'elle dénudée circule sur les reseaux sociaux, l'entraînant dans une spirale infernale. Laura se retrouve seule. Elle ne peut se confier à personne, pas même à ses parents qui tentent de reconstruire leur vie après leur divorce.



Ce livre est très court, il s'apparente à une novella. Je l'ai lu d'une traite en une soirée. L'histoire est très touchante et traite de sujets compliqués, difficiles à résoudre et malheureusement très répandus dans nos établissements scolaires. La réalité est encore plus difficile à accepter. J'ai eu de la peine pour ces jeunes, mal dans leur peau, mal dans leur vie et harcelés par leurs camarades qui les estiment "différents".

Laura est forte, elle a une belle personnalité et fait preuve de mansuétude. Normal, le lecteur aime les jolies fins. Néanmoins, dans la réalité, cela se termine parfois plus mal pour d'autres.

Le harcèlement est un sujet d'actualité dont on doit parler avec nos jeunes. Une belle lecture qui devrait être étudiée en classe.

Merci aux éditions Gallimard Jeunesse et à Babelio pour l'envoi de ce livre pour les masses critiques de novembre 2022.



J'ai tout aimé dans ce roman ado : les personnages, l'histoire, la narration simple mais efficace. Je pensais la faire lire à ma fille de onze ans (classe de 6ème) mais certains sujets abordés me font dire que c'est pour les plus âgés (sexe, porno) : sûrement à partir de la 4ème ou 3ème...



Livre que je recommande de par le sujet abordé sans tombé dans le seul style préventif ou explicatif.

Laura est une adolescente de quinze ans qui n’a jamais été très à l’aise avec les filles. Bien au contraire, elle a toujours préféré la compagnie des garçons — et on peut compter ses amis sur les doigts d’une main puisqu’ils sont au nombre de trois. Mais l’un d’eux espère plus que ce qu’elle consent à lui offrir et le jour où la jeune fille repousse ses avances, tout bascule. En un claquement de doigts, elle se retrouve exclue de sa bande de copains et une photo d’elle prise à son insu fait le tour du lycée, des réseaux sociaux. La descente aux enfers commence.



Je m’intéresse beaucoup aux romans de ce genre, qui abordent des thèmes difficiles, d’actualité. Dans ma réputation, l’auteur parle de harcèlement scolaire. J’en ai été victime pendant des années, ce qui fait que j’avais des appréhensions, et j’allais dans ma lecture un peu à reculons ; mais d’un autre côté, je voulais vraiment voir de quelle manière ce sujet serait traité.



Verdict, je rédige mon avis à chaud et je ne sais pas trop quoi penser. J’ai trouvé cette histoire touchante et la situation dans laquelle Laura se retrouve m’a profondément émue. On ressent sa tristesse, sa détresse, sa solitude. Elle ne sait pas pourquoi elle subit ça, elle ne sait pas comment réagir et rebondir, elle ne sait pas quoi penser, ni même vers qui se tourner. En un mot, elle est dépassée. Quant aux questions qu’elle se pose, elles m’ont brisé le cœur : que ce serait-il passé si elle avait accepté de sortir avec ce garçon ? Serait-elle encore entourée de ses soi-disant amis ?



Néanmoins, le tout est traité de manière superficielle, il n’y a pas de réelle profondeur. En même temps, le roman est court, environ 150 pages — comment prendre le temps de développer le contexte, les répercussions, les émotions ressenties par le personnage principal et l’entourage, le « après ».. dans ces conditions ?



Ma réputation est à mon sens un roman pédagogique à mettre à disposition dans tous les centres de documentation et d’information — CDI pour les intimes. La thématique est certes lourde et difficile, mais l’auteur l’a abordée avec justesse, délicatesse et réalisme. C’est un livre choc, percutant et poignant, et les plus jeunes devraient prendre le temps de le découvrir. Personnellement, je l’ai lu d’une traite, en peut-être trente voire quarante minutes, et je ne le regrette pas.



Notez que le harcèlement est quelque chose de terrible. Les gens ont souvent tendance à l’oublier, à passer outre, à faire l’autruche tant qu’ils n’en sont pas victimes ou à se dire que ce n’est qu’un jeu qui fait rire les autres. Si vous êtes concernés par cette situation (grave, je tiens à le souligner), parlez-en. Il existe un numéro, le 3020, à contacter si besoin. D’après ce que j’ai vu sur le net, les personnes qui répondent sont des psychologues et des professionnels de l’éducation qui connaissent bien le système scolaire et son environnement. Juste : ne restez pas seuls.



Merci aux éditions Gallimard Jeunesse pour l’envoi de ce livre et pour la confiance qui m’a été accordée. ♥

La princesse Rose-Praline n'a pas de chance : sa mère, jalouse de sa beauté, lui donne un prénom ridicule et la fait enfermer dans une tour. Mais Rose-Praline n'attend pas le prince qui la délivrera : elle s'enfuit et part à l'aventure. En chemin, la malchance la poursuit. Elle rencontre soit des archétypes négatifs (la méchante marâtre et des filles...), soit des personnages traditionnellement positifs (les sept nains, le prince...) qui se révèlent, au choix, machistes ou stupide. Seule la bonne fée, malgré une approche mitigée, porte bien son nom !

J'ai trouvé cet album sympathique. Il offre différents niveaux de lecture et peut aussi faire sourire les grands. J'ai apprécié la fin ouverte qui n'impose pas ce qui serait "le bon choix" pour la princesse.

J ai beaucoup aimé ce roman car il est simple à lire et l’auteur (Gaël Aymon) utilise des termes et des mots de notre génération à la limite du vulgaire ce qui nous permet de savoir que les personnages sont en majorités des adolescents.



L’histoire me parait très familière car elle parle d’un jeune adolescent de 16 ses nuits et ses journées sur un forum en mode «infiltré» c’est à dire qu’il ne parle pas avec les gens du forum il observe et il lit ce qui ce dit sur ce forum.

Pour que personne ne le reconnaisse son pseudo est «Silent Boy» qui est le titre de ce roman.





Ce roman m’inspire vraiment car je me reconnaîs dans ce personnage qui est Atone car il fait du rugby et je suis aussi de nature discrète et quand je ne connais personne comme lui j’ai du mal à faire connaissance avec les personnes de mon entourage.



Le seul point négatif que je reproche à ce roman c’est que ce livre est écrit vulgairement et cela peut déplaire à certaines personnes.

Ce qui différencie Laura, quinze ans, des autres adolescentes de son âge, c’est peut-être le fait de traîner avec les garçons. Elle a plus d’affinités avec eux qu’avec les filles. Quand Sofiane, qui fait partie de sa bande, tente de l’embrasser et que Laura repousse ses avances, son monde s’écroule. Sa bande d’amis la rejette et Sofiane répand des rumeurs terribles sur elle. Très rapidement, elle devient la risée de tous et une véritable paria au sein de son lycée. Elle se retrouve complètement seule, moquée et insultée au quotidien. Et quand d’autres rumeurs apparaissent sur les réseaux sociaux, la situation devient rapidement incontrôlable. Chaque lycéen peut être confronté de près ou de loin au harcèlement scolaire. Ce roman, très court, en parle de manière concrète. On s’identifie aisément à Laura et ce qu’elle vit nous serre le cœur. Elle m’a fait beaucoup de peine et j’ai été touchée par le fait qu’elle ne parvient pas à parler à ses parents ni à ses professeurs. Gaël Aymon cerne bien les différentes catégories d’élèves confrontés aux problèmes : les harceleurs, les victimes et les lâches qui préfèrent se rallier aux harceleurs pour ne pas être harcelés. Un roman coup de poing qui dénonce le harcèlement scolaire !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..