D'après Grimm Pouchkine et Afanassiev. Dès le début nous ne sommes pas dans le conte traditionnel de Grimm puisque plusieurs versions se croisent en plus de l'adaptation de l'auteur : c'est la mère qui est jalouse, , amoureuse avant de quitter le palais le jour de son mariage, c'est le père qui lui demande de fuir.
Les illustrations sont intéressantes quand il s'agit e la mère mais ne me convint pas pour Blanche-Neige et les nains.
La dorure ne me semble pas indispensable.
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Nous nous retrouvons pour un conte des plus connus, sous une de ces formes, que je vous laisse le soin de découvrir.
Le dessin est bien, agréable, mais se révèle devenir sublime sur certaines pages et par cet effet dorure qui est clairement la touche en plus de ce livre.
Les pages sont de qualité, très agréable au toucher.
La police d'écriture agréable, avec quelques effets, un dessin avant le début.
Un très bel objet surtout cet effet dorure qui nous refait vivre une des formes du conte célèbre de Blanche Neige.
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Une version originale et moderne, bien écrite, agrémentée de magnifiques illustrations.
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Le conte de Blanche-Neige n'est pas mon préféré. Je le trouve souvent un peu niais. Or ; Gaël Aymon et Peggy Nille réécrive l'histoire et la sublime par des illustrations tout en noir, en rouge et en dorures.
Leur version est quelque peu différente de celles que j'ai déjà pu lire mais cela apporte une sorte de simplicité aux personnages qui est plutôt bénéfique à l'histoire. Le prince ne sort pas de nulle part, il est même tout à fait charmant pour une fois : pas de baiser volé, juste de la maladresse salvatrice. Quant à la princesse, elle reste assez passive mais sa générosité et sa douceur la rendent sympathique.
C'est une jolie adaptation.
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Une réécriture, qui si elle n'est pas exactement fidèle au conte classique, en garde toute l'essence.
Ma fille a adoré autant pour le texte simple à lire que pour les très belles illustrations noires et blanches rehaussées de touches de rouge et de doré.
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Une magnifique couverture qui attire l'oeil. Le contraste entre le noir et blanc et les touches de couleurs rouge et dorée se retrouve à l'intérieur.
J'aime découvrir des réécritures. A chaque fois je me demande ce que l'auteur aura apporté à l'histoire originale, quelle audace il peut montrer. Dans cette version, les nouveautés concernent plutôt des détails : la méchante reine est la mère de Blanche-Neige, le cercueil est dans une mine... J'ai particulièrement aimé la fin, que je ne trouve pas si douce pour un album jeunesse.
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Nous ne sommes pas, ici, dans la version Disney, mais dans une vraie adaptation du conte des frères Grimm, mâtinée de la version de Pouchkine et Afanassiev – non que je les connaisse, mais je vois bien les différences. Une histoire plus mature, un poil plus simple aussi peut-être, mais tout aussi puissante et dotée d’éléments magiques (le prince va s’adresser au vent dans son palais, par exemple). Cet album s’adresse aux enfants à partir de 5 ans, en raison de sa longueur dans une certaine mesure mais surtout pour la beauté incroyable de ses illustrations. Il faut le voir en vrai, aucune photo ne saurait rendre la richesse des éléments brillants ou la finesse des détails. Un livre qu’on parcourt émerveillé !
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Cette nouvelle version du conte de "Blanche Neige" est étonnante.
Au revoir, la Marâtre!
L'auteur Gaël Aymon adaptera des frères Grimm certe mais aussi d'Alexandre Pouchkine et Alexandre Afanassiev, offrant ainsi donc une alternative sensiblement originale au conte d'"origine".
On ne sait si cet autre destin de Blanche Neige n'est pas pire que le classiquement connu toutefois.
Ici la Mère de Blanche Neige n'est jamais morte! (youpi!)
Ici c'est elle qui en veut au fruit de ses entrailles d'être plus belle qu'elle. (Quelle horreur!)
Et c'est donc elle qui réclamera le coeur de la belle pour preuve concrète de son éviction.
Elle ne se tournera pas vers un chasseur pour la tâche de confiance, mais plus directement vers un époux qui semble avoir des difficultés à lui refuser quoi que ce soit pour la rendre heureuse.
Dans la version de Gaël Aymon, le roi ne raccompagne pas sa fille dans les bois, il lui indique le chemin à prendre, cela évite de choisir et cela donne du piment à l'histoire, de l'émotion.
Nous vous entendons d'ici, jeunes lecteurs, fustigeant ses horribles parents qui forcèrent cette Blanche Neige a fuir le jour de son mariage. (Comme c'est romantique!)
Le miroir est vraiment au coeur de l'intrigue et en plus, c'est une "grosse balance", comme disent les jeunes : "Vous êtes belle, Majesté. Cependant...en bas de la montagne, au coeur de la forêt, derrière le pont de bois, dans la maison des nains, Blanche Neige est plus belle que vous..."
Non, vraiment, ce miroir n'a rien de décent à nous enseigner.
Cette version a un élément essentiel au supplément d'âme car si dans les contes, c'est le destin qui fait intervenir les princes charmants, dans cette histoire-ci, c'est l'Amour indéfectible.
Elysée, le fiancé éconduit, est celui qui aimera Blanche Neige du fameux amour sincère célébré par les contes, le seul de l'entourage de la princesse qui ne l'abandonnera pas, même aux confins de la forêt.
Elle est pas belle cette histoire?
"le Conte de la Princesse morte et les sept chevaliers", la version du russe Pouchkine, est encore différente, elle sera postérieure à celle des Grimm de 1812 parue dans "les Contes de l'enfance et du foyer" selon les sources du Wiki.
La marâtre gardera sa place de méchante de l'histoire, mais ici pas de chasseur non plus.
Belle-maman chargera cette fois une servante très attachée à la princesse de la conduire dans la forêt pour qu'elle y soit dévorée par les loups.
La malheureuse domestique n'est pas loin de notre "Cendrillon souillon" avec son surnom "la noiraude". Blanche Neige y est aussi déja fiancé à un jeune prince, Elisseï, nom que nous retrouvons dans cette version de Aymon avec le prince Elysée.
L'élément commun à ces versions, le miroir.
Les contes en font un révélateur, d'âme parfois, objet à qui l'on se confie, ses secrets, il est le conseiller cosmétique du lourd chantier de construction de l'image quotidienne.
Nous le connaissons dans Blanche-Neige dans son rôle pervers, dans sa représentation symbolique de l'orgueil, souvent mis à l'honneur dans les peintures de Maîtres pour cette signification un peu négative. Il est la tentation, le poison qui s'immisce doucement dans l'adoration des jolies choses matérielles qui nous placent au-dessus de notre entourage et de toutes nos croyances.
L'ennemi juré de l'humilité dans certains mythes.
C'est donc le "Miroir magique qui parle" qui jouera les coachs de vie avec la mère de Blanche-Neige et lui inspirera le manque de confiance.
Un jour elle n'est plus au top et c'est sa fille qui a pris sa place.
Nul besoin d'en dire plus dans ces histoires pour comprendre que la perspective du temps qui passe est douloureuse pour les héroïnes qui se sentent en compétition avec leur propre fille.
Une version intéressante et fraîche qui devrait plaire aux amatrices d'histoires de princesses.
Mais ici, pas de couronne, Blanche Neige dans sa robe fleurie est presque plus moderne et les jeunes lectrices pourront s'y reconnaître.
L'illustratrice Peggy Nille signe son style dans les images, apportant un soin au charme décoratif.
Ces albums habituellement très colorés, trancheront un peu avec ce conte, où la couleur est une touche délicate et parcimonieuse dans un décor entièrement de noir et de blanc.
Elle offre également des clins d'oeil aux versions russes, on le remarque dans le décor de la mère et le costume de celle-ci.
Un conte charmant.
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Livre reçu à l'occasion du mois de la littérature jeunesse, c'est avec délice que je me suis replongée dans mon enfance et je me suis même aperçue que les enfants peuvent grandir parfois très vite et qu'il n'est pas toujours bon de vouloir les protéger du monde extérieur.
Aussi, les trois contes que nous découvrons ici sont en quelque sorte des histoires réaménagées à l'ère du temps où ce ne sont pas les princes qui viennent au secours des belles princesses sans défense mais le contraire, où encore que ce n'est pas toujours l'homme qui représente la virilité et se doit faire preuve de courage mais qu'une femme est très bien capable de tenir ce rôle.
Dans le premier conte, "La Belle éveillée", le lecteur découvre une sorte de parodie de "La Belle au Bois dormant". J'ai bien dit parodie et non pastiche car le lecteur ne ressent pas la moindre moquerie envers le conte originel mais plutôt une sorte de remasterisation, où l'on accepte que la femme n'est pas toujours un être faible mais une personne à part entière et surtout, dotée de caractère.
Dans le deuxième conte intitulé "Rouge Crinière", le lecteur découvre justement la femme dominatrice, celle qui est cruelle et sans pitié mais qui peut néanmoins cacher, au plus profond de son âme, des blessures secrètes qui n'ont jamais cicatrisées et qui sont donc la cause de son manque d'humanité. Seul quelqu'un, un homme, doté de patience et de compréhension, sera capable de la libérer de l'enfer qu'elle fait non seulement subir aux autre mais qu'elle s'inflige également à elle-même.
Enfin, dans le troisième et dernier conte, "Perce-Neige et les trois ogresses", l'on découvre un père, roi de surcroît, tyrannique puisqu'il refuse d'accepter son fils tel qu'il est, à savoir un être délicat, pacifique et bon. Alors que le roi ne rêve que de guerre et de massacres, Perce-Neige, son fils, lui, aspire à un monde meilleur mais cela, son père ne peut l'entendre. Perce-Neige arrivera-t-il à faire entendre raison à son père et qu'adviendra-t-il de lui le cas échéant ?
J'ai vraiment beaucoup aimé, non seulement la lecture de cet ouvrage, mais aussi son contenant. En effet, le livre est revêtu d'une très belle couverture cartonné, est imprimé sur papier glacé avec de magnifiques illustrations aux couleurs pastel. Quant au contenu, j'ai trouvé que les contes changeaient de nos bon vieux classiques, certes, et, bien que cela soit un peu surprenant au début, cela n'est pourtant ni choquant ni déroutant car de très belles morales subsistent de ces contes. A découvrir, pour petits et grands !
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Quand la Belle au Bois Dormant souffre d'insomnies, quand le Petit Chaperon Rouge est une guerrière sans merci ou encore quand Blanche Neige est un homme et les sept nains trois ogresses. Trois contes où les femmes prennent leur revanche et se conduisent comme de valeureux princes, le tout magnifiquement illustré par François Bourgeon, Sylvie Serprix et Peggy Nille. Des contes revisités, des contes d'un autre genre, pour les petits comme pour les grands.
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Un recueil de contes original, qui bouscule les conventions, nous montre des princesses fortes et courageuses, qui peuvent de défendre elles-mêmes, des princes tendres qui refusent de se battre et une guerrière au coeur meurtri.
Des contes qui m'ont vraiment beaucoup plu et de superbes dessins dans des styles différents.
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Enfin un livre de conte dans lequel la femme n'est pas une petite chose fragile et en détresse qu'il faut sauver! Une bouffée de fraîcheur!!!!!
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