Gaëlle Ausserré est une auteur que j'avais rencontré au Salon du livre de Guilers et j'avais beaucoup aimé son premier roman, Qu'une parenthèse.
Ce dernier roman, Couleur de lac, pourrait être une romance contemporaine avec deux êtres que tout oppose et unit en même temps, Gabrielle et Melvil. Mais non. Enfin, pas que.
Et en fait, si je me fie à la quatrième de couverture qui trompe royalement et habilement le lecteur, je ne peux pas, sans trahir l'auteur, vous en faire un résumé. Aussi, ma chronique restera vague, mais mon coup de coeur, sincère.
Je vais quand même vous dire que j'ai retrouvé la magie des premiers Marc Levy, quand il a débarqué dans le Landerneau littéraire (hey, j'ai réussi à placer le Landerneau littéraire, pour une Landernéenne, c'est jour de gloire !).
J'ai aimé les images que Gaëlle Ausserré a utilisées, notamment celle des étoiles de mer, tombées du ciel pour qui savent regarder à leurs pieds.
Cette année, bien que je n'ai pas de résolution, je vais essayer de noter des petites pépites chipées dans les romans que je lis. J'en ai noté une, toute simple, anodine, mais dont j'adore la poésie : "Son coeur rate une mesure". Le roman est parsemé de poussières d'étoiles musicales et poétiques.
J'ai été sensible à l'idée générale du roman qui dit que le hasard n'est pas forcément coïncidence mais plutôt rendez-vous arrangé. Arrangé avec qui ? Avec des âmes bienveillantes qui tirent les ficelles. Les défaites, comme les victoires, ont un autre sens que celui de la réussite finale. Pas vrai ? Je crois tellement fort à cette philosophie magique que j'ai tout de suite été embarquée dans l'histoire.
Si vous voulez faire écouter une musique chavirante à votre coeur, ce roman est fait pour vous !
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