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Citations de Gaëlle Pingault (68)


« Tu sais, me dit-elle, je crois que tous les êtres humains sont résilients. Fondamentalement résilients. Nous avons ça inscrit en nous. Après, le cours des choses fait que nous choisissons, ou pas, de libérer cette faculté, de la laisser prendre son essor, et que nous y arrivons, ou pas. Si je n’avais pas choisi d’être toute entière résiliente, moi, je serais morte aujourd’hui. Physiquement, je ne sais pas, mais psychiquement, certainement. Alors je n’ai pas eu le choix. Je suis résiliente, et j’en suis heureuse. Attention, hein, ça ne retire rien du tout à la douleur. Mais le regard que l’on pose dessus peut avoir une force inouïe. La vie est belle, tu sais, même si elle n’est pas simple. Ça vaut le coup de surmonter beaucoup. »
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On soutient les gens qui se battent contre un cancer ou contre une maladie génétique, on organise des téléthons et des courses pour des tas de maladies physiques… Est-ce qu’on ne pourrait pas rendre hommage, aussi, aux gens qui souffrent de maladie mentale ? Ce doit être si dur à vivre !
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Avons-nous envie d’entendre cette fragilité fondamentale qui est la nôtre, dans une société qui ne valorise rien tant que d’être un battant et d’aller de l’avant, quoi qu’il arrive ?
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Le nombre de SDF a augmenté de cinquante pour cent depuis 2001. Début 2012, il atteignait le chiffre de cent quarante et un mille cinq cents personnes, dont trente mille enfants.

Tu as dit « et ça ne dérange personne ? » J’ai répondu « si, moi ». Tu m’as fait un bisou sur le front. Il avait le goût de l’impuissance.
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Depuis plus de quinze jours maintenant, Barbara ne lit plus. Une éternité, pour Elle. Et une douleur, aussi. La lecture a toujours été son amie. Sa compagne de route.
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Bastille.
Son génie, son opéra qui s’effrite, ses filets pour éviter que les bouts d’opéra ne tombent sur la figure des passants… On a le folklore que l’on peut. Je ne peux pas passer ici sans penser à la révolution française. Prise de la Bastille et abolition des privilèges. Parfois, je me dis que certains sans-culottes doivent se retourner dans leur tombe, vu la vitesse à laquelle ils se rétablissent, les privilèges. Ils n’ont pas le courage de dire leur nom, c’est tout. Mais demander donc aux financiers s’il n’y a pas un peu de ça. S’ils ne sont pas les nouveaux seigneurs de ce temps.
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La langue française est vaste, quand il s'agit de constater l'étendue des dégâts. On peut perdre un temps certain dans le lexique de sa propre médiocrité.
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Comment peut-on diriger des établissements ou des politiques de soin à l’aune de la seule rentabilité? C’est sûr, il ne faut jamais être intervenu dans la chambre d’un malade soi-même, sinon ce serait impossible. Personne ne peut embrasser la complexité des métiers du soin, leurs forces et leurs faiblesses, pour aller ensuite briser les chaînes humaines et les complémentarités qui en garantissent la cohérence. Sauf à se cantonner aux hautes sphères, en réfléchissant à vide et surtout loin de toute expérience de terrain. p.145-146
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-J'adore vos chaussures ! dis-je, sans originalité.
- C'est gentil ! moi aussi ! répond-elle en continuant de sourire largement.
Nous reprenons chacune notre chemin.
Ce matin, j'ai vu des amis, prévenants, gentils, attentifs.
Pourtant, ce qui m'aura fait le plus de bien aujourd'hui, c'est le sourire et les chaussures d'une belle inconnue croisée dans la rue.
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Je ne suis pas sure que tout le monde ait bien conscience du degré de vulnérabilité de l'être humain.
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Sait-on seulement à quel point il est facile de détruire des hommes ? Des êtres sans histoire et sans fêlure particulière ? Des hommes solides, bien campés sur leurs jambes, qui en ont déjà vu dans leur vie et à qui on ne la fait pas ? Des hommes au clair avec eux-mêmes et bien dans leurs pompes ?
Je ne suis pas sûre que tout le monde ait bien conscience du degré de vulnérabilité de l'être humain.
Peut-être, sans doute, est-ce aussi bien ainsi. Au moins, ceux qui n'ont pas connaissance de cet état de fait ne tentent pas d'en jouer. Juste pour le fun, tiens, pour faire mumuse, essayons de bousiller untel.
Ce qui est terrifiant, c'est qui si ça nous prenait, on y arriverait. Nous sommes tous des bourreaux en puissance. (page 65)
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N'ayez pas peur d'avancer. Si vous tombez, vous vous relèverez. Un chemin se réajuste selon ce qu'on a appris de la chute ou de la réussite. Le pire, c'est le surplace. L'immobilisme, c'est la mort.
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Tu as dit : "Et à par ça, si on ne change pas de Smarphone tous les ans, on est un mauvais citoyen qui ne permet pas de relancer la croissance, c'est ça ? "
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Un jour prochain, on ne regardera plus les personnes fragiles autrement que comme des poids financiers. Charles espère être mort avant et de préférence en ayant coûté un pognon fou à tous ces connards
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Il y a des moments où il faut laisser les gens que l'on aime chercher leur propre chemin, même si on en souffre, même si c'est long.
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On se sent si fragile, parfois, qu'un simple mot peut s'avérer une balle tirée à bout portant.
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Sait-on seulement à quel point il est facile de détruire des hommes? Des êtres sans histoire et sans fêlure particulière? Des hommes solides, bien campés sur leurs jambes, qui en ont déjà vu dans leur vie et à qui on ne la fait pas? Des hommes au clair avec eux-mêmes et bien dans leurs pompes?

Je ne suis pas sûre que tout le monde ait bien conscience du degré de vulnérabilité de l'être humain.
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D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle détestait sa mère et sa mère la détestait.
Barbara se demande si cette phrase pourrait constituer un bel incipit. D'autant que ceux débutant les romans avec des histoires de mère, c'est un match un peu plié par Albert Camus. Difficile de surpasser L'Étranger sur ce terrain.
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Je peux cesser de ne compter que sur moi.
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« Tu sais, me dit-elle, je crois que tous les humains sont résilients.[...]Si je n'avais pas choisi d'être tout entière résiliente, moi, je serais morte aujourd'hui. Physiquement, je ne sais pas, mais psychiquement, certainement. Alors je n'ai pas eu le choix. Je suis résiliente et j'en suis heureuse. Attention, hein, cela ne retire rien du tout à la douleur. mais le regard qu'on pose dessus peut avoir une force inouïe. La vie est belle, tu sais, même si elle n'est pas simple. Ça vaut la peine de surmonter beaucoup. »
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