Citations de Gayle Forman (710)
C'est courageux d'aller dans l'inconnu.
Voilà la vérité. J'ai beau n'avoir que dix-huit ans, il est évident pour moi que dans le monde il y a deux groupes de gens : ceux qui agissent et ceux qui observent. Les gens à qui les choses arrivent et ceux qui ont du mal à les faire bouger. Les Loulou et les Allyson.
Je n'aurais jamais pensé qu'en jouant simplement à être Loulou, je passerais dans le camp des actifs, même pour un seul jour.
Willem a changé ma vie. Il m'a appris à me perdre, et j'ai alors appris à me retrouver.
Peut-être qu'il ne faut pas parler d'accident, après tout. Peut-être qu'il faut parler de miracle.
Ou non pas de miracle, mais de la vie tout simplement. La vie quand on s'ouvre à elle. Quand on se met sur son chemin. Quand on dit "oui".
Nous n’étions plus des sœurs contre Tous. Nous étions des sœurs, tout simplement. ( page 245)
Car je suis là pour toi, et je veille. ( page 99 )
"Si tu veux partir, tu peux, chuchote-t-il à mon oreille. Tout le monde veut que tu restes et Dieu sait que c'est mon vœu le plus cher."
Sa voix se brise. Il se racle la gorge, prend une profonde inspiration, puis reprend :
"Mais c'est ce que je veux, moi, et je sais que ce n'est pas forcément la même chose pour toi. Je tiens à te dire que si tu nous quittes, je le comprendrai. Si tu dois t'en aller, si tu préfères arrêter de te battre, tu peux, Mia."
Fais comme si jusqu’à ce que tu y arrives
J’ai entendu des gens évoquer le sommeil des morts. Est-ce que la mort ressemble à ça ? Une sieste éternelle, profonde, agréable, confortable ? Si oui, je ne serais pas contre. Du tout.
« Si tu veux partir, tu peux, chuchote-t-il à mon oreille. Tout le monde veut que tu restes et Dieu sait que c’est mon vœu le plus cher. »
Sa voix se brise. Il se racle la gorge, prend une profonde inspiration puis reprend :
« Mais c’est ce que je veux, moi, et je sais que ce n’est pas forcément la même chose pour toi. Je tiens à te dire que si tu nous quittes, je comprendrai. Si tu dois t’en aller, si tu préfères arrêter de te battre, tu peux, Mia. »
En fait, les obsèques, c’est comme la mort. On peut avoir des souhaits, des plans, mais en fin de compte ça nous échappe.
-Sauf si tu confies tes souhaits aux bonnes personnes.
Dans la vie, il faut parfois faire des choix, et parfois ce sont les choix qui te font.
Adam pleure et je pleure aussi, à l'intérieur, parce que j’ai enfin j'ai des sensations. Je sens non seulement lal douleur physique, mais l'horreur et la profondeur de la perte que j'ai subie et qui va laisser en moi un cratère que rien ne pourra combler. Mais je sens aussi tout ce qui remplit ma vie, y compris ce qui a disparu et ce qu'elle me réserve et que j'ignore encore. Et c'est trop pour moi. Ces sensations s'accumulent et menacent d'exploser dans ma poitrine. Je n'ai qu'un moyen d'y survivre : me concentrer sur la main d'Adam qui serre la mienne. P184
Les mots qu'il met sur sa musique, c'est de la poésie.
- En fait, les obsèques, c'est comme la mort. On peut avoir des souhaits, des plans, mais en fin de compte, ça nous échappe.
- Sauf si tu confies tes souhaits aux bonnes personnes.
Mais je crois que ce serait plus intéressant de poser la question de la bonté de l’être humain. Est-il naturellement bon et rendu mauvais par des trucs comme le racisme, ou est-ce qu’il est naturellement mauvais et doit tout faire pour lutter contre ?
I felt picked, chosen, special, and that just made me wonder Why me? even more.
Et c’est à ce moment-là que je lui ai fait ma promesse. La promesse qu’elle vient de me rappeler. Je sais maintenant que j’ai eu raison de la faire. Je le sais sans doute depuis le début, mais j’étais trop furieux pour l’admettre. Et si elle est en colère, c’est OK. Si elle me déteste, je l’accepte aussi. C’était égoïste, ce que je lui ai demandé, même si au bout du compte cela s’est révélé l’acte le plus altruiste de ma vie. L’acte le plus altruiste que je dois continuer à accomplir. Et je continuerai. J’en suis sûr désormais. Quitte à la reperdre mille fois, je referais mille fois cette promesse pour l’entendre jouer comme hier soir ou pour l’avoir en face de moi dans le soleil du matin. Ou même simplement pour savoir qu’elle existe quelque part. Vivante.
Peut-être pas un club du chagrin, dit-elle enfin, mais un club de la culpabilité. Parce qu’on reste derrière.
Je ne sais toujours pas si elle se souvient de notre conversation sur les Hommes et les Mecs, mais cela n’a plus d’importance. Parce qu’elle a raison. Je suis un Mec, maintenant. Et je sais précisément à quel moment je le suis devenu.
S'il n'avait pas neigé, sans doute ne serait-il rien arrivé.