Pour nous parler d’amour, entachée par la maladie, Geneviève Jannelle le fait d’une belle manière et réussit un tour de force sans tomber dans la mièvrerie ni le pathos, allant même jusqu’à nous faire décrocher de nombreux sourires avant que les larmes aux bords des nos yeux finissent sur nos joues.
“ Nous vivions totalement dans le présent.
Que faire d’autre quand on n’a pas d’avenir. ”
Lorsqu’Anaïs rencontre Eden, on peut parler de coup de foudre, alors c’est inimaginable pour eux de ne pas avoir envie de faire le reste de leur vie ensemble, même si une date de péremption est à prévoir.
“ Une obsolescence humaine programmée ”
Ce livre est bien plus qu’une histoire d’amour, parce que l’auteur trouve les mots justes pour parler d’un sujet douloureux, avec des mots puissants et doux à la fois. Sur moi il a fait l’effet d’un baume réparateur et m’a permis enfin de comprendre et d’accepter le geste d’Adieu d’une de mes amies, Cécile , atteinte par la sclérose en plaque, partie à 38 ans.
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Un roman renversant. Je lis très peu des romans d’amour mais merci a l’auteur Stéphane Dompierre qui a conseillé ce bijou sur sa page Facebook. Je me suis lancé dans ce petit roman et j’ai été estomaqué (rien de moins) par son dénouement. J’ai eu bcp de difficulté à le terminer tellement mes larmes coulaient. Bravo, ce roman demeure pour moi un des meilleurs livres québécois que j’ai lu.
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PAR AMOUR
Ça commence par un coup de foudre.
Une histoire de vélo, un latté, et Anaïs plonge pour toujours dans les yeux d’Éden.
Que rêver de plus? elle est romantique, il est beau et dynamique.
Mais cette histoire n’est pas un conte de fée ni un roman à l’eau de rose…
C’est une course contre le temps
la course de leur(s) vie(s)
la course de sa vie
celle d’Éden.
L’ataxie de Friedrich- un nom bien tordu pour une maladie qui ne cessera de tordre leur vie.
Une mise à l’épreuve de tous les instants.
Un test au long cours.
Jusqu’où peut-on aller par amour ?
éternelle question. Anaïs a sa réponse.
Vivre intensément,
Faire la nique à la mort.
Car ils sont l’amour,
ils sont le défi à la déchéance, inéluctable…
Insouciance ? déni ? inconscience?
peu importe: la soif de l’aimer l’emporte.
Partir serait pire que tout, malgré tout.
Les petites morts s’enchaînent.
Les gestes prennent la fuite.
Ses mains ne la caressent plus.
La vie s’échappe lentement du corps d’Éden.
Par amour on s’adapte
on renonce
on s’emprisonne
on se perd
l’avenir n’existe pas.
La maladie est un rouleau compresseur
L’ataxie un éternel cheval au galop.
Se résigner ?
Fuir quand il est encore temps ?
Ou alors, prendre son souffle, envers et contre tout …
Un magnifique roman qui n’a rien d’un énième poncif sur l’amour, bien au contraire.
Il est déchirant quasiment dès les premières lignes, pose mille questions, mais il est aussi traversé par un souffle hors normes à la hauteur du désir et de l’amour de toute une vie…
La plume de Geneviève Jannelle à la fois douce et intransigeante raconte l’expérience abyssale de deux amoureux se heurtant à l’injustice de la maladie.
C’est drôle, cocasse, râpeux, amer, fougueux, troublant, fracassant, désespérant, angoissant…
on prend son souffle pour une lecture en apnée, et pour comprendre enfin, ce que par amour on est capable de faire…
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Cela faisait longtemps que je n’avais pas versé de larmes sur une lecture, que je n’avais pas été émue au point de réfléchir quelques minutes après avoir fermé le livre afin de retrouver mes esprits. Voici chose faite.
Ce roman, c’est une histoire d’amour entre une femme et un homme, comme vous et moi. Mais c’est aussi l’histoire d’amour d’une femme et d’un homme atteint d’une maladie dégénérative.
Eden, bel homme qui a tout pour lui, est atteint d’ataxie comme sa grande sœur et feu son grand frère. Il a vu à quel point cela a rendu triste le compagnon de sa sœur et il ne veut pas faire vivre cela à Anaïs. Mais il ne sait pas à quelle point celle ci l’aime et ne cessera de lui prouver.
C’est l’histoire d’un amour qui semble éternel, et qui surtout nous fait réfléchir sur qui nous sommes, jusqu’où irait notre propre amour.
Vous ne ressortirez pas indemne de cette histoire, mais l’écriture (même si influencée par certaines expressions canadiennes) magnifique et prenante vous en laissera un beau souvenir.
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Déchirant, fondamental, fulgurant, « Prendre son souffle » est l’exemplarité.
Inoubliable, la plus belle histoire d’amour de tous les temps.
Une nage dans un lac gelé. La brasse des épreuves.
Ne rien lâcher de ce roman sublime et de haute magnanimité.
L’incipit donne le ton « Il eut mieux valu que je ne te rencontre jamais, amour de ma vie. »
Anaïs est une jeune femme qui aime Éden, « le paradis incarné ».
D’emblée, c’est une corrélation charnelle et de connivence.
« J’ai plongé dans cette relation de la seule façon que je te connaissais : avec intensité. »
Le socle de la trame est dédié pour Éden. Le « tu » comme la sève, l’immense capacité des dires, sans répétitions ni doutes. Ce genre de livre à l’instar de l’étoile du Sud.
La dignité d’un exutoire bouleversant. C’est la voix d’Anaïs qui clame ce récit sublime et si triste. Le compte à rebours est lancé. Le sablier se renverse. Chapelets d’heures, les grains de sable valent le double, l’urgence.
« Anaïs se rend compte du silence d’Éden sur sa propre famille. »
On ouvre la porte subrepticement, avant de pénétrer au cœur même d’un évènementiel irrévocable. Tout est ici, entre l’avant et l’après. Jusqu’au jour où Anaïs est enfin conviée afin de rencontrer la famille d’Éden. Fébrile, inquiet, il se refusait à ce moment.
Loin d’un rendez-vous ordinaire, Éden lui ouvre les yeux sur un drame familial. Sa sœur est malade. « Je ne pouvais détacher mes yeux de ses jambes aux muscles atrophiés, plus minces que mes avant-bras. »
Elle a la maladie d’Ataxie de Friedreich. Trois enfants, frères et sœur, Marc : décédé, Sophie devenue handicapée et Éden, l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête.
La source du mal. Le lever du voile sur une maladie génétique. L’impuissance des parents effondrés et soumis. Cette maladie dont l’évolution est lente, sournoise, mais parfois fulgurante.
Éden mord dans la vie à pleine dents. L’audace du courage, conscient, il prend son souffle dans l’instant présent. Vivre vite, en grand. Profiter des jours où il ne sait pas, pas encore. Anaïs et Éden voyagent beaucoup. Fusionnent dès l’aurore au crépuscule, aux draps joyeux et plissés, aux rires et copains. Les gestes de concorde et la lucidité du sursis.
Éden fait du sport, un peu, Beaucoup. Attrape le soleil à plein bras. Se love contre Anaïs, sa siamoise, complice et aimante. La pudeur d’un amour aussi pur qu’inné.
Elle sait l’heure des victoires. La passion victorienne, le romantisme qui frôle leurs peaux. L’entente, une voix qui chante dans les landes de bruyère. Dans celles de l’instant.
Un amour source, et de sens. Un escompte hyperbolique du futur. Mais, qui va immanquablement être confronté à l’inaltérable. Le tango noir et les sanglots longs et silencieux. Éden perd l’équilibre, chute souvent. La piste de danse devient l’emblème de la finitude. L’absurdité d’une maladie rare et pernicieuse. Éden vacille. La lumière sombre est un piège, son corps est en faillite.
Sous le voile d’une fiction l’œuvre théologale qui enserre l’attachement. Anaïs va se fondre en Éden, le retenir, contre le vent glacial des aspérités. L’antre est happé, le nid douillé où ce jeune couple pouvait vivre encore mille caresses et mille exploits.
« Mais les chutes se sont démultipliées . »
Spectrale, « la maladie progresse. » Le plongeon en apnée. Prendre son souffle. Lianes, siamois, l’urgence immerge. Respirer pour Éden. Les sentiments victorieux sont en guerre face au corps en déliquescence d’Éden. Il se meurt à petits feux.
« Tout était prétexte à un nouveau fuck you, petit ou grand. Ça nous faisait sentir puissants, vivants, au-dessus de la fatalité. Comme si on gardait le contrôle. On se trouvait drôles. »
Sans pathos, c’est ici la beauté intérieure de ce récit bouleversant. La réécriture de l’après.
« Mais un jour mon père m’a dit quelque choses qui m’a souvent aidée, quand ça va pas pas reste pas sur place, va de l’avant. Mais sans GPS je faisais du surplace. »
Ce chant désespéré est une ode à la dignité.
Lire « Prendre son souffle », si évocateur, puissant. Un pur chef-d’œuvre salutaire. « Prendre son souffle », l’azalée blanche sur le cœur. Tragique, la chute d’Icare. Bleu-nuit, dramatique, le mémorial de l’amour, la lutte à la vie à la mort. Un plongeon en apnée.
Le testament d’une éthique d’amour.
Comme l’exprime Geneviève Jannelle : « Les pires choix sont parfois ceux que l’on fait par amour. »
Publié par les majeures Éditions Québec Amérique.
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Je remercie Babelio, l’autrice et les éditions Quebec-Amerique pour l’envoi de ce roman fabuleusement émouvant.
Prendre son souffle est un roman bouleversant. Geneviève Jannelle nous plonge dans un amour condamné. Atteint d’une maladie dégénérative et mortelle, Éden se sait en sursis. Mais Anaïs, portée par son amour, plongera avec lui pour vivre leur Histoire. Profiter tant que cela est possible pour ne rien regretter.
J’ai abordé ce roman en pensant qu’il traiterait de résilience, mais c’est bien au delà. C’est d’abord un espoir fou de conjurer le sort puis vient le déni lorsque les premiers symptômes apparaissent. Jusqu’à ne plus pouvoir ignorer la maladie qui s’installe dans le quotidien et le bouffe. Don de soi ou abandon de soi ?
Ce roman est poignant, sans être larmoyant, tellement humain. L’écriture est fluide, rythmée et poétique. L’auteure est québécoise, aussi certains mots ou expressions nous rappellent les kilomètres qui nous séparent… j’ai trouvé ça charmant, dépaysant.
Je vous recommande fortement ce roman qui touchera tous les lecteurs par sa force et son authenticité. Et puis, après cette lecture le risotto aura une toute autre saveur…Risotto du bonheur !
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Un grand merci à "masse critique" et aux éditions "QuébecAmérique" pour cette lecture.
J'ai été scotché par la lecture de ce court livre. Anaïs et Eden s'aiment, d'un amour fou. Simplement, elle ne sait pas que c'est pour un temps court. Et on va suivre la vie de ces deux êtres qui vont tout se donner, pour se prouver leur amour, jusqu'à donner son corps et en partie son âme. C'est assez indescriptible, difficile à raconter, l'émotion que l'on a à cette lecture on ne peut pas la rendre par quelques mots. C'est parfois très crû, et on n'échappe pas à grand chose de la déchéance inéluctable qui prend de la force, petit à petit, et envahit le récit. Inoubliable.
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J'ai bien aimé ce petit roman, sans que ce soit un coup de coeur pour moi. Tout de même une écriture bien rythmée, me donnant toujours le goût d'y retourner. J'ai embarqué rapidement dans cette histoire qui raconte le grand amour unissant Anaïs et Eden, et ce, malgré le fait qu'Eden a une maladie dégénérative. Anaïs tient absolument à l'accompagner jusqu'au bout de sa maladie. Ils passent tous les deux par toute une gamme d'émotions très pénibles, cherchant désespérément des moyens de passer au travers cette grande épreuve. Sans savoir pourquoi, je suis plutôt restée une spectatrice de leur histoire.
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Ce recueil de nouvelles d'horreur a la particularité de n'avoir été écrit que par des femmes – par quinze autrices québécoises –, qui sont généralement sous-représentées dans ce genre littéraire.
Les textes réunis sont un peu éclectiques, ce qui en fait une lecture un peu inégale, mais diversifiée! Il y en a pour tous les goûts! J'ai aimé certaines histoires, tandis que d'autres m'ont moins plu, mais l'ensemble de l'exercice m'a semblé assez réussi. Les autrices ont su apporter une touche féminine à leurs histoires – mais, dans ce cas-ci, n'allez pas croire que féminité rime avec douceur et sensibilité! le titre serait par ailleurs à revoir, selon moi, car il y a beaucoup plus de gore, de torture porn et de tueurs psychopathes que de fantômes dans ce livre!
Coeurs sensibles s'abstenir!
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Un recueil d’horreur complètement écrit par des femmes. Je suis sautée sur l’occasion, parce que c’est rare que des femmes soient à l’avant et l’horreur n’est pas un genre facile à exploiter. Je ne peux pas dire qu’elles ont mal réussi, mais certaines nouvelles étaient plus ancrées dans le genre que d’autres. Certaines m’ont ennuyé, d’autres m’ont tenu en haleine jusqu’au bout. C’est toujours difficile de juger un recueil, à cause du nombre d’auteurs, mais elles se sont bien débrouillées en général. Je dirais que j’ai adoré la moitié, détesté quelques-unes, et d’autres m’ont laissé indifférente, mais globalement, ce n’était pas si mal.
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Je ne sais pas ce qu'elle a trouvé dans ce livre mais je crois que Chantal Guy du journal La Presse à surévalué les talents des dites auteures. Comme très souvent au Québec, on prône les bonnes critiques partout, c'est rare que des journalistes ce mouille sur les oeuvres. Moi, depuis je remarque une certaine constance, vous vous demandez sûrement laquelle. Eh bien ! Les Québécois n'aiment pas l'horreur, la vraie celle qui donne des cauchemars et des nuits blanches. Non, nous c'est la version pour enfant malgré des sujets très adultes. Je viens de terminé, cet ouvrage où je me suis ennuyé un autre constance. Il y a sûrement deux nouvelles qui peuvent se définir dans le titre soit: celle de Le poids et St Kilda. Le reste, on a parle pas tellement il n'y avait rien d'intéressant ni de marquant. Pour le poids cela ma rappeler les documentaires sur les fantôme que j'ai lu tel que Ces fantômes qui hantent notre monde de Diane Canwell et pour St Kilda on dirait une sorte de mélange entre la créature du Mothman ou La prophétie des ombres de John A. Keel et le film de Jeepers Creepers sorite en 2001 avec l'acteur Justin Long. Là vous aller me dire, mais il n'aime pas les femmes qui écrivent de l'horreur ma pareil. Erreur sur toute la ligne mes amis, il y a pas plus qu'on le croit en voici quelques exemples pour ceux en manquent d'idées: Jeanne Kalogridis qui a écrit Le Pacte avec le vampire, Brigitte Aubert avec Ténèbres sur Jacksonville, Susan Hill avec L'ombre du tableau, Jennifer McMahon avec Les visiteurs de l'autre rive, plus deux qui m'ont marqué Elizabeth Hand L'Éveil de la lune et Cathy Cash Spellman avec Les griffes du Diable. Si un jour, vous le voyez sur les tablettes, vous aurez deux choix qui s'offrent à vous; le lire ou le laisser prendre la poussière.
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Il a tout pour plaire : grand, élancé, athlétique, beau, intelligent : la vie lui sourit. Il est nez dans une entreprise chimique au 3e étage de l’orphéon. Il vit avec Sofia, une femme magnifique que tout le monde lui envie, ils ont tout pour être heureux mais pourtant un jour, la roue tourne…
Je crois que c’est ma préférée jusqu’à présent, la descente aux enfers d’un homme à qui tout sourit, le sentiment de tomber, de tout perdre, de se perdre, et de ne plus avoir aucun point de repère dans son champ visuel. Connait-on vraiment la personne qui partage notre vie ? Est-elle au dessus de tout soupçon ? Qu’adviendrait-il si elle n’était pas aussi parfaite qu’on le croyait ?
Je remonte dans l’ascenseur et me dirige vers l’épisode suivant, qui risque d’être sulfureux : coïts.
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Laurent, employé vedette chez Odosenss, une compagnie de fabrication d'odeurs sise au 3e étage de ''L'Orphéon'', est un espèce de Grenouille des temps modernes. Je fais bien sûr référence au fameux héros du ''Parfum'' de Patrick Süskind. Il a du nez et du talent pour son métier. Cependant, à l'inverse de son cousin romanesque, il fait preuve d'un conformisme accablant, est sans ressort et totalement inoffensif. Je suppose que si on le poussait vraiment à bout, il pourrait peut-être montrer les dents... Quoiqu'il en soit, il sera malmené, car sa vie tombe en morceaux.
C'est un fabuleux roman plein d'audace et soutenu par une plume brillante, très imagée. Les métaphores, comparaisons et tournures de phrases en général m'ont complètement réjoui. Je m'aperçois que les autres romans de l'auteure portent sur des thèmes qui m'accrochent sensiblement moins, mais ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit ! J'ai toutefois lu et apprécié sa nouvelle primée ''Péril en ta demeure''.
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Il y a quelque temps déjà, j'avais lu une critique élogieuse de ce roman. C'est ce qui m’a incité à le lire.
Jérome, un bel homme, grand séducteur, est complètement subjugué par le charme de Cayo le jour où il la rencontre. Cette dernière confectionne des chaussures, «des créations exclusives et précieuses», qui juchent les femmes et décuplent leur pouvoir de séduction. Elle-même n’enlève jamais ses souliers devant un homme.
J'ai été captivé même si la description d’escarpins de 15000$ me laisse indifférent. Il faut ajouter que ce roman a aussi un petit côté sulfureux…
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N'étant pas très "talons hauts" dans la vie, j'ai hésité longtemps avant de faire l'acquisition de ce roman, mais j'y ai plongé tout de suite après avoir lu Odorama de la même auteure. J'ai été happée par le style d'écriture et par l'histoire. J'ai fini la lecture avec l'envie de lire un 3e roman de Geneviève Jannelle (j'en veux un, tout de suite!!!) et l'envie de m'acheter des talons-aiguilles! Woh! Je n'irais pas bien loin avec ça sans me blesser, mais bon...
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Coup de foudre total pour la plume de Geneviève Jannelle! Un roman que je vais relire c'est certain!
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