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Critiques de Geneviève Lacambre (4)
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A l'aube du Japonisme, premiers contacts en..

Un camarade ayant pu assister à la fin d'un festival consacré au Japon, à Issy, ce 22 février, après 6 mois de mise en valeur... m'a prêté cet ouvrage qui lui a été communiqué à cette occasion, par une connaissance... Chaîne de transmission qui va parfois plus loin que prévu... et c'est heureux !!! Car me voilà à l'intégrer à la base babéliote et d'en rendre un compte-rendu, trop rapide... mais qui a juste le très modeste mérite de faire connaître cet ouvrage



. Catalogue d'exposition présentée entre novembre 2017 et janvier 2018 à la Maison de la culture du Japon de Paris...



Publication des plus intéressantes, qui nous rappelle l'origine du Japonisme, mouvement généralisé au sein des peintres impressionnistes et des artistes dans leur ensemble...Van Gogh en est un très bel exemple... avec une période d'oeuvres japonisantes, magnifiques ! Gustave Moreau s'intéressa également très tôt aux estampes japonaises...etc.



Quelques petits rappels: le mot "Japonisme" fut prononcé la première fois par le critique d'art et le le collectionneur d'art japonais, Philippe Burty, en 1872...De très beaux objets d'artisanat du Japon parvenaient déjà en France par les marchands chinois et hollandais....



L'Exposition Universelle de 1867 à Paris eut une importance essentielle pour faire connaître l'Art japonais, et apportera une impulsion supplémentaire à la modernisation du Japon...Parmi de nombreux créateurs, Hokusaï fut découvert par les Français lors de cette Exposition Universelle !



Un catalogue très riche par son iconographie et la grande diversité des pièces présentées: armures, textiles, céramiques, estampes, livres, objets d'artisanat...

Des coups de coeur pour de magnifiques écritoires laqués, des nécessaires à fumer, avec écritoire, un autre, "nécessaire à pique-nique" en laque rouge... sans omettre la très belle collection de peintures d'Hokusaï et de son atelier [ Entrée depuis 1855 au département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale ], etc.



Bien évidemment, je ressens une petite... préférence pour les " Meisho Zue" [ Littéralement "Recueils d'images de sites célèbres "... ]--Genre éditorial en vogue entre 1780 et le milieu des années 1860. Comme des encyclopédies illustrées , consacrées à l'histoire, la géographie et le patrimoine des différentes provinces et métropoles du Japon.



In-fine, nous trouvons une sélection bibliographique, les crédits photographiques, les expositions citées ainsi qu'une chronologie précieuse synthétisant le détail des

"Contacts entre l'Occident et le Japon du XVIe siècle à la fin de l'époque d'Edo" (1603-1868)



Une publication très éclairante et passionnante sur l'arrivée des arts japonais en Europe et ce mouvement déterminant que représenta le Japonisme, dans l'histoire de l'Art mondial...!

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L'ABCdaire de Millet

Très Bon abécédaire sur le peintre Millet. Ce livre est très complet et permet de mieux apprendre à connaître sa vie et son œuvre. Ce livre est bien construit avec d'abord une biographie puis des approfondissement alphabétiques. l'ensemble est très bien fait. je recommande. Il y a aussi de nombreuses illustrations. Il donne en outre des pistes de réflexion intéressantes sur l'artiste que l'on ne voit pas assez dans les musées parisiens. Je recommande aussi des lectures sur son œuvre dessinée qui est presque aussi fascinante et lumineuse que ses œuvres de peinture.
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Dossier de l'art, n°222 : Hokusai

L’histoire de l’estampe est liée, au Japon, à l’évolution d’une nouvelle société, laquelle après une longue période de guerres civiles, connut l’effondrement de la féodalité qui libéra la caste des samouraï. D’autre part, la bourgeoisie, qui sortait enrichie et puissante de ces guerres, se livrait aux plaisirs d’une vie facile et favorisait pour son divertissement la prospérité des courtisanes, des acteurs, des peintres. Des contacts s’établirent entre l’élite cultivée mais appauvrie des samouraï et la caste des marchands nouvellement enrichie ; ensemble ils contribuèrent à l’épanouissement de l’école de peinture dite d’ukiyo-e.

Méprisée de la noblesse, cette école eut un succès retentissant auprès de ceux à qui elle s’adressait ; une large diffusion jusqu’alors utilisée pour les œuvres religieuses, conduisit à emprunter au bouddhisme ce qui allait le plus contribuer à répandre les images « d’une vie facile », « d’un monde éphémère et mouvant » : la technique de l’estampe. Ce procédé de gravure sur bois, utilisé par les moines dès le VIIIe siècle, allait servir au XVIIe siècle pour illustrer les premiers livres profanes qui étaient, pour la plupart, des œuvres poétiques ou des récits de légendes anciennes.

À partir de 1670 environ, et après quelques balbutiements, l’ukiyo-e commence véritablement son envol avec Moronobu qui est considéré généralement comme le fondateur de l'ukiyo-e, et, en tout cas, comme celui qui a su fédérer les premiers efforts pour en faire un nouveau genre abouti.

Suivront nombre d’artistes éminents qui ont fait évoluer l’école et ses techniques comme Utumaro ou Harunobu.

Après avoir atteint son âge d’or entre 1780-1810, notamment dans le domaine de la représentation d'acteurs de kabuki, le sommet de l'ukiyo-e sera atteint avec Sharaku. Mais déjà, le caractère spectaculaire et excessif de ces estampes montre qu'il sera difficile d'aller plus loin. D’autres grands artistes s’apprêtent à renouveler le style de l’école : Hokusai et hiroshige.

Hokusai, le plus grand de tous, fut un maître incontesté de l’estampe. Peu d’artistes ont eu un tel rayonnement dans le monde.

Très vite, cependant, il se lassa de peindre et d’illustrer des poèmes érotiques. Ecrivain lui-même, il devint l’auteur de nombreux romans destinés aux femmes et aux enfants. Grâce à lui, on vit une floraison de romans populaires très en faveur auprès du public. En 1814, il décida d’abandonner les textes et entrepris la célèbre série de croquis de la « Mangwa ».

Sa série d’estampes la plus connue (et la plus célèbre) : les Trente-Six Vues du Fuji.





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Gustave Moreau : Maître sorcier

Excellent découverte Gallimard. parmi les meilleurs. Quel plaisir de lire ce livre sur un grand peintre trop souvent oublié au profit de ses ainé ou de la génération suivante. On découvre un artiste et une oeuvre exceptionnelle. Quelle dommage que les représentation de ce petit livre ne soient pas de meilleure qualité mais on ne peux pas tout avoir. Le texte est intéressant et se lit très facilement. Il est didactique sans être simpliste. La section témoignages et documents et aussi très informative. je recommande!
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