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Citations de Gerald Basil Edwards (79)


Je suis de l’Église anglicane, moi. J'ai été baptisé à l'église et je serai enterré à l'église ; et si je m'étais marié, je me serais marié à l'église. Quelquefois, je vais à l'église du Vale, quand il n'y a personne. j'aime bien cette vieille bâtisse. Toute ma vie j'ai vécu aux sons des cloches de l'église du Vale, apportés par le vent au-dessus de l'eau. Quand j'étais petit, je les entendais jouer un hymne le samedi soir, puis le rapide ding-dong, ding-dong avant le début du service ; et je les entendais répéter le mercredi soir. Je les ai entendues sonner joyeusement pour les mariages, et j'ai entendu la grande cloche sonner le glas pour les enterrements ; mais, même lorsqu'elles célèbrent la joie, elles sont tristes, les cloches de Vale ; et maintenant que je suis vieux, quand je les entends, je tremble.
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il avait déclaré plus d'une fois que s'il était normal de la part d'un chrétien de tendre l'autre joue quand lui seul était concerné, il ne devait pas hésiter a rendre coup pour coup a un tyran pour aider les autres.
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peut être vaut il mieux vivre davantage toujours sur le même niveau, même si c'est un niveau inférieur, comme c'est mon cas, plutôt que comme Raymond, toujours entre haut et bas.
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certains des jeunes gars qu'on voit par ici de nos jours ont l'air froid et mauvais.ils me terrifient. je ne veux pas dire qu'ils me terrifient pour ce qu'ils pourraient me faire; mais ce qui me terrifie, c'est ce qui attend Guernesey et le monde en général.
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les types de cette espèce, on devrait les fusiller ! a t il dit.
une réflexion pareille venant de lui m'a vraiment fichu en rogne. je ne veux pas dire qu'on l'ait jamais prit sur le fait, mais tout le monde savait qu'on avait dû l'interpeller plus d'une fois parce qu'il traînait à la sortie des écoles avec des sacs de bonbons à offrir aux petites filles.
il faut de tout pour faire un monde, mon garçon, je lui ai dit, sinon toi, par exemple, tu ne serais pas autorisé à y vivre.
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Il n'y avait pas de disputes à la maison, remarquez bien. Mon père ne rentrait pas saoul et ne se mettait pas à jurer et à cogner sur ma mère comme Dan Ferbrache et Amy de Sandy Hook. On ne parlait guère chez nous. Ma mère disait par exemple : "Tu feras ça ?" et mon père répondait : "Oui" ; ou bien mon père disait : "Je peux faire ça ?" et ma mère répondait : "Non".
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J'avais raison. Je sais que j'avais raison. Plus il y a de policiers, plus il y a de criminels, et plus il y a de criminels, plus il faut de policiers pour les attraper ; et ainsi de suite, jusqu'au moment où chacun sera, soit policier, soit criminel.
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Je choisis les deux chiens en porcelaine sur la cheminée. Ils sont sur le manteau de la mienne en ce moment même, écoutant avec leurs longues oreilles tous les mots que j'écris. J'aime bien mes deux chiens en porcelaine. Quand j'écris quelque chose de scabreux, l'un des deux prend un air sérieux comme un pape ; mais l'autre m'adresse un clin d'œil.
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La seule chose que sa pauvre femme avait pu faire de son plein gré, c'était mourir.
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Guernesey, Guernsey, Garnsai, Sarnia, qu’ils disent. Moi, en tout cas, je ne sais pas. Plus je vieillis, plus j’apprends, et plus je sais que je ne sais rien. Je crois que je suis le plus vieux de l’île. Liza Quéripel de Pleinmont prétend que c’est elle, mais je pense qu’elle en rajoute. Quand elle était jeune, elle avait un anniversaire tous les deux ou trois ans, mais ces derniers temps, elle en a deux ou trois par an. Pour être honnête, je ne connais pas mon âge. Ma mère l’a noté sur la première page de la grande Bible ; elle a inscrit le jour et le mois, mais elle a oublié de mettre l’année. Je suppose que je pourrais la trouver en allant au Greffe, mais ce n’est pas maintenant que je vais m’en soucier.
(INCIPIT)
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la nature a renié Dieu, mais elle est pres de Dieu. Ce truc la haut a renié Dieu davantage.
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se battre, forniquer et faire de l'argent sont les trois activités qui offrent le moins de difficultés au monde, je crois bien.
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j'ai entendu la grand cloche sonner le glas pour les enterrements; mais, même lorsqu'elles célèbrent la joie, elles sont tristes, les cloches de Vale; et maintenant que je suis vieux, quand je les entends, je tremble.
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J'attrapai le car pour la ville, puis le tram jusqu'à la Mi-Chemin et fis le reste du trajet à pied. J'étais trop démoralisé même pour passer chez Hutton boire un verre. J'arrivai chez moi à la nuit et allumai la lampe. La maison était vide, vide, vide! J'étais seul et je savais que je resterais seul jusqu'à la fin de mes jours. Je ne sais pas comment j'ai réussi à vivre depuis lors. J'ai eu des amis, ou du moins des relations à qui parler ; et nombreux sont ceux qui m'ont témoigné leur bonté. Je ne pourrai jamais dire à quel point Tabitha a été bonne pour moi ; mais de son vivant, je trouvais ça tout naturel. J'ai couru après telle ou telle fille, quand l'envie m'en prenait ; ou plutôt comme aurait dit Raymond par la force de l'habitude. J'ai vécu la tragique histoire de Raymond comme si c'était la mienne ; mais elle reste encore un mystère pour moi et j'ai peut-être aggravé les choses en essayant de les arranger. J'ai tenu tête à des étrangers et à des ennemis venus d'un autre pays et je me suis élevé contre le double jeu de certains de mes compatriotes. J'ai vu le côté comique des choses et j'ai fait rire bien des gens ; et je suppose qu'ils m'ont pris pour un joyeux drille insouciant ; mais depuis ce soir-là, j'ai vécu sans espoir. Je me suis souvent demandé ce que j'avais bien pu faire pour être condamné à vivre ainsi de si nombreuses années sans espoir. Pas étonnant que je rumine beaucoup et que j'aie la cervelle un peu dérangée.
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Un homme doit faire attention à ce qu'il raconte à une femme, sinon elle va déformer ses propos et s'en servir contre lui.
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Guernesey,Guernsey,Garnsai,Sarnia,qu'ils disent.Moi,en tout cas ,je ne sais pas.Plus je vieillis, plus j'apprends,et plus je sais que je ne sais rien.Je crois que je suis le plus vieux de l'île. Quéripel de Pleinmont prétend que c'est elle,mais je pense qu'elle en rajoute.Quand elle était jeune, elle avait un anniversaire tous les deux ou trois ans,mais ces derniers temps ,elle en a deux ou trois par an.Pour être honnête, je ne connais pas mon âge. Ma mère l'a noté sur la première page de la grande Bible; elle y a inscrit le jour et le mois ,mais elle a oublié de mettre l'année.Je suppose que je pourrais la trouver en allant au greffe, mais ce n'est pas maintenant que je vais m'en soucier.( Page 13).
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J’aimais beaucoup « La Marseillaise ». C’est le seul hymne national que j’aimais entendre pendant la guerre. Il vous donnait envie d’aller vous battre. En comparaison, « God save the King » était une vraie marche funèbre. Quoi qu’il en soit, pendant la fête de Victor Hugo, j’ai sympathisé avec un jeune Français, et à partir de là, j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas si mal, après tout. Je regardais la statue dévoilée et le jeune Français, juste à côté de moi, m’a demandé ce que j’en pensais. Il avait parlé en anglais, mais j’avais reconnu son accent. Je lui ai répondu que je la trouvais très bien, mais que je n’y connaissais pas grand-chose. Il a dit qu’elle était très bien en effet. « Le vieux serait content de se voir là-haut, en train de regarder la mer », a-t-il ajouté.
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J'écris pour me tenir de compagnie, en réalité. Je ne pense pas que quelqu'un ait jamais envie de lire ça. C'est l'histoire de ma vie, mais il y a aussi beau-coup de choses sur ma famille, mes amis et des gens qui ont vécu à Guernesey ces soixante ou soixante-dix dernières années. [...] J'ai essayé de mettre le pire comme le meilleur, mais il faut lire entre les lignes.
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Je ne saurais expliquer à quel point Raymond n'était pas un type ordinaire. Dans ses traits, sa voix, son attitude et dans la générosité de son cœur, il y avait quelque chose, je crois, qui attirait les gens vers lui, les incitait à l'aimer et à l'écouter, même contre leur volonté. Je n'avais pas oublié ce qu'il avait fait, à ce service religieux. Il ne nous avait pas donné le sentiment que nous étions de misérables pécheurs ; ou, comme la plupart des prédicateurs, que tous les autres étaient de misérables pécheurs et que seul notre petit groupe irait droit au ciel. Il nous avait donné le sentiment qu'il y avait quelque chose de bon au cœur de l'univers et qu'il y avait quelque chose de bon au cœur de chacun de nous. S'il avait réussi à éveiller cette impression même en moi, il devait bien être doué d'une vertu particulière. Car à part une tête de mule, que suis-je?
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"Le progrès , c'est la carotte pendue devant l'âne pour le faire tourner en rond ."
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