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Citations de Gérard Davet (88)


Lavrilleux peut « tuer » Sarkozy, ils le savent tous les deux. Il suffirait que l’ancien numéro 2 de sa campagne présidentielle dise que l’ex-président a eu connaissance du système délictueux mis en place pour couvrir les dépenses inconsidérées de celle-ci. Mais Lavrilleux n’est pas fait de ce bois. C’est une poutre en chêne massif, de celles qui résistent au temps, aux mauvais traitements, de celles qu’il a installées lui-même dans ses gîtes périgourdins.

Sait-on jamais ? Les tribunaux, quels qu’ils soient, dégagent leur propre vérité.
Jean-François Copé en sait quelque chose.

Il a vécu, lui aussi, un procès. D’un autre genre.
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En jouant, avec les médias, la carte de la transparence, Hollande n'a fait que souligner la sienne.
Quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, François Hollande "n'imprime pas", comme un fantôme dont ne ne pourrait fixer l'image.
Le président inaudible est aussi l'homme invisible.
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Gérard Davet
Dans " L'Archipel français ", Prix du livre politique en 2019, l'analyste, à rebours du politiquement correct, diagnostique une société française en état de désagrégation avancée et annonce " la naissance d'une nation multiple et divisée ". Un pays pliant sous le poids combiné de forces - en apparence - contradictoires : le communautarisme, produit d'un regain de religiosité dans son acception la plus rétrograde ; les obsessions identitaires et victimaires, souvent concurrentielles ; l'individualisme exacerbé par la toute-puissance devenue " toute-nuisance " de ces si mal nommés réseaux sociaux.
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Un parti politique, c'est quatre choses. Un, c'est une doctrine, une philosophie, une vision du monde, une idéologie. (…) Deuxièmement, c'est une affectio societatis : 'Il est des nôtres', ça veut dire un goût pour être ensemble. Troisièmement, c'est un enracinement, un réseau. Dans chaque région, une présence, légitimée par les élections. Et, quatrièmement, c'est un leader. Si vous n'avez pas les quatre, vous tombez.

(François Bayrou au sujet de LREM)
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Lui, président, n'est pas parvenu à enrayer la propagation du poison islamiste, lui, président n'a pas pu contrôler les soubresauts d'une économie mondialisée, lui, président, n'a pas été en mesure d'échapper au voyeurisme ambiant, lui, président n'a pas été capable d'éviter les crises gouvernementales et les déchirures de la gauche, lui, président n'aura pas su se faire aimer, lui, président, n'aura jamais transporté les Français...Lui, président, n'aura jamais suscité la considération, la crainte, le respect tout simplement.
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Il n'y a personne derrière, c’est-à-dire que le jour où le président décide qu'il fait sa petite valise et qu'il va prendre une petite pause et faire le tour du monde avec sa femme… le jour où le président s'en va, il n'y a personne pour être président à sa place.

(Marlène Schiappa sur l'avenir du macronisme)
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Il se gausse ouvertement de cette surenchère libérale, comme s’il rodait, déjà, son argumentaire de campagne. « Juppé dit qu’il faut supprimer 300 000 postes de fonctionnaires dans le quinquennat, ce qui est plus que les départs à la retraite. Donc aucun départ à la retraite ne serait remplacé, mais d’autres devraient être provoqués ! » Il ajoute, ironique : « Sauf pour l’Éducation nationale, sauf pour l’armée, sauf pour la police, sauf pour la justice…
Qu’est-ce qu’il reste comme fonctionnaires ? Les diplomates et les préfets, peut-être ?! »

« Demandez aux Français s’ils approuvent les mesures que l’on prend, individuellement. Vous approuvez qu’on augmente les fonctionnaires ? Qu’on crée des postes dans l’Éducation nationale ? Qu’on élargisse les mutuelles ? Qu’on parte à la retraite à 60 ans pour les métiers pénibles ? Ils y sont tous favorables. Mais ils sont défavorables à la politique que l’on mène ! Et quand vous interrogez les Français : “Êtes-vous favorables à la retraite à 65 ans ? Non. À la fin des 35 heures ? Non. À la suppression de l’impôt sur la fortune ? Non. À la hausse de la TVA ? Non.” Mais si on leur dit : “Vous aimez Juppé ?” ils vont dire : “Oui, oui.”
Comment peut-on arriver à ce paradoxe ? Parce qu’on n’est pas en campagne. Le jour où on se dit : “Ce programme-là peut passer”, on change de jugement. »
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Ici les jeux de grattage ont remplacé les livres. Pour 1.6 millions d'habitants la Seine Saint Denis ne compte plus... qu’une douzaine de librairie.
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Son alter ego juppéo-sarkozyste, Alain Minc, dans les coulisses du pouvoir depuis si longtemps lui aussi, abonde : "Son problème, c'est le peuple, oui. Comme c'était le problème de Giscard. En plus, même s'il n'a pas le passé grand-bourgeois de Giscard, parce qu'il est du milieu petit-bourgeois, il n'empêche qu'il représente les élites, même physiquement." Enfin, voici Robert Zarader, autre conseiller de l'ombre, plus lointain, mais au jugement acéré : "Pour moi, il y a un fil conducteur : c'est le premier président confiné qu'on a : il connaît sa femme à 15 ans, les écoles, l'ENA, la banque, l'Élysée, ministre, président de la République. A quel moment il a pu... A quel moment il est sorti ?"
Comprenez : à quel moment est-il "sorti" de son univers, combien de fois a-t-il été en prise directe avec ceux que l'on surnomme de manière parfois méprisante les "vraies gens" ?
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On n'a jamais vu sous la Ve République un gouvernement aussi faible.
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Il n'y a pas de pitié. Ce sont des vautours. Il n'y a pas de sentiments. Vous avez eu tort de penser que vous avez eu des amis en politique. L'amitié, ça n'existe pas en politique, c'est une communauté d'intérêts passagère.
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C’est sans doute ça, être président : concéder des erreurs uniquement si elles soulignent vos qualités…
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Nuit debout, c’est un symptôme, mais ce n’est pas un mouvement.
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ls [Les juges] détiennent des documents prouvant que, très tôt, le gouvernement s'est rendu compte que les masques manquaient. Et plutôt que de l'expliquer à la population, le choix a été fait d'insister sur l'utilité relative de ces mêmes protections individuelles, à rebours des recommandations scientifiques.
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Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout.
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Car le triomphe inattendu de Macron, c’est d’abord le récit du retour de fortune d’un groupe d’amis surnommé « la bande de la Planche ».
Ils ont été recrutés, façon Les Douze Salopards, par Emmanuel Macron et son disciple préféré, Ismaël Emelien. Choisis pour le libéralisme qu’ils ont implanté et enfoui en eux, sans même s’en douter parfois. Pour leurs convictions à géométrie variable, aussi. Ils ont surtout un avantage certain : ils n’ont jamais été que des « petites mains », des seconds couteaux sans grande envergure politique, parfois versés dans le ressentiment car écartés, voire méprisés par le PS. Bref, ils sont revanchards et opportunistes, le profil parfait pour trahir.
Ils n’ont pas su s’imposer, ou conquérir leur place au soleil ? Macron va se charger de leur fournir leur quart d’heure de gloire. Et même un peu plus que ça.
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Tout de même, Pradié ne peut-il rien concéder au chef de l'Etat, saluer au moins la performance physique [de son Grand Débat] ? Pas question, rien ne trouve grâce à ses yeux.
"Oui, il a une prostate qui lui permet de tenir pendant cinq heures, ironise-t-il. OK, il a transpiré. Oui, il a une capacité de mémorisation phénoménale, OK. Ça va. Je suis très intolérant face à l'extase qu'on peut avoir. A l'époque, ça ne valait pas que pour Macron, d'ailleurs : je me suis engueulé avec quelques-uns de mes collègues, on me parlait du style d’Édouard Philippe. C'est quoi, le style d’Édouard Philippe ? Et on me parle de la manière dont ses costards sont taillés et de ses boutons de manchette. Et ça, ça m'insupporte. C'est tout. Donc, cette espèce de fausse performance physique, je n'ai aucune admiration pour ça."
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Gérard Davet
On le surnommait déjà " François Fuyons " du temps où, siégeant à l'Assemblée nationale, il était réputé pour son art de s'esquiver au moment opportun, par exemple lorsqu'il y avait des coups à prendre à la tribune ; après la révélation de son déjeuner avec Jouyet, Fillon va hériter, dans sa famille politique, d'un second sobriquet, tout aussi désagréable : " François Félon."
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Bref, ne mécontenter personne...pour finalement, à l'arrivée, se mettre à dos tout le monde, soit un saisissant raccourci du quinquennat Hollande.
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Quant à ceux conviés dans son bureau, ils ont régulièrement droit à sa formule favorite – ça l’est toujours –, idéale pour gonfler d’importance ses visiteurs : « Comment tu sens les choses ? »
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