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Critiques de Gianluca Maconi (182)
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Elfes, tome 22 : Le gardien des racines

Dans ce tome 22 intitulé "Le Gardien des racines", nous sommes dans les séquelles de la guerre des goules : une pandémie frappe le peuple des elfes sylvains et leurs gardiens sylvestres sont devenus fous… La jeune Laëdyss ne supporte plus son impuissance et part à la recherche de Llwënn la maîtresse des herbes, mais quand elle retrouve son équipe massacrée elle rentre chez elle pour retrouvée sa communauté massacrée (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Traumatisée elle erre par monts et par vaux avant d'être recueillie par le Gardien des racines Beloënn qui vit isolée hanté par un triste passé (tiens ça me rappelle quelque chose ^^). Une sombre menace plane sur le monde, et le groupe formé le maître Beloënn, son ami nain Kadra et son apprentie Laëdyss décide de partie en quête pour l'en éloigner (tiens ça me rappelle quelque chose ^^)…



Alors oui c'est très classique, et j'ai été un peu déçu qu'on ressorte des tiroirs la guerre des goules et la nécromancienne elfe, d'autant plus que Nicolas Jarry pioche largement dans sa boîte à outils et que les graphismes de Maconi et Benoit assistés aux couleurs de Lamirand manquent de détails, de précision et de finition dans la plus pure tradition des comics mainstream. Et pourtant la magie opère car nous sommes dans plus vieille et la plus belle histoire du monde : celle de la Quête du Héros aux mille et un visages (évidemment conspuée de tous les côtés par les bobos hispsters à la con et les petits cercles intellos prout prout qui enragent d'appartenir au commun des mortels et qui ne ménagent pas leurs efforts pour se placer au-dessus de l'humanité)… Mieux encore on reprend le projet d'origine de "Star Wars IV : Un Nouvel Espoir" ! Car au départ le chef-d'oeuvre universel de George Lucas devait mettre en scène la quête d'une adolescente guidée par un vieux baroudeur : les personnages furent scindés en deux parties, devant ainsi Luke Skywalker et Leia Organa d'un côté, Obi-Wan kenobi et Han Solo d'un autre côté, et la face du monde entier en fut changée ! ^^

L'évolution des personnages est ainsi aussi importante voire plus importante encore que leur quête commune, et Kadra le nain géomancien joue les médiateurs entre l'ancien maître hanté par son passé et la nouvelle apprentie terrifiée par son présent : la premier doit trouver la rédemption et la seconde la maturité. Car ce qu'il y a d'intemporel et d'universel c'est que la Quête du Héros aux milles et un visages s'adressent à tous ceux qui ont un coeur : il faut grandir, évoluer et s'adapter pour devenir adulte et affronter la dure réalité, mais sans pour autant abandonner ses rêves et ses espoirs pour devenir quelqu'un de plus grand et de plus noble (les homines crevarices détestent cela, mais nous autres êtres humains les conchions avec nos plus respectueuses salutations ^^)

Au bout du bout le trio druidesque parvient à exorciser la Reine Ora des mânes vengeresses de la Sorcière Rouge (oh on dirait le "Claymore" de Norihiro Yagi), mais pour cela il a fallu le sacrifice volontaire du mentor magicien appelé aussi le Code Gandalfien. Beloënn a dû laisser Laëdyss trouver sa propre voie, et c'est ainsi qu'Ora choisi de faire de même en laissant son peuple trouver sa propre voie. Nous sommes dans la transmission entre les générations, dans le passage de témoin entre êtres humains : la dernière case est magnifique, puisqu'une nouvelle héroïne nait sous nos yeux pour sans doute flamboyer ultérieurement de mille feux ! Décidemment l'univers des Terres d'Arran est de plus en plus intéressant et de plus en plus plaisant et il se prêterait merveilleusement à moult adaptations multimédias : OMG si ces bandes dessinées étaient adaptées en séries animées je serais mort et au paradis des geeks !!! (France de Merde qui fait chier où les producteurs n'ont d'autres ambitions que de singer les Yankees en produisant du temps de cerveau disponible pour vendre des produits dérivés)



J'ai gardé le meilleur pour la fin : merci bien à Nicolas Jarry de nous faire oublier l'espace d'un moment plein d'humanisme et d'optimisme toutes les insupportables conneries ploutocratique de la Macronie dirigée par l'héritier autoproclamé de cette sorcière de Margaret Thatcher qui a su amener tous les Anglais et dans les ténèbres les lier…
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Elfes, tome 27 : Les maîtres Ogham

Déjà pour commencer, force est de constater que l’univers des Terres d’Arran s’est largement agrandi durant la pandémie du Covid-19 (je vous laisse la surprise de la découverte en 2e de couverture, véritable invitation à l’aventure contrairement au credo des littéros concernant les cartes en fantasy). Ensuite ce tome 27 intitulé "Les Maîtres Ogham" met en avant les Elfes Verts de la Forêt de Torunn alors que les tomes précédents consacrés à ce peuple mettaient en avant ceux des Forêts de Daëdenn et de Duhann. Et ici nous découvrons des Ayatollahs Verts partisans de la décroissance qui refusent toutes les formes de progrès technologique, sauf que pour combattre les Nains et leurs armes de métal recouverts de runes magiques il leur a fallu avoir recours à des armes de bois recouverts d’oghams magiques avant que leur société radicalisée ne se centre sur la loi du plus fort en excluant les plus faibles… (Hoplites spartiates, samouraïs japonais, Melnibonéens de Dark Fantsy ou Nazis d’uchronie mêmes combats suprématistes ?)



Comme David Gemmell le regretté maître anglaise de l’heroic fantasy, Nicolas Jarry raconte toujours la même histoire, mais il le fait tellement bien qu’il pourrait ainsi continuer indéfiniment… Donc nous retrouvons ce bon vieux schéma de l’adolescent en colère contre la terre entière qui doit se trouver un père. J’arrête tout de suite les féministes enragées déconnectées de la réalité qui vont dégainer leurs éléments de langage contre « les hommes blancs cis hétéros qui défendent la tyrannie du patriarcat » (sic) : le schéma marche très bien qu’elle que soit le sexe ou le genre des personnages, ou quel que soit leur « race » ou leur « religion » par ailleurs parce qu’il est universel et envoie chier tous ceux qui ne savent que mépriser pour exister et diviser pour régner (voire par exemple les tomes 12 et 17 eux aussi consacrés aux Elfes Verts). Père naturel ou de substitution / mère naturelle ou de substitution, les parents sont des mentors et des modèles qui nous accompagneny dans la vie en vous offrant une vision de la vie…



Au sein des Elfes Verts de la Forêt de Torunn, Kaënn (Cain ?) est l’étoile montante de son clan. Non seulement il a un don, mais il fait aussi fi de la tradition donc c’est le parfait pion… Mais en plus d’être un rebelle qui cultive son altérité c’est aussi une pièce rapportée. Son père était un guerrier errant qui est mort en défiant Yaëva la championne du clan : depuis l’enfance il maudit ce père qui l’a abandonné et il aime comme une mère celle qui l’a recueilli avant de tout lui apprendre de la force et de la magie, de l’épée et de la sorcellerie. L’inverse n’est pas forcément vrai car malgré sa force dans une civilisation qui ne respecte que la force elle lui préfère quand même sa fille naturelle Alorënn (elle lui demande de veiller sur elle : espère-t-elle que c’est un couple et un non un individu qui lui succédera à la tête du clan ? nous ne le saurons jamais !). Tout bascule le jour où l’artiste martial Adermenör vient défier Yaëva : dans une civilisation qui ne respecte que la force le challenger n’a aucune pitié pour la championne affaiblie non par la vieillesse mais par la maladie (remember Toki : les vrais savent). Kaënn aurait dû se plier à la tradition et se rallier au vainqueur sans sourciller, mais il place les sentiments au-dessus de la raison et c’est pour cela qu’il pète les plombs et qu’en châtiment on le condamne à un sort pire que la mort (OMG l’Arbre-Ogre !)…

Kaënn est sauvé in extremis mais mutilé dans sa chair et dans son âme il doit tout réapprendre auprès du centaure D’Arn’Rör qui devient son ami et de la guerrière-sorcière Syriënn qui devient sa maîtresse. Comme Edmond Dantès il s’engage sur la voie de la vengeance, et comme vous le savez ceux qui l’arpentent doivent se préparer à creuser pas mal de tombes… Car il est acteur de sa propre vengeance, mais aussi le pion d’une deuxième vengeance avant de découvrir parmi les fantômes du passé qui tentent de communiquer avec lui que depuis toujours il est porteur d’une troisième vengeance qui le dépasse et le transcende… Il n’est pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et il n’est pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre : on n’a pas menti à Kaënn, c’est Kaënn qui s’est menti à lui-même car produit de son passé et de sa société il ne peut pas échapper au code d’honneur qu’il n’a jamais cessé de critiquer. Est-il prêt à perdre à son avenir pour honorer les promesses du passé ? Heureusement que comme Edmond Dantès avant lui il peut compter sur un Abbé Faria pour arpenter sa propre voie… To Be Continued ?!



Il y a tellement de choses à dire… (déjà je pense avoir été suffisamment explicite sur le thème la vengeance)

D’abord on développe le thème de l’apprentissage, et Nicolas Jarry reprend pas mal ce qu’il avait déjà fait dans le tome 17 en développant un chouette relationship drama avec un personnage inexpérimenté angoissé par l’avenir et un personnage expérimenté hanté par son passé (les millions de lecteurs de David Gemmell savent). Ici Kaënn souhaite découvrir son passé pour se libérer alors que D’Arn’Rör veut lui l’oublier pour s’en libérer : on ne nous délivre aucune information sur le centaure certes, mais gageons qu’il y aura une place à l’avenir dans une autre bande-dessinée consacrée aux Terres d’Arran...

Ensuite avec ses clans féodaux, ses dojos d’arts martiaux, ses samouraïs et ses rônins, la Forêt de Torunn s’inspire totalement du Japon des films chanbara. Mais arts martiaux un jour arts martiaux toujours, le chanbara n’est lui-même que la version japonaise du genre beaucoup plus vaste du wuxia. Je pourrais écrire une thèse sur tout cela, mais je vais tout résumer par une seule idée. Ce tome comme la trilogie "Star Wars" suit à la lettre les fondamentaux de la trilogie de "La Rage du Tigre" car nous devons vivre comme des frères ou mourir comme des idiots (les ayatollahs verts ressemblant de plus en plus aux fascistes bruns)… Car dans ce tome nous suivons un jeune guerrier arrogant et insouciant qui est défait et mutilé avant de devoir tout reprendre à zéro, et d’être tenté par un Côté Obscur plus rapide et plus facile alors qu’il doit faire face à des choix déterminants…

Mais on peut aller plus loin ! Tout pouvoir peut un jour rencontrer un pouvoir plus grand encore (remember la philosophie de Dokho de la Balance : les vrais savent)… C’est pour cela que tous les partisans de la loi du plus fort sont constamment coincés entre les plus forts qu’eux prêts à tout pour les écraser et les plus faibles qu’eux prêts à tout pour se venger d’eux. La civilisation des Elfes de la Forêt de Torunn est donc une dystopie, pire encore un véritable enfer sur terre qui broie sans pitié les altérités, les individualités et les personnalités. Difficile de ne pas penser à l’idéologie hypercapitaliste et néo/ultralibérale de la ploutocratie mondialisée actuelle avide de compétitivité mortifère où tout le monde est en guerre contre tout le monde et où les faibles sont voués au chômage et à la pauvreté quand on ne les invite parfois pas carrément à se tuer (dixit les élus macronistes applaudissant des deux mains les suicides de paysans car « il faut être digne et se suicider discrètement pour 300 euros par mois, plutôt que de manifester bruyamment pour obtenir 1500 euros par mois »)



Le point faible de ce tome reste les graphismes à 6 mains de Maconi, Benoit et Aquaro. J’ai beau apprécié les dessins très satisfaisants des artistes qui pleins de bonne humeur et de bonne volonté ne cessent de progresser, oh oui on doit acter qu’ils sont en dessous du récit qui nous est conté !
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Elfes, tome 26 : Raïten-Kalhaal

Dans le calendrier de la saga des Terres d’Arran, les Elfes Bleus sont généralement mis en scène par Jean-Luc Istin au scénario et l’espagnol Kyko Duarte aux dessins, mais pour des raisons qu’on finira bien par savoir un le premier laisse son histoire à Nicolas Jarry et le deuxième laisse son story board à l’italien Giovanni Lorusso. D’habitude ce genre ce truc n’aboutit pas à de bons résultats, mais ici l’honneur est sauf (sauf que me demande qui va s’attaquer au tome 27 dédié aux Elfes Sylvains puisque les auteurs qui y étaient préposés ont dû suppléer ceux ceux de ce tome 26)...



Dans ce tome 26 intitulé "Raïken-Kahlaal", nous retrouvons Athé’non prince elfe bleu en exil qui ne plus d’être au bout du rouleau n’est plus que l’ombre de lui… Le héros du Siège de Kastennroc et de la dernière bataille contre les goules n’a plus la haine pour le faire tenir debout et le faire avancer. Un expédient peut en chasser un autre, et il tombe sous l’influence de la drogue dénommé kicha pour oublier son chagrin d’avoir perdu Valamen l’unique amour de sa très longue vie qu’il a du tuer de ses propres mains pour lui épargner une horrible agonie. Il sombre de plus en plus bas, jusqu’au jour où il est condamné pour vol avant d’être vendu comme esclave aux arènes la très prospère et très racistes Cité-Etat de Kasatell dirigé par un roi suprématiste et sadique qui veut joindre l’utile à l’agréable en transformant son programme de nettoyage ethnique en jeux du cirque. Au gagnant des jeux cruels et pervers qu’il a organisé la promesse illusoire de la liberté…

En prison il retrouve les Orcs Killrock et Rank en deuil de leur compagnon d’armes Tarrec (voir "Elfes" tome 16), ainsi qu’Akaryon un compatriote elfe bleu et ensemble ils jurent d’aller le plus loin possible dans les délires d’un crevard qui n’est pas sans rappeler le Baron Sukumvit de sinistre mémoire pour ceux qui ont connu la grande aventure des "Défis Fantastiques". Ils vont devoir affronté la perversité de leurs goelizers, les monstres capturés spécialement à leur intention pour les lâcher sur eux, mais aussi un maître nain adepte du « chacun pour soi et Dieu pour tous ! », un Elfe Blanc aussi arrogant et aussi raciste que le vilain of the week, et des gangsters peaux-vertes revanchards. Tomber 7 fois, se relever 8 ! Nicolas Jarry reprend sa narration à la première personne et sa structure en flashbacks : Athé’non se souvient d’avoir échoué au rituel du Raïken-Kahlaal, d’être tombé plus bas que terre au point de vouloir tout abandonner, et comment il a su se relever pour réussir là où il avait échoué et là où son père avait lui aussi échoué. L’injustice provoque la colère : Athé’non trouve la force de redevenir ce qu’il a été, mais il se demande s’il pourra sauver quelqu’un, y compris lui-même, de ce « Hunger Game » génocidaire. Oh oui il ne doit en rester qu’un, mais si jamais celui-ci s’avère être un Spartacus elfique en colère, les crevards ploutocratiques vont devoir se chier et se pisser dessus !!! Que les élites autoproclamées qui éliminent les contestataires par l’épée périssent elles aussi par l’épée…



Mais qu’est-ce qu’ils ont tous ces auteurs à devenir pessimistes et dépressifs les uns après les autres ? Est-ce qu’ils anticipent déjà qu’avec toutes ses conneries l’extrême-droite économique de Macron va réussir à amener au pouvoir l’extrême-droite nationaliste de Le Pen ??? Tous les tomes de l’apocalypse zombie étaient moins sombres, moins violents et moins nihilistes que ce tome-ci, gore et glauque où le sang, les tripes et la cervelle giclent de tous les côtés. Ah ça, on sent que les auteurs se sont faits ou se sont refaits le "Spartacus" de Steven S. DeKnight : on reconnaît les situations, les dialogues est les poses de la série qui a envoyé la lutte des classes dans la gueule des téléspectateurs...

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Elfes, tome 2 : L'Honneur des Elfes sylvains

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :

http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/

Après un tome 1 séduisant sur la forme (sans être exempt de tout reproche sur ce point) qui péchait plutôt sur la forme, on a un tome 2 séduisant sur le fond (sans être exempt de tout reproche sur ce point) qui pèche plutôt sur la forme... Car mine de rien cette BD possède un vrai souffle en alternant action, émotion et humanisme (nous assistions alors au début de la gemmellisation de Nicolas Jarry). Llali a envie de croire en la bonté des Elfes quitte à rompre à les siens, Yfass a envie de croire en la bonté des Humains quitte à combattre les siens, et la tragédie est inéluctable avec le Grand Capital et la Bête Immonde !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Elfes, tome 7 : Le Crystal des Elfes sylvains

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Dans ce tome 7 on complique bien les choses avec un récit divisé en deux points de vue décalés dans le temps qui finissent par se rejoindre (remember la Bataille du Rohan), avec des narrations à rebours encore plus décalées dans le temps qui finissent par se rejoindre (remember la Bataille du Rohan). N'aurait-il pas été plus simple de faire deux albums en narration directe consacrés à chacun des points de vue ? Tout cela est bien dommage, car au final on a une bonne histoire sur le fond mais inutilement compliquée dans la forme...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Elfes, tome 27 : Les maîtres Ogham

Mes retrouvailles avec la série Elfes se sont très bien passées. Ouf !



Moi qui pensais ne plus vraiment trouver d'attrait à l'ensemble de ces séries - Elfes, Nains, Orcs et Gobelins et Mages - un peu lassée par un scénario en toile de fond qui s'étire et qui demande qu'on se réfère aux anciens albums qu'évidemment je n'ai pas sous la main, par des histoires répétitives et par des personnages qui finissent par tous se ressembler.



Celui-ci, le tome 27 de Elfes, ne me fera pas mentir. C'est encore une histoire d'enfant qui va se retrouver seul parce que son père aura été tué dès le début de l'album, qui sera initié au combat, et qui forcément n'aura qu'une envie : se venger.

Je me sauve en courant ?

Ben non.

Parce qu'en fait, j'aime beaucoup ces histoires là !



J'ai adoré Kaënn et son sale caractère, et surtout les réparties cinglantes qu'il entretient avec son maître , le centaure Am'Rör, sacré cogneur ayant une fâcheuse tendance à picoler à longueur de journée.



Les Elfes sylvains ne sont pas toujours mes préférés car leurs conflits entre clans me paraissent souvent stériles et sans raison. C'est toujours à celui qui sera le plus fort et toujours une question d'honneur. Si j'ai bien aimé cet album, c'est parce que justement cet honneur est malmené. Je ne résiste pas à citer ici la réplique d'Am'Rör :

" L'honneur...J'ai sacrifié plus que ma propre vie pour ce mot vide de sens. L'honneur, c'est juste un joli napperon qui sert à cacher le gros tas de fumier qu'est en dessous..."



Ce que j'apprécie par contre chez les Sylvains, ce sont les décors : les immenses arbres tortueux, les maisons perchées, les racines géantes...



Ce qui est bien aussi chez les Elfes, en général, c'est l'égalité naturelle entre hommes et femmes. Ces dernières se battent, deviennent maîtres de clan parce qu'elles en ont le mérite et se font obéir par des hommes sans que cela pose souci. Ici, les discriminations sexistes n'existent pas et les femmes n'ont pas besoin d'en faire des tonnes pour s'imposer. Et ça c'est plutôt pas mal !



Et puis, une autre chose aussi que j'aime bien, je l'avoue... Les beaux p'tits mecs teigneux mal dans leur peau, ça m'a toujours fait craquer !



Finalement, tout ce que j'aime chez Elfes se retrouve dans cet album ci, alors pourquoi bouder son plaisir ?





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Elfes, tome 2 : L'Honneur des Elfes sylvains

Elfophobe ! Elfophobe ! Ai-je coutume d'entendre alors que je jogge majestueusement aux côtés de mon coach, Nico la talonnette, outrancièrement rétribué 300 euros la foulée, à travers la verdoyante forêt de Duhan.

Peuh, n'importe quoi d'abord. Mon meilleur pote bosse chez ELF, alors...



J'ai pas été transporté par le premier tome, c'est un fait.

Mais, j'adore l'univers de la série Nains, tout droit sorti de l'esprit fécond de Nicolas Jarry, lui-même heureux papa à mi-temps de ces êtres aussi illustres que valeureux.

Y a un truc qui cloche chez moi, ou bien ?



Ici, dès la première planche, j'ai su que j'étais sur la voie de la guérison.

Un dessin sobre, précis et aéré, soutenu par une colorisation lumineuse.

Rien de tel pour vous mettre dans de bonnes dispositions.



Si la forme augurait du meilleur, le fond n'était pas en reste.

Un scénario simple mais diablement efficace axé sur une quête, celle de la jolie Llali prête à tous les sacrifices pour rallier à son blanc panache les Elfes Sylvains afin d'éradiquer les Orcs lancés brutalement à l'assaut de sa cité.



Vous aimez la baston, sauce fantasy, et gardez un souvenir ému de Roméo et Juliette, rien ne s'oppose donc à ce que vous preniez grand plaisir à la lecture de ce second tome.

Pas l'ombre d'un nain, cependant, à se mettre sous les mirettes.

Les vieux automatismes ont la vie dure...
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d’éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l’hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C’est dans cette optique que les éditions Soleil ont sortie les séries "Elfes" puis "Nains"…





Dans ce tome 12, après avoir détruit Aspen (voir "Elfes" tome 6), Cadania (voir "Elfes" tome 9) et Kastennroc (voir "Elfes" tome 11), la mago psycho Lah’saa continue sa conquête du monde… L’Hiver vient ! (d’ailleurs soit dit en passant, vachement plus vite que dans la saga de G.R.R. Martin)



Au cœur des gorges volcaniques du Margh, loin au Sud de la Forêt de Duhann, la petite elfe Sybil voit son père blessé mourir d’épuisement sous ses yeux… avant de tomber sur un commando ork qui se dispute au sujet du sort à lui réserver. Mais le chef ork a une petite idée la concernant ! Les dés en sont jetés et elle devient Ora, fille de Roo et ’Ma, sœur d’Ekba et Braa… (merci à David C. pour le pitch ^^)

Chez les orks on respecte le courage, et c’est tout naturellement qu’est respectée la « brindille » qui malgré son manque de muscle et de corpulence est devenue une des meilleurs chasseuses du clan. Mais après la cérémonie qui fait d’elle une guerrière à part entière, elle fait le serment de mettre fin aux jours des assassins de son père biologique… Sauf que la peste mort-vivante s’est abattue sur les Cités-Etats de Tarascon et que les jours de tout le monde sont désormais comptés !

Pour les réfugiés de la Forteresse de Lierre, le dernier espoir est que l’elfe rebelle renoue avec la magie des siens et maîtrise le pouvoir du crystal vert, car sinon pour chacun il n’y aura plus de lendemain… Ora pourra-t-elle vaincre Eliseii la reine des elfes sylvains qui en devenant un monstre est passée à l’ennemi ?

Depuis plusieurs tomes les morts-vivants balaient tout sur leur passage, mais ici c’est peut-être enfin le début de la fin pour la pétasse nécromancienne qui les dirige… Car Ora l’elfe au cœur d’ork qui est devenu Reine au lieu de devenir Khan passe en mode search and destroy ! Il ne manque plus que Fall l’elfe blanc au cœur noir, Gaw’yn l’efle noir au cœur blanc et Redwin la Légende pour que la fête soit complète et que cela chie des bulles pour les bad guys… Humains, nains, elfes, orks : la Grande Alliance contre-attaque !!!



Graphiquement je ne sais pas trop comment juger le travail de l’italien Gianluca Maconi assisté aux couleurs d’Olivier Héban. On est dans les nouveaux standards SFFF de chez Soleil, mais j’ai trouvé celui-ci moins soigné que la plupart des autres tomes de la saga, surtout quand je vois les cicatrices d’Ora qui vont et viennent en fonction des cases et des planches. En fait, je crois que c’est plutôt inégal car toute la partie combat des chefs est bien fichue et m’a rappelé au bon souvenir de la BD Dark Fantasy "Arawn" et par là à celui de l’héritage Métal Hurlant.

Le vrai problème vient qu’on veut dans le même tome nous faire un "Danse avec les loups" à la sauce J.R.R. Tolkien et un "Seigneur des anneaux" à la sauce George Romero. C’est beaucoup trop pour un seul tome de 54 pages, donc fatalement les rebondissements pour faire avancer l’intrigue sont peu ou prou artificiels (la reine sylvestre connectée à la Terre Mère qui ne détecte pas l’invasion de goules c’est abuser de notre suspension d’incrédulité). Déjà que la place manque, alors je n’ai pas compris pourquoi on s’échinait à rependre tous les codes du zombie virologique (l’épidémie, la quarantaine, « OMG j’ai été mordu(e) », « il faut viser la tête ! » et tutti quanti).



Sinon sympa le théâtre de marionnettes de la page 22, qui nous résume les tomes 2 et 7, mais j’ai presque été frustré de voir aussi peu Garm le guerrier ork au cœur d’or qui pète à la fois la classe et la badassité et de ne pas voir ce grand frère parti guerroyer sur le continent… Qui sait, ce n’est peut-être que partie remise ? blink
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Elfes, tome 2 : L'Honneur des Elfes sylvains

Rien ne va plus pour la cité d’Eysine ! Une très puissante armée d’Orcs mercenaires l’assiège. Les commanditaires ne sont autres que des humains : ceux des cités des archipels, complètement irrespectueux des traités qu’ils ont signés et qui sont juste bons à se torcher le…

Les dirigeants d’Eysine comprennent que, pour des raisons diverses, aucun homme ne viendra à leur secours.

La fille du seigneur de ces lieux propose une solution : aller quérir l’aide des esprits de la forêt, les Elfes !

Personne ne prend sa proposition au sérieux. Qu’est-ce qu’une femme connaît en matière de stratégie ? Hein ? Franchement ! Qu’elle aille soigner les blessés et réconforter les mourants ! C’est là la place d’une femme, ou d’une fille, d’élu ! Non, mais vraiment pour qui ça se prend cette petite bonne femme ?

Têtue comme une mule, ou davantage encore, la demoiselle Llali s’extirpe de la cité avec son garde du corps personnel, Imgam, pour poursuivre son objectif : s’en aller dans la profonde forêt demander aux Elfes sylvains leur appui pour venir à bout de l’infâme armée de mercenaires orcs qui finiront sans aucun doute par s’emparer des puissants remparts de la cité d’Eysine.

A peine dans la forêt, les voilà poursuivis par de vilains gobelins, bouh qu’ils sont moches, montés sur des hyènes presque aussi hideuses que leurs cavaliers. Les paris sont ouverts : la belle Llali va-t-elle survivre à cette rencontre et atteindre l’objectif irréaliste qu’elle s’est fixé ?



Critique :



Après un 1er tome chez les Elfes bleus, bleus comme l’Océan, bienvenue chez les Elfes sylvains pour qui la forêt est le cœur de leur existence.

De prime abord, le lecteur accorderait sa confiance à ces amis de la nature qui, écolos avant la lettre, préservent la forêt avec laquelle ils vivent en parfaite harmonie. C’est mal connaître le scénariste Jarry qui va assombrir quelque peu l’âme de plusieurs d’entre eux. Il nous permettra aussi de rencontrer les impitoyables Elfes noirs qui n’hésitent pas à s’offrir au plus offrant tant leurs âmes, pour autant qu’ils en aient encore une, sont corrompues.

Il y a clairement un message écologiste derrière ce scénario qui accuse les hommes de chercher le profit à tout prix, quitte à saccager la terre qui les accueille.

Les dessins de Maconi sont d’excellente facture, forts bien servis par les couleurs de Saito.

Je regrette que le résumé de l’éditeur en dise trop et dévoile une partie significative de l’intrigue… mais comme je ne lis pas les résumés de cette collection avant d’acheter les albums, cela ne m’empêchera pas de me procurer le 3e tome des Elfes et de rencontrer les Elfes blancs…

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Elfes, tome 2 : L'Honneur des Elfes sylvains

Appâtée par le tome 1 de la série Elfes, me voilà bien ferrée à la lecture du second tome.

Des Elfes Sylvains, farouches combattants et fiers immortels, au beau milieu d'une forêt dense, d'un vert émeraude étincelant, peuplée d'arbres gigantesques au tronc sinueux, de rochers moussus et de cascades vertigineuses...il n'en fallait pas moins pour me séduire définitivement !

Mais, ne vous fiez pas aux apparences, le monde des Elfes des forêts n'est pas le paradis sur terre. Et ce n'est pas Llaly, simple mortelle, qui me contredira. Il lui faudra bien du courage pour parvenir jusqu'à eux, pour se faire entendre d'eux, pour qu'ils acceptent de combattre aux côtés des humains, chose qu'ils n'ont pas faite depuis bien longtemps, depuis que les Druides ne sont plus...



"Ce récit est celui de deux peuples qui ont oublié leur passé commun..." dit la quatrième de couverture. Immanquablement, il me fait penser à la culture celte, à la forêt de Brocéliande avec ses nombreux secrets et sortilèges, à la forêt amazonienne aussi, sombre, captivante, ensorcelante et bien sûr à Dame Nature que les Anciens vénéraient et écoutaient.

Bel hymne verdoyant...



C'est aussi, une belle histoire d'amour entre deux êtres qui n'étaient pas destinés. Eternelle histoire de Roméo et Juliette..



Mais, c'est aussi l'histoire de deux peuples que tout sépare..Une histoire sanglante où la mort aura son mot à dire.



J'en ai déjà trop dit. Tant pis. Mes mots ne pourraient vous ôter l'envie d'aller jeter un coup d'oeil à cet envoûtant univers fantastique, si ce n'est déjà fait.



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Elfes, tome 17 : Le Sang noir des Sylvains

Dans ce tome 17 intitulé "Le Sang Noir des Sylvains", Ilaw est différent : comme tous les siens il entend l’appel de la forêt et le chant de la terre, mais il entend aussi la voix de son cavalier sombre… A la mort de sa sœur aînée, ses parents le confie à son oncle Astaran, un forban elfe bleu qui écume les mers du nord.

Dans un première partie riches en phylactères nous faisant partager les pensées et les émotions d’Ilaw, nous sommes dans la fantasy intimiste à la Robin Hobb, sauf on est plus proche de la Dark Fantasy de la série "Les Mendiants des mers" de Paul Kearney. Dans la douleur, il apprend les règles de la survie, mais aussi la solitude et la haine qui permet de s’en accommoder…

Dans un 2e partie, livré à lui-même Ilaw trouve sont Salut en suivant la nouvelle Reine des Sylvains. Nous sommes dans la fantasy épique, car il rejoint les rangs de la Grand Alliance et en affrontant la peste morte-vivante il s’illustre autant comme survivant que comme combattant. Et parmi les guerriers et les réfugiés elfes, nains, orcs et humains plus personne ne fait attention au fait qu’il ne soit pas comme les autres. Il flirte avec Loënyss la sœur du maître de chasse, mais son admiration quasi religieuse va à Ora l’Elfe au cœur d’Orc qui a réussi là où il pense avoir échoué… Quand son secret et sa nature sont révélés par les maîtres recruteurs de Slurce, Ilaw décide de fuir à nouveau…

Dans une 3e partie, en cavale pour échapper à des Siths qui veulent moins le ramener à leurs sombres maîtres qui lui voler son âme, Ilaw se trouve un étrange mentor qui parle aux morts. Le jeune guerrier elfe tourmenté par ses démons intérieurs fait face à un vieil exorciste nain qui a su vaincre ses démons intérieurs, et il a peut-être enfin des solutions pour faire taire son cavalier sombre (rdv pour le tome 8 de la série "Nains" qui justement mettra en scène Sriza du Temple, ce chasseur de démons badass ! blink)… Nicolas Jarry nous fait là de l’heroic fantasy comme David Gemmell savait si bien le faire, et c’est vachement bien !

Tant qu’on n’est pas mort, on a le choix… Ilaw est confronté aux siens et il s’enfonce dans les ténèbres pour rejoindre le Côté Obscur bien qu’il y ait encore de la lumière en lui… The End ou To Be Continued ?



Une belle histoire pour un bon tome de la série "Elfes", et si Gawyn l’elfe bleu au sang noir empruntait au Drizzt Do’Urden de R. A. Salvatore Ilaw l’elfe vert au sang noir emprunte lui au Dexter de Jeff Lindsay. Mais encore une fois les graphismes mainstream bien que satisfaisants ne sont sans doute pas à la hauteur du propos. Gianluca Manconi ici assisté aux couleurs de Nicola Righi ne fait pas partie des meilleurs dessinateurs de l’écurie Soleil, et ici les finitions sont moins réussies que d’habitude (il y a mêmes des inégalités graphiques en début et en fin de tome qui font un peu la BD finie à la bourre).





PS: Nicolas je sais que tu lis mes critiques… ça ne te dirait pas d’écrire à nouveau des romans fantasy, car tu as vraiment les vibes qu’il faut, voire carrément la vista… Une série de romans illustrés comme les lights novels japonais, un univers étendu porté par des romans fantasy comme les anglo-saxons savent si bien le faire, une franchise multimédia pour tenter de faire un Warhammer à la française… Ce n’est pas les bonnes idées qui manquent, ni les artistes de talents pour les porter !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Elfes, tome 7 : Le Crystal des Elfes sylvains

La cité-état d’Eysine n’est plus que ruines. Les rois des Archipels ont réussi leur entreprise : la construction d’un canal protégé par de nombreuses tours, canal qui leur rapporte une fortune en droits de passage.



Que sont devenus les hommes et les Elfes qui autrefois défendaient la cité ? Ils ont dû se retirer dans la forêt de Duhann après une dizaine d’années de combats contre les mercenaires orks et les hommes des royaumes des Archipels. Est-ce à dire que pour autant ils ont renoncé à reprendre la ville et les terres adjacentes ?



Critique :



Magiiiiieeee ! Magiiiiieeee ! De la magie ! Et encore de la magie ! Il y en a qui aiment ça, alors ils vont se régaler.

Un scénario très décousu, où les repères ne sont pas clairs, voilà sur quoi repose cet album. On passe, sans transition, d’un lieu à un autre, avec des retours en arrière menés de façon confuse.

Et, ce que je déteste, une fois encore, la magie qui résout tout ! Wow ! Quand on manque d’imagination pour fournir une intrigue intéressante, un « crystal » et tout change ! Remarquez qu’ici, « crystal » s’écrit avec un « y », preuve sans doute de sa magnificence, car tout autre solide dont les constituants (atomes, molécules ou ions) sont assemblés de manière régulière, ne doit être qu’un vulgaire caillou en comparaison de ce « colossalement » puissant artefact !

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Elfes, tome 26 : Raïten-Kalhaal

Voilà un tome qui sent la sueur et le sang. Si on ne s'en tenait qu'à cela, à la bidoche déversée dans l'arène de combats, j'aurais fui depuis longtemps...écœurée.

Mais, l'histoire est bien plus profonde. Elle nous narre la survie d'un Elfe bleu ravagé par le deuil et par la consommation de kicha.



Athé'non est le fils du roi des Elfes bleus mais depuis la perte de son âme-soeur, il n'est plus que l'ombre de lui-même.

Cet album, c'est celui de sa déchéance, tout autant que celui de sa renaissance. Il est à la fois anti-héros et héros fabuleux. Il est à la fois lâche et téméraire. Il n'est plus rien et finalement portera en lui toute la force qu'il faut pour vaincre la nouvelle menace qui pèse sur les Elfes ....la race humaine !



Cet album aborde différents thèmes intéressants, tels que le deuil mais également les relations qu'un homme peut entretenir avec un père autoritaire et peu indulgent. Mais c'est surtout, la cruauté des Hommes qui transparait dans ce nouvel opus.

A croire que les auteurs Jarry et Istin ont quelques comptes à rendre ....
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Elfes, tome 7 : Le Crystal des Elfes sylvains

Plutôt déçue par ce tome. D'autant plus qu'avec la présence d'un loup aux côtés de la reine des Elfes sylvains, la première page de couverture -magnifique- s'annonçait pleine de promesses.

Le scénario m'a paru plus embrouillé et les personnages plus fades. On a du mal à comprendre les motivations de chacun, le revirement de position de certains..Il m'a paru également un peu répétitif par rapport au tout premier tome. Dès la lecture du titre, on comprend bien qu'il s'agira à nouveau de la quête d'un de ces cristaux magiques permettant au peuple Elfe de se débarrasser en une fraction de seconde des méchants qui les menacent.

Et ça n'a pas loupé !

Bref, un album en dessous des autres mais cela ne nuit nullement à mon engouement pour cette série !
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Elfes, tome 12 : La Reine des Sylvains

" C'est peut être une idée à la con, mais j'aimerais trop voir une jeune elfe élevée par des guerriers orks." a-t-on dit un jour à Jarry, le scénariste spécialisé dans les Elfes sylvains.



Une idée plutôt sympathique en effet !

J'ai beaucoup aimé cette première partie où l'on voit la frêle et toute jeune elfe Ora devenir une super guerrière au contact de sa famille "adoptive" 'Pa et 'Ma, un couple d' Orks affreux mais combien attachants et drôles !

Le scénario, néanmoins, s'enlise quelque peu dans une bataille convenue entre Ora et la reine des Sylvains. Cette dernière s'est faite croquée par un des morts-vivants venus du Nord et transformée à son tour en un monstre impitoyable. Bon, on commence à en prendre l'habitude ...et cela devient un peu moins palpitant d'autant plus que la fin me semble un peu brouillonne.
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Elfes, tome 22 : Le gardien des racines

Avec ce nouvel opus des Elfes Sylvains, laissez vous à nouveau porter par Mère Nature...

Ici, on se trouve au coeur d'un monde où chaque arbre a une âme, où chaque racine puise sa source au plus profond de la terre d' Arran.

C'est sans doute le monde le plus féérique de l'univers des Elfes, celui de ces êtres Sylvains habités par des forces inconnues, qui se font maîtresse des herbes ou encore gardien des racines.



Beloënn, gardien des racines, ermite au caractère ombrageux, prend sous son aile ( contraint et forcé) la jeune Laëdyss, seule rescapée d'un village dévasté par un mal inconnu. Unissant leurs forces, parviendront-ils à déjouer ce destin maléfique qui semble à nouveau frapper les elfes sylvains ?



Alors qu'on croyait être débarrassé de Lah'saa et de ces maudites goules, voilà à nouveau une force du mal surgie de nulle part qui s'abat sur les terres d'Arran...Décidément, cela tourne un peu en rond, non ? Oui, mais ce n'est pas bien grave. Lorsqu'on aime, on ne compte pas !
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Elfes, tome 17 : Le Sang noir des Sylvains

Ilaw est un Elfe des forêts, mais ne vous y fiez pas. Il est bien plus que ça...



Cette Bd est une pure merveille de fantasy et je suis bien contente de ne la lire que maintenant car ce fut un réel plaisir de retrouver tous les copains d'avant : Ora la reine des Sylvains, Sriza le nain exorciste, les Orcs qui puent, ces diables d'Elfes noirs à l'âme si cruelle et si sombre et même les goules, tiens !



Ce qui m'a particulièrement plu (en dehors de l'univers habituel..) c'est une trame assez inattendue. J'ai été surprise à maintes reprises par les revers d'un scénario qui semblait pourtant couler de source. Eh bien, ma foi, me voilà bernée et j'ai aimé ça.



D'ordinaire, on adapte des romans en BD. Cet album de Jarry, lui, mériterait amplement tout un roman pour lui tout seul car il y a de quoi développer amplement les différentes étapes de la vie d'Ilaw.

Bien heureusement, la fin de l'album suggère une suite. J'ai hâte de retrouver Ilaw !





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Elfes, tome 26 : Raïten-Kalhaal

Un elfe bleu, prince déchu et drogué, se retrouve dans une ville humaine où il est contraint de participer à des jeux du cirque sanglant.



Une histoire intéressante de rédemption, d'amitié peu commune et du rappel de son ancien amour. Une belle montée de l'histoire jusqu'à une apothéose surprenante, enrichie d'un dessin précis et de couleurs somptueuses.



J'ai beaucoup aimé. Un autre très bon tome de cette série sur les elfes.



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Elfes, tome 26 : Raïten-Kalhaal

Athé’non est un elfe Bleu, un guerrier, il était sur les murailles de Kastennroc, la forteresse légendaire et imprenable. Il a combattu les goules, quand d’autres sont restés cachés.



Maintenant, il vit comme un vagabond et consomme des feuilles de Kicha, une drogue. ♫ Besoin de rien envie de Kicha ♪ (*)



Si Athé’non avait assommé le gamin, après son larcin, il ne serait pas retrouvé dans cette belle merde, prisonnier dans les arènes d’un roi humain et obligé de se la jouer à la "gladiateur" ou de jouer "au gladiateur".



Mais s’il avait assommé le gamin, témoin de son larcin, nous n’aurions pas eu droit à ce super récit.



Le voici donc esclave des geôles de la ville de Kasatell, version fantasy de Rome, avec son cirque, ses jeux, ses combattants, ses tigres, son roi suprémaciste (il veut exterminer tout ce qui n’est pas humains), dictateur, qui a trouvé le moyen de se débarrasser des prisonniers tout en contentant son peuple avec du "panem et circenses" (plus "circenses" que "panem").



Ce dictateur se sent très fort, entouré de ses gardes, se délectant des esclaves qui meurent dans l’arène ou qui succombent à ses pièges pervers. Il se sent invincible, perché sur son trône. Attention, ne jamais oublier que du plus haut que l’on soit assis, ce n’est jamais que sur son cul…



Athé’non est un personnage emblématique, même s’il est au bout de sa vie et qu’il n’a plus envie de rien : il a perdu l’amour de sa vie, dans d’atroces circonstances, alors il est dans une passe sombre. Pourtant, il va devoir se sortir les doigts du cul et fissa !



Le récit se composera du récit au présent et de flashbacks où notre Athé’non se souviendra avoir échoué au rituel le plus important, celui face à la bête immense qu’est le Raïken-Kahlaal. Il a eu peur, tout simplement et à sa place, on aurait pissé dans notre maillot !



Les récits mettant en scène des anciens guerriers qui sont tombés au fond du gouffre, c’est toujours intéressant lorsque c’est bien fait. Dans ce cas-ci, la réussite est totale, tant du point de vue du scénario que des dessins, qui sont somptueux.



Notre elfe ne va pas se relever d’un coup, comme par miracle, il lui faudra un électrochoc, afin de survivre à ces jeux du cirque où il ne doit en rester qu’un seul vivant. Jusqu’au dernier moment, les jeux ne sont pas faits, on ne sait pas ce qu’il va arriver à notre Athé’non.



C’est un récit noir, sombre, glauque, en raison de ces jeux du cirque où l’on impose aux esclaves de se battre jusqu’à la mort pour tenter de gagner la vie. Ce sont des jeux cruels, où l’on divise les joueurs pour qu’ils s’entretuent eux-mêmes, ou pour leur éviter de faire preuve de solidarité, d’unir leur force.



Les planches finales sont magnifiques et la suite nous laisse présager des aventures encore plus sombres, glauques, noires, sans possibilité de lumière, vu que les terres d’Arran sont aussi mal barrées que nous.



Un excellent album, une fois de plus.



(*) Sur l’air de "Besoin de rien, envie de toi" de Peter et Sloane


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Elfes, tome 22 : Le gardien des racines

Comment rebondir après la guerre des goules ? Pas facile car ce cycle était addictif et maintenant, on a l’impression que plus rien n’est comme avant. Il reste les cicatrices, les séquelles, et les auteurs continuent de nous en parler dans leurs histoires.



Pourtant, je ne vais pas me plaindre, ni demander l’arrêt de la série car si cet album est en deçà de certains, je l’ai trouvé intéressant dans son pitch.



Laëdyss, une jeune elfe qui a retrouvé tout son village massacré par une entité va se lancer sur ses traces et tomber sur le druide de service, sorte de vieil écolo portant un masque et qui ne veut pas d’apprentie. C’est Bëloenn, le maître des Écorces.



Oui, la relation maître-apprenti, c’est du connu, surtout si le maître ne veut pas de l’apprentie et vice-versa et qu’à la fin, ils s’apprécient.



Une fois de plus, on est face à un personnage qui a souffert jeune, qui traîne ses traumatismes et on aura une quête entre l’elfe gardien des racines, son pote Nain (Kadra) et la jeune Laëdyss.



De l’ultra classique, on vous dit. Malgré tout, la manière dont c’est raconté vaut bien un album et j’ai trouvé le maître des Écorces touchant à certains moments. J’ai fortement apprécié son ami le Nain.



Le premier bémol sera pour la lenteur du démarrage. On tourne un peu en rond avant de se mettre en route et là encore, on prendra du temps. Cela nous permettra de mieux connaître nos deux lascars, mais bon, niveau action, c’est du diesel.



Le second bémol, plus pire, lui, sera pour les dessins qui ne m’ont pas transcendés et pour le manque de détails dans certains visages, certaines cases. J’ai été habituée à mieux, je dois dire.



Pour le reste, j’ai apprécié les évolutions des personnages entre une qui doit accepter ce qu’elle est (N’oublie pas qui tu es – classique) et un vieux ronchon qui doit accepter la rédemption. Bref, faut mûrir pour tous les deux.



Alors, malgré un départ un peu lent, malgré une quête éculée, malgré des dessins un peu moins chouettes que d’habitude et manquant de détails, j’ai apprécié cet album qui parle de nature, de respect de cette dernière, de transmission d’héritage, de conflits générationnels et de personnages qui doivent évoluer, même si ça fait mal, pour y arriver.


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