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Critiques de Gilles Bornais (75)
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Le sang des Highlands

Les polars victoriens se passent généralement à Londres, au sein de la bonne société, et les personnages évoluent dans de jolis salons où ils boivent du thé en échangeant des potins au coin du feu.

Dans ce roman, pas de thé devant la cheminée, mais de longues marches épuisantes en forêt près des berges du Loch Ness dans le froid, le vent et la pluie.

Un couple d’anglais a été sauvagement assassiné, elle était paléontologue, lui était photographe. Leurs corps ont été mutilés par des hommes et des bêtes. L’auteur s’est inspiré du personnage réel de Mary Anning, que l’on retrouve dans le roman de Tracy Chevalier « Prodigieuses créatures » pour créer celui de la paléontologue.

Une enquête va être menée par une équipe de policiers écossais, aidé d’un détective londonien, envoyé en renfort.

Un garçon des environs a disparu à peu près en même temps, y aurait-il un lien avec le massacre du couple ?

L’entente policière anglaise-écossaise ne sera pas simple…

Ce roman policier se laisse lire avec plaisir, on sillonne la lande écossaise brumeuse, on marche durant des heures dans une forêt dense à la recherche d’un gamin disparu, on mange des plats riches dans des pubs louches, on rencontre des personnes qui ne sont jamais tout à fait ce qu’elles semblent être, on déterre de vieux secrets et des rancunes tenaces, et tout ça en se demandant si le monstre du Loch Ness existe ou pas…

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J'ai toujours aimé ma femme

Un simple message laconique laissé sur la table de la cuisine :" Je ne rentrerai pas "!.

Pour Jean- Baptiste c'est injuste, inimaginable, incompréhensible , insensé!.



Sa femme Mylène tant aimée ne peut avoir mis fin à vingt-quatre ans d'un amour sans nuages.



Il se transformera en détective privé improvisé , traînera de Paris à Honfleur, partout où Mylène aimait aller, lira ses mails, examinera ses comptes bancaires, rencontrera ses collègues et leur paiera à boire .......

Bref, un sujet éternellement rebattu : le couple et l'amour......

Un sujet bien sûr, peu original ,mais traité d'une façon intéressante dans cet ouvrage réussi qu'on ne peut lâcher grâce à la narration habile qui manipule astucieusement le lecteur et suscite nos interrogations à l'aide de chapitres courts et fluides.

Le narrateur nous fait partager sa propre vision du couple, s'épanche sur sa souffrance, son incompréhension, se place en victime !

Ses enfants le raillent.

Mylène serait-elle malade?

L'intimité du couple nous révélera ses habitudes, les contradictions masculines, les lâchetés des uns , les oublis et les mensonges avérés des autres, malgré de grandes tirades et déclarations d'amour positives de cet homme tourmenté devenu enquêteur malgré lui .

Mystère, mystère , n'en disons pas trop !

La narration nous révélera bien plus sur Jean- Baptiste que sur son épouse.

Une construction précise, intelligente et efficace brouillera les pistes et nous révélera petit à petit la face cachée de leur vie de couple, une façade peut- être pas si idyllique !



L'autopsie réussie et saisissante d'un couple ordinaire !

Un roman vivant , vraiment agréable à lire rapidement entre deux ouvrages compliqués, qui peut plaire aux hommes et aux femmes!!

Je ne connais pas l'auteur,emprunté par hasard à la médiathèque, intriguée par le titre !

Lu d'une traite .



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J'ai toujours aimé ma femme

Si Jean-Baptiste a une certitude, c’est bien celle-là : il a toujours aimé sa femme. Après 24 ans de vie commune et deux enfants, il peut dire qu’ils forment un couple solide, harmonieux et amoureux comme au premier jour. D’ailleurs, ils ont encore fait l’amour la veille, c’est bien la preuve qu’ils s’aiment et que le désir est toujours là, non ? Alors pourquoi ces quatre mots, simples, clairs et sans appel, laissés par sa femme sur la table de la cuisine : « Je ne rentrerai pas. » ?





Tout à coup, l’univers de Jean-Baptiste s’effondre. L’incompréhension d’abord, pour ce geste complètement inattendu, fait place à l’inquiétude lorsqu’il découvre que Mylène est injoignable. Il contacte ses parents, ses enfants, va jusqu’à son lieu de travail pour questionner ses collègues, mais personne ne sait, personne ne l’a vue… Que s’est-il passé pour qu’elle le tienne ainsi à l’écart et disparaisse du jour au lendemain ? Sans doute a-t-elle découvert qu’une terrible maladie la ronge et veut le protéger d’une issue dramatique ? Les scénarios les plus loufoques défilent alors dans l’esprit du narrateur, convaincu qu’il doit absolument retrouver sa femme et qu’une explication arrangera tout…





Avec « J’ai toujours aimé ma femme », Gille Bornais nous livre ce qui pourrait être un énième roman sur le couple (difficile d’être original avec un sujet si souvent rebattu !) et qui pourtant séduit et intrigue par la construction même de son récit. Jean-Baptiste, en tant que narrateur de l’histoire, nous fait partager sa propre vision du couple, dénuée de toute objectivité. Il s’épanche sur sa souffrance, son incompréhension et se place en victime dans cette situation. Malgré son besoin de se confier et de chercher des réponses au contact des autres, on sent très vite que quelque chose sonne faux dans son discours et qu’il choisit avec le plus grand soin ce qu’il veut bien nous dévoiler. Derrière la façade du couple idéal se cache peut-être une réalité moins idyllique…





Tout l’intérêt du roman réside dans cette force d’auto-persuasion du narrateur, qui entraîne le lecteur sur de fausses pistes, le trompe en permanence et l’incite à compatir puis à s’indigner. La narration est habile, terriblement efficace et donne envie d’en découvrir toujours plus afin de démêler le vrai du faux. Par ailleurs, l’écriture est plaisante, rythmée par des chapitres relativement courts qui rendent le livre difficile à lâcher… La psychologie des personnages est parfaitement développée et maîtrisée et donne une impression de justesse au texte. Un sujet qui n’est pas très original donc, mais traité avec talent et qui permet de passer un bon moment de lecture !
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Le mystère Millow

Joe Hackney, un ex-malfrat devenu policier va devoir enquêter sur la mort d’un homme, Fergus Millow, assassiné dans son salon. Ce Fergus Millow va s’avérer plein de mystères et il ne sera pas facile de démêler le vrai du faux dans son passé secret. L’histoire se passe à Londres en 1890.

J’ai passé un bon moment à suivre cette enquête à l’ancienne, puisqu’à cette époque, les techniques de l’investigation policière n’étaient pas très avancées. Parallèlement à l’enquête, Joe Hackney va assister sa mère qui est gravement malade, et cela permet de faire un état des lieux de la médecine à cette époque.



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Le diable de Glasgow

Août 1887, Londres. L'inspecteur Joe Hackney est envoyé par son patron Doffey auprès de la police de Glasgow pour résoudre une série de meurtres atroces qui s'étale sur plusieurs décennies. Affublé du lieutenant Buchanan, il s'attèle à découvrir la vérité, des quartiers les plus poisseux aux fermes alentour les plus reculées, à la recherche notamment de la seule victime ayant survécu : Michael.



Tout d'abord je remercie chaleureusement @gaeliseditions pour l'envoi de ce livre et leur confiance renouvelée. Après un coup de coeur pour Le Tartan Noir, du même auteur, je dois avouer que c'était une bonne lecture mais que j'ai préféré l'autre opus. En effet on se perd un peu dans le nombre de témoins interrogés et l'âge qu'ils donnent au principal suspect, sans compter un dénouement qui m'a laissé sur ma faim (je suis trop cartésienne sans doute). Ce que j'ai aimé, c'est d'en savoir plus sur l'enfance et la famille de Joe, en premier lieu, ce qui le rend encore plus intéressant. De plus, comme d'habitude, l'auteur a brillamment réussi la description de la grise Glasgow (même en août!), ses ruelles coupe-gorge, son activité industrielle prospère mais qui paie une misère ses employés, ou la pauvreté latente qui entraîne la prostitution d'un grand nombre de femmes. On visualise très bien la ville telle qu'elle pouvait être au 19e siècle, ainsi que la campagne alentour. J'ai beaucoup apprécié les personnages de Michael et Buchanan, ainsi que la plume vive et fleurie de l'auteur, les chapitres relativement courts, et un rythme qui ne faiblit jamais puisque notre protagoniste part toujours par monts et par vaux sur une nouvelle piste.
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Le sang des Highlands

Ouf franchement ouf ! , un véritable soulagement de fermer ce bouquin . Il y a des oeuvres qui me procure un noeud à l estomac comme un mauvais repas .L'histoire d abord s 'appuyer sur un fait historique connu, vieux de 2 siècles en 1892 a savoir le massacre en 1692 de membres du clan Mac Donald par ceux du clan Campbell à Glencoe , pourquoi pas ? mais le lien est si ténu , si mal ficelé , si peu en relation avec la réalité Britannique du XIX° siècle qu' il n est pas possible d' y croire si peu que ce soit . Et les personnages aucun n a la moindre substance , pas une seconde on ne peut s'attacher ou même s' intéresser a ce qu'ils sont , ce qu'il font , leur sort laisse parfaitement indifférent les flics comme les victimes ou les bourreaux .Un coup a faire regretter la somme rondelette dépensée pour cet indigeste navet
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Le Tartan Noir : Joe Hackney

Londres, septembre 1893. L'inspecteur Joe Hackney est dépêché sur le meurtre d'un employé des abattoirs, semble-t-il au-dessus de tout soupçon. Alors que l'enquête démarre à peine, son supérieur Doffey l'expédie dans les Hébrides, sur l'île d'Harris, où une série de meurtres et d'agressions a été commise sur des habitants (tisseurs, fermiers, marins) et où un agent de police a trouvé la mort. Les témoins sont rares et l'homme doit être arrêté au plus vite pour que la paix revienne sur la petite île...



Tout d'abord je remercie chaleureusement les éditions Gaelis pour l'envoi de cet excellent roman qui contient absolument tous les ingrédients que j'affectionne. En plus d'être un roman policier de très bonne facture, l'aspect historique sur la vie rude des iliens, l'importance du tissage et de la pêche, la création du tartan, ou encore les superstitions locales et le fonctionnement de la police sont bien mis en avant. L'inspecteur Hackney, ancien voyou rangé, doit composer avec une hiérarchie veule, et au poste de police insulaire, seule la veuve de l'agent lui est vraiment d'une aide précieuse en tant que consultante. La plupart des habitants lui reste hostile, du châtelain au tenancier de l'auberge Le Tartan noir, et démêler les fils de cette enquête en même temps que lui s'avère passionnant. De plus, l'auteur écrit dans une belle langue française. Ainsi, ce n'est pas seulement la pénombre d'une ferme ou l'aspect lugubre du paysage automnal des Hebrides qui est bien transcrit, c'est également la capacité pour nous lecteurs, d'imaginer les sons ou les odeurs, particulièrement dans les scènes à l'abattoir. Un enquêteur que je suivrai avec plaisir dans les autres romans, qui peuvent se lire indépendamment!



PS : c'est très pratique d'avoir mis une liste de tous les personnages en début d'ouvrage ainsi qu'une carte des Hebrides pour mieux se repérer. J'ai également apprécié la manière dont les chapitres étaient présentés.
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Le diable de Glasgow

Ce livre qui traînait dans ma PAL depuis des années, m'a enfin tenté, pourtant tous les ingrédients étaient réunis pour me séduite, même la couverture est agréable (ce n'est pas la même que celle de Babelio), elle est en noir et blanc avec juste le titre en rouge.

Nous sommes en 1887, la police de Glasgow demande de l'aide à la police londonienne Yard car ils ont affaire à une méchante histoire de meurtres. Hackney est donc dépêché pour enquêter sur cette histoire, ce sera sa première enquête en tant que détective, en effet, il était pour le moment policier au Yard grâce à ses connaissances des bas-fonds, vestiges de son ancien passé de voyou.

L'enquête est un peu brouillonne, l'auteur nous emmène

dans trop d'endroits différents, avec trop de meurtres, en plus les années sont mélangées, on passe de l'affaire actuelle à une autre qui date de 20 ans, ensuite on repasse à une affaire qui a 5 ans et ainsi de suite, le lecteur est vite perdu et les récits de ses meurtres sont assez longs.

Je n'ai donc pas accroché plus que ça à cette histoire, en revanche, j'ai beaucoup aimé les personnages, que j'ai trouvé vraiment plaisants et le dénouement est pour le moins original, ce qui fait que j'ai refermé ce livre moins déçue que ce que je m'y attendais.
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Le diable de Glasgow

Le diable de Glasgow.. ou le bouquin pile pas cher Emmaüs toussah…



Bon alors j'avais bien pris le tome un des aventures de Hackney… Bon, ça devient pathologique de pas lire les tomes dans l'ordre, même quand je les ai… Bref.

Un ti coup de pitch :

Hackney, flic Londonien est envoyé par son chef en Ecosse pour enquêter sur le meurtre d'un pharmacien. Parce que les flics Ecossais pédalent dans la semoule.



Alors non !

Heureusement que je ne l'ai pas lu avant l'autre (le Mystère Millow). Oui heureusement que je n'ai pas commencé par le premier, je n'aurais jamais lu la suite des aventures de Hackney. Jamais… du tout.



Y a comme tromperie sur la marchandise.. une sorte de mix qui n'a pas sa place. Et sert surtout à une pirouette scénaristique pour permettre à l'auteur de s'en sortir. Une sorte de truc sans queue ni tête. Et qui ne fonctionne pas... du tout.



Si encore l'auteur avait parsemé son récit d'indices permettant non pas à l'enquêteur Hackney, mais au lecteur d'entrevoir, de le faire réfléchir à cette possibilité. Voire faire son monde possible à un truc pareil. Il n'en est rien.



Un final qui détruit complètement le récit, le travail, le roman.

Parce que du travail il y en a, rien que pour la reconstitution historique qui est chouette. En plus plusieurs idées niveau polar, fils se recoupant étaient bien trouvées. Y avait bien d'autres possibilités.



Et paf final ! Que non même pas en rêve je l'avale celui-là, vu comment c'est amené !

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Le mystère Millow

Le mystère Millow…. Un des 10/18 grands détectives trouvé lors d’une razzia à Emmaüs…

- Dis donc t’en a pris beaucoup ?

- Ouais tout un tas, j’avais plus rien à lire.

- Je rigole doucement… vu les piles qu’elle a… les siens et ceux de son chéri.

- Pourquoi tu demandes ?

- Pour savoir si je vais en bouffer encore longtemps de grands détectives…

- Oh oui un certain moment.



Pitch :

Londres, 1890, Joe Hackney se retrouve avec une sombre affaire sur les bras. Un peintre a été assassiné, alors qu’il avait été prévenu qu’on en voulait à sa vie. Mais pourquoi donc n’est-il pas aller se mettre au vert à la campagne, ou à la mer selon ses préférences ? Hein pourquoi ?

En plus ce gars, ce Millow c’est une sorte de fantôme, malgré ses croutes. Aussi insaisissable que son assassin d’ailleurs, à croire qu’il s’est assassiné tout seul le bougre. C’est d’ailleurs ce que pense le chef de Hackney, mais c’est pas une lumière, en plus il se traine l’échec de Jack l’éventreur, là il veut du vite et bien…



Je ne connaissais pas cette série, ni son auteur Gilles Bornais ni son héro Joe Hackney.



Bien sûr comme d’hab je commence par le milieu de la série, le troisième.

Et bien ce n’était pas grave, ça ne m’a aucunement dérangé pour la compréhension.



Une histoire de peintre, d’asile de fou, de maladie, avec des flics dans les choux, pédalant un certain temps dans la semoule.. Même Hackney…



Un polar historique assez bien foutu, niveau reconstitution d’époque, et même l’enquête est assez prenante. Je voulais savoir, j’ai assez peu supputé, j’étais embarquée avec Hackney.



C’est tout ce que je demande.

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Le nageur et ses démons

Comment résister à cette belle couverture, qui donne envie de se précipiter à la mer ou à la piscine ?

Ce livre sur le monde de la natation est écrit par un ancien journaliste, nageur ainsi qu'entraîneur. Il retrace tout son parcours sportif et nous livre un historique de la discipline et des grands nageurs. Gilles Bornais n'hésite pas à nous narrer l'usure du corps et l'aspect ingrat de se livrer à un sport de haut niveau avec le stress de toujours progresser pour obtenir un meilleur temps au chronomètre. J'ai aimé sa comparaison entre l'écriture qui demande autant de rigueur que les entraînements et ses anecdotes sur Picouly et Mary Higgins Clark dont il a essayé de piquer les recettes pour écrire.

Un essai agréable qui me semble plus destiné aux adeptes de la natation à haute dose ! Les nageurs du dimanche pourraient se sentir moins concernés par cette historique de la natation et l'envers du décors de la natation.
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Joe Hackney : Le Bûcher de St Enoch

Le détective Joe Hacknez voudrait retourner au .Au moment de partir, on découvre sur un terril le corps d’une femme de la bourgeoisie. Femme mariée, mais qui a un amant, celui-ci chef du syndicat des mineurs. Cinq autres victimes sont retrouvées, carbonisées dans une église. Tous ces meurtres sont-ils liés ? Joe Hackney cherche la vérité, dans les salons chics de la haute société jusqu' aux bas-fonds de la capitale. Il ne faut pas oublier qu'en 1889 , les grèves minières et les secrets de la loge des francs-maçons faisaient fureur.











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Les nuits rouges de Nerwood

Un homme est retrouvé gravement blessé et son adversaire politique est retrouvé mort. Certains indices tendraient à désigner la veuve, d'autres à impliquer plusieurs hommes qui se seraient enfuis dans la forêt. Joe Hackney est dépêché sur place afin de faire la lumière sur cette affaire.



J'ai beaucoup aimé le principe du vieil escroc reconverti en policier qui conserve ses anciens amis du milieu plus que les agents sur place pour trouver la solution. Le tout est écrit à la première personne, ce qui permet de mieux nous rendre compte de la personnalité de Joe Hackney qui est peu loquace mais qui cogite bien !

L'énigme est parfaitement menée, on va de surprise en surprise et plus on avance dans le livre, plus la surprise est grande. Je n'aurais pas pu imaginer la réponse une seule seconde. On découvre l'horreur qu'ont vécue de nombreuses personnes et les ravages qui se font encore sentir plusieurs années après.

Du côté des personnages, je réserve mon jugement. Ce livre est le quatrième d'une série, donc j'aimerais lire les précédents pour mieux les cerner.
Lien : http://labulleasylla.blogspo..
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Huit minutes de ma vie

Un livre à réserver aux sportifs, aux nageurs, aux combattants qui jouent leur vie, leurs investissements, leurs efforts et tous leurs sacrifices sur une course. Et qui, en 8 minutes, deviennent une idole ou s’en retournent vivre dans l’ombre de l’oubli.



Ou alors pour tenter de les comprendre… moi, j’ai échoué.
Lien : http://noid.ch/8-minutes-de-..
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Le diable de Glasgow

Si un problème déjoue votre raison, alors c'est probablement que les fondations de ce raisonnement sont gangrenées, bouffées par les rats. Rien d'étonnant, si je vous donne une ville : Glasgow, et une année : 1887. Il y a quelque chose de pourri au pays des lochs et des légendes. Les monstres échappent aux regards, leur image peine à s'imprimer sur les rétines. Et pourtant, un monstre au moins est bien là, insaisissable par les forces de l'ordre mais bien visible pour les témoins. Un monstre qui laisse une signature caractéristique : des blessures profondes au sternum et au visage, à l'aide d'une arme incurvée. Des meurtres sanglants et des tableaux de crime signés par des éclats de rouille...à travers les âges...les permiers répertoriés dans les annees 1830, les derniers en 1887, mais des témoignages à rendre fou. L'homme est décrit comme roux et robuste, avec le bras gauche atrophié, et la main tordue.



Joe Hackney, voleur à la petite semaine, est embauché par Scotland Yard pour ses connaissances fines du milieu des petits truands londoniens. Signe distinctif : il est "bancal", l'une de ses jambes laisse quatre cm à l'autre. Autre signe distinctif : il est fou de Millie, serveuse dans un bar a Londres, au point d'avoir tatoué son prénom sur ses phalanges. Joe a le verbe haut et l'aisance d'une anguille dans ses missions, de quoi être propulsé dans cette enquête pour mettre enfin la main sur ce Diable de Glasgow qui échappe à la poigne écossaise.



"Le lendemain soir, je pris le train à Euston, sans savoir que je m'embarquais pour le pire des voyages. Cet incapable de Doffey m'avait balancé sur les traces d'un monstre. Pas une crapule ordinaire, et pas un dingue. Non ! Une créature comme celles qui me faisaient hurler de terreur dans mes nuits de gosse. Sauf que cette fois j'étais tout ce qu'il y a de réveillé, et c'est ma vie entière qui a basculé dans cet enfer."



Gilles Bornais nous plonge avec délice dans un univers complet, prenant le lecteur à témoin des sorties saillantes de son enquêteur, des échanges cacophoniques au fond de pubs typiques, et des claquements de sabots dans les rues détrempées d'un Royaume-Uni qui panse encore les plaies récentes d'une union violente de siècles d'affrontements. Joe Hackney s'installe dès les premières pages de cet opus comme un personnage extrêmement attachant, à l'esprit vif et au cœur sensible, très clairement un personnage à retrouver en mode récurrent ! Un polar historique qui marque indéniablement, la chute étant particulièrement bien amenée !
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Le diable de Glasgow

Glasgow 1887, un Lord et son serviteur sont sauvagement assassinés, les corps portent des blessures caractéristiques qui sont analogues aux blessures trouvées sur les corps d'un double meurtre survenu deux ans plus tôt. Pour aider la police locale, le Yard envoie un jeune enquêteur, Joe Hackney, un ancien petit voyou. L'enquête va révéler d'autres meurtres similaires se déroulant sur plusieurs décennies qui remettent en cause la probabilité d'un seul assassin.



Le début de l'histoire est intéressant, l'intrigue démarre sur une excellente dynamique mais au bout de quelques chapitres s’essouffle, et au final le rythme est très lent.



L'atmosphère de l'époque est bien reconstituée par l'auteur, une plongée sombre et glauque qui entai^ne le lecteur dans les bas-fonds de Glasgow, mais aussi à quelques occasions dans ceux de Londres. On aurait toutefois aimé que l'époque victorienne soit un peu plus décrite.



Les personnages sont intéressants à suivre mais ils auraient gagnés à être un peu plus fouillés.



Le style de l'auteur est plutôt incisif et est en osmose avec l'enquête qui est bien retranscrite.



Le final est surprenant on ne s'attend pas du tout à ce que le récit se termine sur une touche fantastique.



Au final un bon premier roman qui donne envie de suivre les autres volumes de la série.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'ai toujours aimé ma femme



Imaginez, vous êtes un couple parfait. Depuis plus de vingt ans, vous filez le parfait amour. Vous partez régulièrement en week-end romantique à Etretat ou Honfleur. Tout est idéal. Vous vous souvenez parfaitement du jour de votre mariage, du parfum de votre femme, sa mine émue…



Puis un jour, vous rentrez du travail avec une seule hâte : retrouver votre conjointe et l’enlacer de vos bras aimant. Vous ouvrez la porte et l’appelez. La maison reste sourde à vos invectives, le poids du silence vous met mal à l’aise. Là, sur la table de cuisine, un mot de votre moitié : « Je ne rentrerai pas ».



Vous ne savez comment l’interpréter. Elle n’a pas pu vous quitter, on ne tire pas un trait comme ça sur des années de vie commune sans raison valable. La peur vous submerge, il lui est peut-être arrivé malheur…



Voilà comment débute J’ai toujours aimé ma femme. Jean-Baptiste cherchera à élucider la disparition de Mylène, sa tendre moitié.



Gilles Bornais nous embarque dès les premières pages et fait preuve d’un machiavélisme pas si éloigné que ça de Gillian Flynn et de son travail sur Les Apparences (le côté hollywoodien en moins).



Ce roman est brillant et nous prend en otage. L’écriture à la première personne renforce le sentiment d’empathie que ressent le lecteur pour Jean-Baptiste.



Le texte livre toute son ampleur à la moitié de l'oeuvre et vous bousculera assurément. L’axe psychologique est exploité de manière optimale et le suspense est omniprésent.



Un très bon livre !
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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J'ai toujours aimé ma femme

C’est le meilleur des quinze romans que j’ai lus dans cette rentrée littéraire. L’histoire est simple, mais elle est racontée de manière originale par l’homme quitté. Elle est portée par une très belle écriture qui la rend toujours poignant, sombre ou cocasse. Les personnages sont attachants, on les a tous croisés. On se demande jusqu’à la fin qui est le bon et qui est le mauvais… Un livre plein d’intelligence et de vérités.
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Huit minutes de ma vie

Ces 8 minutes sont celles que mettra Alizée, ex championne olympique du 800m nage libre (course qui n'existe pas encore) pour prouver au monde entier qu'elle reste bien le meilleure, lors d'une finale aux Etats-Unis.

En fait, l'histoire se déroule sur 17 minutes exactement car nous assistons aussi à l'attente dans cette zone où le spectateur lambda ne pénètre jamais : la chambre d'appel.

Ce roman nous plonge dans le cerveau de la championne, tige blonde et médiatique, qui a connu la gloire de ceux qui ont rapporté une médaille d'or des J.O. Avant le départ de la course, elle va repenser à son parcours, à sa découverte par Philippe, l'entraîneur tyrannique, blond, musclé aux doigts et aux poignets cernés de bijoux. Il va l'accueillir chez lui, l'houspiller, la former durement jusqu'à l'obtention de sa médaille olympique. Elle se rappellera ses kilomètres de souffrance dans les bassins chlorés, son travail de préparation quotidien, harassant, été comme hiver, ses muscles meurtris par les innombrables longueurs, ses révoltes. Puis après la victoire, la gloire, les amours multiples et désastreuses, l'argent, l'envie de tourner la page.

Malgré tout cela, on la retrouve en finale d'une course déterminante pour la suite de sa carrière, partagée entre le désir de combattre encore et toujours et une vie plus douce. Elle jauge du coin de l'oeil ses adversaires, connaissant le signification de leur moindre geste, du plus rapide regard.

Gilles Bornais, ancien nageur et entraîneur, restitue à merveille ces quelques minutes, faisant partager la tension extrême qui s'empare de la nageuse. La course est un vrai moment de suspens, pages prenantes et haletantes, le lecteur ressent l'eau glisser sur son corps, la moindre douleur musculaire comme s'il était lui même en train de nager ce 800m.

Cela rappelle évidemment l'histoire de Laure Manaudou et de Philippe Lucas. Mais attention, ici nous sommes vraiment dans un roman, pas dans un documentaire. La construction de ce livre, l'écriture précise et totalement prenante embarquent le lecteur au plus profond de la pensée d'une grande sportive avant une compétition.

la fin sur le blog
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Les nuits rouges de Nerwood

Ce roman policier est franchement intéressant. J’aime tellement les histoires qui se déroulent en Angleterre, au XIXeme siècle !



Les crimes, sur lesquels l’inspecteur-détective Joe Hackney enquête, sont vraiment atroces. Le député Mr Ambrose, est retrouvé en charpie, tandis que son rival politique, le notaire James Saint John, est dans le coma, après avoir reçu une balle dans la tête. L’assassin (ou les ?) semble s’être donné à coeur joie. De plus, la femme de Mr Ambrose a disparu la nuit du meurtre de son mari. Est-elle en danger entre les mains d’un ravisseur, ou est-elle impliquée dans cette affaire ?



J’ai bien aimé les différents personnages: Joe Hackney qui ne cache pas son mécontentement de travailler avec les policiers de Bath. Londres lui manque, et il a hâte d’avoir résolu cette affaire pour retourner dans la capitale. Cree, chef de la police locale, m’a bien plu aussi. Il y a toute une ribambelle de personnages secondaires très sympathiques, très fouillés.



L’histoire est bien menée, et pleine de surprises. L’auteur des crimes apparait comme un monstre féroce et sanguinaire. Une traque s’organise dans la foret, mais les policiers ont un mal de chien à suivre sa trace. Par contre, les cadavres s’accumulent. Tous, sont retrouvés dans un état abominable: déchiquetés, dépecés. Très mystérieux tout cela !



Les nuits rouges de Nerwood est donc un roman policier honnête ! L’auteur, Gilles Bornais, a écrit d’autres enquêtes avec son personnage récurrent Joe Hackney: Le diable de Glasgow, Le bûcher de Saint-Enoch, et le mystère Millow. A l’occasion, je lirai ses autres romans ! :)



Merci à Babelio et aux éditions Pascal Galodé.
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