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Citations de Gilles Milo-Vacéri (237)


Décidément, la sexualité était une affaire bien compliquée ! Elle était consciente de se trouver à une croisée des chemins, presque plus adolescente, mais pas encore femme, car le sexe et l’expérience manquaient à son arsenal de séduction. Sans doute savoir faire l’amour lui conférerait-il ce petit plus, cet atout qui rendait sa tante Mireille mille fois plus belle qu’elle ne le serait jamais.
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Le décolleté mettait en valeur ses seins magnifiques, révélant presque ses mamelons, sa taille fine et, quand elle décroisa les jambes, elle comprit le pouvoir d’une robe fendue haut sur la hanche. Chaque mouvement dévoilait le haut de son bas et les jarretelles.
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Vêtue de l’ensemble lingerie, elle se sentait femme jusqu’au bout des ongles. Une sensation nouvelle pour elle, qui se doublait d’un sentiment de puissance.
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Même si le sexe l’affolait au plus haut point, elle n’en était pas moins femme et addict aux nouvelles toilettes.
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De nombreux bibelots le décoraient, et tous ou presque tournaient autour du sexe ! Là, un homme et une femme dans une position assez bestiale, ici une amphore de style grec présentant des couples d’hommes se livrant à des copulations qu’elle n’avait jamais imaginées.
Plantée au milieu de la pièce, elle se dit qu’au fond, elle l’avait toujours su. Ce grenier cachait de grands mystères et, depuis sa plus tendre enfance, elle l’avait subodoré. Ce soir, il se révélait enfin entièrement à ses yeux ébahis.
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Elle s’y imaginait très bien avec un homme. Ou une femme d’ailleurs. Elle venait d’apprendre qu’aimer indifféremment les deux sexes s’appelait la bisexualité et que ce n’était pas du tout une maladie.
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L’excitation lui agaça soudain le bas-ventre. Deux femmes ensemble… Était-ce un plaisir interdit ? Immoral
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À Yem…
À toutes les femmes qui ont refusé un destin imposé par autrui,
À toutes les anonymes qui souffrent encore aujourd’hui,
À toutes les oubliées.
Gilles Milo-Vacéri
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Rien à faire, son âme était celle d'une guerrière et la frapper ou même la torturer ne la ferait pas dévier d'un pouce de la vérité. Le deuxième coup de poing lui fit moins las car cette fois, elle s'y attendait et s'était préparée à la douleur. Comme la première fois, elle chuta tête la première sur le sol en ciment et ce fut son arcade sourcilière qui céda. Le sang se répandait sur son visage et l'aveuglait à moitié. De retour sur sa chaise, la même question dut posée.
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C'était toujours la même histoire quand on attendait quelqu'un.
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Yem ne voulait que réaliser son rêve, devenir une femme libre, une femme qui avait le droit de s'assumer, de travailler, le droit d'être simple d'aimer, de faire des enfants au moment qu'elle choisirait, avec l'homme dont elle serait amoureuse.
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 Le visage d'Isabelle flottait devant ses yeux et il sentit son cœur se serrer sous son regard accusateur, tandis qu'il maudissait sa faiblesse d'homme. Mais après tout, il n'avait plus de comptes à lui rendre. Morgane s'était montrée sympathique, bien que d'un abord assez superficiel du fait de ses gouts. C'était sans doute une femme qui méritait d'être connue, avec qui il aurait peut-être pu lier autre chose qu'une aventure rapide.
Mais voilà ! Le fantôme d'Isabelle le hantait toujours et depuis l'échec de son dernier couple, il avait décidé de s'interdire toute relation qui dépasserait le cadre d'un coup rapide et anonyme.
Ne rien savoir de sa partenaire, coucher, oublier de dire au revoir et disparaître. Fabian frissonna autant de honte que de tristesse. 
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Michelle devait avoir un peu plus de la quarantaine maintenant, et ses formes restaient éblouissantes. Il l'avait connue à seize ans ; alors qu'il faisait du surf dans le coin, elle l'avait dragué avec beaucoup de finesse. C'était elle qui l'avait dépucelé. Depuis, ils étaient restés très proches, redevenant régulièrement amant, sauf quand Fabian était en couple.
Elle l'embrassa sur la joue, d'une telle façon qu'il fut aussi perturbé que si elle avait glissé sa langue dans sa bouche.
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Elle avait eu le temps d'apercevoir son sexe : la seule partie de son anatomie que le temps avait épargnée.
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Une pierre de trop et elle chuta lourdement sur le sol crevassé, dur comme de la pierre. Yem ne sentit même pas la douleur et quand elle passa la main sur son visage, elle vit du sang sur sa paume, à peine quelques gouttes, qu’elle se dépêcha de lécher avant que la chaleur ne les fit sécher.

- Je saigne, alors je suis encore en vie…

Elle essaya de se relever, se mit à quatre pattes mais cette fois, ce fut impossible et Yem retomba lourdement. Elle fit une seconde tentative, puis une troisième, toutes vaines. Il n’y avait plus rien à faire, elle ne tenait plus debout. La rage au cœur, Yem avança alors comme cela, en appui sur ses genoux et ses mains, ses poumons cherchant quelques molécules d’oxygène dans cet air qui semblait en fusion. Doucement, ses mains et ses genoux se blessèrent sur les pierres et la douleur s’ajouta aux autres.

Yem rampait maintenant…
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Il claqua la porte et Clémence attendit que son pas se fût éloigné pour cracher par terre et s’essuyer la figure. Son plan était parfait et elle alla se coiffer devant son miroir. Son sourire était machiavélique.
– Oui, mon cher Pierre, tu apprendras qu’on ne néglige pas une femme de mon rang !
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La prostituée s’éloignait presque en courant. Ses bottes usées claquaient sur le pavé parisien à un rythme rapide. Elle se retourna encore une fois et s’assura que personne ne la suivait. La rue était déserte. Elle obliqua dans une rue perpendiculaire et rejoignit un carrosse qui apparemment l’attendait. Une tête blonde se pencha à la fenêtre.
– Alors, Séléna, il a marché ? demanda Morgane.
L’ex-prostituée éclata de rire.
– Non, il n’a pas marché, il a couru plutôt ! Allez, filons !
Séléna s’engouffra à l’intérieur et le cocher fouetta ses chevaux. Peu de temps après, une brume étrange inonda les quais de Seine et noya Paris dans un silence ouaté

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