Citations de Gilles Milo-Vacéri (237)
Tout se paye dans le désert où rien ne se fait sans que l'étendue de sable ne réclame son dû.
L'esprit, si fort qu'il soit, peut dominer la résistance physique du corps, mais ce dernier, confronté aux épreuves, finit toujours par avoir le dernier mot, d'une façon ou d'une autre.
page 135.
Son père avait encore raison et le lui avait maintes fois répété.... l'honnêteté ne se mesurait que dans les actes, jamais dans les paroles ou à la bonne mine.
page 120
- Tu penses que c'est notre homme qui est derrière ça ? s'informa Marseillan, à mi-voix.
- Je le crains ou alors, tous les kidnappeurs de la planète tiennent un congrès dans le coin.
Un joli coup de cœur pour ce roman policier. Peu habituée à ce genre de lecture, y préférant les thrillers, j'ai beaucoup apprécié cette histoire, un peu à la manière d'Agatha Christie.
Une fluidité dans le récit qui n'oblige pas à retourner quelques pages en arrière pour tout comprendre. Un auteur que je lirai sans doute à nouveau.
- Je suis enchanté de faire votre connaissance, Monsieur Costa. Fingal Darnish, pour vous servir. [...]
Elle [Jordan] se tourna vers le nouvel arrivant tout en parlant au policier :
- Fingal est le majordome de ma grand-mère, Marie-Élisabeth MacDonald. [...]
- Mademoiselle, j'arrive de Sydney avec votre oncle Calum. Il nous attend sur le parking. Je suis venu vous chercher, car votre grand-mère a organisé une réunion urgente avec toute votre famille en fin de semaine. Le jet de la Compagnie nous attend à Bastia et... pardonnez-moi, il faudrait se presser, à cause du plan de vol."
Les deux enquêteurs ne se faisaient guère d'illusion, [...] et pourtant il fallait mener à bien les investigations de base, comme d'habitude. C'était souvent dans cette routine, véritable travail de fourmi, que les enquêtes les plus difficiles finissaient par trouver une issue favorable.
Tous les flics de la planète avaient le même travers pour tenir le coup : l'overdose de caféine.
Je pourrais être au fond du Pôle Nord qu'il me retrouverait encore.
— Une fois, c’est une erreur. Deux fois, c’est un choix.
— Tu vois, Mère Grande, la nature si tu préfères, est dure et sans pitié, elle n’a pas besoin de l’Homme blanc pour agir.
On oublie pas les blessures et la souffrance, on prend juste à vivre avec et on avance
Parce que l’Humanité ne devrait jamais baisser la tête devant la folie des hommes
Apprenez à vous pardonner, vous vivrez mieux.
La vie n’est pas faite que d’une seule route. Nous avons le droit de nous tromper, de faire des erreurs et même parfois de trahir les valeurs en lesquelles nous croyons. Heureusement, on peut toujours revenir sur le bon chemin. Le tout est de le vouloir. On ne peut pas effacer ses fautes. Jamais. On peut simplement changer pour faire plus de bien que le mal causé par erreur ou involontairement.
On ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche, dans la vie.
Un assassin, en règle générale, agit toujours avec la tête froide, prépare son alibi et ses réponses à venir, ajouta-t-il. Il est précis, à la minute près. Je me méfie de ceux qui pensent à appeler les flics immédiatement après ce genre de découverte. Ce n’est pas normal ou en tout cas, pas humain du tout. Vous voulez m’aider, Éric ? Peut-être connaissez-vous l’amant de Virginie ?Son regard brilla de gratitude.– Bien sûr que je veux vous aider ! Mais Virginie m’a toujours caché le nom de son petit copain. Pourtant, elle savait que je n’en dirais jamais rien. Je m’y suis fait et je ne lui posais plus de questions à son sujet.– Pendant votre dernière entrevue, elle n’aurait pas laissé échapper quelque chose, un nom, un détail que vous pourriez relier à une personne connue ?De toute évidence, Éric se creusait les méninges, plein de la meilleure volonté.
Il savait que l’usage qu’un suspect faisait de la conjugaison était l’un des meilleurs révélateurs de sa culpabilité ou de son innocence. L’inacceptable se disait au présent. On n’employait pas spontanément l’imparfait pour parler de quelqu’un dont on refusait la mort.
Dans les yeux d’Éric Chassebrune, il reconnut cette angoisse si particulière de ceux qui sont accusés à tort. D’ores et déjà, il pressentait que le garçon n’était pas le meurtrier. Il ne lui restait plus qu’à le secouer un peu pour confirmer sa présomption et en apprendre plus. Éric devait certainement détenir des informations très importantes qui lui avaient échappé jusqu’à présent.
Les gens ne connaissaient jamais vraiment leur entourage et après un décès brutal, que de découvertes, que de déconvenues pour les proches qui vidaient les armoires et y trouvaient souvent des éléments scabreux ! Photos, factures d’hôtel, messages dans les téléphones. La découverte de l’intimité d’une victime faisait parfois autant de ravages que son décès.
Les grands chagrins poussaient parfois l’esprit humain aux pires extrémités, de la violence jusqu’au repli total sur soi ou encore la folie. Perdre son enfant, qui pouvait s’en relever et accepter l’inacceptable ? Gwen jura tout haut contre la vie et ses injustices.