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Citations de Gilles Milo-Vacéri (237)


Quand ils viennent en Afrique, tous les touristes ont peur des fauves mangeurs d’hommes, des rhinocéros qui chargent tout et n’importe quoi, des éléphants plus gros que des mammouths ou, encore, des araignées gigantesques, dit-il en riant.

Puis il poursuivit sur un ton plus sérieux.

– Avec le temps et l’expérience, on apprend, et le plus souvent à ses dépens, que les plus grands dangers viennent des singes dans la savane ou en forêt, des hippopotames dans les cours d’eau et de ces salopards de moustiques qui te refilent le palu en une seule piqûre.
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Tout le mal qu’on me fait, je l’écris dans le sable pour que le vent l’efface au plus vite. Tout le bien que l’on me fait, je le grave dans la plus dure des pierres, afin de ne jamais l’oublier.
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L’homme voulait régner sur la nature et lorsqu’elle reprenait ses droits, il y avait toujours des voix pour s’élever contre elle.
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Entre eux, il y a le silence, mais un silence où beaucoup de choses se disent avec les yeux, une complicité incroyable, certainement exacerbée par la barrière de la langue.
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Même lorsque tout semble perdu, c’est bon de croire encore aux miracles.
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Il est parti faire la paix avec les esprits, appeler sur lui la bienveillance de Mère Grande et libérer l’esprit du Loup.
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Je suis quelqu’un de simple et j’ai appris une chose dans la vie, vivre caché est gage de paix et préserve des ennuis. Alors je reste dans l’ombre et anonyme.
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ils refusaient la disparition des loups, symboles mêmes de l’équilibre naturel des forces de leur Monde.
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Elle le contempla. C’était bien un Viking ! Beau comme un dieu, la dépassant d’au moins une tête, et un corps à faire rêver toutes les femmes du monde.
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Wermer leva les yeux au ciel.
— À votre âge, vous devriez cesser de croire aux fées, aux princesses et aux grandes histoires d’amour. Il serait temps de grandir et de faire la différence entre vos romans et la vraie vie ! Votre maîtresse vous a plaqué, parce que ça devenait sérieux, point barre ! Allons, secouez-vous !
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Vêtue d’une veste de fourrure sur une toilette portant la griffe d’un grand couturier parisien, parée de quelques bijoux simples, portant un petit chapeau sur le côté et un sac à main, elle avait tout de la riche bourgeoise. Elle avait coupé ses longs cheveux naturellement bouclés et sa coiffure n’en était que plus séduisante, puisque à la mode des élégantes du siècle.
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Il ne retint pas son sourire et posa le front contre celui de l’animal qui apprécia. S’il avait appris une chose dans la vie, c’était le respect des animaux et la jument dut le sentir, car contrairement à ce que racontait le gendarme, il put la seller et lui passer le mors sans aucun souci ni regimbade.
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Julien exultait et se sentait l’âme d’un conquérant. Plus il regardait Camille, plus il se sentait pousser des ailes, surtout que la jeune fille répondait discrètement à ses œillades, lui souriait sans cesse et ne fuyait pas sa compagnie, bien au contraire. Même s’il n’avait aucune idée des bonnes manières ou comment procéder pour faire une cour en règle, son cœur battait fort et avant tout, il souhaitait prendre le temps de faire connaissance, de parler, de découvrir ce qui se cachait en elle, ses envies, ses aspirations ou encore ses rêves. Saurait-il assouvir tous ses espoirs et serait-il à la hauteur ?
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Quand il ressortit de l’écurie, tenant Athéna par les rênes, Julien avait le cœur lourd. C’était toujours difficile de partir et de laisser ceux que l’on aime derrière soi, mais cet après-midi, cela prenait une tout autre dimension. Quand il repartait à Saint-Cyr après une permission, il avait rarement le sourire tout en conservant le moral. Aujourd’hui, il se sentait vide et seule la peur demeurait en lui. La peur du lendemain ou justement, la peur qu’il n’y aurait peut-être pas de lendemain. Il contempla son grand-père, assis sous le chêne, et fit mine de ne pas remarquer le mouchoir qu’il portait à ses yeux. Serrant les dents, il commença à embrasser ses amis. André s’était levé et s’approchait à pas lents. Il embrassa Camille sur la joue et ils échangèrent un long regard. La jeune fille voulut dire quelque chose et un sanglot l’en empêcha.
— Ne pleure pas, Camille, sinon je n’aurais pas la force… Je t’en prie.
Eugénie s’approcha du couple.
— Camille, il reviendra… Ils reviendront, tous les trois !
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Innocente et crédule, elle avait fini par céder et se donner à lui. Il avait été un bon professeur, lui montrant que tout était bon en matière de sexe et qu’il n’y avait rien d’interdit. Amoureuse, elle lui avait tout donné, son cœur, son âme et sa virginité, sans jamais rechigner ni conserver la moindre pudeur.
Après six mois d’une liaison torride passée la plupart du temps au fond d’un lit, elle avait sottement émis l’idée du mariage ou au moins de fiançailles officielles. À peine avait-elle fait sa suggestion que son amant avait disparu aussi vite qu’il était entré dans sa vie.
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Elle était pulpeuse, complètement nue, et s’allongea sur le dos, dans une position indécente. Christopher pensa qu’elle était très professionnelle, certainement dangereuse de surcroît, car sa réactivité face à son intrusion le prouvait de la meilleure manière. Elle n’avait pas perdu pied, hormis un regard fugitif, et rejouait déjà son rôle.
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Elle reprit sa robe de chambre sur le sol et sans faire de bruit, quitta la chambre d’Armand sur la pointe des pieds. La porte était à peine refermée qu’elle entendit de nouveau les cris de plaisirs d’Émilie. Satisfaite, elle gagna sa propre chambre, prenant tout à coup conscience que dorénavant, la solitude serait la seule compagne à partager son grand lit. Les mains croisées sous la nuque, elle chercha le sommeil. Heureusement, la chambre d’Armand était suffisamment éloignée et leurs cris de plaisir ne pouvaient lui parvenir. Il n’y avait ni jalousie ni ressentiment en elle, bien au contraire. Elle pensait avoir fait ce qu’il fallait et avoir rendu à Émilie l’espoir d’un avenir radieux. Ne pouvant s’endormir, elle se leva et gagna le balcon-terrasse. À l’horizon, elle devinait les lumières des torches qui éclairaient la prison et surtout le chemin de ronde, sur les remparts. Il y avait une torche tous les cinq à sept mètres.
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Je ne suis pas mariée, je couche avec qui je veux, hommes et femmes, voire avec plusieurs en même temps, et les gens aiment jaser. Dès que tu mets un pied au-delà de la frontière, tu deviens la personne à abattre. Sauf que je m’en fous royalement et que j’assume mon mode de vie.
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Il fallait connaître les subtilités du monde agricole, les ficelles des éleveurs ou des laitiers, pour ainsi profiter de ses bienfaits
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Marc savait pertinemment qu’il était trop tard, il en avait fait la douloureuse expérience déjà tant de fois et pourtant, il implorait le médecin. Elle ne pesait plus rien, la mort était déjà là. Ses yeux se tournèrent vers Marc et il lui prit la main, avec douceur. Le docteur mit la main sur son épaule après un petit signe de tête négatif, avant de se relever pour s’éloigner en jurant contre son impuissance...
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