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Citations de Gilles Vigneault (137)



« Il n'y a plus de temps à perdre
Il n'y a que du temps perdu
Touche mes mains calme mes lèvres
Couche tes pieds tout près des miens
Marche et marche et neige au loin
Cherche et cherche on a perdu Amour
Il n'y a plus de temps à perdre
Il n'y a que du temps perdu »
(La chanson du temps perdu)
p. 67 "Avec les vieux mots"
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« Souviens-toi d'un pays comme moi mensonger
Je te l'avais offert avant que de le prendre
Je croyais le tenir, le connaître, l'entendre
Et dans mon propre corps j'étais un étranger
Mais j'apprends chaque jour que nommer ma planète
C'est trouver pour ta lèvre un mot qui soit un nom
Et mon astre battra au bout de ta lunette
Quand tu sauras d'un mot inventer ta saison »
Les vieux mots
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« Nous aurons mesuré le temps
A la force de nos mémoires
Et notre espace
Selon toute la place
Occupée on eut dit de notre mouvement »
(LE TIROIR)
p. 19 - EXERGUES
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Le livre

Des fois i' disent : "Quand il est parti d'ici,
c'est à peine si i' savait lire."

Le livre que j'ai lu, je n'en sais point l'auteur
Le livre que j'ai lu n'est pas chez le libraire
Je n'en sais point le titre et fus mauvais lecteur
Et si vous le trouvez il faut parfois se taire

Ne ferme pas trop tôt le livre
Les fleurs n'ont pas fini de vivre.

A la première page un chemin dans le bois
A la deuxième page une source est cachée
A la troisième page est un indien qui boit
La quatrième page elle est encor tachée
A la cinquième page un canot sur la mer
A la sixième page on l'attend à la côte
Au bas de la septième on dit que la mer perd
A la page d'après la mer est aussi haute

Ne ferme pas trop tôt le livre
Les fleurs n'ont pas fini de vivre.

Page vingt, page trente, un vol de corbijoux
Traverse tout le livre et s'abat sur les plaines
Pour manger des bleuets qui poussent n'importe où
Je n'en ai pas mangé depuis cinq cents semaines
A la page centième il pleut sur l'île aux foins
A la suivante un homme en marche dans la neige
Pour changer de saison il marche un peu plus loin
Mais la trace du loup est perdue et le piège

Ne ferme pas trop tôt le livre
Les fleurs n'ont pas fini de vivre.

Page mille et cent mille on est dans du bois vert
Au matin de mon conte à son premier chapitre
Je m'en vais te laisser avec le livre ouvert
Le cœur et l’œil au large et le front sur la vitre

Ne ferme pas trop tôt le livre
Les fleurs n'ont pas fini de vivre.

Pages 57 et 58
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Toute cette aventure n'est qu'un pont tendu, qu'une tentative de passer l'éternelle rivière qui coule entre les êtres.
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C'est important de nommer les choses, autrement elles n'existent pas. Sur le million de lacs du Québec, il y en a beaucoup qui sont sans nom. Mais si on dit qu'on va au lac Sans Nom, on l'a déjà nommé. Il existe.

Magie des mots.
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Il arrive qu'un mot qu'on a dit de travers ou sans penser ait une influence dans la vie de quelqu'un qui attendait ce mot pour penser différemment. Il faut faire confiance aux mots et les laisser aller, ne pas essayer de refaire les choses qu'on a faites. Il faut laisser les chansons aller, leur donner la permission de tout faire, de tout être et de ne plus s'en mêler ; elles vont faire des merveilles, des heureux, rarement des malheureux.
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Il ne faut jamais fermer les yeux et se laisser emmener.
Il faut poser des questions avant.

Il n'y a pas beaucoup de questions bêtes,
il n'y a que des questions curieuses.
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J'aime la solitude de la nuit dans les maisons. On dirait qu'elle est rentrée se mettre à l'abri du vent, pelotonnée dans un coin. On la caresse si on veut, on la sort, on la laisse dans son coin, on lui dit « dors », elle dort. C'est un animal, la nuit, la solitude dans une maison.
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Il n'y a rien qui me dérange dans le mot « humanité », tant qu'il n'arrive pas en armes...
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Du sable à perte de vue, l'infini de la mer en face et l'infini de la forêt derrière, de quoi manger et boire, de l'eau pure qui n'a pas besoin d'être traitée ; qu'est-ce qu'il nous faut de plus pour vivre ?
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Une phrase lue à haute voix donne au lecteur l'occasion de se demander s'il eût pu la dire lui-même.
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On devrait observer chaque jour une minute de silence
En hommage à tout ce qui naît dans le monde à chaque seconde...
En mémoire de l'avenir
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La fête de Noël est une voie magique vers le beau pays des enfances, un prisme par où le souvenir retrouve ses couleurs où on met au passé le plus démuni dont la mémoire ne retenait que noir et blanc...
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Le paysage est un miroir pour l'homme.
Il demande qu'on le nomme.
En retour il sculpte l'âme de l'auteur de ses mains.
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