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Citations de Gilles Vigneault (137)


Un livre c'est un arbre qui cherche comment dire à toute la forêt qu'il y a une vie ... après la vie.
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Les arbres
Quand ils arrivent à leur maturité,
Prennent aux premiers gros vent
Conscience aiguë de leurs racines.

Au coeur de tout arbre,
Il y a un mat.
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Donner à la beauté sa place dans la vie, c'est donner à l'hiver des promesses d'été, c'est un vrai jeu d'enfants, mais un travail d'ancêtre. On fait les cerfs-volants, les jours calmes, pour être tout prêts les jours de vent.
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J'ai pris le mot liberté
L'ai mis dans une bouteille
Puis j'ai fermé la bouteille
Et l'ai jetée à la mer
La mer a dû la jeter
Sur les flancs d'une falaise
Car pour le mot liberté
Je l'ai retrouvé à l'aise
Bien écrit en lettres d'or
Sur la proue d'un grand voilier
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Autant de fois que feuille tremble au vent
Autant de fois qu’on y pense
Aussi souvent qu’au bruit meurt le silence
Aussi longtemps que mille ans
Autant de fois que fleurs aux champs
Autant que larmes en pluie
Autant que brins de neige en poudrerie
Il faut parler d’amour aussi souvent
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Quand les bateaux s'en vont
Je suis silencieux
Mais je vois des hauts fonds
Dans le ciment des villes
Et j'ai le pied marin
Dans ma course inutile
Sous les astres carrés
Qui me crèvent les yeux
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Un jour je partirai à la recherche de mon pays géant, à la grande quête des plaines, à perte de vie, et de toute cette langue de nuit qui m’attend, depuis tant d’aurores, tant de soirs aux soleils brisés, la Route.
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Il y a eu beaucoup plus qu'on ne croit d'influences venant de la poésie directement. La chanson, on m'a dit il n'y a pas longtemps que c'était un autoportrait. C'est un autoportrait, un miroir, un tout petit miroir qu'on a mis au service des autres. La chanson, c'est un petit miroir de poche où chacun peut se regarder et probablement se reconnaître s'il se regarde avec attention, puis il le remet dans sa poche parce qu'il l'a dans sa tête. Et il s'en va avec ça. Il peut se reconnaître souvent et se reconnaître, c'est le début de reconnaître l'autre, d'être capable de reconnaître l'autre dans le sens de l'accepter.
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– Vous aurez des flaques d’eau à contourner, mais vous allez pouvoir rentrer pour le souper. Ils sortirent. Le vent faisait parler les trembles.
Le ruisseau de derrière la maison jouait au torrent et, grossi par la pluie, s’essayait à raconter l’orage. Un oriole chantait le retour du soleil dans le vieux chêne.
– Vois-tu, Lucas, la musique, elle n’est pas cachée dans un instrument de musique. Elle est partout où ton oreille veut bien l’entendre. Elle rentre dans ta tête et après, toi, tu la fais entrer dans tes mains et dans les pieds du monde..
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Les chemins de pieds sont ces petits chemins que l'on faits seulement en marchant, qui ne sont que les pas de ceux qui passent, mais qui, en vérité, sont les lignes de la main d'un village.
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Cette histoire à conter dans la main a d’abord été racontée à un enfant en suivant du doigt les lignes de sa main devenues les coulées parcourues par Gaya.
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Gilles Vigneault
Il a neigé trois fois la hauteur des maisons.
Il a plu quatre fois comme l'anse est profonde.
Le vent a fait trois fois, cent fois le tour du monde.
Le soleil a poli des siècles de saisons.
Et mes amours sont demeurés les mêmes.
Je t'aime
Gilles Vigneault (Quand la tendresse vient)
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La Distributrice est déréglée
La Machine Mère est folle
Gubernal Aussi. Détraqué
Les trois matricielles du monde
Sont parvenues à leur secret destin
Le Désordre Intégré
L’Une. Vous lui demandez une heure
De Mécanesprit troisième degré
Elle vous jette l’aller-retour Lune
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JOS MONFERRAND

Le cul su'l'bord du cap Diamant
Les pieds dans l'eau du Saint-Laurent
J'ai jasé un p'tit bout d'temps
Avec le grand Jos Monferrand
On a parlé du vent
De la pluie pis du beau temps
Pis j'ai dit : Jos, dis-moi comment
Que t'es devenu aussi grand
Que t'es devenu un géant

Il l'dit : Ben, l'cul su'l'bord du cap Diamant
Les pieds dans l'eau du Saint-Laurent
J'ai jasé un p'tit bout d'temps
Avecque l'eau pis l'fïrmament

Là Jos m'a dit : Mon p'tit garçon
Ben, si t'apprends ben ta leçon
Tu viendras qu'ça s'ra pas long
À faire des pas de cent pieds d'long
J'ai dit : Jos, faut qu'ça décolle
Parce que j'viens d'sortir d'l'école
Pis qu'par ici passé vingt ans
On est gréyé pour perdre son temps
Mais t'es gréyé pour perdre ton temps

Le cul su'l'bord du cap Diamant
Les pieds dans l'eau du Saint-Laurent
J'ai jasé un p'tit bout d'temps
Avec le grand Jos Monferrand
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Les chemins qui vont droit devant s'escaladent.
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La maison morte

Au coin de la rue aux Chimères
Il y a une maison morte
Le soir venu elle a fermé la porte
Et rendu l’âme ainsi qu’une petite fille
Harassée de chagrin de trop vivre
Elle a fermé sa porte avec un gros soupir
Et s'est éteinte doucement dans l'hiver
On a fait vœu de n’en rien dire
Et de ne point l'enterrer
A cause de la lune qui guette
Et qui se vanterait d’avoir tout vu
Mais ce que nul ne sait
C’est que la maison morte
A rendu l'âme et que son âme
Se promène toute nue dans le froid de la nuit
Dans la nuit allongée dans la rue aux Chimères
Et qu’elle chante
Une espèce de chanson malade
A propos d’une maison vieille
Qui s’en ira vivre à la mer
Dans les brumes venues du large
Et se prendra pour un navire
Avec en figure de proue
Une tête d’enfant sirène
Et sur le seuil
Un mât étrange aux vergues pourvues
De mains d'homme
Au coin de la rue aux Chimères
Il y a une maison morte
Elle a tout doucement fermé sa porte
Un soir d’hiver

(p. 40-41)
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L'arbre qui bouge et fait
semblant que c'est le vent

L'homme qui parle et fait
semblant que c'est lui-même. (135)
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Chacun a ses outils pour séduire. Les miens, ce sont mes mots, mes rêves, mes mirages.
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Le nationalisme, c'est comme un couteau à pain qui est sur la table de la cuisine. Certains s'en servent pour trancher le pain, d'autres pour assassiner leur voisin.
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L'arbre, on ne pense pas assez à ses feuilles. Si on y pensait, on prendrait plus soin de ses racines.
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