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Citations de Gillian Flynn (518)


Plus votre histoire est triste, plus ils seront fiers de vous aider, et plus d’argent vous récolterez. Je ne les blâme pas. Si on va au théâtre, c’est pour se divertir.
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Je l'ai laissée parler. Le silence empathique est l'une des armes les plus sous-employées au monde. p22
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- J'ai bien peur, commissaire, qu'il n'y ait guère le choix. Des enfants ont été pris pour cible. Le public devrait en être informé." C'était la phrase que j'avais répétée tout en conduisant. Elle rejette la faute sur les dieux.
"En quoi ça vous concerne? Ce ne sont pas vos gosses, ce sont ceux de Wind Gap."(...)
- Ecoutez, j'ai le droit d'être ici. Evitons de nous compliquer la vie. Vous me donnez une information. Quelque chose. Et je me tiendrais un petit moment à l'écart. Je ne veux pas rendre votre travail plus difficile qu'il ne l'est. Mais j'ai besoin de faire le mien.
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Ainsi, vous supportez la soirée avec l'homme parfait a priori - le flux bègue des blagues mal comprises, les traits d'esprit lancés haut et manqués. Ou peut être comprend-il que vous avez fait un trait d'esprit, mais, ne sachant trop qu'en faire, il le tient dans sa main comme une mucosité conversationnelle qu'il essuiera plus tard.
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Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Une narration qui nous embarque immédiatement, une histoire qui nous attrape et nous plonge dans une atmosphère assez angoissante, un enchaînement qui est parfait et puis FIN.
J'ose espérer que la suite arrivera un jour...sinon je ne vois pas l'intérêt 😕.
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C'était un mensonge, Amy se moquait tellement de Stucks ou de son bien-être qu'elle n'aurait meme pas pris la peine de pisser dans un seau pour lui.
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Avec les morts, il n'y a pas de compétition possible. J'aurais aimé être capable de ne plus essayer.
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Amy disséquait leurs conversations pendant des jours -"qu'est-ce qu'elle voulait dire par... ", comme si ma mère appartenait à une vieille tribu agraire, qu'elle arrivait de la toundra avec une brassée de viande de yak et quelques boutons dorés pour faire du troc, dans le dessein d'obtenir d'Amy quelque chose qui n'était pas à vendre.
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– Tu as désobéi dès le début, tu refusais de te nourrir. Comme si tu me punissais d'être née. Tu me
ridiculisais. Tu me ravalais au rang d'enfant.
– Tu étais une enfant.
– Et là, tu reviens, et tout cela quoi je peux penser c'est : pourquoi Marian et pas elle ?
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Je suis tellement désolé pour toi, mon petit », m'avait-il dit à la fin de la visite, et je savais, aux larmes dans sa voix, qu'il était sincère.
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Rejeter la faute sur la victime, quoi de plus naturel.
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"Un boulot, quoi par exemple ? Qu'est-ce qu'on peut trouver comme boulot, dans le coin ?
- Des ménages, du baby-sitting."
En gros, j'étais censée jouer les femmes au foyer contre salaire.
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D'emblée, je précise que j'ai lu ce livre après avoir vu Gone Girl, le film qui en a été inspiré. Il m'a en effet beaucoup plu, voire même bluffée, je ne m'attendais pas du tout à cela et j'avais vraiment envie de découvrir la version « écrite » de cette histoire ! C'est donc en « connaissance de cause » que j'ai débuté ce bouquin.

Du point de vue du déroulement des événements, nous suivons deux récits: le premier, celui de Nick depuis le jour de la disparition de son épouse, Amy, et le second où nous découvrons le journal intime d'Amy qui débute lors de sa rencontre avec Nick et qui va jusqu'à sa disparition.

Il ne faut pas longtemps pour comprendre que ce couple, qui semble tellement parfait et qui a, en tout cas, tout pour l'être, a quelques soucis : gros manque de communication, des mensonges, des secrets... Nick et Amy ont également perdu leur emploi à New York, et partent pour le Missouri afin d'être au chevet de la mère de Nick, atteinte d'un cancer.

Ils rejoignent donc Carthage, ville presque fantôme, avec ses habitants totalement désœuvrés (devant aller faire des dons de sang pour obtenir un peu d'argent afin de pouvoir se nourrir..), ses squatters de bâtiments officiels, ses magasins ou centres commerciaux fermés... L'Amérique après la crise financière en somme...

La famille, et plus particulièrement les parents, joue également un rôle important dans cette histoire : Amy est l'héroïne des bouquins de ses parents: « L'épatante Amy » où elle fait figure de petite fille gentille et parfaite. Nick quant à lui est surprotégé par sa maman, ses rapports sont par-contre beaucoup plus conflictuels avec son père, placé en institution.

Arrive le jour de leur cinquième anniversaire de mariage... Comme d'habitude lors de ce genre d'occasion, Amy met les petits plats dans les grands et organise une chasse aux trésors les emmenant dans des lieux ayant un lien avec leur histoire... Sauf que ce matin-là, Amy a disparu et Nick retrouve la maison sens dessus dessous... Enlevée ? Tuée ? En fugue ?

Nous l'apprendrons à la moitié de l'histoire, et je trouve que cet élément fait toute la force de l'ouvrage ! La raison de la disparition est dévoilée avant la fin !

La tension ne disparaît pas pour autant, que du contraire, elle reste bel et bien présente et nous tiens en haleine jusqu'à la dernière page ! Nous comprenons alors pour quelles raisons et comment en est-on arrivé là... Et, bon sang, que cette auteure a une imagination parfaite, voire machiavélique !

En bref, et pour conclure, car je ne voudrais vraiment pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs, il ne faut pas se fier aux apparences, celles-ci peuvent-être trompeuses...

Je recommanderai donc sans hésiter une seule seconde ce thriller ! Probablement un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent !
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Son cerveau, toutes ses spires, et les pensées qui circulent dans ces spires tels des milles pattes impétueux frappés de frénésie.
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« Mais je m’inquiète. En permanence. Je sais que je suis déjà trop vieille pour les goûts de mon mari. Parce que j’étais son idéal, il y a six ans, du coup j’ai entendu ses commentaires impitoyables sur les femmes qui approchent de la quarantaine : je sais à quel point il les trouve pathétiques, ces femmes qui sortent dans les bars, trop habillées, sans réaliser leur manque d’attraits. Quand il rentrait d’une soirée entre copains, si je lui demandais comment était le bar, il répondait souvent : « Complètement submergé de Causes perdues » : c’est son code secret pour parler des femmes de mon âge. À l’époque, ayant à peine plus de 30 ans, je ricanais avec lui comme si ça ne devait jamais m’arriver, à moi. Maintenant, je suis sa Cause perdue et il est coincé avec moi, et c’est peut-être ça qui le met tellement en colère.
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J’ai le syndrome du tout sans repos.
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Je n’ai jamais été une emmerdeuse. J’ai toujours été plutôt fière de mon caractère coulant.
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Cette putain d'énergie avait quitté peu à peu mon corps à mesure que mon cerveau moulinait frénétiquement pour essayer de trouver un moyen de la rendre heureuse, et que chaque action, chaque tentative était accueillie par un regard atterré ou un petit soupir triste. Un soupir qui disait : Tu ne comprends rien 
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J’adore la maison, j’adore qu’elle soit à nous, qu’il y ait une histoire géniale derrière le lampadaire antique, ou la tasse en argile déformée posée à côté de notre cafetière, qui ne contient jamais rien sauf un unique trombone. Je passe mes journées à penser à des choses gentilles que je peux faire pour lui – aller acheter un savon à la menthe poivrée qui tiendra dans sa paume comme une pierre chauffée, ou peut-être un mince filet de truite que je pourrais cuisiner pour son dîner, une ode à sa période sur le Missouri. (…) C’est notre premier anniversaire de mariage et je suis grosse d’amour, même si les gens n’ont pas cessé de nous dire que la première année allait être très dure, comme si nous étions des enfants naïfs partant pour la guerre la fleur au fusil. Ça n’a pas été dur. Nous sommes faits l’un pour l’autre.
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Les apparences est un roman qui ne se lâche pas de la première à la dernière page....Et jusqu'aux dernières lignes intrigue le lecteur...
Construit sur une alternance sur les deux personnages principaux:
le mari présumé meurtrier, et le journal de sa femme disparue.
Le roman évoque les tréfonds de la relation amoureuse sur fond de médias malveillants, d'enquête policière et de voisins moralisateurs.
Quand l'amour marital touche la passion dans toute sa folie...
Un plaisir ...et le regret d'avoir achevé le livre!
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