Gillian Flynn

James a vu la femme qui a amené Nathalie. Ils étaient plus que tous les deux, ils jouaient au frisbee et
Nathalie la raté, alors elle est allée dans l'herbe, près du bois, et là, la femme a tendu les bras et la rattrapée.

Après, elles ont disparu. Et James a filé chez lui. Il est plus sorti depuis.

j'ai repensé aux gamines que j'avais vues devant l'église, et qui n'étaient guère plus âgées que Nathalie.
Pourquoi leurs parents ne s'inquiétaient-ils pas ?

- Vous êtes mariée ? Vous vous appelez toujours Cates ? a laissé échapper Lyle.
Krissi a fait une moue dans sa direction, puis m'a lancé un regard interrogateur. J'ai écarquillé les yeux et fait une grimace : le regard universel qu'échangent les femmes lorsque l'homme qui les accompagne leur fiche la honte.

C'était surprenant de constater qu'on pouvait passer des heures au milieu de la nuit à se faire croire que tout allait bien, et qu'il suffisait de trente secondes à la lumière du jour pour savoir que ce n'était pas le cas.

"Comment va Ben ces temps-ci, Patty ? Dans l'ensemble, comment est-il ?
- Oh ! je ne sais pas. Lunatique.
- Il a toujours été lunatique. Même quand il était tout petit, il était comme un chat. Une minute, il était tout câlin, puis la suivante il vous regardait comme s'il ne vous reconnaissait pas."

Je me suis repliée sur moi-même, ignorant mon repas, exsudant de la bile noire par tous les pores. Encore une expression de m'man : la bile noire. Ça voulait dire avoir le bourdon d'une manière qui ennuyait les autres. Avoir le bourdon agressivement.

un enfant nourri au poison considère que faire mal contribue au bien être

I am not interested in being set up. I need to be ambushed, caught unaware, like some sort of feral love-jackal, I'm too self-conscious otherwise. I feel myself trying to be charming, and then I try to be even more charming to make up for the fake charm, and then I've basically turned into Liza Minelli : I'm dancing in tights and sequins, begging you to love me. There's a bowler and jazz hands and lots of teeth.

excellent thriller qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Long démarrage, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire du aux caractères trop petites et à la forme où il y a des flashbacks sans cesse. Mais une fois pris par l'intrigue, l'on peut dire que le suspens est prenant et l'histoire bien construite . Un bon thriller machiavélique sur la vie de couple!

Lorsque j'avais sept ans, mon frère a massacré ma famille. Ma mère, mes deux sœurs, parties: pan pan, crac crac, couic couic. Après ça, je n'ai pas vraiment eu grand-chose à faire, on n'attendait rien de moi.
A l'âge de dix-huit ans, j'ai hérité de 321 374 dollars, fruits des contributions de toutes les bonnes âmes qui avaient lu ma triste histoire, des bienfaiteurs qui étaient de tout cœur avec moi. A chaque fois que j’entends cette phrase, et je l'entends souvent, je me représente des petits cœur bien juteux, avec des ailes et tout et tout, en train de voler vers un des nombreux foyers merdiques de mon enfance.

Mes parents étaient inflexibles au sujet des cartes de crédit – il fallait ne s’en servir que ponctuellement, payer ses traites tous les mois. Ce qu’on ne peut pas se payer, on ne l’achète pas

On n’a pas de boulot, on n’a pas d’argent et il n’y a rien qui nous retient ici ? Même toi, tu es forcée de le reconnaître. » (…) Et ainsi, c’est décidé, aussi vite que ça, sans plus de discussion : nous quittons New York. Nous allons dans le Missouri.

Elle n’était pas sur l’eau, elle n’était pas dans la maison. Amy n’était pas là. Amy avait disparu.

Quelle imagination, Madame Flynn !
On ne lâche plus le livre dès qu'on a mis le nez dedans... Mais ne dévoilons rien d'un tel suspens.........
Bonne lecture à ceux qui vont le démarrer !
Un régal !........ diabolique !

Nous vivons à une époque où le système D est roi : les soins médicaux, l’immobilier, les enquêtes de police. Allez sur Internet et trouvez vous-mêmes la solution, putain, parce que tout le monde est surchargé de travail et que toutes les administrations manquent de personnel.

Un homme, ça ne pleure pas.