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Citations de Gioacchino Criaco (47)


Depuis que notre vie ne dépendait plus du peu de lait ou du peu de viande, les monts étaient devenus plus beaux.
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Les vieux appelaient les enfants illégitimes des “mulets”, ils disaient que Dieu les créait physiquement identiques aux pères naturels pour que leur péché soit révélé au monde ; ces enfants-là consacraient leur vie à prouver qu’ils étaient meilleurs et plus dignes d’amour que la descendance légitime.
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Mon père commença à fréquenter des bars le soir, chose qu’il n’avait jamais faite. Ensuite on vit certains de ses amis à la maison, dans la bergerie ; ils parlaient un langage à eux, ancien, mystérieux et incompréhensible, ils citaient des noms de gens adroits, doués, émérites.
Un monde inconnu fait de douces caresses et de baisers humides fit irruption dans ma vie. Ces baisers-là étaient mortels.
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À dix-neuf ans nous avions déjà volé, braqué, séquestré et brisé des vies. Dans un monde que nous refusions parce qu’il ne nous appartenait pas, nous avons pris tout ce que nous voulions.
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Mes souvenirs d’enfance sont une baignoire de zinc dans laquelle nous nous lavions une fois par semaine à tour de rôle et dans la même eau ; des pâtes aux patates qui alternaient avec une imitation de bouillon, concentré de tomate allongé à l’eau ; toujours les mêmes vêtements raccommodés ; des sandales trouées hiver comme été ; un lit que l’on devait partager, avec une barre de fer au centre, que je sens encore aujourd’hui au milieu du dos.
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À cette époque il nous semblait normal d’appeler un homme “porc”. C’était le nom inventé par les bergers de la montagne, durs et cyniques, pour désigner les nombreux otages qui séjournaient dans les bois épais de l’Aspromonte.
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Les chèvres étaient considérées comme des compagnes et des amies. Un vrai berger haïssait ces bêtes stupides et enrégimentées que sont les moutons ; il craignait les vaches pour leur sensibilité presque humaine ; il avait un seul porc, nocif pour la terre, qu’il tenait isolé et qu’il nourrissait presque exclusivement de petit-lait. Bien que détestée, cette bête était déterminante pour passer les hivers difficiles.
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