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Citations de Gioacchino Criaco (47)


La Calabre est une terre étrange, suspendue entre passé et présent. Sa langue ne connaît pas le futur, demain est confié au destin.
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Faire le mal est parfois nécessaire pour survivre. Éteindre une vie est toujours une erreur. Si tu ne lui donnes pas un alibi ou une tromperie, ta conscience hurlera chaque nuit.
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J’ai toujours su que j’étais entre les bras du fils d’un assassin, mais je ne pouvais pas imaginer que son père soit le bourreau du mien. Je l’ai haï, le père de Julien, parce que je sentais que la mort était venue de sa famille, et je le hais encore plus maintenant. Mais, Julien, je l’aime infiniment…Au fond moi aussi je suis sûre d’être la fille d’un assassin. Et Julien aussi dégouline de sang.
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Ce soir aussi, je rentre et je sais que mon bandit ne sera pas là. Et, pourtant, j'espère encore. Comme une gamine, je brode des histoires sur son retour, je m'arrête longuement sur des détails et, avant de me coucher, je vaporise sur ma peau son parfum préféré.
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Pour connaître la réalité, il faut écouter les femmes, uniques témoins fiables du déroulement réel des histoires familiales. (…) C’est à elles que reviennent la vérité et le changement. Et ce sont elles qui ont changé le cours des choses et interrompu un fleuve de sang qui se déverse du fond des siècles.
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Sous l'effet de la faim les enfants devinrent maigres comme des anchois.
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Le pouvoir de la faim eut plus de force que son charme déclinant. En temps de misère, on le sait, partout dans le monde, ce sont les femmes qui rapportent le pain à la maison.
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En plus, ceux que nous appelions les « ombres », les recherchés, les fuiùti, les disparus, les fuyards, avaient commencé à séjourner dans la bergerie ; on avait toujours quelqu’un. En général, il s’agissait de braves types naïfs que quelques compères avaient pris soin de fourrer dans les ennuis. Pour se soustraire à l’obscurité d’une maison humide et fermée, les pauvres diables venaient à la montagne s’oxygéner le cerveau.
Peu y résistaient, ils ne supportaient pas les privations et la solitude. Ils étaient nombreux à finir en prison, pris derrière l’armoire d’une maison de campagne ; d’autres se réfugiaient dans les grandes villes du Nord ou à l’étranger, et beaucoup étaient retrouvés dans un fossé.
La plupart de ces fantômes de passage nous oubliaient, nous, les bergers ; il arrivait qu’on se lie d’une profonde amitié avec certains, parmi eux les plus riches nous envoyaient toujours quelque chose.
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Mi tornarono in mente i racconti dei vecchi ,che dopo garibaldi chiamavano Piemontesi tutti i settentrionali. Ripetevano le parole sei loro avi ,che giuravano di aver visto i piemontesi ,che erano giganti ,giocare passandossi l'un l'altro le macine di granito dei mulini del paese quando era ancora in montagna. Pietre da mezza tonnellata
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Gabriele ,la criminalité calabraise est le résultat de tant de chose...il y a la cupidité , le mal qui fait partie de l'homme,mais elle est aussi nourrie d'injustices sociales ,qu'elles soient vraies ou présumées. La société de ma terre est complexe, c'est un mélange de races différentes contraintes de vivre sur un mouchoir d'argile rouge serré entre deux mers sous un soleil impitoyable.
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Une fois rentré au pays, il s'était marié, il s'était rangé et il avait gardé des chèvres.
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L’État usa de tous les moyens, en retournant les villages et les campagnes. Mais, avec ces moyens-là, il aurait fallu des années pour obtenir un résultat et ils n’avaient pas tout ce temps à disposition.
Ils nous ont offert des montagnes d’argent. Nous avons renvoyé les messagers qui arrivaient avec des bidons pleins de billets, nous en avions assez, enterrés un peu partout, que l’on avait rapportés de Milan.
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Chacun avait son territoire sur lequel il était le maître absolu.
Il décidait où mener en pâture, placer l’étable, cultiver, tailler les arbres, brûler, faire ce qu’il voulait.
Si quelqu’un envahissait le territoire de l’autre il savait à quoi s’attendre et il en assumait les conséquences. Qui faisait une erreur payait, et le juge le plus implacable était avant tout sa propre famille.
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Les accusés s’étant toujours déclarés innocents, ayant toujours soutenu que les stupéfiants avaient été introduits dans leur véhicule par un tiers pour les faire arrêter.
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On mettait ensemble des agneaux et des loups sous prétexte de rendre la société meilleure.
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Celui qui était coupable ne se lamentait pas sur le traitement subi, les innocents vivaient dans le tourment d’avoir à payer une des rares choses qu’ils n’avaient pas faites.
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En prison, tout le monde est innocent.
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Les socialistes ressemblent un peu aux enfants des bois, ils ne sont pas élitistes, ils laissent la porte ouverte au peuple, ils cherchent un coin de ciel bleu pour y mettre le plus de gens possible. Ils aiment le pouvoir mais ils veulent l’étaler et en faire profiter les amis. Quand eux seront chassés, nous serons anéantis nous aussi ; quand nous tomberons, nous les emporterons derrière nous.
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Les avocats sont des fils d’avocats et des petits-fils d’avocats, c’est la même chose pour les juges et les médecins, ils sont mieux que nous parce que leurs ancêtres ont été plus malins ou plus voleurs que les nôtres.
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Nous sommes responsables du mal que nous faisons, il n’y a pas d’alibi qui tienne, nous sommes nos pires ennemis. Nous avons le choix d’engager notre énergie dans ce que nous voulons, et nous choisissons la voie qui mène directement au bien-être individuel, mais si ces petits dictateurs de villages ne nous avaient pas tant serré la bride pendant des siècles, nous serions moins méchants et désespérés aujourd’hui.
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