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Citations de Giorgio Nardone (258)


Une intervention visant à changer une situation doit induire un vécu différent dans la perception de la réalité pour que celle-ci change. Car ceci ouvre la voie à différentes réactions à la fois au niveau émotionnel et au niveau comportemental.
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En réalité il n'y a aucun lien de causalité linéaire entre la façon dont le problème a surgi et la façon dont il persiste, pas plus qu'il n'y a de lien logique ente la façon dont le problème a surgi et la façon dont on peut le modifier et le résoudre.
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... il n'importe guère de savoir comment le problème a pu surgir par le passé, mais plutôt de connaître ce qui l'entretient dans le présent. Pour modifier une situation, nous devons l'empêcher de perdure, car nous n'avons aucun pouvoir sur un processus de construction qui s'est produit dans le passé.
Cette considération qui semble évidente, contredit la plupart des modèles de thérapies utilisés en psychologie et en psychiatrie.
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"Le fait d'établir un lien entre quelque chose d'in
-connu et quelque chose de connu soulage, apaise, satisfait,
et donne également un certain sentiment de puissance.
L'inconnu comporte également une part de danger, il
dérange et suscite une certaine appréhension. L'instinct
premier sera de supprimer des situations aussi déplaisantes.
Principe Numéro un : une explication, quelle qu'elle soit,
vaut mieux que pas d'explication du tout. Puisque au
fond, tout se résume au désir de se libérer des pensées
oppressantes, ne pas se poser trop de questions sur les moyens
d'y parvenir. La première pensée par laquelle nous expli-
quons l'inconnu comme étant quelque chose de connu nous
fait tellement de bien que nous y accordons foi. L'instinct
de causalité, qui nous pousse à trouver des causes, est par
conséquent déterminé et suscité par des peurs."
(Friedrich Nietzsche, La Philosophie à coups de marteau)
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... l'erreur est humaine, mais c'est l'incapacité à changer ses propres erreurs qui rend une situation malsaine.
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De nombreux lecteurs trouveront peut-être surprenant que les gens répètent des attitudes et des comportements dysfonctionnels, non parce qu'ils sont soumis à l'"instinct de mort" que décrivait Freud, ni parce qu'ils sont victimes d'une "prédisposition génétique" qui les rend sujets à de tels troubles, mais parce qu'ils continuent d'appliquer de façon rigide des solutions qui auparavant avaient marché pour des problèmes du même type dans leur propre vie. Simplement, une solution qui a pu être bonne à une époque donnée et pour le même problème, peut, à une autre époque avoir des effets dévastateurs.
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En tant qu'êtres humains, le mieux que nous puissions faire st de rendre cette capacité à inventer une vérité des erreurs aussi proche de la perfection que possible.
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... nous choisissons d'étudier les modes d'action qui fonctionnent le mieux face à une réalité dont nous ne sommes jamais véritablement certains qu'elle soit vraie parce qu'elle est le produit de nos a priori, des outils qui nous permettent d'acquérir nos connaissances, et de notre façon de communiquer. C'est cette approche que l'on appelle le constructivisme. Sachant qu'il est impossible d'atteindre une réalité définitive, le constructivisme vise à parvenir à un savoir opérationnel le plus adapté : en d'autres termes la capacité à gérer stratégiquement la réalité qui nous entoure.
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Oscar Wilde écrivait qu'il n'y avait pas une seule vérité, une seule réalité, mais autant de réalités qu'on peut en inventer.
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Toute réalité particulière est modifiée par la vision que nous en avons lorsque nous la percevons. Nos réactions diffèrent en fonction des différents sens que l'on peut donner à une même réalité. L'histoire qui suit en est l'illustration.
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... John Locke [...] dit que nous considérons comme folles les personnes, qui à partir de prémisses erronés, raisonnent de façon parfaitement correcte pour aboutir à des conclusions erronées.
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Je crois que nous, thérapeutes, pouvons tirer des leçons encore plus instructives des formes ordinaires d'interaction impliquant les personnes en général, que des cas que nous observons dans nos cabinets de consultation.
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"Je suis comme une marionnette cassée dont les yeux
sont tombés à l'intérieur." Cette déclaration d'un patient
souffrant de troubles mentaux en dit plus long que tous les
travaux d'introspection jamais écrits.
(E.M. Cioran, Syllogismes de l'amertume)
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J'ai essayé de présenter dans cet ouvrage des idées et des suggestions issues de mes dix années d'expérience, au cours desquelles il m'a été donner de traiter plus de trois mille cas (dont la plupart ont été résolus en quelques semaines) d'une manière que j'espère claire, accessible, et compréhensible. En f'autres termes, j'aimerais familiariser mes lecteurs avec l'art fascinant de résoudre des problèmes compliqués par des solutions en apparence toutes simples.
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... Ockam : "L'on utilise en pure perte une abondance de moyens pour faire ce qui peut être accompli avec une économie de moyen".
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... Hegel, "Si les faits ne s'accordent pas avec la théorie, c'est tant pis pour les faits."
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Certains effets particulièrement pernicieux des thérapies découlent de la croyance selon laquelle une personne qui souffre depuis longtemps de troubles mentaux grave, devra entreprendre une thérapie tout aussi longue et difficile.
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Si le contrôle de soi est excessif, le comportement devient dysfonctionnel, et on obtient les mêmes effets si la perte de contrôle est démesurée. On a le sentiment que la nature humaine est prise entre le niveau expressif des programmes neurobiologiques - sa composante animale donc - et le niveau expressif des comportements qui régulent, inhibent et modulent ces programmes.
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