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Citations de Glen Cook (372)


Je ne crois pas au mal absolu. Je me suis déjà expliqué à ce sujet dans certains passages des annales, et d’une façon générale cette opinion transpire dans ma façon de rapporter toutes mes observations depuis que je suis le rédacteur en titre de ces chroniques. Je nous trouve comparable à l’ennemi, et je crois que les notions de bien et de mal sont déterminés par après les événements par ceux qui survivent. Il est bien rare de trouver parmi les hommes une incarnation de la bonté ou du mal. Lors de notre guerre contre les rebelles, il y a huit ou neuf ans, nous avons lutté dans le camp réputé mauvais. (…) Au moins, les salauds dans cette affaire étaient francs du collier.
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Drôles de gens que ceux qui consacrent tant d’énergie à leurs petites mesquineries pour blesser les gens.
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Il n'y a pas de méchants qui se proclament tels, seulement des régiments de soi-disant saints. Les historiographes des vainqueurs décident de quel côté sont le bien et le mal.
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- Si nous n'offrons jamais la même apparence, nos ennemis ne sauront pas qui chercher. Il ne faut jamais les sous-estimer. Surtout pas la Protectrice. Elle a plus d'une fois trompé la mort elle-même."
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" - Si chaque homme se choisit un mal et le combat sans relâche, combien de temps ce mal survivra-t-il ?
Facile. Eternellement. C'est au nom de vertueux principes qu'il se commet le plus d'horreurs. Peu de gens mauvais se perçoivent comme tels."
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La baleine de vent a effectué son approche et s'est arrimée en enroulant ses tentacules autour d'arbres et de rochers. Sa présence dans les airs décontenançait tout le monde dans le camp. J'aime bien ce mot, « décontenancer ». C'est une façon délicate de dire qu'ils chiaient dans leur bénard.
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Peut-être fallait-il en retirer un message. Une réflexion sur le débat de la fin et des moyens. Notre Corbeau avait agi avec l'amoralité pragmatique d'un prince de l'enfer, tout cela pour sauver une enfant qui représentait l'espoir du monde entier contre la Dame et le Dominateur.
Mon Dieu, qu'il serait doux d'imaginer un monde où les problèmes d'éthique se régleraient comme sur un jeu de plateau, avec des pions noirs contre des pions blancs, des règles bien établies, et pas la moindre nuance de gris.
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Tous frères. Soudés. Un esprit de corps en acier trempé. Nous contre le reste du monde, et que le monde prenne garde.
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 Le paradis est une notion vehdna, à l'origine imaginée par des hommes adolescents et de vieux lubriques.
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Le temps est un ennemi dont on n'épuise pas la patience.
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"Génial. Ton visuel sur les quais, ça donne quoi ?
- Déserts, à part une équipe normale de débardeurs en train de décharger une navette, une chieuse en uniforme de l'Administration et un jeune con qui porte une combinaison spatiale avec des badges Pioyugov. À ce qu'on dirait, il risque de basculer d'une jeune à l'autre dans la puberté."
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Profondément enfoui au cœur ténébreux de la place forte grise, se dresse un trône massif et vermoulu. Il a glissé sur le côté et basculé de façon spectaculaire. Une silhouette sombre se vautre sur le trône, captive d'un sommeil enchanté, clouée au siège par des dagues d'argent qui lui transpercent les membres. Son visage jadis inexpressif est défiguré par une grimace d'agonie. La silhouette inhale une longue goulée d'air. Le silence cède le pas à un sourd, lent et puissant battement. La nuit, quand le vent ne souffle plus et que de petites ombres cessent de ramper, la forteresse recouvre son silence. Le silence est la pierre. La pierre est éternité. L'éternité est mort.
[...] La mort est éternité. L'éternité est pierre. La pierre est silence.La pierre ne peut parler, mais elle se souvient.
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Je ne savais plus que penser. Je ne croyais pas au Mal en tant que force active, il était à mon sens qu'une affaire de point de vue, pourtant, j'avais été le témoin de suffisamment d'évènements pour remettre en question ma philosophie. La dame n'était peut-être pas le Mal incarné, mais elle s'en approchait tellement que ça ne faisait pas de différence.
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Je me suis tourné vers Arkana.
- Tu te sens prête à reprendre ta carrière de danseuse ?
- Rien n'est jamais sérieux à vos yeux, hein ?
Elle me prenait au dépourvu. La frivolité ne fait pas partie, d'ordinaire, des crimes qu'on m'impute.
- Absolument. Aucun de nous n'en sortira vivant, alors autant se payer une bonne crise de fou-rire quand on peut encore se le permettre.
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A vrai dire, j'étais excité à l'idée de voler encore. [...] On éprouve un sentiment merveilleux de liberté là-haut, dans la fraîcheur du vent, parmi les aigles.
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C'était la Dame, l'éternelle canaille, l'Ombre vivante. C'était la veuve noire au cœur de la toile des ténèbres, une demi-déesse du mal. Qu'y avait-il d'assez important pour qu'elle prête attention à des êtres comme moi ?

ed.J'ai Lu.-p300-
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Je suis hanté. Hanté par les cris du Boiteux. Hanté par le rire de la Dame. Hanté par l'impression que nous servons la cause de quelque chose qui mérite d'être rayé de la surface. Hanté par la conviction que ceux qui veulent l'élimination de la Dame valent un peu mieux qu'elle.
Hanté par la conscience claire qu'au bout du compte le mal triomphe toujours.
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Grâce à de vieux souvenirs de trigonométrie, j'ai estimé que la tour de guet de la forteresse s'élevait à une vingtaine de mètres et j'ai essayé d'en déduire qu'on pouvait voir depuis son parapet. La nuit tombait quand j'ai eu fini.
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Morlet allait exploser si je ne lui soufflais pas un nom. Je m’abstins. Il ne vola pas en éclats.
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Les gens arrivent de partout dans un rayon de mille kilomètres pour chercher fortune à Taglios. Mais la Fortune est une déesse hideuse à deux faces.
Quand on l'a vue œuvrer pendant la moitié d'une génération, on n'y prête presque plus attention. On oublie que la vie ne devrait pas se dérouler ainsi. On cesse de s'étonner de l'étendue de la malfaisance que l'homme parvient à engendrer par sa seule existence.
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