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Critiques de Gordon Zola (114)
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

C’est qui le roi du calembour, le seigneur du jeu de mot laid, le prince de la vanne pourrie? C’est Gordon Zola. Droit dans ses bottes, pas de retenue.

Ça commence par les noms de personnages : Hercule Comenvetu, Guillaume Suitaume, Purdey Prune, Docteur Minatore, Habib Lioteck…Quant aux guest-stars, le générique est au delà de toute les espérances d’un lecteur babeliote ou pas: Houellebeck, Lévy (les deux : BH et Marc), Beigbeder, Arielle Dombasle, PPDA, et j’en passe.

Avec tout ce beau monde, on construit un scénario à mi-chemin entre Vargas et Failler

et roule ma poule, on débite les astuces au kilomètre.

Et la le lecteur est pris entre deux feux : ne pas passer à côté d’une boutade et suivre à peu près le déroulé de l’intrigue (on se doute quand même que rater un indice n’est pas une catastrophe).



Alors oui, on se marre bien, surtout dans les premières pages. Et puis quand même ça lasse, trop d’astuce tue l’astuce et ça devient un peu lourd. Heureusement c’est suffisamment court pour ne pas se lasser.



A l’instar de l’auteur, il est conseillé au lecteur de ne pas se prendre au sérieux, de parcourir l’opus comme une bonne blague, un peu potache, et de saluer au passage l’art d’asséner un coup de griffe (tiens, j’allais oublier de mentionner la présence amicale de Gérard Collard) à nos chers écrivains englués dans un star système qui les contraint à livrer en pâture à un public à l’affût ces petits travers qui sont le commun de mortels, et que le commun des mortels a justement la chance de pouvoir préserver à l’abri de son intimité.



Une parenthèse rigolote, un éclat de rire anodin, une récréation avant d’attaquer la falaise des 549 parutions de ce mois d’Août


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Les aventures de Saint-Tin et son ami Lou, ..

Pour une fois, je commence par le commencement, avec cette prime aventure de Saint-Tin et son ami Lou.

Après le père, disparu en 1983, voici venir le fils dans ce vingt-et unième siècle tout plein de dangers et de méchants bien corsés!

Et voilà donc l'héritier parti au Maroc (and roll?... Ah, ces jeux de mots!) sur la trace du Homard er du Rasta populiste (!).. De quoi réveiller les souvenirs de la série de 1929/1983 et éveiller une nouvelle curiosité chez ceux restés désemparés après le décès du père Georges!

Les héritiers de Georges ont mis un terme définitif aux exploits du reporter à la houppe? Qu'à cela ne tienne... Gordon Zola va assurer la succession associée à la parodie. C'est jouissif et truculent, et en avant Saint-Tin, Lou, le capitaine Aiglefin et Yin et Yang!

Il y a du Cami et son Loufock Holmès, dans ces pages Saint-Tin éthiques (Allons-donc, voilà que je me met moi aussi aux calembours. C'est contagieux...). Il y a surtout un beau boulot de pieds-de-nez sympa à certains marchands du temple de Moulinsart!... Lesquels marchands ont tentés, heureusement en vain, de priver le monde d'une saga très drôle et salvatrice.

Maintenant, j'ai hâte de lire comment Gordon Zola et son équipe ont accommodés les autres péripéties de la saga parodique... Et je suis sans inquiétude et certain d'y trouver de nouvelles perles et fines allusions!





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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Vous imaginez si le septième livre de ce qui devait conclure la boucle de toute une histoire que vous avez dévoré depuis votre enfance ne voyait jamais le jour et si le film adapté ne pouvait pas sortir comme prévu avec pour cause le kidnappage de l'acteur principal ? Ce serait bien évidemment une catastrophe (bon, relativisons tout de même) mais c'est pourtant ce qui se passe dans cet ouvrage, parodie d'Harry Potter vous l'aurez deviné mais avec des rôles inversés et surtout, de nouveaux personnages, de nouvelles enquêtes et surtout, un ouvrage qui en deviendrait même historique car se plongeant, afin de mieux comprendre là où tout a commencé, dans l'Antiquité avec la mythologie grecque.



Ici, ce sont les sorciers qui revendiquent leur droit à exister et à être reconnus comme tels, dans un monde de "Poildus" (personnes sans pouvoirs magique où l'on se rit d'eux, où on les utilise comme marionnettes pour vendre des livres comme eux de la célèbre auteure britannique intitulé le "Petit-sorcier-dont-on-ne-dit-pas-le-nom" édite pour les enfants et qui lui rapporte énormément d'argent, à elle mais aussi, comme ne manque pas de le rappeler le premier ministre britannique de l'époque Tony Blair, est une énorme plus-value pour le P.N.B de l'état. Alors, là, si même les politiques s'en mêlent, cela commence à devenir du vrai n'importe quoi...mais bon, admettons ! Le commissaire français Suitaume et son équipe, se rendant compte qu'ils travaillaient, lors de faits similaires étranges se produisant de plus en plus régulièrement, s'allient donc avec les forces de l'ordre anglaise afin de retrouver ledit manuscrit volé ! Bref, tout le monde est sur le coup et croyez-moi, ils vont avoir du pain sur la planche !



Un ouvrage bien écrit, il faut le reconnaître mais dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à me plonger tant l'auteur abuse sur les jeux de mots. Il en fait beaucoup trop à mon goût mais bon, en pleine période de confinement et ayant retrouvé cet ouvrage (abandonné lui aussi), je n'allais tout de même pas faire la fine-bouche et ai donc mis un point d'honneur à déguster (avec un petit goût d'amertume quand même), chaque ligne de cette précieuse denrée que sont les livres et qui me font cruellement défaut en cette période de confinement. Heureusement, j'ai pu faire un saut à la médiathèque pour obligation professionnelle hier et en ai profité pour me ravitailler un tant soit peu avant d’entamer les quelques livres qui restent sur ma PAL et que je garde précieusement pour la toute fin afin de faire durer le plaisir !
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Vous avez besoin de détente et d'une lecture un peu foldingue, êtes-vous amateur de trop-sérieux-s'abstenir ?

Quelques instants de joyeuseté en compagnie du célèbre commissaire Guillaume Suitaume et de sa divine collaboratrice Purdey Prune, vous feront le plus grand bien.



Alors jetez-vous sur les calembours de Gordon Zola. Certains sont délicieux, d'autres quelque peu vaseux et d'autres encore complètement et définitivement foireux, mais que cela fait du bien par moment de se laisser aller à de la rigolade bien débile, ou de la mise en boîte plus ou moins approximative ou judicieuse !



Figurez-vous qu'on se met à enlever de célèbres écrivains, BHL, Marc Lévy, et autres auteurs dans le vent, toute la fine fleur de la littérature française, oui, oui, ... pour en faire quoi ? une hécatombe littéraire ? ou les laisser aux prises avec le Bec ?

Mais au fait qui est le Bec ? et ou est le Bec ? ou Houellebecq ? ou une autre bête à plume d'oie ou plume sergent-major ? allez savoir !

Et voilà que deux jeunes auteurs sont retrouvés littéralement dévorés par des oiseaux, quelle horreur !

Hitchkock ne fait pas le poids face à cet abominable carnage, je vous le dis.

Mais heureusement Guillaume Suitaume va s'ingénier à dénouer les fils de cet insoutenable suspense ornithologique et rendre sa sérénité au lecteur pantelant d'émotion.



Et afin qu'il s'en remette complètement, je lui recommande vivement la lecture de ce choix de poèmes que Arielle Dombasle a offert à son cher Bernard-Henry :

" Touchez ma Bosnie, messeigneurs, ça porte bonheur ! d'Emir Kuskusrica, édité par l'association des poètes serbosniaques insomniaques, c'est très beau".

C'est Arielle Dombasle qui le dit, comme la plume au vent de Gordon Zola, avec une bonne pincée d'humour san-antoniesque !.

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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Le moins que l'on puisse dire est que l'auteur ne nous prend pas en traître. Le lecteur est prévenu dès les premières pages.



"CHAQUE LIVRE digne de ce nom devrait se voir muni d'un avertissement ou d'une mise en garde... car aucune lecture n'est réellement innocente. Celle qui va suivre est même carrément coupable! Coupable de trahison au monde des lettres ! Coupable de lâcheté...car l'auteur est affublé d'un pseudonyme qui ne tromperait aucun fromager digne de ce nom ! Coupable de forfaiture... car l'auteur dénonce à tour de bras les utilisateurs du système littéraire, confondant dans une diatribe injuste et hypocrite, vrais talents et faux génies, cuistres de poulet et littérateurs de cuisine, intellectuels abscons et cons actuels, gens de lettre et jean-foutre, historiens à battre et histrions à gorge déployée..."



Ceci étant posé, de quoi est-il question dans ce livre ?





L'équipe du commissaire Guillaume Suitaume est confrontée à une épineuse affaire qui frappe la fine fleur de la littérature francaise. Imaginez : deux jeunes talents du monde littéraire sont retrouvés assassinés et des auteurs à succès disparaissent : Bernard-Henri-Lévy, Marc Lévy, Florian Zeller, Patrick Poivre-d'Arvor. Excusez du peu ! Sur les lieux des meurtres et des disparitions, l'équipe du commissaire Suitaume retrouve des messages du criminel. Des messages signés Le Bec. Et c'est bien sur un bec que les enquêteurs tombent. Qui peut bien en vouloir à ces auteurs ? Très vite les soupçons se portent sur un Michel Houellebecq (Où est Le Bec ?) désireux de se débarrasser de ses concurrents, mais c'est une fausse piste.



Vous l'aurez compris ce roman policier est avant tout un prétexte pour l'auteur pour critiquer le monde littéraire avec humour. Les jeux de mots pleuvent. Rien que les noms protagonistes sont des calembours.



Guillaume Suitaume : Même si son nom a une consonance britannique, il ne porte pas de chapeau melon.



Purdey Prune : Son assistante au chassis de compétition, folle du volant (à faire trembler Diabolo et Satanas dans le dessin animé de notre enfance). Non elle n'a pas peur des prunes.



Habib Liotek : un des sbires du commissaire qui visiblement n'a jamais lu un livre.





Une telle entreprise pourrait se révéler lourde, indigeste mais ce n'est pas le cas, même si les jeux ce mots et les contrepétries poussent comme des champignons un soir de pluie. Le livre est léger, brillant par moments, un vrai plaisir de lecture. Les stars de la littérature française y sont croquées avec une férocité non dénuée de tendresse. En revanche je dois vous avertir ne lisez pas ce livre en cachette au bureau vous seriez vite pris à rire à gorge d'employé. Ce roman est le huitième volet des aventures de Guillaume Suitaume. Le premier que je lis et sûrement pas le dernier. Gordon Zola m'est apparu comme le fils spirituel de San Antonio et Pierre Dac. Il joue des mots avec virtuosité. Je me suis régalé. N'y cherchez pas de profondeur cependant ce livre est à voir comme un divertissement, un exercice de style. C'est un petit bijou de livre humoristique.
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Que dire de ce roman ? Tout d'abord, il faut savoir qu'il était dans ma PAL depuis plusieurs années et que je me suis seulement décidée à le lire maintenant.

Nous suivons guillaume (je ne sais déjà plus son nom de famille) qui travaille pour le 36 Quai des Orfèvres à Paris et qui est venu passer quelques jours de vacances à Saint-Malo avec sa soeur, chiante à mort et la fille de celle-ci, aussi chiante mais en plus dépressive. Heureusement, un homme va avoir la bonne idée de mourir et du coup, notre Guillaume va trouver une occupation toute trouvée et pouvoir se libérer des deux emmerdeuses.

Voilà comment l'enquête va commencer, l'écriture de l'auteur est agréable, les situations, si elles sont burlesques, restent intéressantes, les personnages tous aussi loufoques les uns que les autres sont plaisants, je n'ai pas l'habitude de ce genre de lecture, de plus, l'auteur met régulièrement son grain de sel, en s'adressant directement aux lecteurs en leur expliquant la façon avec laquelle il a décidé d'aborder certaines situations, je ne regrette pas d'avoir ouvert ce livre, mais je n'y ai pas pris le plaisir auquel je m'attendais.
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Les aventures de Saint-Tin et son ami Lou, ..

Premièrement il y a le marketing : Un joli stand sur le BD Boum de Blois, un auteur avenant, des couvertures et des titres comme des parodies de qui vous savez, une 4ème de couv. où on peut lire « Une grande saga éditoriale ! 23 romans où règnent l’exotisme, l’aventure, l’humour ... un nouveau concept, une nouvelle raison de rire ! ». Bon, alors voyons. Deuxièmement, les personnages et l’histoire ; Saint-Tin le fils caché de qui vous savez (Il aurait donc eu une maîtresse (au moins une), ce qui lui donnerait un peu plus de consistance, à notre reporter chéri), son ami Lou (un perroquet volage), le capitaine Aiglefin ... enfin bref ils y sont tous jusqu’au Rasta Populiste (Rasta Pot-pourri s’aurait été pas mal aussi). L’histoire : Une enquête vaguement inspirée du Crabe (sponsorisé par l’office du tourisme marocain ?) mais plus actuelle. Troisièmement, le style : On sent bien que l’auteur a lu San Antonio, Pierre Dac ou Raymond Devos, il y a des jeux de mots en veux-tu-en-voilà, sauf qu’il y a parfois overdose et lourdeur, à tel point qu’on fini par croire en trouver où il n’y en a pas. Voilà un petit roman qui vaut *** quand même, parce que l’intention est bonne et que je suis de bonne humeur, allez salut.

P.S. Dans ma Babéliothèque j’ai mis ce bouquin « à côté » du Crabe aux pinces d’or, ça fait chouette non ?

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Les Historico-délirants : Fais gaffe à ta Gaule !

Cet auteur me fait beaucoup rire !



Je ne sais pas quelle est la part de délire par rapport au fond historique, mais l'auteur s'en donne à coeur joie, car ces guerres ont été racontées par César lui-même, dont sujettes à caution...



On navigue entre Gaulois, Romains, ce qui se passe à Rome, en Gaule, et tout est bon pour les jeux de mots à qui mieux mieux, et les noms délirants des protagonistes ! Bon il faut dire que les vrais noms de l'époque étaient à peine moins loufoques...



J'ai bien rit, et cela m'a poussée à aller voir l'article Wiki sur les guerre des Gaules !!!
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Les aventures de Saint-Tin et son ami Lou, ..

Gordon Zola, habitué a croiser le fer avec les héritiers d'un jeune reporter au Petit Vingtième dont on ne doit pas prononcer le nom, se livre à une entreprise ironique et décalée de pastiche. Saint Tin et son ami Lou, un perroquet un peu idiot, sont chargés de retrouver Carla B. enlevée par une organisation secrète; "L'Epeire de Fez". Tout est à l'avenant. On se tord de rire d'un bout à l'autre de cet irrévérencieux opus puis on court acheter le suite. Et tant pis si ça agace N... R..well!
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Voilà une nouvelle enquête du commissaire Guillaume Suitaume

C’est la troisième me semble-t-il est le quatrième que je lis après The dada de Vinci code, La fausse celtique et Mozart est là !





Dans cette suite des aventures du commissaire Guillaume Suitaume, on va être trimballé aux quatre coins de la planète à la recherche d’une obscure secte, et d’un tueur insaisissable. En effet Suitaume va se lancer sur les traces d'un tueur qui n'aime pas les libraires. On y découvrira aussi le présentateur de la grande librairie aux prises avec un certain Gordon Zola tentant de lui fourguer ses mémoires, lui l’écrivain maudit et incompris qui règle ses compte avec des héritiers tenaces qui tentent de la discréditer.

Un roman policier composé de calembours où le héros pourfend les nuisibles avec des jeux de mots.

Une nouvelle enquête désopilante mais aussi un pastiche du sympathique commissaire Suitaume. Car ici l’auteur n’hésite pas à se moquer de son héros mais aussi de lui-même.

J’avoue, j’ai un petit faible pour ses romans policiers délirants à l'humour échevelé. Mais ne le répétez surtout pas j’ai une réputation à tenir, tout de même.




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Les aventures de Saint-Tin et son ami Lou, ..

Train-train au Congo est le 17e titre d’une série qui parodie Les aventures de Tintin et relate les aventures du reporter Saint-Tin et de son ami Lou le perroquet.

Mais alors que nous raconte ce dix-septième épisode :

Lorsque Saint-Tin arrive au Congo, il n'en croit pas ses yeux : Aiglefin, exaspéré par les expériences du professeur Margarine, et qui avait choisi de disparaître, est devenu roi de l'Ethyliopie, un Etat situé tout à côté du cimetière des éléphants.



Les Aventures de Saint-Tin et son ami Lou est une série de romans initiée par Gordon Zola et complétée par Bob Garcia et Pauline Bonnefoi, traitant de la quête d'un jeune reporter pour retrouver ses origines. Il s'agit d'un pastiche de la bande dessinée Tintin et Milou.Gordon Zola raconte les aventures policières d’un personnage librement inspiré du reporter à houppette. Avec un goût beaucoup plus prononcé pour le calembour que l’original. Moi j’avoue je suis assez fan, mais ne le répétez pas s’il vous plait !


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Les Historico-délirants : Cartonne 14 : Pour ..

Après son 84, réécriture à l'ère covidique du célèbre roman de Georges Orwell, qui m'avait fait forte impression, j'ai voulu en savoir plus sur Gordon Zola, auteur atypique et inclassable. Cartonne 14 (« tranchés dans le vif » ou « pour bien rire dans les trachées ») est un livre d'histoire habilement construit (et bien maquillé dira-t-on).



On y retrouve d'abord cet humour débridé, très imaginatif, omniprésent, qui est la marque de fabrique de l'auteur, avec des calembours et des jeux de mots au kilo, si nombreux qu'on regrette d'en manquer (car il faut être attentif pour les voir tous). C'est souvent bon, parfois excellent (à se surprendre soi-même à rire soudain, comme par exemple en ce qui me concerne pour la « turlute hutue »), parfois moins bon (mais c'est un risque quand on cherche le jeu de mot à tout prix).



Ensuite, on est surpris par la vaste culture de l'auteur. Car le texte est émaillé de références, parfois dissimulées, mais qui révèle que notre Gordon Zola a reçu dans sa jeunesse (ou a acquis dans sa maturité) tout le bagage classique d'un lettré. Indéniablement, le bonhomme lit beaucoup.



Enfin, le style. Je l'ai signalé déjà pour son 84, notre nouveau Zola écrit bien, très bien, excellemment même, avec fluidité et facilité, ce qui participe grandement au plaisir de la lecture.



Venons sur le fond. Gordon Zola, par une voie détournée (dans une tranchée en 1917) mais qui retombe habilement sur ses pieds à la fin du roman, défend la thèse que les responsables de cet épouvantable tuerie de masse que fut la guerre 14-18 sont les alliées de la Triple Entente (France, Russie, Angleterre). C'est-à-dire nous… Et non pas l'empire germanique, ni austro-hongrois. L'Histoire est écrite par les vainqueurs, c'est bien connu, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pas refuser d'inspecter de très près cette horrible affaire.



Nous assistons à un petit cours d'Histoire drôlatique (drôle par le style et la narration, mais bien triste en vérité) qui débute en Serbie en 1903, pour continuer en Bosnie en 1914 avec l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand et se poursuivre par la visite de Poincaré en Russie à la veille de la guerre et s'achever enfin par l'assassinat de Jaurès, le pacifiste (le gêneur des va-t-en-guerre qui dirigeaient la France à cette époque).



Le cadre géopolitique international de notre affaire est bien mis en lumière. Les Français, revanchard de la guerre de 70 (quelle pâtée, mes amis…), veulent à tout prix (c'est-à-dire quel qu'en soit le coût humain) reprendre l'Alsace et la Lorraine aux Allemands. C'est leur seule motivation. Une obsession morbide. Pour cela, il faut éliminer les gêneurs, le ministre pacifiste et partisan d'un développement économique avec l'Allemagne, Louis Caillaux (victime d'une ignoble et calomnieuse campagne de presse qui le pousse à la démission et qui poussera aussi sa femme Henriette à se rendre au journal Le Figaro pour assassiner son directeur Gaston Calmette), et Jaures, le socialiste pacifiste, qui finira une balle dans la tête. de leur côté, les Russes sont tout à leur rêve d'un panslavisme qui réunirait la Serbie, la Bosnie et tous les slaves d'Europe centrale dans une vaste entité, et veulent empêcher les Allemands de se développer vers les détroits (Dardanelles et Bosphore, Canal de Suez) qui sont vitaaux pour leur économie.



Je laisserais les lecteurs juger de la pertinence de cette analyse. de mon côté, je savais déjà, hélas, que nous étions en partie responsable de cette horreur (qui en plus amènera la suivante de 39-45) et que tout aurait très bien pu s'arranger avec un peu de bonne volonté et moins de haine antiallemande. Je me suis souvenu d'avoir lu à sa sortie le livre d'Hubert Monteilhet « INTOX – 1870/1914 la presse française en délire », montrant à quel point la presse française coalisée avait déclenché par ces campagnes inimaginables une haine viscérale de l'Allemand. Il faut lire tous les extraits de cette presse devenue folle, d'une xénophobie ahurissante à faire pâlir les plus racistes de nos contemporains. Oui, à la lecture de ces extraits du livre de Monteilhet, la guerre a en effet été préparée de loin, de très loin, voulue et désirée par nos gouvernants (Poincaré en tête) qui n'ont jamais digéré la défaite de 1870.

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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Fatiguée !! Vous me connaissez, j’aime les livres drôles, et les jeux de mots, mais trop, c'est trop !

Dommage, car il y avait là un très chouette sujet.

Mais à force de buter sur des jeux de mots et plaisanteries trois fois par ligne, j'ai eu du mal à suivre le fil de l’histoire. D’autant que ça part un peu dans tous les sens, on passe d'un lieu à l'autre, on change à chaque chapitre d'époque et de personnages.

Il y a une réelle cohérence dans tout ça, tout nous amène vers la solution finale. Mais perdue dans les jeux de mots je n'étais sans doute pas assez attentive au fond, et de ce fait je m'embrouillais un peu dans les différentes parties.



Je regrette car l'idée de base est vraiment sympa : les sorciers en ont assez (ou du moins, c'est ce qu'on suppose) d'être ridiculisés par JFK Bowling et son Petit-sorcier-dont-on-ne-dit- pas-le-nom. Ils vont donc : enlever l'acteur, voler le manuscrit et ses copies informatiques, et semer la pagaille dans le monde poildu avec quelques coups d'éclat sorciers.

Parallèlement, on part sur les traces du testament de Salomon, du labyrinthe du Minotaure, et des recherches de Nicolas Flamel. Bref, on s'instruit et on se balade.

J'ai bien aimé sa façon de se moquer de l'engouement extrême autour du "petit sorcier" frôlant parfois l'hystérie.

L'ensemble est drôle et intéressant.

Il y a un vrai suspens et une fin probablement inattendue.

Mais comme je l'ai dit au début, c'est vraiment trop, presque illisible finalement. Dommage.
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Avec un humour parfois bien trouvé, parfois douteux, Gordon Zola parodie la saga Harry Potter.



J'ai admiré l'ingéniosité que montre l'auteur dans ses jeux de mots. J'ai aimé les passages historiques revisités mais instructifs.

Pour autant, j'ai trouvé le tout lourd. Je me suis vite lassée de cette lecture déjantée qui, pour moi, n'a ni l'attrait d'un roman policier, ni celui d'un roman fantastique.
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Panique dans le monde littéraire. Un certain Le Bec s'en prend aux grands auteurs : Marc Lévy, BHL, Florian Zeller, PPDA disparaissent les uns après les autres. Plus inquiétant: d'autres jeunes talents de la littérature sont retrouvés morts, visiblement attaqués par des nuées d'oiseaux fous. L'enquête est confiée au commissaire Guillaume Suitaume. Tant mieux, parce que les auteurs ont peur, et les indices trouvés sur les scènes de crime désignent... Michel Houellebecq!



Attention, préparez-vous à rire! L'avertissement au lecteur est on ne peut plus clair sur ce sujet: il plaide coupable, "Coupable de lâcheté... car l'auteur est affublé d'un pseudonyme qui ne tromperait aucun fromager digne de ce nom! Coupable de forfaiture... car l'hauteur dénonce à tour de bras les utilisateurs du système littéraire, confondant dans une diatribe injuste et hypocrite vrais talents et faux génies, cuistres de poulet et littérateurs de cuisine, intellectuels abscons et cons actuels, gens de lettres et jeanfoutre, historiens à battre et histrions à gorge déployée, philosophes et tire-au-flanc, journaleux et journalistes, écrivains et écrits vains, essayistes politiques et politiciens qui essayent!" Oui, une fois n'est pas coutume, j'ai tenu à citer, et à aller au bout de cette longue citation pour que vous preniez bien conscience que tout le livre est de ce ton: une ribambelle de jeux de mots, certains que bien trop faciles, certains même carrément foireux, mais toujours assumés, et même avec un second degré permanent. Je ne vous cache pas qu'il faut un temps d'adaptation vu la lourdeur de certaines phrases, mais passé cela, on s'amuse de page en page. Entre les personnages existants qui sont mis en scène (l'enlèvement de Marc Lévy drogué au gaz hilarant est à pleurer de rire) et les caricatures de policiers, la meilleure trouvaille reste les interventions du narrateur lui-même, venant apporter une petit digression pour détendre l'atmosphère (Quel âge avait Le Petit Larousse quand il écrivit son dictionnaire?), commenter sa propre écriture ("intraçabilitable". Je ne sais pas si c'est bien français, mais dans le doute, je ne m'abstiens pas), souligner son propre talent ("Tempête sous un misérable crâne policier". Voyez que je suis un auteur avec des lettres et de l'instruction) voire se simplifier le travail ("Un bordel indescriptible que par logique nous ne décrirons pas" Ce qui m'arrange, je ne vous le cache pas). Un véritable régal!

Une grosse plaisanterie, me direz-vous? Détrompez-vous! Certes, les blagues les plus lourdes et les plus attendues arrivent bel et bien, mais la prose de Gordon Zola est truffée de références érudites qui font le plaisir des intellectuels (tels que vous et moi, n'est-ce pas?) qui savent les retrouver, et le tout est furieusement efficace quand on parle de littérature populaire qualifiée par certains de sous-littérature. Car oui, le fond du livre est bien une mise en question de ces auteurs dits populaires, commerciaux: et sans jamais les critiquer de front, il s'amuse plutôt à se demander ce que le public en fait, notamment en les livrant en pâture à un tribunal fictif en forme d'émission de télé-réalité.

En un mot, ce livre est un subtil mélange de grande intelligence et de gros n'importe quoi dans lequel, allez savoir pourquoi, je me reconnais parfaitement. Preuve en est l'analyse de Nana de son illustre homonyme, que nous livre Gordon Zola: "Nana, c'était la Superwoman de chez Mac-Mahon, la croqueuse d'hommes, la rabatteuse de caquet, la belle fille qui ne s'embarrasse ni d'éléments ni de scrupules... C'est la fille qui fait payer les salauds; les salauds, ce sont les hommes, ces infâmes dégueulasses, ces pensequaniqueurs! Nana, c'est la vertu retrouvée de la femme exploitée, la vengeance de quelques milliers d'année d'hérésie depuis que la mère Eve a croqué dans la golden. (Car la pomme était une golden, d'où l'âge d'or.)"
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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84

Ce Gordon Zola est un type tout à fait étonnant. Auteur comique prolifique (des dizaines de romans) et éditeur indépendant, il dévide les plaisanteries, les jeux de mots et autres calembours à longueur de pages avec une facilité tout à fait déconcertante. J’avais déjà eu l’occasion de lire un de ses pastiches de Tintin (qui lui ont valu des ennuis avec les héritiers d’Hergé, mais la justice lui a finalement donné raison) et un autre roman sur l’affaire Denoël, l’éditeur (concurrent de Gallimard) assassiné d’une balle de révolver à la libération. Une sombre et ténébreuse histoire que cette affaire Denoël traité par notre Zola avec son humour habituel dans la forme mais aussi tout à fait sérieusement sur le fond. Déjà, à la lecture de ce deuxième livre, j’avais senti que cet auteur valait mieux que la case légère et inutile où ceux qui se piquent de littérature doivent l’avoir rejeté sans pitié en raison de la forme comique de ses romans.



Or, Gordon Zola, c’est tout autre chose. Ou, plus précisément, cela peut être tout autre chose (je ne m’engagerai pas sur les dizaines de romans qu’il a produit et que je n’ai pas lus). Car, en retraduisant et en revisitant un grand classique, le fameux 1984 de Georges Orwell, il réalise un tour de force dont peu d’auteurs, assurément, peuvent se vanter d’être capables.



D’abord, il y a la langue. Même si la langue n’est pas tout, en littérature, elle a tout de même sa petite importance. Et Gordon Zola écrit bien. On pourrait s’en étonner (et pourquoi grand Dieu ?), mais il écrit très bien, excellemment même. L’écriture est fluide, équilibrée, construite, balancée. Et cet aspect n’y est pas pour rien dans le plaisir de la lecture de ce gros livre (350 pages denses dans une belle édition cartonnée). On savoure par moment, car il n’est pas donné fréquemment à notre époque de lire un texte bien écrit.



L’humour est là aussi. Et il est vrai, on le vérifie encore, que Gordon Zola possède une tournure d’esprit peu commune capable de retourner les phrases et les expressions, de les tordre et de les transformer pour en tirer du jus comique. Ce n’est pas toujours absolument excellent, mais c’est souvent drôle et réussi. En plus, j’ai dû en louper quelques kilos, car j’ai souvent été pris par un autre aspect de la lecture.



Cet autre aspect, c’est la parfaite transposition réalisée par Gordon Zola du 1984 orwellien à la période sanitaire covidique que nous avons vécue. Ou plutôt, pour le dire autrement, poussant plus loin le curseur de la période sanitaire totalitaire que nous avons vécue, il a su montrer que son fonctionnement constituait la base d’une société qui peut tourner à la dictature en moins de mots qu’il ne faut pour l’écrire. Son Blouse Brother est aussi terrifiant que le Big Brother d’Orwell. Tout y est. Effrayant. Et ce n’est pas la moindre des réussites de ce livre que de faire comprendre comment un virus (le Grand Virus) peut servir de prétexte et de moyen pour asservir les peuples. Je n’entrerai pas dans les détails, ce serait trop long. Ceux qui veulent savoir liront, les autres ne liront pas.



Par la même occasion, sans s’en rendre compte (en fait c’est tout à fait inexact, on s’en rend parfaitement compte), cette transposition de 1984 étant d’une fiabilité millimétrée, on relit le roman d’Orwell pour la seconde fois. Et c’est un nouveau et très inhabituel plaisir de lecture que de lire deux romans en un seul.



Deux réserves cependant. Si je me suis senti en phase tout au long du livre, adhérant aux réflexions multiples très profondes et pertinentes qui le parsèment, j’ai tiqué à deux reprises. La première est que Gordon Zola a une vision des femmes qui est, disons-le gentiment, conservatrice. A mon avis, sur ce point, il a du chemin à parcourir. Heureusement, ce ne sont que quelques réflexions ou situations, rares vu la densité du roman, qui me font dire cela (mais c’est net et indiscutable). S’en rend-il compte, je ne saurais le dire (faudrait que j’en discute avec le bonhomme). La seconde réserve se trouve dans la lecture du livre interdit de Goldstein que Winston s’est procuré. Il s’y lit un paragraphe assez sidérant (page 233) où on comprend que notre Zola ne croit pas au réchauffement climatique. Là aussi, notre auteur a du chemin à parcourir. Bon, disons que personne n’est parfait (ce qu’on sait déjà tous).



Malgré ces deux réserves qui toutefois me chagrinent profondément car, sans elles, ce roman était parfait (si, si parfait) et remarquable (si, si, remarquable), je vais friser le 5 étoiles que j’aurais bien aimé mettre. Dommage.

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Picasso et l'homme à la tête dans le cube

Tout d’abord, il y a ce que j’ai aimé dans cette lecture, en commençant par le thème abordé puisque toute l’intrigue tourne autour de l’art, ce qui n’est pas si commun dans des romans. On suit ainsi les (més)aventures de deux jeunes français, Amish Keane et René-Eugène Guine, qui décident d’investir dans le marché de l’art en ouvrant une galerie contemporaine à Moscou. Là, magnats du gaz, oligarques mafieux et fausses comtesses dépensent sans compter pour vanter leur puissance ou faire fructifier leur fortune. Si tout aurait pu aller dans le meilleur des mondes pour Amish et Eugène-René, c’était sans compter le vol d’un célèbre tableau de maître exposé au musée voisin qui se retrouve mystérieusement expédié à la galerie Keane & Guine. Une erreur ? Pas vraiment…



En plus du gratin (de la mafia) russe qui s’en mêle, Amish va de problème en problème lorsqu’il est contacté par un commissaire de la brigade criminelle pour être consultant sur les scènes de crime du « tueur aux tableaux », un psychopathe qui tue ces victimes pour le plaisir de les mettre en scène en reproduisant des toiles célèbres.



Tout ce mic-mac est assez truculent. Nous sommes loin du thriller à suspense et plutôt du côté de la comédie ubuesque. Cet aspect est renforcé par la plume de l’auteur qui s’amuse avec sa palette littéraire et qui enchaine jeux de mots, superlatifs et apartés caustiques.



Avec tous ces ingrédients, les pages se tournent rapidement, souvent le sourire aux lèvres, et on est curieux de savoir comment les personnages vont se tirer de cet imbroglio.



Avec le ton léger qui est de mise dans ce roman, l’auteur en profite pour glisser certaines références culturelles et historiques, notamment concernant les débuts de Picasso et son passage de « l’époque rose » au cubisme.



Toutefois, cet aspect parodique a un effet pervers : il ne s’agit ni d’un « grand » livre, ni d’un roman à suspense qui met les nerfs en pelotes, mais d’une lecture divertissante qui nous accompagne pour un moment seulement. Ceci étant dit, parfois c’est tout ce qu’on demande d’un roman…



Après avoir évoqué les aspects positifs, venons-en aux facettes que j’ai moins appréciées :



Le roman se partage entre les chapitres « au présent » qui se passent en Russie, puis en France durant lesquels on suit Amish, René-Eugène et leurs comparses contemporains, et les passages qui mettent en scène la bande du « bateau-lavoir » du début des années 1900 (Picasso, sa compagne de l’époque Fernande, Apollinaire, Max Jacob et j’en passe). Si ces derniers auraient pu être très intrigants, ils se contentent finalement de relater – dans des scènes grivoises et, selon moi, de mauvais goût – l’amour libre prôné par ces artistes déjantés. Ces chapitres n’apportent pas grand chose à l’histoire et le thème répétitif qui y est abordé les teinte de vulgarité.



Autre point noir de ce roman : le second-degré permet, à certains moments, de véhiculer des préjugés assez limites sur les femmes ou les personnes non-hétéronormées et, on ne sait parfois plus vraiment s’il s’agit de l’opinion de l’auteur ou simplement d’une « petite blague facile ». Je dois dire que cet aspect du livre m’a dérangé.



En bref : Une lecture fantasque et décalée dont les thèmes abordés et, surtout, le ton sont un peu différents de ce qu’on a l’habitude de voir sur les étales des librairies, mais qui n’est pas dépourvue de défauts… Il ne faut donc pas trop en demander à « Picasso et l’homme à la tête dans le cube » et aborder cette lecture en toute légèreté.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

J'admire le talent d'écriture de l'auteur qui a une capacité à créer des jeux de mots juste épatantes, il y a au bas mot 1 jeu de mots toutes les phrases, toutes les lignes, tous les deux mots... du coup, pas facile d'entrer dans le style et il faut bien le reconnaître, les jeux de mots sont souvent très lourds..

j'ai passé une partie du roman à lever les yeux au ciel devant l'excès de calembours rarement drôles mais au final j'ai bien aimé le concept et j'ai ri en lisant la super course poursuite entre une trois chevaux et une 4l.

Il faut lire ce roman pour ce qu'il est un roman qui ne se prend pas au sérieux et qui use et abuse sciemment des jeux de mots, des allusions culturelles et actuelles,, c'est à lire au 56eme degré.

je n'ai pas détesté, je n'ai pas adoré non plus, c'est un ovni et je le redis, j'admire la capacité de l'auteur à écrire un calembour et un jeu de mots à partir de tout et de rien.
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Les Enquêtes du Commissaire Guillaume Suitaum..

Ce livre a attiré mon attention lors de la Foire de Bruxelles. J’ai lu la quatrième de couverture et j’ai ri, donc je l’ai acheté directement. Au début j’avais un peu peur de me retrouver dans une histoire loufoque, comme dans la parodie de Cinquante nuances de Grey – Cinquante nuisances d’Earl Grey. Et l’humour loufoque n’est pas vraiment ma tasse de thé. Mais non! Pas du tout.





L’histoire est très bien construite, mêlant habilement monde réel, monde des sorciers et même mythologie grecque! En fait le monde Harry Potter est plus un prétexte et donne un cadre à cette enquête très réussie de Suitaume. Le suspens est intenable. J’ai dévoré ce livre.



Et l’humour! Ah j’ai ri du début à la fin. Comique de situation mais aussi blagues, jeux de mots et calembours en veux-tu en voilà. A tel point que j’ai dû ralentir ma lecture pour rechercher les jeux de mots les moins évidents.

On sent que l’auteur est un vrai amoureux de la langue française. Et j’ai bien aimé que l’auteur m’accompagne dans ma lecture puisqu’il insère régulièrement des commentaires directement dans l’histoire – parfois voire souvent pour justifier une blague, disons-le clairement, « moyennasse » mais qui, comme toute blague nulle, fait rire. Les noms des personnages sont des exemples parfaits. Des exemples en vrac: vous aurez tous reconnu JK Rowling dans le personnage de JFK Bowling, ou Coch Honnery, fameux espion-acteur (ou acteur-espion en fait) au service de sa majesté la reine d’Angleterre… Hum pour ceux qui n’auront pas deviné, il a un petit air de Sean Connery 😉



Bref, c’est un roman très réussi, prenant et qui utilise le monde d’Harry Potter de manière très intelligente. Cette histoire est véritablement magique et je la conseille à tous. Vous ne serez pas déçu et pour ceux qui n’aiment pas Harry Potter, c’est une raison de plus pour le lire!
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Et si les Beatles n'etaient jamais allés sur ..

Alors, on abandonne les jeux de mots. Même si un ou deux à l'occasion. Ça repose.



Niveau Beatles, ça assure. le Beatlesmaniac que je suis s'y retrouve.



Niveau écriture, ça fantasque et humourise comme il faut. J'accroche !



Niveau rythme, ventre mou dans le pont et manque de fermeté dans le retour du couplet. Paulo et Johnnie n'auraient jamais laissés passer un truc pareil dans une de leur chanson. Mais ça retombe sur ses pieds, avouons. L'enquête n'est qu'un prétexte, les personnages aussi, certes. Mais du coup, j'adhère moins quand même.



Je termine l'ouvrage malgré tout et me tape aussi la face B (ici pas de double face A, malheureusement). Sachant que je lâche sans remord quand je m'ennuie, ça reste un bon signe.



Reste un goût d'inachevé et de trop peu (vous voyez l'album Let it be ? Pareil). Avec une idée comme ça, il y avait moyen de faire mieux. Bien mieux. Avec un peu plus de sérieux dans le traitement (sans céder une seconde sur le trait d'humour et la situation farfelue, attention), le sire Gordornakin pouvait s'offrir un roman d'une toute autre trempe avec, sur la sacralisation de certaines icônes de la culture pop, un propos plus profond... Vous la sentez l'allitération qui pointe ? Eh bien, plouf trois petit Popropo et je me contente d'une figure de style un brin poussive plutôt que de pousser mon avantage vers le grandiose. Comme l'ouvrage dont il est question ici... L'occasion se manque de pas tant que ça. Regret.



Mention spéciale pour la scène de l'ouverture du coffre, très bien goupillée et situation zygomatiquement au top.



Re-mention spéciale pour la maquette et la couv ! Très beau travail (plus Sergent Pepper que Magical Mystery Tour pour le coup).
Lien : https://www.tristan-pichard...
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