Grace Burrowes

Le Prix d'un Baiser vient clôturer la série des Fiancées Windham avec les aventures de Charlotte, la dernière des quatre soeurs Windham, qui avait déjà fait connaissance avec de Lucas Sherrbourne au cours de la partie de campagne du précédent tome.



Tous les ingrédients sont là pour une bonne romance historique : deux héros à la forte personnalité qui peinent à trouver leurs marques dans un mariage conclu très rapidement, la plume agréable et non dénuée d'humour de Grace Burrowes, une certaine dose de suspense quant à l'avenir de la mine et l'éviction de l'associé devenu indésirable...



Malgré toutes ces qualités, j'ai trouvé qu'il y avait encore des longueurs dans le récit (la construction de la mine, la cause des filles-mères que défend âprement l'héroïne...) et je termine donc cette série comme je l'ai commencée : pas vraiment séduite par cette romance...

Ce troisième tome des Fiancées Windham m'a davantage plu que les précédents bien que les sentiments entre Julian et Elizabeth, les deux héros, s'épanouissent cette fois encore un peu trop vite, un peu trop facilement.



Il faut dire que l'intrigue se tient pendant une partie de campagne organisée par la sœur du duc pour favoriser les rencontres entre jeunes gens à marier (et elle espère avant tout voir son frère Julian trouver une épouse, tandis que lui espère caser sa sœur...). Et c'est une franche réussite puisque les couples, plus ou moins clandestins, se multiplient au cours du séjour ce qui crée une atmosphère plus légère, entre activités de plein air, excursions au village, partie de cartes, etc ; cela ferait presque oublier au duc la situation désespérée où il se trouve à causes des dettes abyssales de sa famille.



Ce qui m'a paru particulièrement intéressant dans Un Gallois au Cœur Tendre, c'est que le "méchant" est en fait le héros du prochain tome (j'avais lu les quatrièmes de couverture auparavant...). Cela apporte de la nuance au personnage et à l'intrigue par rapport aux précédents tomes où il suffisait de démasquer le vilain maître-chanteur ou voleur pour résoudre tous les problèmes...



J'ai juste trouvé un peu dommage que certains personnages très présents au début du livre soient presque absents ensuite alors qu'ils étaient si sympathiques (la sœur de Julian et son meilleur ami par exemple).



Cette lecture m'a permis de passer un très bon moment et j'ai hâte à présent de lire le quatrième et dernier tome qui parle de Charlotte et Lucas, une histoire déjà bien ébauchée ici.

Un Écossais à Londres m'a permis de passer un moment agréable avec deux personnages attachants, Anwen et Colin, la soeur et le frère de Meggan et Hamish, les héros du premier tome des Fiancées Windham.



Anwen est la petite dernière des soeurs Windham, la plus effacée que ses aînées couvent affectueusement mais qui n'hésite pas à s'affirmer lorsqu'elle a une cause à défendre, comme l'orphelinat pour lequel elle s'investit beaucoup.

Colwin est le frère du tout nouveau duc de Murdoch et suite à ce changement de situation sociale, il essaye de se faire une place parmi la noblesse londonienne en nouant de nouvelles amitiés, même si ses choix ne sont pas toujours très judicieux.



L'histoire de Colin et Anwen évolue harmonieusement, mais tout est réglé un peu trop vite entre eux et l'intrigue s'appesantit ensuite trop longuement à mon goût sur l'aspect "suspense" du roman : l'avenir de l'orphelinat, menacé par le manque de fond, plus encore après le vol de l'argent récolté lors d'une soirée caritative (la construction est très semblable à celle du premier tome).



Comme dans le premier tome, tous les ingrédients d'une bonne romance historique semblent réunis (une belle histoire d'amour agrémentée d'une touche d'humour et d'une bonne dose de suspense, le tout raconté d'une plume agréable), mais il y a encore des longueurs qui font que l'histoire ne m'a pas autant plu qu'elle ne l'aurait dû.

Dans le premier tome La famille Wentworth, Grace Burrowes nous raconte une jolie histoire d'amour, où les deux personnages doivent finalement assumer un mariage qu'ils n'avaient conclu que pour des raisons pratiques puisque la jeune femme se trouvait dans une situation difficile (enceinte, sans ressource) qui avait touchée Quinn, banquier fortuné mais condamné à être pendu quelques jours plus tard.

Sauf que la pendaison n'a pas lieu et que nos deux héros choisissent de ne pas demander l'annulation d'un mariage qu'ils souhaitent voir réussir. On voir leur relation évoluer peu à peu, ou comment deux inconnus obligés de cohabiter (mais plein de bonne volonté) finissent par former un couple soudé.



Le roman est agréable à lire, mais l'intrigue m'a parfois paru un peu brouillonne. Il y a beaucoup de personnages secondaires évoqués et plus ou moins développés, des explications sur le passé des personnages arrivent tardivement après de nombreuses allusions qui laissent le lecteur dans le flou plutôt qu'autre chose, etc.



L'arrière-plan est assez sombre : Quinn et ses frère et sœurs ont eu une enfance malheureuse, Quinn est parti de rien pour devenir l'un des banquiers les plus riches du pays, puis il s'est retrouvé condamné à mort suite aux manigances d'un mystérieux ennemi qu'il va chercher à démasquer, Jane a perdu sa mère très jeune et, voulant fuir l'autorité d'un père , elle s'enfuit pour se marier avec un homme qui se révélera peu fiable et mourra dans un duel, la laissant enceinte et forcée de retourner auprès de son père autoritaire.

Ca fait beaucoup...



Le livre se lit bien et j'ai beaucoup aimé la façon dont se développe la relation entre les deux héros, mais tout le reste m'a moins plu, c'est pourquoi "Condamnés à s'aimer" ne m'a pas complètement séduite.

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, sans doute parce que j'ai commencé la lecture avec un a priori guère favorable car le premier tome de La Famille Wentworth ne m'avait pas enthousiasmée.

Duncan était pourtant un des personnages qui me plaisait bien dans le premier tome : il était plus calme, moins extravagant que ses cousins. Et on retrouve ce caractère posé dans le récit, mais cela n'a pas suffi...



Très vite, je me suis ennuyée : l'histoire est très longue à démarrer, l'autrice nous laisse dans le flou en ne nous donnant que des bribes d'informations ce qui m'a empêché de compatir aux difficultés de l'héroïne, et en plus, comme dans le premier tome, l’intrigue m'a semblé brouillonne.



L'héroïne est passionnée par le jeu d'échec et l'autrice en profite pour multiplier les figures de styles sur le thème et j'ai fini par trouver lassant toutes ces allusions aux pions sacrifiés par les puissants, au cavalier qui défend sa reine, etc.



Enfin bref, je n'ai pas apprécié cette lecture...

Dans Le Charme Caché du Highlander, Grace Burrowes nous raconte l'histoire de la première des quatre sœurs Windham, Megan, une jeune femme qui essaye de se dépêtrer des assiduités d'un prétendant insistant et malintentionné.



Cette romance met en scène autour de l'héroïne, une grande famille avec beaucoup d'autres couples en arrière-plan (en fait Grace Burrowes a écrit un certain nombre de romans évoquant les Windham et qui n'ont pas été traduits en français). Ce foisonnement donne de l'épaisseur au roman et aussi une d'énergie qui m'a un peu rappelé la saga des Westcott de Mary Balogh, sauf que n'ayant pas lu les premiers livres sur les Windham, je me suis sentie parfois un peu perdue au milieu de tout ce monde...



La guerre occupe aussi une grande place dans l'intrigue. D'une part, les personnages masculins sont pour la plupart des vétérans des guerres napoléoniennes, plus ou moins marqués par ce qu'ils ont vécu au front. D'autre part, le héros, Hamish, nouvellement promu duc contre son gré, aborde la saison londonienne comme une campagne militaire où chaque bal est un champ de bataille et la bonne société une troupe hostile à affronter.



J'ai bien aimé la façon dont évolue la relation entre Hamish et Megan qui sont vraiment bien assortis. Par contre, il y a quelques longueurs dans l'intrigue, avec tous ces cousins qui interviennent et ce problème de maître- chanteur qui n'en finit pas.



Ce premier tome des Fiancées Windham réunit tous les ingrédients d'une bonne romance historique (une belle histoire d'amour, de l'humour, du suspense et un style agréable), mais il me manque quand même un petit quelque chose qui fait que je ne suis pas complètement conquise par cette histoire...

Waouh !



« Il est universellement admis qu’un comte célibataire, raisonnablement séduisant mais dépourvu de fortune, a forcément besoin d’épouser une femme riche. » Et c’est en suivant cette bonne parole que notre aventure va commencer…



Un comte écossais et sa famille vont donc accueillir dans leur fief un baron anglais accompagné de ses deux filles, de sa nièce et d’une cousine veuve. La fille aînée du baron étant sur papier celle qui devra pour satisfaire les ambitions de son père épouser le lord écossais et bien sûr, rien ne se passera comme prévu car l’amour ne frappe pas toujours là où on l’imagine...



Une plume bien documentée sur l’époque victorienne et les règles prônées par la Reine qui ne protégeait ni n’encourageait l’indépendance des femmes il faut le dire. Un rythme soutenu par diverses malveillances et traquenards souvent inattendus. Une ambiance bon enfant qui sort parfois des entiers battus plutôt attendus ;-) Des personnages attachants qui suivent chacun leur propre chemin en fonction de leur caractère et cela donne une atmosphère particulière à cette romance. Un récit où l’amour touche sans prévenir six protagonistes,ma foi c’est pas courant et ça fonctionne pourtant ;-) Et si on ajoute à cela une touche royale, un soupçon de gaminerie et un zeste de rouge, voilà un mélange tout à fait réussi.



Une auteure que je redécouvre grâce à ma fille qui a trouvé le roman dans une boîte à livres, une mine à prospecter pour le plaisir de lire de belles aventures.

Une friandise ;-)



Rien de bien rose finalement, un colonel écossais avec une réputation principalement basée sur les ragots de quelques nobles jaloux et surtout anglais et donc, une réputation des plus mauvaise. Une jeune fille de duc, abusée par un fils cadet de bel aspect et pourtant très vil. Une rencontre improbable si ce n’est que notre colonel devient sans vraiment ni le savoir ni le vouloir « Duc » et c’est là que tout change et c’est là que tout commence.



Une toute bonne analyse des dégâts provoqués par les guerres, ici napoléoniennes. Dégâts humains et corporels ainsi que dégâts psychologiques qui peuvent clairement détruire un homme pourtant fort et aguerri. Dégâts dans la société civile par ceux qui ont été lâches et manipulateurs et qui veulent continuer à surfer sur la vague à leur retour des champs de batailles tout en méprisant à haute voix les vrais héros. Un rythme soutenu par les malversations, les insinuations, les hésitations, les intuitions des différents personnages. Un brin ou plutôt, beaucoup d’humour, beaucoup de bons sentiments et un soupçon de rouge, une lecture plaisir donc !



Une auteure à la plume colorée et enjouée, une auteure qui ne va pas me quitter pendant un petit bout de temps, je suis sur un petit nuage alors que le ciel est gris dehors et la température en chute libre :-p

J’en redemande et vite ;-)



Une relecture plaisir qui, ma foi, m'a fait beaucoup rire et ça, ça fait un bien fou.



L'auteure maîtrise parfaitement le genre. Elle mélange savamment amour, humour et érotisme tout en gardant en toile de fond les mœurs et règles de la société anglaise du début du XVIIIème siècle.

Ainsi, l’arrogance de la haute aristocratie même complètement ruinée, le mépris de cette dernière pour les commerçants et entrepreneurs, la frivolité de ces jeunes 'coqs' quand il s'agit de ruiner la réputation des jeunes provinciales de bonne famille, l'indifférence de cette classe sociale vis-à-vis du bien-être des ouvriers, l'interdiction pour les bonnes et valets de convoler en justes noces, et j'en passe.



Une plume légère et souvent impertinente, des personnages bien campés et très attachants, des situations des plus cocasses et finalement, le tout, dans un contexte de bibliothèques de prêt, de mathématiques et d'excavations minières, voilà un mélange qui me plaît beaucoup.



Bon, c'est toujours le tome 4… Allez, une petite idée pour me faire offrir les tomes 1, 2 et 3 que je n’ai toujours pas depuis ma première lecture de cet opus :-p



Critique écrite le 09/02/2019 et très légèrement retravaillée ce jour car elle correspond toujours à mon ressenti :-)



Et bonne nouvelle, je viens de recevoir aujourd’hui les trois premiers tomes manquants de cette saga. Voilà de la lecture plaisir en prévision des jours pluvieux qui s’annoncent ;-)

Dans le captif (1er volet de la triologie qui se termine avec le chef du clan) on découvre le personnage de Robert Girard le tortionnaire du duc de Mercie. On a peu (ou pas) de sympathie pour ce personnage.



Dans le traître il tient le rôle principal. Il est en vérité le Baron Sebastian St. Clair (Robert Girard sont ses 2ème et 3ème prénoms) anglais par son père et français par sa mère. Un voyage au sein de sa famille maternelle à la veille des guerres napoléoniennes l'a contraint à s'enrôler dans l'autre camp. C'est un personnage complexe qui en définitive m'a plus plu que celui de Mercie. Le Baron traître et Milly, la demoiselle de compagnie de sa tante, forment un joli couple.



A la fin (que je n'ai pas trouvé prévisible du tout comme c'est généralement le cas) des révélations importantes donneront une toute autre appréciation du personnage.



Des trois volumes c'est celui que j'ai préféré.

J'ai trouvé ce tome un peu bancal et frustrant.



Lady Leah est en mauvaise position. Son père veut absolument lui faire du mal car il sait qu'elle n'est pas sa fille mais une bâtarde de sa mère. Il a décidé de la vendre au plus offrant et celui ci est un vieux pervers qui la dégoûte.

De son coté Nick, vicomte de Reston, a besoin de se marier mais il ne veut pas d'enfant.



Les deux se rencontrent et Nick décide de tout faire pour faire sortir Leah de sa situation, sans se douter qu'elle allait aussi prendre son cœur.



C'est un roman ou toute l'intrigue découle d'un manque de communication.

Les gens assument des choses sans demander aux personnes concernées si c'est vrai et du coup ça entraîne catastrophe sur catastrophe.



Et c'est frustrant parce qu'il aurait suffit d'une seule conversation, en plus avec une personne de confiance (ce n'est pas comme si c'était difficile) pour tout résoudre et qu'il n'y ai quasiment pas d'intrigue.



Du coup c'était un peu trop artificiel à mon gout. J'ai du mal à imaginer qu'en 20 ans ce personnage n'ai jamais abordé ce sujet, qui est important en plus !



Bref, pas une grosse réussite, je suis déçue.



13/20

Un délice tout simplement :-)



Des quatre sœurs à marier, il n’en reste plus que deux, les aînées et là, la tâche ne va pas être facile pour l’oncle Percy et sa femme qui veillent sur elles et surtout ne veulent que leur bonheur.



Après l’Écosse et ses paysages sauvages, on passe ici au Pays de Galle et ses légendes pour une partie de campagne qui portera plus de fruits qu’elle n’en avait l’intention et cela pour notre plus grand plaisir ou du moins, pour le mien :-p



Un Duc déprimé, au bord de la ruine et qui tient bon pourtant pour l’honneur ; sa sœur qui veut bien faire et ne se marie pas pour que son frère fasse l’économie de sa dot et qui pourtant organise une partie de campagne dispendieuse pour lui trouver une riche épouse ; son meilleur ami, fou amoureux de sa sœur et qui n’ose pas franchir le pas ; son meilleur ennemi, son voisin, son créancier, son tourmenteur pas si méchant finalement ; son coup de foudre inattendu, une fille de duc, presque vieille fille qui adore les livres et enfin, une bibliothèque exceptionnelle où des trésors enfouis vont modifier les rapports de force;)



Des personnages attachants, têtus, amusants et souvent à contre courant des romances classiques, un cadre magnifique et surtout une approche bien documentée de l’aristocratie ruinée qui vit dans le passé face à une bourgeoisie studieuse qui pense à l’avenir. Un rythme soutenu par les différentes activités attendues lors d’une partie de campagne ainsi que par les interrogations des différents protagonistes face aux défis qu’ils ont à relever.



Une bibliothèque comme personnage principal d’un roman, j’adore ! Et comme l’auteure ne manque toujours pas d’humour, je continue sur ma lancée et relis fissa le tome 4 que j’ai pourtant encore bien en tête ;-)

Une gourmandise :-)



Un écossais peut en cacher un autre, ainsi quand le Duc laisse ses sœurs à Londres pour terminer la saison, ne reste que son frère cadet pour les chaperonner et pour un joyeux drille, ce n’est pas la mer à boire…



Une sœur mariée, partie bien loin, notre héroïne se sent alors bien seule et surtout surprotégée par ses deux aînées et c’est là que le bas blesse car des projets elle, la transparente, elle en a plein pour protéger ses orphelins !



Entre les deux, un ‘ami’ commun d’un côté protecteur des orphelins et président de l’institution de notre héroïne et d’un autre côté maître des bonnes manières bien utile pour dégrossir l’écossais un peu naïf qu’est notre héros. Si les deux protagonistes se connaissent déjà, ils vont se découvrir vraiment en œuvrant ensemble tout en déjouant les tours malsains et méprisants du vicomte ‘amicale’ et de sa sœur très très vilaine.



Un rythme soutenu dopé par les pièges d’un ami qui est loin d’en être un, un héros bien plus gentleman et profond qu’il n’en donnait l’impression et une héroïne bien moins timide et timorée qu’elle n’en avait l’air. On ajoute à cela quelques orphelins bien plus malins et honnêtes que sous-entendus, une louche d’humour bienvenu et un soupçon de rouge attendu et voilà une lecture des plus distrayante.



Une auteure qui m’amuse et qui ne se contente pas de décrire le côté bling-bling de la haute société, une valeur sûre que je vais suivre :-)

Le laird Michael Brodie revient auprès de sa femme Brenna après 9 ans d'absence. L'histoire se déroule peu après la fin des guerres napoléoniennes (1803-1815).



Michael doit réapprivoiser son épouse qui a vécu bien des épreuves en son absence et qui cache quelques secrets assez difficiles à porter.



La petite romance est sympathique mais toute romance sur fond d'abus sur mineurs ce n'est pas du tout ma tasse de thé.



Cela étant dit c'est assez bien écrit.

Il plaira aux lectrices qui aiment les grandes fratries, elle m'a d'ailleurs fait penser aux Bridgerton de Julia Quinn... On s'y voit, avec toute cette effervescence, toute cette préparation avant un bal, les envies de ses demoiselles de faire un mariage d'amour et non seulement d'avoir un beau partie, les soeurs d'un côté, les cousins de l'autre, les parents pas si loin... cette galerie de personnages est la force de ce roman.



La romance est plutôt assez classique, et très romantique... si vous êtes de genre à adorer ces échanges poétiques et plein de ferveurs, c'est parfait pour vous. Perso, ce n'est pas ce que j'aime dans les livres donc on va dire que j'ai zappé cette partie. Le couple est plutôt bien assorti, j'ai apprécié qu'ils se prennent d'amitié avant d'aller plus loin, l'auteure a su prendre le temps.



Peut-être aurait dut-elle faire durer un peu plus le caractère de l'highlander... ce genre de grand gaillard est intéressant, quand ils sont farouches et qu'ils luttent contre le mariage. Il a un peu trop vite céder aux charmes de Megan et c'est ce qui je pense à casser le rythme, j'ai fini par zapper une partie de ce livre pour vite avancer jusqu'au moment où la tension est censé monté.



Je continuerais la suite, plus pour l'ambiance générale avec cette grande famille pleine d'amour et d'amitié, et peut-être que j'aurais une romance dans les prochains qui me conviennent plus ;)

C'est rafraichissant et agréable à lire, mais assez tiède.

Le style est sympa, bien plus travaillé que la moyenne des romances historiques, et les personnages sont beaucoup plus réalistes : ils sont loin des caricatures prévisibles habituelles !

Contrairement à ce qui est écrit dans le résumé, aucun des deux ne se consume d'un désir irrépressible a la minute où ils se rencontrent. Ce qui permet à l'autrice de développer plusieurs points que j'ai trouvé originaux ( !!! pour de la romance historique).

Premièrement, pas d'agression sexuelle déguisée en séduction, et madame de dit pas « non » tout en pensant « oui » et monsieur n'insiste pas lourdement pour partager son lit.

Deuxièmement, l'autrice développe leur romance par étape, avec un minimum de psychologie, et tout reste raisonnable et plausible. Ils ne se réveillent pas un matin amoureux, ils TOMBENT amoureux.

Troisièmement, les protagonistes sont extraordinairement humains et normaux ! j'ai beau chercher, je n'arrive à plier aucun des deux dans les cases habituelles (le séducteur repentis, la vieille fille, l'ancien soldat torturé, la jeune innocente, etc etc, vous-même vous savez). Là on est (et on reste pendant toute la série) loin des schémas habituels, redondants et prévisibles. C'est choueeeettttte !!

Seul point un peu négatif : ça manque d'érotisme à mon goût. On est sur du très très tiède, sans descriptions.

Et je me fait la réflexion depuis quelques années : moins une romance historique est « toxique » dans l'écriture de ses relation amoureuses, moins elle est érotique. Plus c'est sexiste, patriarcale et toxique, plus c'est érotique.

C'est triste je trouve, parce que toxicité et érotisme ne vont pas forcément ensemble. Enfin, on aimerait.

Enfin une romance un peu plus "normale". Je met entre guillemet parce que bon, cela reste très clairement une fiction improbable, surtout pour l'époque mais on est loin de la jeune fille vierge tremblotante devant le héros puissant et romanesque.

Là , la jeune fille de Pasteur est enceinte (d'un autre), sous la coupe d'un hypocrite tyran et ne rêve pas franchement du prince charmant ou de vivre comme une princesse. Lui est un type né dans les bas-fond et qui s'est fait quasi tout seul, pour sauver son jeune frère et ses sœurs. Il ne s’intéresse pas non plus à la noblesse et est emprisonné dans une prison pour crime.

Le rythme est plus calme que ne l'est habituellement dans ce type de roman mais je l'ai apprécié et ne me suis pas ennuyée. J'ai aimé l'écriture de l'auteure et elle a réussi à m'attacher à son histoire. Les personnages aussi, qui ne manquent pas de corps et donc d'intérêt.

Je lirai surement la suite pour voir si elle est du même tonneau.

L'avis de Jm-les-Livres : Grace Burrowes frappe fort avec son point de départ : un homme est accusé de meurtre alors qu’il est innocent, et, alors qu’il est dans la dernière ligne droite avant la potence, il propose d’aider une femme dans une situation délicate en lui offrant son nom par le mariage. S’il n’a plus aucun espoir pour lui-même, tout n’est pas perdu pour elle.



J’ai été séduite par l’histoire et les personnages. Ceux qui aiment les péripéties et l’action risquent d’être déçus, mais j’ai aimé ce rythme calme pour pouvoir faire tranquillement la connaissance de cette famille Wentworth pour le moins originale et surtout pour découvrir Quinn, un personnage assez dur et complexe. Quinn est un homme travailleur et déterminé qui est prêt à tout donner pour mettre sa famille à l’abri. Quand il est sauvé de la potence grâce à un titre de duc tombé du ciel, il est abasourdi, mais il ne perd pas de temps : il doit retrouver celui qui a essayé de le faire accuser à tort.



La romance n’est pas facile et belle. Ici, pas de coup de foudre, ni même de grande attirance entre Quinn et Jane. D’ailleurs, il n’y a pas une folle passion entre eux. Mais ça n’enlève rien à leur histoire, ils doivent juste apprendre à se connaître et à s’apprivoiser l’un l’autre, tous les deux ayant l’habitude de ne compter que sur eux-même pour avancer.

L’ambiance générale n’est pas aussi douce ou colorée que d’habitude. Les personnages ont un passé difficile et sombre, leur vie n’est pas facile. Jane vit presque dans la pauvreté et Quinn, qui l’a connu plus jeune, est déterminé à ne jamais y regoûter. L’auteure a mis plus l’accent sur l’intrigue et sur les personnages plutôt que sur la romance et au final, cela donne une histoire originale et intéressante. Je me suis laissée porter par la plume de Grace Burrowes. Elle a une façon bien à elle de nous raconter ses histoires. J’ai très envie de découvrir la suite de la série et de voir d’un peu plus près cette famille Wentworth.
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..

e crois bien qu’il s’agit de la première parution de cet auteur en français. En tout cas de mémoire, je n’en vois aucune autre et je vous l’avoue très honnêtement mais j’ai eu la grande flemme de faire quelques recherches (j’ai donc décidé de faire confiance à ma mémoire)(pas toujours une bonne idée …). Une première parution qui, si elle n’est pas la romance historique de l’année ou même du mois (en mars, vous le savez déjà, c’est Il était une fois un duc de Tessa Dare)(ahhhh gniiii ce livreeeeee), m’aura fait passer un excellent moment. Malgré quelques petits défauts, j’ai été incapable de lâcher mon roman avant la fin.



Christian, duc de Mercie, alors qu’il combattait dans l’armée de Wellington, a été capturé par les français puis torturé tant physiquement que psychologiquement pendant des mois, ses ennemis espérant obtenir des informations secrètes. C’était sans compter la force, l’obstination de Christian qui restera muet comme une tombe. Ils l’ont abîmé, ils l’ont cassé mais jamais ils ne l’ont pas détruit. Une fois libéré, il n’a qu’une hâte, faire savoir que le duc disparu est bien vivant et rentrer en Angleterre pour retrouver sa femme et ses deux enfants. Mais en plus d’un an, il s’en passe des choses : son fils et sa femme sont morts, il ne lui reste plus que sa fille. Une fille dont il n’est pas encore prêt à s’occuper. (suite sur le blog)
Lien : http://lune-et-plume.fr/le-c..

Chose assez rare, me voici à lire ici et vous parler d’une série dont je n’ai ni acheté ni lu le début, alors que d’habitude pour ce genre de saga je suis plutôt adepte des découvertes à peu près dans l’ordre et de façon assez complète. Mais là, autant les premiers résumés ne m’attiraient pas, autant celui du tome 3 semblait fait pour moi.



Je découvre Grace Burrowes avec ce roman alors que la dame a pourtant une jolie bibliographie derrière elle, mais c'est la saga dans laquelle il est inclus qui est son titre le plus long à ce jour. Avec 9 tomes, Les Lords solitaires permettent de faire joliment le tour des personnalités hautes en couleur de la famille élargie d'Ethan Grey et de leurs amis, de quoi me ravir si je m'y lance.



Ici, l’autrice utilise l’un des schémas narrations romanesques que j’apprécie beaucoup, celui tout droit inspiré de Jane Eyre de la gouvernante pour enfant et de son patron tombant amoureux l’un de l’autre, mais si Grace Burrowes s’inspire ici de Jane Eyre pour cela, ce ne sera pas le seul point de ce grand classique reviendra et pourtant l’histoire n’a rien à voir sur le fond et la forme.



Nous voilà embarqué dans une histoire où la famille tient une grande place, et malheureusement pour moi, je n’ai pas lu les tomes précédents présentant celle-ci. Je dois avouer que ça m’a bien manquée et un peu frustrée même si ça ne m’a pas empêchée de prendre plaisir à ma lecture. Ethan est le fils aîné mais illégitime d’un aristocrate et alors qu’il participe à une partie de campagne chez le frère dont il est le plus proche, Nick, il embauche sur un coup de tête Mlle Alice, une gouvernante qu’il croise alors. Il faut dire qu’il vient de découvrir que l’ancien précepteur de ces deux garçons n’avait pas été des plus doux avec eux et il veut réparer cela.



De suite, c’est cette histoire familiale qui m’a plu et embarquée. Ethan, Nick comme Alice, ont tous une sacrée histoire familiale. Alice cache sa réelle identité sous ses habits de gouvernante et la surprise sera grande quand le mystère se lèvera, son frère n’étant pas n’importe qui. Ethan et Nick, eux, ont été séparés à l’adolescence et Ethan a vécu une expérience très traumatisante dans le pensionnat où il a été envoyé, mais il y a également ses fils. La femme qu’il avait épousé est morte il y a peu après lui avoir fait vivre un enfer avec ses infidélités et son caractère horrible, ce qu’elle a aussi fait subir à ses fils, alors bien jeunes. Le potentiel dramatique et émotif était bien là.



Mais l’autrice a su faire de tout cela un titre lumineux. On prend plaisir à voir Alice débarquer dans la vie d’Ethan et de ses enfants, en faisant tout pour réunir le père et les fils qui s’étaient éloignés. On prend plaisir à la voir aussi faire baisser ses barrières à un Ethan, tout sauf sûr de sa virilité après les épreuves qu’il a vécu. Leur rapprochement est à la fois doux et passionné, plein d’une belle compréhension l’un de l’autre, chacun aidant l’autre à se révéler et à surmonter ses traumas. J’ai notamment adoré la scène où Ethan aide Alice à surmonter une crise de panique. Ils se construisent une belle vie entre les murs de la propriété d’Ethan.



Cependant l’autrice a voulu également donner de la profondeur à cette histoire et elle y a fort bien réussi, en proposant un développement poignant autour de la famille d’Ethan mais également en imaginant une aventure pleine de sels qui va toucher aussi bien au passé d’Ethan que d’Alice et impliquer toutes leurs familles connues. Cette aventure campagnarde sera en filigrane discrètement tout du long avant d’éclater dans les dernières pages révélant tout, des fragilités aux secrets des héros et pour une fois, ce ne fut pas trop. Dieu sait que je critique souvent les rebondissements dramatiques finaux des autrices de romances, mais ici, il était justement dosé et dénonçait comme il fallait certaines atrocités des pensionnats d’autrefois.



Ainsi entre émouvante histoire d’une famille à reconstruire et romance émouvante de deux êtres qui se cachent et vont arriver à sortir enfin la tête de l’eau, cette saga campagnarde m’aura beaucoup plu et touchée. J’ai maintenant envie de découvrir également les histoires des frères d’Ethan même si je me suis spoilée ^^!
Lien : https://lesblablasdetachan.w..