Graham Hancock-La Civilisation Perdue. Quatrième épisode
Le Sphinx serait donc un monument très ancien, qui aurait été remodelé beaucoup plus tard. A l'origine, il n'avait peut être même pas un visage humain. Peut être avait il au début une tête de lion ainsi qu'un corps de lion
Il me semble important de préciser qu'en désignant les décennies autour de 2012 comme la fin d'un grand cycle, les Mayas ne parlaient pas de la fin du monde directement, mais plutôt de la fin d'une époque - "une ère de grande transformation et de renaissance", qui serait suivie par le commencement d'un nouveau cycle ou ère planétaire.
Dans la perspective maya de l'époque, cela renvoie à la dangereuse et turbulente période de transformation que nous connaissons aujourd'hui.
Il est donc étrange, et quelque peu inquiétant, de voir les coordonnées solaires et astronomiques de cette même période de 80 ans s'étendant de 1 960 à 2 040, annoncée par les Mayas comme un tournant décisif de l'histoire humaine, sculptées en haut relief sur un pilier vieux de 12 000 ans, à Göbekli Tepe, dans le fin fond de la Turquie.
En conséquence de la précession, le Soleil au solstice d'été est actuellement présent dans la maison du Sagittaire; ainsi, vu de la Terre, il semble "viser" le centre de la galaxie.
La dernière fois que ce grand alignement céleste de la Terre, du Soleil au solstice d'été et du centre de la galaxie est survenu remonte à un cycle de précession plein, soit 25 920 ans en arrière, et la prochaine fois surviendra dans un cycle de précession complet, soit dans 25 920 ans.
En d'autres termes nous vivons une époque spéciale, presque unique, en matière de symbolisme cosmique et astronomique.

"Introduction
Sable
Une maison bâtie sur du sable menacera toujours de s'effondrer.
Il est de plus en plus certain que, même si les dernières constructions sont de grande qualité, l'édifice de notre passé érigé par nos historiens et archéologues repose sur des fondations défectueuses et dangereusement peu solides. Un cataclysme ayant provoqué l'extinction de certaines espèces s'est produit sur notre planète entre 12 800 et 11 600 ans dans le passé. Cet événement a eu des conséquences sur la Terre entière et a profondément bouleversé l'humanité. Les preuves scientifiques le prouvant n'ayant commencé à apparaître qu'en 2007, et historiens et archéologues n'ayant pas encore pris la mesure de leurs implications, nous sommes contraints d'envisager que tout ce que nous avons jusqu'à présent pu apprendre sur les origines de la civilisation soit faux.
Nous ne pouvons notamment pas exclure l'hypothèse selon laquelle les mythes d'un âge d'or balayé par les eaux et le feu seraient véritables, et que tout un pan de l'histoire humaine aurait été effacé des tablettes durant les 1 200 années cataclysmiques démarrées il y a 12 800 ans – un épisode au cours duquel les hommes n'étaient pas de simples chasseurs-cueilleurs, mais formaient une civilisation des plus avancées.
Cette civilisation, si tant est qu'elle ait existé, a-t-elle laissé une trace quelconque, que nous pourrions encore identifier de nos jours, malgré le passage du temps ? Et, si oui, sa disparition a-t-elle la moindre importance pour nous ?
Cet ouvrage tente d'apporter des réponses à ces deux questions."
Il existe des lieux de par le monde, construits par des individus disparus avant nous - des lieux de sainteté, de pouvoir - où Fart et l’architecture constituent de véritables mantras pour le développement de l’esprit. Dans certains cas, on peut y retrouver une histoire sacrée du site qui précède de longue date toutes les structures et le symbolisme survivants, ce qui nous suggère qu’on peut être en présence de quelque chose de magique sur le lieu lui-même, quelque chose qui affecte les humains de toutes les époques et de toutes les confessions.
Les quatre faces de la pyramides de GIzeh sont presque parfaitement orientées en direction des points cardinaux. La marge moyenne d'erreur n'est que de trois minutes une précision incroyable pour n'importe quel édifice à n'importe quelle époque, et un exploit inexplicable, quasi surnaturel, pour ce monument censé avoir été construit il y a 4500 ans
N'est il pas étrange qu'à l'aube supposée de la civilisation humaine,
il y a plus de 4500 ans, les anciens égyptiens aient disposé d'outils ressemblant aux foreuses de notre ère industrielle, des outils capables d'exercer des pressions de plus d'une tonne et de trancher des blocs de pierre aussi facilement qu'un fil à couper le beurre ?
Se pourrait-il que les « extra-terrestres » et les « esprits »soient la même chose - ou qu' ils appartiennent à la même catégorie de phénomènes ? Et dans l 'affirmative, qu'est-ce que tout cela pourrait nous apprendre sur la condition humaine et la nature de la réalité ? Se pourrait-il que le monde duquel les OVNI apparaissent - et dans lequel ils semblent ensuite redisparaître « entre deux battements de cils » - soit le « monde des esprits », comme John Mack commençait à le penser de plus en plus sérieusement ? Plus intrigant encore, quelles sont les chances qu'il s'agisse du même monde des esprits, avec sa géographie surnaturelle bien cartographiée et ses habitants bien connus, que celui où les chamans se rendent et négocient par le biais de voyages hors du corps en état d'hallucination depuis la nuit des temps ?
L'illustration la plus claire possible de ce changement se trouve dans le sud-ouest de l'Europe, où un art religieux sophistiqué à ce jour le plus vieux jamais découvert dans le monde apparaît soudainement, sans antécédents apparents, entre 40 000 et 30 000 BP, et qui perdure jusqu'à approximativement 12 000 BP. Il s'agit de 1'art des grandes grottes ornées telles Chauvet, Lascaux, Pech Merle et Altamira - certainement parmi les plus belles et les plus énigmatiques de toutes les créations humaines. Les peintures de ces grottes sont célèbres, à juste titre, pour leurs représentations réalistes des mammifères de la période glaciaire. Ce que 1' on connaît beaucoup moins, en revanche, est le fait qu'elles dépeignent également de nombreux êtres surnaturels et chimériques, souvent mi-humains, mi-animaux.
Au total, les historiens estiment qu'environ 250000 victimes étaient sacrifiées chaque année dans l'empire Aztèque au début du seizième siècle.
A quoi rimaient ces meurtres ritualisés ?
Au dire des Aztèques eux-mêmes, ces sacrifices servaient à
retarder la fin du monde