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Critiques de Grégoire Lacroix (37)
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Euphorismes

Mon frigo a bon dos :



J’ai offert à ma fille Mathilde, 15 ans, ce joli recueil de Grégoire LACROIX

«Euphorismes».

Nous sommes toutes deux accros aux belles maximes et toujours à l’affût de la citation, l’haïku ou le proverbe qui bouleversera notre âme et apaisera notre cœur.



Avec Grégoire LACROIX nous sommes servies comme des princesses. Ce livre est une vraie thérapie pour l’esprit. Il manie les mots avec humour, sagesse, parfois sa plume est acerbe mais toujours avec philosophie. Le seul reproche que je pourrai lui faire c’est d’être trop petit. Mathilde et moi sommes toujours crayon et papier à la main pour noter au gré d’un texte, d’un film ou d’une chanson, la citation qui embellira notre journée.



Qu’affiche ton frigo je te dirai qui tu es :



Le matin, mon frigo a cette lourde tache de me nourrir le corps et l’esprit. De plus il devine mon humeur car chaque jour il révèle les citations que j’ai cueillies de ci de là. Le frigo de mon collègue est pense bête : « Acheter PQ, dentifrice, aspirine, prozac » bof. Celui de ma sœur est secrétaire : « Rendez-vous psy, avocat, notaire, dentiste… » pas très excitant. Le plus désespérant est celui de ma voisine, le sien est comptable : « Payer l’EDF, les Impôts, les assurances, le garage, les taxes…… » Au secourssssssss, un peu de douceur s’il vous plait.



Le mien est poète, car il arbore avec fierté des maximes, des proverbes, des poèmes, et souvent pour enjoliver ma journée, on peut y voir, un tout petit post It, tout timide à coté d’une pensée de Pascal, et on peut y lire :



« Bonne journée Mamounette, Je t’aime, à ce soir »



Celui ci vaut toutes les maximes du monde.

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Il suffit d'une balle

L’éditeur nous prévient : « Ce polar philosophique ravira les amateurs d'enquêtes originales ! » N’ayant jamais lu ce genre littéraire, j’étais curieuse de découvrir ce que cela pouvait donner et bien je ne suis pas déçue ! La plume sophistiquée, fluide et extrêmement drôle de l’auteur m’a vraiment plu.
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Il suffit d'une balle

Merci à NetGalley et aux éditions Flamant noir de m'avoir permis la lecture de ce bon polar original .Grégoire découvre qu'il est surdoué suite à un test de QI où il atteint le score de 170.Paré de ce nouveau statut ,il se sent contraint de donner son avis éclairé sur tout et d'en faire part à son voisin Edouard Flandrin de Padirac dont la femme,Elena,ne le laisse pas insensible.



Un jour Edouard demande l'aide de Grégoire suite à la présence incongrue d'un homme dans son jardin...Jubilatoire !!
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Il suffit d'une balle

Grégoire découvre à la suite d’un test de QI sur Internet qu’il a un score de 170 et le moins qu’on puisse dire, c’est que cela va lui monter à la tête. Il se trouve mêlé à un crime farfelu, à cause de son voisin, l’insignifiant Edouard et mène l’enquête…



J’ai du mérite, je n’ai pas refermé ce livre au bout de quarante pages ! un soi-disant crime, capillotracté, des considérations sur les surdoués toutes les deux pages, avec une phrase en caractère gras pour bien entretenir son ego surdimensionné du type : « Nous Autres les Surdoués, ». Au départ, c’est drôle mais très vite cela devient insupportable. « MOI, personnage important, je… » disait ironiquement ma grand-mère qui détestait les « moi, je moi, je….



L’auteur use et abuse des jeux de mots parfois lourds, en se moquant au passage de Freud et Lacan, alors qu’il utilise un langage typiquement lacanien (mystère rieuse, ani-mots et autres corps accords !!!



Et d’abord, on ne dit plus « surdoués » mais « intellectuellement précoces » et le surnom des enfants précoces est « Zèbres ». Na, moi-aussi je peux étaler ma science…



J’ai choisi ce livre, car j’ai trouvé la couverture originale et on essayait de m’appâter en me proposant un « polar philosophique ». Eh bien, c’est raté ! pour le côté polar comme pour la philosophie (même pas « une philosophie de boudoir » dirait Sade. L’unique plaisir dans cette lecture est le cadeau que l’on reçoit à la fin : notre Narcisse va tomber de haut !



Soit je suis passée complètement à côté d’un génie, soit ce n’est pas mon genre d’humour…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Flamant Noir qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur.





#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
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Il suffit d'une balle

Je remercie les éditions Flamant Noir, tout particulièrement Nathalie, et Net Galley qui me permettent de découvrir ce roman en avant première (parution le 29 juillet).



Le hasard des parutions (et de mes envies) a fait que mes dernières lectures ont été des romans courts, heureusement que la qualité ne se compte pas au nombre de pages ! C’est le troisième roman de moins de 200 pages que j’enchaîne, trois univers radicalement différents et trois belles surprises.



De Grégoire Lacroix j’avais déjà lu Jazz Band – Eros Héros Sept, qui m’avait déjà régalé avec ses bons mots tout en me laissant sur ma faim par le manque de profondeur de son intrigue. Ce nouveau roman est surtout prétexte pour l’auteur de faire ce qu’il fait de mieux, jouer avec les mots, les détourner, les associer ou les dissocier au gré de ses envies. Un pur régal à lire pour tout amoureux de la langue française.



L’intrigue tient davantage lieu de fil rouge que de réelle enquête policière (même s’il y a bien un mort, tué par la fameuse balle du titre) ; permettant au narrateur de partager son point de vue sur divers sujets selon l’inspiration du moment. Je vous rassure de suite, si le terme polar philosophique vous rebute, on est bien plus proche de la philosophie de comptoir que de Socrate et consorts.



Grégoire (le narrateur, pas l’auteur) se découvre du jour au lendemain un Q.I. exceptionnel qui le propulse dans le cercle restreint des surdoués. Une révélation qu’il obtient à l’issue d’un test fait sur internet ; et tout le monde sait pertinemment que si c’est sur internet alors ce ne peut qu’être la vérité vraie ! Et l’ami Grégoire ne cultive pas vraiment la modestie quand il s’agit de partager son incommensurable savoir, ainsi il conclut systématiquement ses grandes démonstrations par l’incontournable : Nous les Surdoués… Prétentieux, vous avez dit prétentieux ?



Un court roman qui se déguste d’une traite, ce qui ne nous empêche pas d’en savourer la substantifique moelle. Un roman qui vous booste le moral par sa bonne humeur et vous offre une séance intense de gymnastique zygomatique.
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Il suffit d'une balle

Le héros, personnage principal et narrateur de cette histoire, c'est Grégoire. Il est un surdoué, qu'on se le dise, et depuis qu'il l'a découvert, il se sent pousser des ailes. Comment l'a-t-il découvert ? Oh, c'est tout simple : il a passé un test sur Internet, et les résultats le comblent de joie. Par conséquent, il ne cesse de donner son avis de surdoué (et d'agent du SORG) sur à peu près tout, et n'entend pas s'embarrasser avec des choses inutiles. Et parmi celles-ci, nous avons non pas son voisin Edouard, encore moins sa compagne Elena, mais le cadavre qui se trouve malheureusement dans le jardin de son voisin Padirac : à chacun de résoudre ses propres problèmes ! cependant, on est un surdoué - ou on ne l'est pas, et Grégoire ne peut pas s'empêcher d'enquêter un peu.

Vous l'aurez compris, ce n'est pas tant l'enquête qui est prioritaire que les réflexions philosophiques de Grégoire. Je vous rassure tout de suite, elles sont claires compréhensibles, originales, pas du tout déconnectées du réel comme peuvent l'être certains philosophes - oui, ceux qui me connaissent savent à quel point j'apprécie peu cette matière, qui me le rend bien. En effet, la philosophie de Grégoire (qui rime avec le prénom de son voisin Edouard) est caustique, appuyant parfois là où cela fait mal, comme lorsqu'il parle des coachs - ou des multinationales. Edouard, son cher voisin, n'est pas en reste, lui qui est loin de se simplifier la vie.

Bref, un polar - oui, l'enquête sera résolu - hors-norme, à l'écriture brillante.
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Il suffit d'une balle

Grégoire Lacroix nous livre ici une véritable satire sur le cercle très fermé des surdoués.



Avec son 'cerveau de compétition', il nous offre une oeuvre plus philosophique que policière, agrémentée d'un humour nonchalant et cynique et de jeux de mots laissant parfois à désirer.



Abusant d'un vocabulaire élaboré et de second degré, ce roman se révèle tout de même drôle à certains moments.



J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, le narrateur s'exprimant avec suffisance et nous prenant de haut, mais, comme nous l'indique la première de couverture, heureusement qu'à la fin, 'tout s'explique', même pour nous autres, les 'peu doués'.
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Il suffit d'une balle

"Il suffit d'une balle" de Grégoire Lacroix ne m'a pas vraiment convaincu. Le roman est décrit comme un polar, mais je considère ce roman plus comme une petite comédie sympathique. Il me manque une intrigue policière, une chronologie des faits, et un dénouement. L'écriture en elle-même est cependant amusante et en considérant le livre comme une succession d'anecdotes et de remarques sur le monde qui l'entoure, j'ai malgré tout passé un moment agréable à le lire.

#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
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Il suffit d'une balle

Il suffit d'une Balle Grégoire Lacroix Flamant Noir éditions

#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance



Bienvenue chez Nous autres les Surdoués. Je vous présente Grégoire l'un des dignes représentants de cette confrérie.

Grégoire est-il sensé par ses propos abscons me faire rire ou du moins sourire? Peine perdue mais bien sur j'oubliais je ne fais pas partie de la confrérie!

Le texte est court mais bien trop long pour moi. De l'humour de potache à un humour même pas digne de celui d'une salle de garde, lieu que j'ai ma foi fréquenté quelques années, de réflexions psycho-philosophico-sociétales le tout baignant dans un jargon qui j'ose l'espérer a conquis son auteur. Bref vous l'avez compris je n'ai pas aimé, je n'ai vraiment pas aimé, je dirai même que j'ai détesté !

Cela m'apprendra à faire une confiance aveugle à un éditeur qui jusqu'à ce jour ne m'avait jamais déçue. Partie remise je l'espère
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Il suffit d'une balle

Ce livre est classé par son auteur comme polar philosophique, ce qui est plutôt original et m'a  donné envie de voir de quoi il retournait. Et je n'ai pas été déçue, ce roman est atypique et il m'a beaucoup plu. La partie polar n'est pas très développée, on y trouve du chantage et un cadavre dans le jardin du voisin, l'homme semble s'être suicidé, l'intérêt du livre réside ailleurs.





Grégoire (le narrateur) est une sorte d'agent secret, il fait un test de Q.I sur internet et apprend qu'il a 170, ce qui ne tarde pas à lui monter à la tête, maintenant qu'il fait partie du club de "Nous autres les surdoués", comme il le répète à chaque fin de chapitre. Le côté polar n'est qu'un prétexte pour lui de donner son avis sur tout et n'importe quoi, il aime aussi séduire les femmes, en particulier Héléna l'épouse de son ami et voisin Edmond, qu'il prend pour un imbécile mais fréquente assidument. Ce livre est impossible à résumer, car toute sa saveur tient dans les discours philosophiques de Grégoire, mais je vous rassure, il s'agit d'une philosophie totalement abordable, on n'est pas dans un texte de St Thomas d'Aquin ou d'Husserl. Ce sont plutôt des propos de bon sens dans un style très très humoristique, il faut prendre ce roman au troisième degré et il vous fera passer une excellente soirée, riche en fous rires. Il est totalement farfelu et déjanté. L'auteur joue avec la langue française pour notre plus grand plaisir, mais il ne faut pas chercher de sens profond à ce texte.





Par exemple à propos de Malraux , Grégoire nous dit : "Effectivement, tout est focalisé sur l'esprit. Les anges gardiens se sont dématérialisés, on les appelle des coachs. L'athéisme est devenu une religion. Les multinationales sponsorisent des lieux de méditation. Le mot Dieu ne figure plus dans les jurons les plus courants et tout le monde s'imagine qu'il sera réincarné dans une espèce protégé - fabuleux alibi pour ne rien faire ici-bas.

Et pour couronner le tout, on peu choisir entre 850 sonneries sur son portable ! "





J'ai beaucoup aimé ce livre et je remercie Netgalley et les Editions du Flamant noir pour cette agréable découverte.





#IlSuffitDuneBalle #NetGalleyFrance
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Il suffit d'une balle

Ah Grégoire Lacoix ! Pour le lire, mettez de côté votre bon sens, votre esprit cartésien et laissez-vous porter par le second ou le troisième -voire plus si affinés- degré, l'humour, l'absurde, les jeux de mots parfois subtils, parfois faciles -souvent ceux qui me font le plus rire, car plus faciles à voir-, les situations abracadabrantesques. Rien, dans son livre n'est sérieux. Encore que l'on puisse penser que l'humour est une chose sérieuse, sans doute, le héros surdoué de cet ouvrage aurait une réponse à cette question. Que dis-je ? Sans doute dans le sens de peut-être ? Sans nul doute il en aurait une puisqu'il en a pour tout questionnement du plus futile au plus complexe. Et en a-t-il une pour qualifier son livre, car ni polar, ni essai philosophique, il est bien ardu de la classer. En fait, comme un grand gamin, Grégoire Lacroix joue dans toutes les cours et ne s'empêche rien, et comme un autre grand gamin, j'adore !



Lire Grégoire Lacoix, c'est donc prendre une bonne dose d’optimisme et de rigolade, histoire d'affronter ensuite les vicissitudes quotidiennes ou hebdomadaires enfin qu'importe leur fréquence, et les romans moins drôles de la rentrée. Grégoire Lacroix est donc, dans ce petit livre, fidèle à lui-même, drôle et décalé, absurde, allaisien -il est d'ailleurs Membre de l'Académie Alphonse Allais. Si vous doutez encore que ce livre peut vous faire du bien, relisez tout ce que j'i déjà écrit sur ces précédents ouvrages : Jazz Band, Eros Héros sept, Le bictionnaire de Grégoire, Les euphorismes, Les patates parlantes, L'enfer du dossier Li. Et en plus d'être drôle, c'est un homme de goût, puisqu'il publie dans cette petite et très belle maison Flamant noir.
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Il suffit d'une balle

Livre décevant que je n'ai pas fini.

Ayant lu la moitié du livre (d'env. 80 pages), il y a juste un cadavre évoqué dans une page. C'est plus un livre de psychologie sur le point de vue d'un surdoué sur la vie en général qu'un polar. C'est très décevant et dommageable car la couverture et le résumé donne envie mais le contenu n'est pas à la hauteur.
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Il suffit d'une balle

Grégoire, avec 170 de QI est surdoué et se place dans la cour des génies tels que Einstein, Shakespeare ou Rodin. « Même dans l’ombre des génies, le soleil brille ».

Il suffit d’une balle n’est pas à proprement parlé un roman, encore moins un polar comme annoncé sur la quatrième de couverture. C’est un condensé de pensées philosophiques, humoristiques où les mots se tordent soit de rire ou bien de dérision, parfois ils font pitié ces pauvres mots tordus dans tous les sens. Grégoire a bien un voisin de palier, Édouard mis à mal avec un cadavre retrouvé chez lui. Mais cette intrigue est tellement confuse voire absente qu’il ne reste que quelques tiroirs tirés par les cheveux qui plairont aux amateurs de philosophie et d’humour décalé.

Ce livre aurait gagné en qualité si la philosophie agrémentait une trame et non l’inverse car l’ensemble m’a semblé trop brouillon malgré quelques passages éclairés et pertinents, de bons jeux de mots, des idées qui font réfléchir ou sourire.

Il pourra aussi semblé prétentieux car l’auteur termine chaque chapitre avec un sempiternel « Nous Autres les Surdoués ... » pensons que, trouvons que,...

À lire au troisième degré car ces surdoués pourraient vite lasser...
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Il suffit d'une balle

Nous sommes ici avec Grégoire, qui suite à un test de QI sur internet, se découvre être un surdoué, puisque son score atteint 170. Dès lors, grisé par cette découverte, il va se permettre de donner son avis sur absolument tout. Il va également s’immiscer dans la vie de son voisin, Édouard. Mais ce dernier va l’impliquer dans un meurtre, et Grégoire se retrouve totalement perdu.



Mais quelle originalité dans ce polar. Dès les premières lignes, j’ai accroché au style déluré, drôle, sarcastique et même parfois caustique et je n’ai plus su lâcher mon roman. C’est bien la première fois que je lis un polar philosophique et c’est cette caractéristique qui m’a attirée de prime abord pour découvrir ce roman. J’ai eu raison puisque j’ai passé un excellent moment.



Le narrateur, Grégoire, est drôle et ses aventures sont totalement délurées. Mais sous couvert de cet humour, il y a de réelles réflexions qui nous poussent en tant que lecteur à réfléchir et à se questionner. Le ton est tellement enjoué que ce roman se lit tout seul.



Ici, il ne faut pas s’attendre à une enquête au suspense insoutenable. Il faut rechercher autre chose dans cette lecture, sinon vous risqueriez d’être déçus. Effectivement, l’intrigue est somme toute assez simple, mais rassurez-vous, elle réserve tout de même quelques surprises. Ce roman est à découvrir surtout pour son côté original, philosophique, drôle et déjanté.



Un excellent polar qui se démarque du genre, en nous proposant beaucoup d’originalité. Il se lit d’une traite et j’ai passé un excellent moment de lecture.




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Jazz Band

J’espère sincèrement que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman, parce qu’il serait quand même rudement dommage d’écrire une œuvre aussi jubilatoire, bourré d’inventivité et de nous servir après le couplet de « l’écriture est une souffrance » avec forces soupirs.

Je ne parlerai pas non plus de la construction de l’intrigue qui est totalement rocambolesque du début jusqu’à la fin, que ce soit pour la première « mission » de Jazz Band ou pour la « seconde ». Il faut oser, de temps en temps, aller au-delà de ce qui paraît raisonnable – et pourquoi toutes les intrigues devraient être ultra-réalistes, je vous demande un peu ?

Si Jazz est un surdoué, il a également un égo surdimensionné – qu’il exprime parfaitement dans son texte. Mais j’ai préféré l’inénarrable Basile Duglantier. Comme dit si bien Jazz Band « L’ennui, avec lui, c’est la rareté de la matière première : quand il a une idée derrière la tête, c’est loin derrière et comme il n’en a qu’une à la fois, elle s’enfuit aussitôt par peur de la solitude. "

Jazz Band, un livre à lire si vous aimez les romans d’espionnage qui sortent de l’ordinaire.
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Jazz Band

L’intrigue pourrait ressembler à n’importe quel (ou presque) scénario d’espionnage pour romans de gare (je hais ce terme puant d’élitisme mais je l’emploi fort à propos… et fort modestement) ; mais il ne faut pas se fier aux apparences. Jazz Band est à James Bond ce que le Canada Dry est à la bière ! On est davantage dans la parodie que dans l’imitation.



Le personnage de Jazz Band vaut à lui seul le détour. Autoproclamé surdoué et convaincu d’avoir un charme irrésistible, il pourrait être la parfaite tête à claque mais les clichés sont poussés si loin qu’il en devient pathétiquement risible. Rassurez-vous c’est l’effet recherché.

Notre cher JB prend aussi un malin plaisir à rabaisser ses interlocuteurs. Il faut dire que son adjoint, Duglantier, qu’il surnomme Dugu alors que Dugland lui conviendrait mieux, ne brille ni par sa perspicacité, ni par son enthousiasme face au boulot. Même le ras des pâquerettes ça lui passe largement au-dessus !



JB, puisqu’il s’agit d’un récit à la première personne, nous raconte deux affaires sur lesquelles il a dû intervenir. Exit James Bond, welcome Austin Powers ! On quitte le monde des possibles pour la quatrième dimension tellement l’improbable est de rigueur.

Je vous laisse juger par vous même. Affaire n°1 : retrouver le Professeur Dhozone, inventeur de la couche du même nom, qui a été enlevé. Affaire n°2 : neutraliser Intersecte, un groupe criminel qui compte unifier toutes les sectes du monde sous une seule enseigne. Avouez que c’est du lourd…



Si je me limitais à ces seuls aspects, très second degré, du roman je passerai (et vous aussi, que j’espère pourtant bien convaincre) de l’essentiel. Le fond n’est qu’un prétexte pour mettre en avant la forme : le style narratif du bouquin. Ami(e)s de la langue française vous allez vous régaler, l’auteur multiplie les jeux de mots en tout genre (calembours, contrepèteries, déconstructions/reconstructions…). Au final on obtient un phrasé qui semble issu d’un croisement linguistique entre Sacha Guitry, Frédéric Dard et Raymond Devos.



J’avoue que pour ma part j’aurai apprécié que la forme soit mise au service d’un fond un peu plus conséquent. Un bémol modéré par l’épaisseur du bouquin, un peu moins de 300 pages ; un bon format pour apprécier les bons mots sans que le jeu ne devienne lassant.
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Jazz Band

Par où commencé-je ? J'ai tellement de choses à dire sur ce double roman complètement barré. Bon, d'abord faire un point sur le héros : Jazz Band, c'est son nom, et comme il pénètre les mondes les plus fermés (il est spécialisé dans les enquêtes sur les sectes, mafias, groupes,...), grâce au jazz et à sa guitare dont il use admirablement, une Gibson 175, son alias dans ces moments est Gibson Greg. Jazz Band, JB voire Jazzy pour les intimes, et les femmes sont très nombreuses et très vite à faire partie de ses intimes est aussi un surdoué, un mec au QI impressionnant qui le sait et qui raconte ses histoires -oui, oui c'est lui le narrateur de ses aventures, mais à y réfléchir, qui aurait pu mieux le faire que lui ? Personne ! "Nous autres les surdoués" -il commence certains paragraphes comme ceci, pour expliquer ses faits et gestes- "ne déléguons pas le plaisir de faire partager nos aventures, nous nous honorons de les partager avec tous, pour l'éducation de tous." Voici, en l'imitant- ce qu'il aurait pu écrire, totalement fat et imbu de sa personne. Il n'est pas forcément sympathique JB, mais tout lui est pardonné : entre James Bond (Jazz Band, Éros Héros Sept, la référence est visible), Hubert Bonnisseur de la Bath (OSS 117) et San Antonio, référence évidente et affichée (son adjoint, Duglandier, grand amateur de vin, au QI très en-dessous de la moyenne et aux formes très rebondies fait penser à Bérurier). Et l'écriture est sans conteste un hommage à Frédéric Dard : argot, images, métaphores, anglicismes, francisations de mots étrangers, néologismes, approximations, calembours en veux-tu-en-voilà, ... A ce propos, si "Le calembour est le pet de l'esprit" comme disait Victor Hugo -qui ne se privait pas d'en faire-, alors force est de constater que Grégoire Lacroix a l'esprit très ballonné. Il souffre d'aérophagie mentale.



Comment vous dire que j'ai pris un pied magistral à lire ces deux aventures de Jazz Band dans un seul volume ? On a envie de tout retenir, comme les dialogues d'un bon film, Les Tontons flingueurs, Buffet froid, ... En fait, je sais que je ne peux pas réciter tous les passages qui m'ont plus, alors je savoure avec la peine de ne pas pouvoir les retenir mais avec la furieuse envie de diffuser largement la bonne parole.



Grégoire Lacroix est dans l'excès, la dérision, l'invraisemblance : on imagine très bien des acteurs déclamer les dialogues avec de l'emphase ou alors avec un sérieux incroyable comme dans les films OSS117, qui personnellement me font rire de bout en bout. Jazz Band est aussi un baiseur hors pair -et non pas hors paire, justement-, les scènes torrides sont plus jolies et imagées que dans n'importe quel livre érotique, mais évidemment ma pudeur et l'âge non limité à l'accès de mes articles m'empêchent ici de les reproduire.



Sexe, espionnage, stratégie discutable mais efficace (?), humour, délire total, jeux de mots faciles ou pas et calembours à tous les étages, noms de personnages drôles mais avec raison, second voire troisième -ou plus- degré, tous ces ingrédients sont réunis dans cet ouvrage qui vous fera passer un moment inoubliable, à renouveler dès que Jazz Band reviendra nous narrer ses aventures. En plus, la couverture est très réussie.
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Jeune depuis longtemps...

Jeune …depuis longtemps !





Le titre en dit ont sur l’état d’esprit de Grégoire Lacroix, prêt à bondir sur toutes les occasions de manipuler nos mots et expressions pour en tirer des leçons de philosophie, pour chercher sans aucune illusion de le trouver un sens à la vie ou pour juste en sourire. Jeune…depuis longtemps mais aussi jeune…pour longtemps.



Sans s’appesantir sur le temps qui passe, Grégoire est dans le présent, sans gourou, sans s’y obliger, c’est juste comme ça, profiter des opportunités qui se présentent sous la forme de belles rencontres.



Les euphorismes, joli mot valise qui insiste sur la météo interne de leur auteur, sont distillés au cours des pages, et il serait dommage de les lire d’un coup, sans les déguster, sans y revenir. C’est un petit livre à garder à proximité, sur une table de chevet, dans un sac à main, pour sublimer un temps d’attente.



C’est aussi un livre à offrir, à ceux que l’on aime et qui aiment les mots ou simplement se chatouiller les méninges sans trop se prendre au sérieux.









Merci à Babelio et aux éditions Max Milo pour leur confiance et pour cette sympathique découverte
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Jeune depuis longtemps...

Grégoire Lacroix, né en 1933 est jeune depuis longtemps et sans aucun doute éternellement. Il est l'auteur des fameux Euphorismes, de polars irrésistibles et décalés : Jazz Band, L'enfer du dossier Li, Il suffit d'une balle. Mais il est aussi guitariste, auteurs de chansons, amateur -parce qu'il aime- éclairé, amateur de siestes, cité par les plus grands : Claude Lelouch, Rufus, Jean Dujardin, Chantal Ladesou ou encore et entre autres Julie Ferrier... et tout à fait immodestement, moi !



Jeune depuis longtemps donc et facétieux, blagueur, toujours le bon mot à portée de voix de main puisque je les lis plutôt que je ne les entends, encore que parfois, même en les lisant en silence, je me les entends les dire. Grégoire Lacroix puise dans l'humour français et dans l'humour anglais, un joli mélange. Quand je vous dis à longueur d'année que le meilleur est dans le métissage, le mélange, Grégoire Lacroix le prouve.



Ce petit livre reprend quelques thèmes chers à l'auteur auxquels il ajoute sa vision absolument pas nostalgique ou mélancolique mais au contraire malicieuse, parfois irrespectueuse, inclassable. Je ne peux pas tout citer évidemment, je me contenterai donc de quelques euphorismes : "L'esprit c'est comme le frigo, il ne s'allume que s'il est ouvert", "Quand la femme se dit l'égale de l'homme, elle se dévalorise.", et une question existentielle : "Qui sait à quoi ressemble un hérisson chauve ?"



Grégoire Lacroix parle de ses rencontres avec des gens connus, mais aussi de celle qu'il fait tous les jours avec des anonymes, de ses thèmes favoris que sont la liberté, la tolérance, la curiosité d'autrui surtout s'il est très différent, de la musique, ... Avec son ton particulier, il pose de bonnes questions et bien sûr, en bon philosophe, n'apporte pas de réponses, sauf dans ses euphorismes, dont celui qui est le sous-titre de ce livre : "Vieillir est un jeu d'enfant".



J'ai toujours à portée de mains -oui, les deux c'est pour les tenir tous- mes trois tomes de ses désormais célèbres maximes, au cas où je serais pris d'un subit accès de spleen.
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Jeune depuis longtemps...

"Jeune depuis longtemps" aborde le thème de la vieillesse, sujet encore souvent tabou dans notre société car la vieillesse nous rapproche inexorablement de la mort. Ayant atteint un certain âge, Grégoire Lacroix se livre à une introspection. Etre vieux, c'est avoir du temps pour soi, pour ses hobbies, c'est donc, comme il le dit "un jeu d'enfant". Et jouer, Grégoire Lacroix le fait très bien avec les mots. Alors même s'il traite de thèmes sérieux comme la liberté, la tolérance, le racisme, le doute …. le lecteur ne cesse de sourire au fil des pages. Toujours très pertinent, il pose les bonnes questions sans nécessairement y répondre, sans jouer un rôle de moralisateur. D'ailleurs, y-a-t-il vraiment de bonnes réponses à ces questions? Il nous parle, également, de ses rencontres avec des personnages connus mais aussi des inconnus. Là encore, son ton particulier rend la narration de ces rencontres savoureuse. Grégoire Lacroix manie la plume avec beaucoup de subtilité et ses euphorismes sont à consommer sans modération. Alors, cher lecteur, vous l'avez compris si vous n'avez jamais lu cet auteur sachez que lorsqu'on commence à lire "Jeune depuis longtemps", la seule chose que l'on redoute, c'est d'arriver à la fin.
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