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Citations de Grégory Da Rosa (76)


Et si vous me permettez une précision, très cher baron, c'est en falsifiant la vérité qu'on en fait un mensonge, non en l'omettant.
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Par hasard, mon regard s'échoua sur le minois d'un damelot qui, là, en bas, coincé entre la multitude et tout ruisselant de suance, serrait fortement les mâchoires, son visage contracté sous l'effort qu'il déployait pour ne point mourir d'étouffement. En un clignement de paupières, un carreau se logea dans son œil, ressortit par sa nuque. Sa tête s'alourdit, s'affala sur l'épaule d'une bourgeoise, son corps demeurant toujours obstinément droit et debout, maintenu par la foule compressée qui refusa qu'il s'écroulât. La femme, alors prise de panique et aspergée de sang, hurla de plus belle.
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Grégory Da Rosa
Ce qui fait la vérité, c'est la multitude qui croit. Point le seul qui sait. (p. 29)
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Je ne connais pas d'amour plus sale que l'amour-propre. (p.283)
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Une botte m'explosa le nez. Ne vint que le blanc, intense,pur, lumineux, qui gicla sur mes prunelles comme une révélation de la malemort. Après un terrible craquement, le silence bourdonna à mes oreilles, chantant l'arrivée mauvaise d'un fleuve écarlate qui déborda jusqu'à ma bouche. Un fleuve de métal rubicond, fondu, ruisselant avec lourdeur sur ma langue, sur mes lèvres, dégoulinant d'un nez qui n'était plus qu'un bout de peau boursouflé, constellé en dedans de cartilages éclatés.
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Nul besoin de crier vérité.
Dans les couloirs du mensonge,
le murmure des soupçons suffit
à briser un silence de certitudes. (p. 313)
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« L’alcool et le pouvoir ont toujours suivi les mêmes lois.
Plus on en a, plus on en veut.
Mais rares sont ceux qui le tiennent. »
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Bien trop d'histoires sur le renard se narrent,
Car chasser le criard pouillard est un art
Que seul l'hoir, dans les couloirs du pouvoir,
Qu'il soit couard ou gaillard, se doit de savoir. (p. 67)
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C'est cette oeuvre-là qu'on nomme le Syncrétisme. Un nouveau monde était crée à partir des trois anciens. Les sphères n'étaient plus. Ni Paradis, ni Terre, ni Enfer, uniquement cette grande plaque recomposée flottant dans l'Univers... (p. 141)
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Comment un simple pouvait-il imaginer un seul instant une princesse se cacher dans un harnois de preux ? On demandait au peuple de servir, pas de réfléchir... (p. 79)
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Vous savez ce qu’on dit ; la valeur d’un souverain se juge à l’intelligence d’ses conseillers. Et dans le marché des grands offices d’la couronne, ya qu’vous pour augmenter le prix des conseils. Les autres vendent du navet quand vous vendez du safran, pour sûr. Arrêtez d’vous faire du mauvais sang parce que celui-là n’est point bleu. À quoi ça sert d’avoir le plus bel étal si on y vend que d’la merde ?

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Les véritables amis se comptent sur les doigts d'une main.
Des deux, je suis manchot.
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Un fils, ce n’est autre que soi dilué dans une autre.
C’est un grand vin allongé d’eau croupie.

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Et la jalousie, quand elle se nourrit d'images empoisonnées que l'esprit se complaît à inventer, donne souvent naissance à un nouvel individu. (p. 302)
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Pour qu'un écuyer devînt un bon chevalier, il lui fallait faire bien plus que suivre aveuglément les ordres de son supérieur. Il lui fallait analyser, comprendre, savoir pour ensuite conseiller. (p. 232)
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Un encrier qui se vide, c'est une âme qui déborde.
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Ainsi tourne le monde.
Tourne, tourne le zodiaque.
Ainsi tourne la fronde.
Tourne, tourne la casaque.

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_ Ah ! Le trompeor a sonné le cor à s'en époumoner, tudieu ! Sans parler du tocsin ! Décrotte tes esgourdes ! (p. 22 )
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Et j’sais pas quel est le plus dangereux en définitive : un félon ou un fidèle abruti ?
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Car sachez, messire, que si vous jouissez au jour d'hui de la bonne fortune, êtes chancelier du royaume, favori du monarque, baron de Ligias, protégé par la Couronne, lorsque viendra le jour de mon règne, je ferai en sorte de vous broyer si bellement que vos os ne seront bons qu'à alourdir les sacs de farine avant la pesée. Quant au sire Claudin, si mon père s'entête à nous marier, je veillerai, soyez-en sûr, à ce qu'il ne puisse jamais semer la moindre graine. Je réduirai votre coq de fils à l'état de chapon. (p. 33)
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