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4.35/5 (sur 908 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Melbourne, Victoria , le 21/06/1952
Biographie :

Gregory David Roberts (pseudonyme de Gregory John Peter Smith) est un auteur australien.

Étudiant doué pour l’écriture, Gregory David Roberts sombre dans la dépendance à l’héroïne lorsque son mariage s’écroule et qu’il perd la garde de sa fille.

Coupable d’une série de vols réalisés à l’aide d’un faux pistolet, il devient célèbre sous le nom de "Gentleman Bandit". Il est condamné à dix-neuf ans de prison, mais s’évade et passe dix de ses années de fugitif à Bombay.

Il est finalement repris en Allemagne, et purge la fin de sa peine dans ce pays ainsi que dans les prisons australiennes. Il commence à rédiger son roman "Shantaram" en prison.

À sa libération, il monte avec succès une entreprise consacrée au multimédia.

Depuis la publication de "Shantaram" (2003) dans le monde entier, il se consacre à plein temps à l'écriture.

Un livre phénomène traduit dans 17 pays, meilleure vente de tous les pays où il est déjà sorti (plus de 250 000 exemplaires vendus en Australie, 50 000 en Italie). Best-seller mondial, Shantaram est en cours d'adaptation au cinéma avec Joel Edgerton dans le rôle de Lin.
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Source : www.etonnants-voyageurs.net
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Après avoir passé les premières années de sa vie à lorphelinat en Nouvelle France, le jeune Jack devient mousse dans la marine marchande britannique. Il est embarqué sur le « Virginia » commandé par le vieux loup de mer Lucky Roberts, avec un équipage de vauriens, anciens bagnards, enrôlés de force et autant le dire, pas très recommandables. A bord un autre gosse, Andrew Socks, gallois, orphelin lui aussi, en fuite Au programme, des traversées transatlantiques, la traite desclaves, une tentative de viol, une révolte contre « la tyrannie de la couronne », lenlèvement dune jeune fille et nos héros devenus des pirates Une histoire complète en un seul Album. 104 Pages, dont 1 cahier graphique de 20 pages, 16,50 euros

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Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
" Mais, d'une certaine façon, on peut dire qu'après avoir quitté la mer, après ces millions d'années passées dans la mer, on a emporté l'océan avec nous. Avant qu'une femme mette un bébé au monde, elle le fait grandir dans l'eau, à l'intérieur de son corps. L'eau qui se trouve là est presque exactement la même que l'eau de mer. Elle est salée, dans des proportions presque identiques. Elle fait un petit océan à l'intérieur de son corps. Et pas seulement ça. Notre sang et notre sueur sont salés, avec une densité presque identique à celle du sel dans l'eau de mer. Nous portons des océans en nous-mêmes, dans notre sang et notre sueur. Et nous pleurons des océans dans nos larmes.
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- Mon Dieu, non. Je ne supporte pas les hommes politiques. Un homme politique, c'est un type qui te promet un pont, même quand il n'y a pas de rivière.
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Car voilà ce que nous faisons. Nous mettons un pied devant l'autre. Nous levons les yeux encore une fois vers le monde qui grogne et qui sourit. Nous pensons. Agissons. Ressentons. Nous apportons notre petite contribution aux vagues de bien et de mal qui rythment le monde comme une marée. Nous traînons notre croix et ses ombres vers l'espoir d'une autre nuit. Nous poussons notre cœur courageux vers les promesses d'un nouveau jour. A force d'amour, cette quête passionnée d'une vérité autre. A force de désir, ce besoin pur et ineffable de salut. Car aussi longtemps que nous faisons attendre le destin, nous sommes vivants. Que Dieu nous aide. Que Dieu nous pardonne. Nous sommes vivants.
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La première chose que j'ai remarqué à Bombay, le premier jour, était l'odeur d'un air différent. J'ai pu la sentir avant même de voir ou d'entendre quoi que soit de l'Inde, dès que j'ai parcouru le tunnel qui reliait l'avion à l'aéroport. J'étais excité et ravi par l'odeur de cette première minute à Bombay, évadé de ma prison et prenant un nouveau départ dans le vaste monde, mais je ne l'ai pas reconnue et j'en étais incapable. Je sais maintenant que c'est l'odeur douce et suintante de l'espoir, qui est le contraire de la haine ; et c'est l'odeur aigre et confinée de la cupidité, qui est le contraire de l'amour. C'est l'odeur des dieux, des démons, des empires et des civilisations en pleine décomposition et résurrection. C'est l'odeur de chair bleue de la mer, où que vous soyez dans Island City, et c'est l'odeur de sang et de métal des machines. C'est l'odeur de l'agitation, du sommeil et des déchets de soixante millions d'animaux, dont plus de la moitié sont des humains et des rats. C'est l'odeur des chagrins, de la lutte pour la survie, des échecs et des amours qui font naître notre courage. C'est l'odeur de dix mille restaurants, cinq mille temples, autels, églises et mosquées, et de cent bazars consacrés exclusivement aux parfums, aux épices, à l'encens et aux fleurs fraichement coupées. Karla a dit un jour que c'était la pire bonne odeur du monde, et elle avait raison, bien sûr, avec cette façon d'avoir raison pour tout. Mais lorsque je retourne à Bombay aujourd'hui, c'est ma première impression de la ville - cette odeur, avant tout - qui m'accueille et m'annonce que je suis arrivé.
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Les bons médecins ont au moins trois choses en commun : ils savent observer, ils savent écouter et ils sont fatigués. Hamid était un bon médecin et lorsque, après une heure de discussion, j’ai regardé attentivement son visage prématurément ridé, ses yeux irrités et rougis par le manque de sommeil, son état d’épuisement m’a fait ressentir une certaine honte. Il aurait fait fortune, je le savais, et vécu dans le luxe, en exerçant dans le privé en Allemagne, au Canada ou en Amérique, et pourtant il avait choisi d’être là, avec les gens de son peuple, pour une récompense bien plus modeste. Il était un des milliers de professionnels de la santé travaillant à Bombay dont les carrières se distinguaient autant par ce qu’ils renonçaient que par ce qu’ils obtenaient à la fin de chaque journée de travail. Et ce qu’ils obtenaient, ce n’était rien moins que la survie de la ville.
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- L'Afghanistan est un enjeu, a commencé Khaled. On n'y trouve aucune réserve importante de pétrole ou d'or, rien de ce que les gens cherchent, mais c'est quand même un enjeu important. Les Russes veulent l'Afghanistan parce que c'est sur leur frontière. Ils ont essayé de contrôler les choses par la voie diplomatique, avec des programmes d'aide et de soutien. Puis ils ont soutenu les types qui leur étaient favorables en formant un gouvernement de marionnettes. Les Américains ont détesté ça, parce que c'était la guerre froide, avec tout cet art de la provocation et de l'escalade. Ils ont donc déstabilisé le pays en soutenant les seuls types qui emmerdaient vraiment les marionnettes : les mollahs. Les barbus étaient fous de voir comment les Russes étaient en train de transformer le pays - les femmes pouvaient travailler et aller à l'université, se balader partout sans porter la burkha. Lorsque les Américains leur ont proposé des armes, des bombes et de l'argent pour attaquer les Russes, ils se sont jetés sur l'occasion. Au bout d'un moment, les Russes ont décidé de mettre fin aux faux-semblants et ils ont envahi le pays. Et maintenant, nous avons la guerre.
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La lune, presque pleine, était épinglée comme une médaille sur la poitrine du ciel. Une médaille pour quoi ? me suis-je dit. Blessé au combat, peut-être. Une médaille de guerre. Le clair de lune roulait avec chaque vague jusqu'au rivage, comme si la lumière avait poussé les vagues, comme si le grand filet de lumière argentée jetée par la lune avait pris toute la mer et la ramenait vers le rivage, vague par vague.
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L'héroïne est un caisson de privation sensorielle pour l'âme. Quand on flotte sur la mer Morte de la came, il n'y a plus aucune sensation de douleur, de regret ou de honte, plus aucun sentiment de culpabilité, plus aucun chagrin, plus de dépression et plus de désir. Un univers de sommeil envahit et enveloppe chaque atome de l'existence. Une tranquillité et une paix non sensibles chassent la peur et la souffrance. Les pensées se balancent comme des algues dans la mer et disparaissent dans une somnolence grise, lointaine, imperceptible, et indéterminée. Le corps succombe à un effondrement cryogénique : le cœur apathique bat faiblement, la respiration se réduit lentement à de vagues murmures. Un profond engourdissement proche du nirvana saisit les membres, et plus loin, plus profond, le dormeur glisse et plane vers l'oubli, la came parfaite et éternelle.
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Mon cri a fait sursauter le chauffeur de taxi, qui a fait une embardée juste à temps pour éviter la collision avec un char à bœuf qui commençait à tourner devant nous. Le chauffeur - un type imposant, à la peau sombre et à la moustache hérissée - a eu l'air outragé par mon arrogance à vouloir sauver nos vies. Quand nous étions montés dans le taxi, il avait ajusté le rétroviseur de manière à ne plus voir que mon visage. Après la collision manquée, il m'a regardé avec un air furieux, en marmonnant des insultes en hindi. Il conduisait son taxi comme dans une cavale, se déportant sur la gauche, puis la droite, pour dépasser les véhicules plus lents. Il y avait dans son attitude une pugnacité, à la fois furieuse et brutale, vis-à-vis de tout autre usager sur la route. Il se ruait sur chaque voiture un peu lente qui barrait sa trajectoire, s'arrêtant à quelques centimètres, donnant un coup de klaxon, faisant tout ce qu'il pouvait pour se frayer un chemin. Si la voiture lente se déportait légèrement sur la gauche pour le laisser passer, notre chauffeur allait se coller contre elle et ralentissait, le temps de proférer ses insultes. Quand il repérait un autre véhicule lent devant lui, il accélérait pour répéter la procédure. De temps en temps, il ouvrait la portière et se penchait au-dessus de la chaussée pour cracher du jus de "paan", perdant de vue la circulation devant lui pendant de longue secondes pendant que le taxi déglingué continuait de foncer.
- Ce type est un malade mental ! ai-je murmuré à l'attention de Prabaker.
- La conduite n'est pas très bonne, a répliqué Prabaker, les bras tendus contre le siège du chauffeur. Mais je dois dire que la façon de cracher et d'insulter, c'est du boulot de première classe.
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Il m'a fallu du temps et presque le tour du monde pour apprendre ce que je sais de l'amour et du destin, et des choix que nous faisons, mais le cœur de tout cela m'a été révélé en un instant, alors que j'étais enchaîné à un mur et torturé. Je me suis rendu compte, d'une certaine façon, à travers les hurlements de mon esprit, qu'en dépit de ma vulnérabilité, de mes blessures et de mes chaînes, j'étais libre : libre de haïr les hommes qui me torturaient, ou de leur pardonner. ça n'a pas l'air d'être grand-chose, je sais. Mais quand la chaîne se tend et entaille la chair, quand c'est tout ce que vous avez, cette liberté est un univers entier de possibles. Et le choix que vous faites entre la haine et le pardon peut devenir l'histoire de votre vie.
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