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Critiques de Grey Owl (22)
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Un homme et des bêtes

Sur le site de la revue Slate, j’ai été étonné de voir récemment un article consacré à Gertrude Bernard, alias Anahareo, l’épouse numéro quatre de Archibald Belaney, plus connu sous le nom de Grey Owl. L’article, très bien rédigé et nuancé, fait la part des choses autour de ces deux personnages aux destins totalement incroyables. Un ouvrier écossais parti au Canada, qui mena la vie de coureur des bois, la prit tellement à cœur qu’il finit par s’inventer de toute pièce une identité indienne, épousa une vraie indienne, et sous le nom de Chef Grey Owl (chouette cendrée) devint un véritable phénomène médiatique ! Un imposteur total… Mais, souligne l’article, qui joua un rôle capital dans la naissance de l’écologie. Tout cela m’a rappelé ce livre lu il y a longtemps.



A vrai dire, dans ces pages la supercherie est assez évidente : Grey Owl s’y dit fils d’Apache (lesquels vivent au Nouveau-Mexique, à environ 3000 km des forêts canadiennes !) et y assume avoir acquis sa connaissance de la forêt grâce à l’amitié du peuple Ojibway, qui l’avait adopté et dont il avait appris la langue et les coutumes. Pas trop difficile non plus d’identifier les moments où il enjolive ses histoires, de manière généralement très réussie narrativement parlant mais médiocrement crédible.



C’est un livre autobiographique où il raconte sa vie de trappeur et son évolution mentale. Evidemment, il ne s’étend pas trop sur sa jeunesse ; les choses sérieuses commencent quand il rencontre Anahareo et qu’il l’épouse (alors qu’il est déjà légalement marié à trois autres femmes, mais ça il ne le précise pas). A l’époque, l’âge d’or des coureurs des bois est révolu ; les forêts sont largement colonisées et exploitées, le gibier se fait rare. Quand aux castors et loutres intensivement chassés pour leurs fourrures, ils sont en voie de disparition rapide. Mais c’est la vie qu’ils veulent mener. Ils ne s’en imaginent pas d’autre.



Ensemble ils décident de partir s’établir dans une zone de forêt qu’on dit préservée, et mettent la quasi-totalité de leurs maigres économies dans le projet. Mais arrivés sur place, c’est la déception : la région a déjà été intensivement chassée, et il ne reste plus qu’une poignée de castors éparses… Qu’ils entreprennent de piéger, car il faut bien vivre. Tout change le jour où, après avoir tué leur mère, son épouse convainc Grey Owl de recueillir deux bébés castors orphelins, et qu’ils entreprennent de les élever. Baptisés Mac Ginnis et Mac Ginty, ils font preuve d’un comportement étonnamment humain, et deviennent rapidement de véritables membres de leur famille. Quand ils disparaitront (probablement victimes d’un confrère) ce sera pour eux un véritable déchirement ; ils en recueilleront d’autres après cela.



Pour sensibiliser le public, Grey Owl décide d’écrire leur histoire ; c’est un succès immédiat. Rapidement, il commence également à donner des conférences, et acquiert une énorme popularité. Il fait des tournées à travers l’Amérique et l’Europe, rencontre la famille royale britannique, tourne un film avec leurs nouveaux castors… Et écrire des livres, où il raconte avec humour aussi bien leurs démêlés de parents castors adoptifs que le choc des cultures lors de son arrivée dans la bonne société londonienne, mais aussi ses espoirs et ses efforts pour préserver la faune sauvage.



Grey Owl mourut en 1938 et, par respect, ce ne fut qu’après qu’un journaliste québécois (qui l’avait découvert depuis belle lurette) révéla le pot au rose. Si ce fut évidemment un choc pour beaucoup de gens, sa mémoire n’en fut pas moins saluée (et l’est toujours) pour sa contribution à la préservation de la faune sauvage, et même pour son respect de la culture ojibway, qu’il prit toujours garde à ne jamais dénaturer, quand bien même il n’était pas né ojibway. En somme, ce fut un imposteur éthique.

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Récits de la cabane abandonnée

Il vous est peut-être déjà arrivé de ressentir cette impression étrange et des plus agréables, en prenant possession d'un livre, d'être sûr que l'objet entre vos mains contient la promesse d'un beau et grand moment, l'assurance d'une découverte qui laissera une trace certaine pour le lecteur que vous êtes.

Vous savez, avant de vous plonger dans les premières lignes, de vous immerger au cœur du texte, que cet écrit, et son auteur, vont faire partie de la cohorte de vos souvenirs livresques.

Il en est ainsi des Récits de la cabane abandonnée. Grey Owl, « Hibou Gris », nous conte dans les méandres de ses récits, la beauté des « Grandes Solitudes » et nous dépeint, à travers une prose où poésie, profondeur et humour se mêlent, un magnifique tableau de la beauté de la vie sauvage dans le Grand Nord.

Pendant longtemps ce livre était resté, à ma vue, sur un coin de la bibliothèque, sa lecture a satisfait toutes mes attentes, ce fut un pur petit moment de bonheur simple, car il m'a permis de me transporter dans les immensités de l'Amérique sauvage, avec le meilleur des guides : un conteur, un philosophe, un rêveur dont les pieds sont profondément enracinés au sol, bref, un Indien.
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L'arbre

Un merveilleux livre, plein de poésie, sur le "regard " d'un arbre sur la vie qui se déroule autour de lui durant toute son existence.

Un regard respectueux sur la nation indienne et l'évocation de son tragique destin.

Une description bouleversante des totems animaliers de ces tribus.







Prenez le temps de découvrir ces quelques pages et vous ne regarderez plus les écureuils que vous croiserez de la même façon.......



A lire absolument !
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Récits de la cabane abandonnée

La présentation de l'éditeur



Ouvrage

En 1935, lorsqu’il entame la rédaction des Récits de la cabane abandonnée, Grey Owl est garde forestier dans le parc national canadien de Prince Albert dans le Saskatchewan. Il a établi là-bas sa petite colonie de castors. Dès cette époque, il est une légende, acclamé à l’échelon international comme grand naturaliste, auteur à succès, orateur charismatique et porte-parole respecté des autochtones. Ses livres, ainsi que plusieurs films, le mettant en vedette avec ses castors, ont contribué non seulement à promouvoir son message sur la préservation de la nature, mais à rendre célèbres l’auteur et sa cabane de Beaver Lodge. Des centaines de personnes viennent lui rendre visite chaque été.

C’est donc avec un peu de nostalgie qu’il revient sur ses années heureuses de vie dans le Grand Nord. Dans ses Récits de la cabane abandonnée, il y évoque dans le détail, ses années passées de trappe, de chasse sur les pistes de la forêt boréale puis sa conversion à la cause animale. Mais son livre exprime surtout un véritable cri d’alarme pour un milieu naturel et des traditions qu’il pressent menacés. Son plaidoyer en faveur des animaux sauvages demeure l’un des plus touchants jamais livrés.

Dans cet ouvrage Grey Owl nous fait la démonstration que ce pionnier de la conservation était aussi un visionnaire.

« N’oubliez pas que vous faites partie de la Nature, mais qu’elle ne vous appartient pas.» Grey Owl.



Auteur

Grey Owl (1888-1938), trappeur indien au Canada pendant près de vingt ans, prend un jour conscience de la monstruosité de son activité et décide de devenir l’ami des bêtes. Pour assurer sa subsistance, il s’essaye à l’écriture. C’est très vite le succès. Articles et livres sur la nature et sur la conservation de la forêt, de la faune et de la culture autochtone se succèdent. Personnage fascinant et visionnaire, Grey Owl fut le premier à réveiller les consciences quant aux enjeux écologiques.







Ma lecture



Comme au départ Grey Owl m'était totalement inconnu, je suppose qu'il en est de même pour mes lecteurs, donc j'ai copié collé carrément la présentation de l'éditeur et proposé ci-dessous des liens utiles.



Déployant des ruses de sioux ojibways, j'ai mis la main sur un exemplaire du récit, paru chez Boivin en 1949, qui prenait la poussière dans le magasin jeunesse de ma bibliothèque.







Et je me suis régalée!







Il s'agit de courts récits où Grey Owl évoque sa vie de trappeur dans le Nord canadien, agrémentés de photos anciennnes en noir et blanc.







Ce qui frappe, c'est la fluidité et la beauté du style de Grey Owl, puis son humilité, son humour. Il sait nous décrire ses rencontres avec un mystérieux poursuivant nocturne, des indiens dans un campement, des loups, un vieux sage, Red Landreville et la folle méthode de chasse au lapin, conter l'histoire d'un arbre au cours des siècles et son expérience de la terrible "Mort blanche", philosopher avec vivacité sur confort et détresse dans ces contrées où l'imprudence peut conduire à la mort...







"A quelque distance du rivage, comme d'un même accord, nous laissâmes s'arrêter nos pirogues, saisis par la beauté sauvage de ce lieu. Le soleil rougeoyant disparaissait à demi déjà derrière le rempart sombre des forêts. En rangs épais, à l'infini, se pressaient les légions noires des sapins dont les masses allaient se confondre avec l'obscurité des montagnes, envahies déjà par la nuit.



Un couple de plongeons, au poitrail d'un blanc étincelant, nageait nonchalamment au mmilieu d'une eau si calme qu'elle semblait un vide transparent où ils eussent flotté dans l'air. Avec lenteur, les minces colonnes de fumée montaient des teepees clairsemés pour s'étendre comme un voile au-dessus du village. Bientôt la lune se leva, pâle, et qui paraissait toute proche. Devant son disque lumineux, un seul pin noir se silhouettait. Un hibou jeta son cri, une fois, on ne sait où..."







"Pouvais-je me trouver à plaindre, bien que je fusse seul avec ma petite étincelle de feu au milieu de cette Solitude toute blanche, et sans bornes?"







Cette existence de trappeur chasseur cessera à la suite de son évolution personnelle, et dans Ambassadeur des bêtes (prochainement sur ce blog) on le retrouvera en protecteur de la nature non chasseur.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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La dernière frontière

La dernière frontière de Archibald Belaney, alias Grey Owl (Hibou Gris, 1888-1938) raconte non seulement la vie quotidienne d'un trappeur dans le grand nord canadien mais aussi celle des autochtones parmi lesquels l'auteur s'intégra - d'où son pseudonyme - ainsi que la disparition de leurs cadres de vie et civilisation. Ce premier ouvrage de l'auteur, au caractère autobiographique prononcé, a été écrit en 1931, année de sa nomination comme gardien d'un parc naturel canadien. Ce livre rend hommage à la nature et à un mode de vie compatible à sa sauvegarde, en l'occurrence celui adopté par les chasseurs(-cueuilleurs) nomades. L'auteur ayant vécu les dix-huit premières années de sa vie en Angleterre avant d'arriver au Canada, ses analyses sont parfaitement compréhensibles pour des lecteurs occidentaux d'aujourd'hui, d'autant plus que son style est limpide et agréable. J'ai été particulièrement touché par l'humilité de Grey Owl, la narration de ses exploits (de même que celle de ses erreurs) visant d'abord à magnifier le grand nord canadien et ses habitants (humains, castors ...) capables d'y vivre malgré des conditions très difficiles. Un livre très intéressant, que je recommande notamment à ceux que l'histoire de la colonisation du continent nord américain intéresse. De cet auteur je viens d'acheter "Récits de la cabane abandonnée", aussi édité par les éditions Souffles dans la collection Arbres de chair.
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Récits de la cabane abandonnée

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Sagesse - Authenticité - Simplicité - Ingéniosité - Grand Nord - Veillées - Disparues (nations) - Paix - Passé - Aventures
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Un homme et des bêtes

… ou « de l’éducation des jeunes castors ».



Un bien étrange personnage que ce Grey Owl ! Parfois grandiloquent, aimant se mettre en scène, cherchant à séduire son lectorat, homme de principe aux limites de l’agaçant, il devait être assez difficile à vivre au quotidien, entêté et solitaire.



On ne sait jamais trop s’il raconte la vérité, s’il enjolive, s’il brode sur des événements réels ou s’il invente (quoique cette dernière hypothèse me semble peu plausible). Mais au final… quel merveilleux conteur ! L’écriture est à la fois nette, simple et un peu malhabile, mais finit par s’affermir au fur et à mesure du livre. Sa volonté si forte de partager ses idées et ses sentiments sur la nature finit par être touchante et entraînante. On se laisse prendre au jeu de son habileté de raconteur d’histoires et ses petits amis poilus prennent corps et réalité pour longtemps dans notre esprit.



Animaux très bavards, communicatifs et tendres, curieux de tout, inventifs et parfois dévastateurs dans leur notion très particulière de l’ordre et de la propreté, les castors apparaissent sous un jour assez inconnu.



J’ai par ailleurs trouvé le livre en lui-même très sympathique. Le papier (recyclé) est très agréable, sa coloration se marie harmonieusement avec les illustrations et l’image de couverture. L’ensemble respecte l’esprit du livre et forme un tout harmonieux. Un bel objet !
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Récits de la cabane abandonnée

J'ai été déçue par ce livre car j'en attendais beaucoup : grands espaces, vie isolée et relations avec les animaux mais je n' y ai pas vraiment trouvé ce que je cherchais.

Cependant, j'ai été contente de découvrir ce personnage extraordinaire de Grey Owl (Hibou gris), jeune britannique, fasciné par les amérindiens qui à l'âge de 17 ans, en 1907, décide de partir au Canada. Il devient trappeur puis garde forestier et se marie avec une amérindienne. Il deviendra un célèbre écologiste canadien.
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La dernière frontière

Grey Owl est cet anglais tellement fasciné par les indiens du Canada qu'il s'est fait passer pour l'un d'eux, qui l'acceptèrent, reconnaissant le respect qu'il ressentait pour eux, vivant comme eux, dans des conditions aussi dures, près de la nature.







Après un temps de chasse et de trappe, il évolue et devient un fervent défenseur de la nature, s'occupant d'une colonie de castors, espèce menacée d'extinction, comme les bisons dans le voisin du sud. Après sa mort, sa supercherie fut dévoilée, mais maintenant les écrits de ce précurseur amoureux et défenseur de la nature sont à nouveau disponibles.







Après Récits de la cabane abandonnée et Ambassadeurs des bêtes, La dernière frontière comporte sans doute moins d'anecdotes, même si Grey Owl demeure un admirable conteur. Mais la tonalité est plus pessimiste, Grey Owl voyant venir la fin d'une époque, d'une façon de vivre, la forêt pillée et incendiée pour le profit, ainsi que maints animaux. Mais demeure un témoignage incomparable sur la vie des trappeurs et des indiens qui vivaient en bonne harmonie quand il commença à vivre dans le grand Nord. Avec toujours une plume parfois lyrique, sensible, ou pleine d'humour.







"Les hommes de ma génération auront connu les derniers trappeurs libres. Après eux, nous pourrons tourner la page finales du livre de l'épopée canadienne. Tout romanesque disparaîtra avec eux de ce continent où tant d'audacieux sont venus chercher fortune. Devant la marche conquérante de la civilisation moderne, la forêt elle-même cessera bientôt d'exister."







Fort heureusement ce qu'il pressentait ne s'est pas toujours réalisé, mais la vigilance demeure de mise.




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Ambassadeur des bêtes

Après Récits de la cabane abandonnée, où Grey Owl était trappeur et chasseur dans les Solitudes du grand nord, voici cet Ambassadeur des bêtes. Cette fois encore mon exemplaire est "vintage" un livre jeunesse de 1960, éditions de l'amitié chez Hatier... Vivent les bibliothèques qui savent conserver les pépites!





Le Mot de l'éditeur :



Dans ce dernier opus, Grey Owl poursuit sa mission de nous sensibiliser aux problèmes écologiques auxquels il assiste.

Nous sommes en 1936, Grey Owl revient quelques années en arrière sur ses fonctions au service des parcs nationaux du Canada. De Beaver Logde – dans le Mont-Riding – au lac Ajawaan – parc national Prince Albert –, Grey Owl se concentre ici sur son rôle d’ambassadeur des bêtes. Un film se tourne sur les deux castors qui l’accompagnent à ce moment, il reçoit des visiteurs, les sensibilise à la préservation de la nature et des animaux...

On sent poindre dans ces pages la nostalgie d’une vie passée, de trappes et de pistes, d’aventures en pirogues sur les rivières tumultueuses du Grand Nord.

Cet ouvrage a été couronné de succès et a fait de Grey Owl une personnalité remarquée. Suite à sa parution, sous le nom de Hiawatha, il part pour de longues tournées de conférences qui rassemblent des milliers de participants fascinés par son discours pour le respect de l’identité indienne, de la faune sauvage et des milieux naturels.



Auteur

Grey Owl (1888-1938), trappeur indien au Canada pendant près de vingt ans, prend un jour conscience de la monstruosité de son activité et décide de devenir l’ami des bêtes. Pour assurer sa subsistance, il s’essaye à l’écriture. C’est très vite le succès. Articles et livres sur la nature et sur la conservation de la forêt, de la faune et de la culture autochtone se succèdent. Personnage fascinant et visionnaire, Grey Owl fut le premier à réveiller les consciences quant aux enjeux écologiques.







Ma lecture



Grey Owl a donc évolué au fil du temps. Regrettant son passé de chasseur et piégeur, il se contente d'observer la nature et de défendre sa préservation.







"C'en est fini désormais de considérer les Solitudes comme un terrain de sport pour les vandales ou comme un Eldorado livré à la convoitise d'une poignée d'aventuriers, qui l'exploiteront à leur aise selon les lois de la foire d'empoigne et les droits du premier occupant."







Un bonne partie du récit est consacrée aux castors dont il a la charge, les sympathiques Jelly Roll et son compagnon Rawhide, ainsi que leurs rejetons qui se succèdent de printemps en printemps... Voir le petit film en lien pour découvrir les craquantes créatures... Grey Owl présente de façon vivante et amusante sa vie avec toutes les bestioles des environs...







Un orignal fréquente le voisinage. "Et je ne puis réprimer un secret mouvement d'orgueil, lorsque je songe que, sans que j'aie tenté le moins du monde de l'apprivoiser, le domestiquer ou l'emprisonner, sans que l'attrait de la nourriture ou de la sécurité soit jamais entré en jeu, mais simplement parce qu'il se trouve bien là, qu'il s'y sent heureux et libre, ce splendide animal abandonne un moment la compagne de son choix, pour venir reposer une heure devant ma porte."







"Grâce à l'ignorance, à l'irréflexion ou à l'intolérance de beaucoup de ceux qui les fréquentent, nombre de bêtes inoffensives se sont vu attribuer une réputation de méchanceté aussi injustifiée que les châtiments qu'elle entraîne. Tout ce qu'elles demandent, pour la plupart, c'est un peu de sympathie et surtout qu'on les laisse tranquillement vaquer à leurs occupations."







Il termine par un vivant et moderne plaidoyer pour la tolérance et le respect des vies animales et humaines.







"Presque partout, l'homme extorque à la nature plus que ne l'exigent ses besoins et détruit sans souci de l'avenir, suprême parasite de l'univers."
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Un homme et des bêtes

Après ma critique à charge sur Todd et son essai La défaite de l'Occident, voici un livre apaisant pour ceux qui comme moi, devant le monde comme il ne va pas, s'angoissent de l'avenir et désirent revenir aux choses qui nous poussent à la tendresse, loin de la vie artificielle des Hommes. le livre de Grey Owl nous réconforte, nous amène à nous détourner des tristes affaires humaines, bien que la préoccupation de ce que l'humain commet de terrible à la nature occupe une place importante dans son récit. C'est l'empathie qui y domine finalement, pour des petits êtres (les castors) qui, plus nous tournons les pages, nous touchent profondément. Oui, heureux ceux qui regardent la nature, ils en agrandissent leur âme !

Aucun doute, je lirai d'autres livres de Grey Owl, dont l'écriture toute (ou tout ?) en sentiment et tintée parfois d'humour, ravie le lecteur boulimique que je suis.
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L'arbre

"Il y a six cent cinquante ans à peu près, un écureuil ramassa sur l'herbe une pomme de pin qu'il avait abattue d'un arbre. Il emporta ce butin vers une cache, demi-pleine déjà de cônes pareils, mûrs et juteux. En arrivant à son grenier, juste au milieu d'un défilé dans les Montagnes Rocheuses, l'écureuil vit vers sa gauche quelque chose d'intéressant. Il alla de ce côté, après avoir posé la pomme de pin, et il oublia de jamais revenir. "



Et nous assistons au fil des pages à la vie de cet arbre( un pin) qui pousse , qui grandit et qui survit à toutes les tempêtes….

Ainsi débute le récit qui constitue l'un des chapitres d'un des ouvrages de Grey Owl, "Récits de la cabane abandonnée".

Il est ici question, à travers la vie d'un arbre, de nous narrer l'histoire d'une contrée, dans les Montagnes Rocheuses du Canada. Dans ce conte, véritable hymne à la Nature, Grey Owl continue de nous délivrer son inquiétude pour le milieu naturel et les traditions du peuple autochtone, dont il assiste impuissant à la disparition. Un des premiers conservationnistes de son époque au Canada, Grey Owl défend l’idée de rétablir le respect de la Nature, pour vivre en harmonie avec elle.

A travers ce récit, il souligne l'importance de la défense de l'environnement et de sa sauvegarde contre l'influence négative du développement industriel ; en fait on assiste à la construction d’une grande route qui nécessite l’abattage de nombreux arbres et change ainsi le visage de cette contrée.

L’arbre qui nous guide à travers le récit doit lui aussi céder la place….Owl Grey milite pour la préservation des régions forestières, des lacs et des courants . Il s'agit d'un des textes les plus forts écrits par Grey Owl. Un texte précurseur qui annonce les préoccupations d'aujourd'hui.



Et le récit se termine ainsi :

"Un écureuil rouge traversa la chaussée en courant ; il portait une pomme de pin entre ses dents. Il la posa quelque part sur la prairie, et, l’instant d’après l’oublia. »



Biographie de Owl Grey

Archibald Belaney, surnommé Grey Owl. est né en Angleterre en 1888. Elevé par deux tantes célibataires et sa grand-mère, Belaney connaît une enfance malheureuse. Durant sa jeunesse, il est fasciné par les autochtones d'Amérique du Nord et rêve d'en devenir un. A l'âge de dix-sept ans, il part pour le Canada. Entre 1907 et 1927, il vit dans le Nord de l'Ontario et gagne sa vie comme trappeur, guide et garde forestier. Converti à l'écologie, il devient peu à peu un farouche défenseur de la nature.

En 1931, Grey 0wl est nommé par le gouvernement canadien "gardien des animaux " du parc national du Mont Riding, au Manitoba. puis du parc national de Prince Albert au Saskatchewan. où il écrit ses articles et ses livres. II tombe malade après une série de conférences en Angleterre, au Canada et aux Etats-Unis, et meurt de retour chez lui le 13 avril 1938, à l'âge de cinquante ans.

En réalité Owl Grey décède juste après avoir terminé une série de conférences en Angleterre et aux Etats Unis- il avait débuté ce cycle de conférences en octobre 1937. Plus d’un ¼ de millions de personnes sont venues l’écouter, dont la famille royale au Buckingham Palace. Il a martelé et répété sans cesse le même message :

« N’oubliez pas que vous appartenez à la nature, vous ne la possédez pas. »



Le vrai nom de Owl Grey, Archibald Belaney ,est en réalité un Anglais de pure souche, né à Hastings. Mais on le croyait le fils d’une Apache et d’un guide écossais de l’entourage de Buffalo Bill.

Il a mené une véritable croisade pour la conservation de la nature et il est l’artisan d’une incroyable mystification grâce à laquelle il a pendant plus de trente ans réinventé sa vie et son identité.

Il a été marié à une Indienne, été trappeur pendant près de quinze ans et par dégoût pour cette activité il est devenu un farouche écologiste. Il était respecté et honoré dans le monde entier. Il est un des rares à avoir osé très tôt poser la question des droits des nations premières.

Il fut oublié quelques années après sa disparition, mais ses écrits survivent et sont traduits en une douzaine de langues.

Dans les années 40, ses ouvrages connurent un succès considérable en France mais devinrent indisponibles après les années 50 parce que les éditions Boivin, qui sont à l’origine de la publication, disparurent.

Cette nouvelle fait partie de l’œuvre "Récits de la cabane abandonnée."
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Récits de la cabane abandonnée

Après avoir dévoré "La dernière frontière", j'ai été un peu déçu par cet autre ouvrage de Grey Owl, plus court que le premier et moins centré sur ses expériences de trappeur. Sa façon d'écrire est toujours aussi agréable à la lecture, et le personnage reste attachant, mais sans doute n'ai-je pas été surpris par le contenu de ce livre comme lorsque j'ai découvert l'auteur. L'animisme qu'il revendique souvent - et qu'il partage avec des Indiens d'Amérique dont il a adopté des modes de vie et de pensée - m'a en outre un peu agacé, tant il est éloigné de ma façon de concevoir le monde. Ceci ne m'a cependant pas empêché d'apprécier la beauté du dernier récit du livre, relatant la vie d'un arbre pluri-centenaire... Je lirai ses autres écrits si l'occasion s'en présente (Un homme et des bêtes déjà paru dans la même collection, et Ambassadeur des bêtes ainsi que Sajo et ses castors à paraître aussi dans la même collection).
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Récits de la cabane abandonnée

À cet égard, j’ai choisi de lire Récits de la cabane abandonnée d’un homme extraordinaire, le garde forestier le plus célèbre du Canada, un Britannique, Archibald Belaney, qui a décidé de venir s’établir en sol canadien à l’âge de dix-huit ans et il est devenu une légende : Grey Owl, Hibou gris, un Amérindien. Alors, je voulais découvrir un bouquin de Grey Owl car le Grand Nord, il le connaît, il l’a arpenté, il y a chassé. Aussi, il est devenu un précurseur de la défense de la nature; il est reconnu comme étant un grand écologiste canadien. En repensant à ses années sur le terrain, Grey Owl livre un incomparable témoignage sur une époque aimée.



À travers treize récits, Grey Owl aborde, entre autres, la vie dans le Grand Nord, il relate ses histoires de trappe dans la neige, il décrit les êtres qu’il y a rencontrés comme un Sage, les fils de Kee-Way-Keno ou encore Red Landreville et ses histoires. Mais encore, dans le Grand Nord, il faut respecter des traditions pour ne pas mourir, comme celle de laisser toujours de la nourriture dans une cabane abandonnée pour son prochain. Grey Owl invite son lecteur à suivre ses pas malgré la neige, malgré le froid, malgré le chant des loups. Il devient son guide pour ne pas oublier comment on vivait dans les contrées du Grand Nord canadien (les Grandes Solitudes) au début et à la moitié du vingtième siècle. C’est un beau témoignage sur la façon de vivre des autochtones qu’aimait tant Grey Owl. Ce mode de vie, il sent qu’il est menacé et il veut surtout lui rendre hommage.



Ce que j’ai pensé de ma lecture



J’ai énormément aimé lire les Récits de la cabane abandonnée de Grey Owl. J’ai particulièrement apprécié son dernier écrit : «L’arbre». De sa naissance jusqu’à sa mort, Grey Owl décrit le cycle de vie d’un pin. L’arbre fait la rencontre d’êtres ou encore d’animaux qui vont venir se réfugier sous ses branches comme des ours, des écureuils, des loups, etc. C’est beau. Il se permet aussi dans ce récit d’aborder les rites autochtones par rapport aux arbres. Mais encore, il relate ce que les peuples autochtones ont perdu après l’arrivée des Blancs. Désormais, l’alcool, l’exil et les cabanes construites sur des réserves par des Blancs font partie de leur réalité. Adieu le mouvement du vent dans les tipis. Les animaux aussi ne sont pas épargnés comme les troupeaux de bisons qui sont décimés et l’on ne retrouve que leurs ossements éparpillés un peu partout sur la voie ferrée.



«Les montagnes assistaient à cette fin dans un calme glacé, car elles savent que les arbres doivent mourir, ainsi que les hommes; elles seules demeurent éternellement. » (p. 223)



En ce qui concerne la difficulté de survivre dans le Grand Nord, la lectrice ou le lecteur la ressent très bien sous la belle plume de Grey Owl. Par exemple, dans une expédition, il fait la rencontre de la «Mort Blanche», c’est-à-dire qu’il devient aveugle en raison du froid et de la neige le frappant durant son avancée sur un lac gelé. C’est la cécité blanche. Les autochtones lui ont parlé d’elle.



«Je sus alors que j’étais aveugle. Je connus l’atroce impuissance, l’angoisse indicible de l’homme que frappe soudainement la cécité. Je parvins en rampant à me remettre sur pieds, tandis que la tête me tournait et que la réalité sinistre rugissait, eût-on dit, sous mon front. Les démons de la nuit me tenaient, j’étais aveugle… aveugle blanc… » (p. 182)



C’est difficile le froid et la neige. Il faut les apprivoiser, les connaître.



Mais encore, Grey Owl présente de magnifiques descriptions du paysage dans le Grand Nord. C’est comme si Grey Owl partageait une philosophie de vie associée à la beauté de vivre dans un tel décor. Il traite aussi des difficultés et du courage qu’il faut déployer lors des menaces. C’est comme si l’homme se trouvait et se définissait à travers elle.



«Sous les étoiles, l’Univers tout entier, comme pétrifié dans une sorte d’attente mystérieuse, semblait écouter, espérer on ne sait quoi qui ne se produirait jamais. Cela vous surprend camarades, mais c’est ainsi que ces terres du Nord nous fascinent. Vous comprendrez ce que je veux dire si jamais vous vous trouvez seuls au bout du monde et sentez que des déserts infinis s’étendent tout autour de vous- au-dessus de vous aussi- dans une scintillation silencieuse qui pèse à l’écraser sur votre âme. » (p. 126)



Grey Owl écrit très bien, sa plume est vivante et elle traverse notre imagination. Comme j’aime les paysages nordiques, j’ai apprécié cette lecture et je me suis retrouvée dans le message de l’auteur sur le fait que la nature est plus grande que tout et que les Blancs avec leur façon de vivre, ne sont plus en accord avec cette dernière. Et, nous sommes en 1936…



https://madamelit.ca/2022/12/19/madame-lit-recits-de-la-cabane-abandonnee-de-grey-owl/
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L'arbre

Mes dix mots inspirés par cette lecture : Germe - Communion - Onirisme - Tradition - Complicité - Renaissance - Séculaire - Destruction - Persécution - Animalité
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Sajo et ses castors

Grey Owl, de son vrai nom Archibald Belaney, est un écologiste qui s’est fait connaître en tant qu’écrivain. Il est l’un des premiers défenseurs de la nature et a œuvré pour la préservation de la faune canadienne après s’être inventé une identité amérindienne.



Dans Sajo et ses castors, il décrit le quotidien d’une famille Ojibwe dont le père est trappeur. Alors qu’il vient s’assurer qu’aucun étranger ne chasse sur ses terres, il sauve d’une mort certaine deux jeunes castors qu’il ramène chez lui et qu’il offre à ses enfants. Sajo, sa jeune fille fête justement ses onze ans et il voit là l’occasion de lui faire un beau cadeau. Mais les amérindiens ont un rapport différent à la nature, ici c’est de soin, de respect et d’amour qu’il est question non d’une vie en cage ou de privation de liberté. La liberté devient d’ailleurs le message central du roman quand l’un des castors est enlevé aux enfants puis vendu à un zoo. Le récit prend alors une forme d’initiation au cours de laquelle Sajo et son frère aîné Shapian partent à l’aventure pour sauver leur ami.



Sajo et ses castors est un magnifique hymne à la vie qui véhicule un message écologique de bienveillance et de respect de la nature. Fort de son expérience avec les castors, Grey Owl signe un roman jeunesse riche en information sur ce « petit peuple » dont la vie faite de labeur est si unique et pourtant pas si éloignée de la notre. On découvre ainsi que la castor est un animal nocturne et monogame, qu’il a une mémoire infaillible et ne supporte pas la solitude. Véritable bouffée d’oxygène, le roman donne une vision extrêmement optimiste de la nature humaine, dans laquelle le pouvoir de l’argent perd toute valeur face à la liberté.



J’apprécie le travail d’édition pour les nombreuses illustrations, les mots conservés en ojibwé, et l’impression sur papier entièrement recyclé pour conserver une cohérence avec le message véhiculé par l’auteur.
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Ambassadeur des bêtes

Parfois, entre poésie et romantisme, le lecteur pourra s'abandonner à laisser des couchers de soleil magnifiques le bercer de toutes leurs couleurs, à écouter le grondement d'une chute sur une rivière sauvage, à préparer un rustique repas sur un feu de camp pour une bande d'énergumènes autant rustres et taciturnes que braillards et rigolards...
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La dernière frontière

Grey Owl, un homme étonnant.

il était trappeur, un indien, d'une tribut du canada.

il est devenu un grand défenseur de la nature, a fait des conférences dans toute l'europe. un précurseur.;

mais son action a été entachée, quand on a découvert son secret. il n'était pas indien, mais anglais, né en angleterre.

c'est bien dommage car pour les indiens, l'adoption, est sincère et fait de vous , un de leur famille , de leur tribut. alors il était vraiment indien quand même.

ses écrits, montrent une nature son expérience du grand nord, il a été nommé par le gouvernement canadien, "gardien des animaux" dans différents parcs naturels.

il vivait dans une cabane, avec des castors. ses récits sur le sujet sont incroyables. lui qui avait commencé par les tuer pour la fourrure.

alors si vous aimez le grand nord comme moi, jack London, nicolas Vanier, plongez vous dans ses aventures....
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L'arbre

Précieux livre que celui-ci, le texte comme l'objet. Je ne peux que remercier l'éditeur qui a pris l'heureuse initiative de publier indépendamment ce conte, me permettant de découvrir la plume de Grey Owl, ses mots mais aussi ses dessins qui parsèment ce volume, complétés par des photographies issues d'archives de parcs nationaux.



A peine une soixantaine de pages qui raconte une terre canadienne, une terre indienne, à travers la vie d'un pin, témoin végétal six fois centenaire. De la naissance de l'arbre jusqu'à sa mort, Grey Owl décrit la nature, ses cycles, la vie animale qui se croise sous les branches - grand cerf wapiti, loups " corsaires de la Solitude sauvage ", orignal, aigle, ours grizzly, tous personnages à part entière -, avant de conter la culture indienne, les rituels, la sacralisation de l'arbre gardien et veilleur, le génocide de cette population - par les armes comme par la corruption de ses coutumes ( l'exil, l'alcool, les frontières, le massacre des troupeaux de bisons ) - puis la spoliation au profit d'une nouvelle civilisation qu se construit sur le pillage environnemental.



Un texte engagé datant des années 30, révolté et sévère, et dont pourtant il se dégage comme une respiration, une sérénité; un chant transcendant à la nature dont les esprits omniprésents dépassent l'humain. C'est tout le talent et le charme du conte soutenus par l'écriture fluide et précise, par la pureté du style de Grey Owl.



" Les montagnes assistaient à cette fin dans un calme glacé, car elles savent que les arbres doivent mourir, ainsi que les hommes; elles seules demeurent éternellement. "



Une biographie clôt ce livre, relatant le parcours atypique de cet homme qui signait de son nom indien. Né Archibald Belaney en 1888 en Angleterre, il réinventa sa vie au Canada quil rejoignit dès dix-sept ans, d'abord trappeur puis garde forestier investi dans la préservation de cet environnement, qu'il s'agisse de la flore et la faune ou des traditions des peuples autochtones. Il écrivit des articles, des nouvelles, participa à des films documentaire et donna des conférences, mentant sur ses origines en s'affirmant amérindien. A son décès, en 1938, sa véritable identité fut révélée et ce scandale discrédita son discours, condamnant ses textes à l'oubli malgré l'intérêt et la reconnaissance qu'il reçut de son vivant en tant que naturaliste.



Ses livres n'étaient plus disponibles en France depuis les années cinquante, disparus avec la maison d'édition qui les diffusait ( Boivin et Cie Editeurs ). Les éditions Souffles - qui portent bien leur nom - renaissent avec eux, ayant publié depuis fin 2009 quatre de ces livres en plus de la publication isolée de L'arbre, les rattachant aux inquiétudes écologiques actuelles.




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Ambassadeur des bêtes

Ontario, été 1936, l'auteur et quelques amis blancs et indiens font du portage à pied en en canoé le long de la rivière Mississauga. Il y a dans ce récit, qui occupe la première moitié de l'ouvrage, un peu d'aventure mais pas d'animaux.

C'est la seconde partie qui nous livre la vie d'une famille de castors qui loge dans la cabane même de l'auteur, isolé au bord d'un lac entouré de forêt. On s'amuse beaucoup des anecdotes concernant tous ses voisins : un orignal solitaire, des ours, de nombreux oiseaux, trois écureuils, des rats musqués...
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