AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Guillaume Apollinaire (1427)


Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t'apercevoir du mensonge et de l'âge
Tu as souffert de l'amour à vingt et trente ans
J'ai vécu comme un fou et j'ai perdu mon temps
Tu n'oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j'aime sur tout ce qui t'a épouvanté
Commenter  J’apprécie          312
Troisième Fable

Le ptit Lou s'ébattait dans un joli parterre
Où poussait la fleur rare et d'autres fleurs itou
Et Lou cueillait les fleurs qui se laissaient bien faire
Mais distraite pourtant elle en semait partout
Et perdait ce qu'elle aime

Morale

On est bête quand on sème
Commenter  J’apprécie          312
Au lac de tes yeux très profond
Mon pauvre cœur se noie et fond
Là le défont
Dans l'eau d'amour et de folie
Souvenir et Mélancolie

Extrait de POÈMES À LOU
Commenter  J’apprécie          313
Crépuscule

A Mademoiselle Marie Laurencin

Frôlée par les ombres des morts
Sur l'herbe où le jour s'exténue
L'arlequine s'est mise nue
Et dans l'étang mire son corps

Un charlatan crépusculaire
Vante les tours que l'on va faire
Le ciel sans teinte est constellé
D'astres pâles comme du lait

Sur les trétaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
Des sorciers venus de Bohême
Quelques fées et les enchanteurs

Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendu
Tandis que des pieds un pendu
Sonne en mesure les cymbales

L'aveugle berce un bel enfant
La biche passe avec ses faons
Le nain regarde d'un air triste
Grandir l'arlequin trismégiste
Commenter  J’apprécie          310
Nuit violente et violette et sombre et pleine d'or par moments
Nuit des hommes seulement
Nuit du 24 septembre
Demain l'assaut
Nuit violente ô nuit dont l'épouvantable cri profond devenait plus intense de minute en minute
Nuit qui criait comme une femme qui accouche
Nuit des hommes seulement

"Désir" Extrait.
Commenter  J’apprécie          300
J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends

Chanté par Léo Ferré
Commenter  J’apprécie          301
1909

La dame avait une robe
En ottoman violine
Et sa tunique brodée d’or
Était composée de deux panneaux
S’attachant sur l’épaule

Les yeux dansants comme des anges
Elle riait elle riait
Elle avait un visage aux couleurs de France
Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
Elle avait un visage aux couleurs de France

Elle était décolletée en rond
Et coiffée à la Récamier
Avec de beaux bras nus

N’entendra-t-on jamais sonner minuit

La dame en robe d’ottoman violine
Et en tunique brodée d’or
Décolletée en rond
Promenait ses boucles
Son bandeau d’or
Et traînait ses petits souliers à boucles

Elle était si belle
Que tu n’aurais pas osé l’aimer

J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
Le fer était leur sang la flamme leur cerveau

J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
Le luxe et la beauté ne sont que son écume
Cette femme était si belle
Qu’elle me faisait peur
Commenter  J’apprécie          300
Clotilde

L’anémone et l’ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l’amour et le dédain

Il y vient aussi nos ombres
Que la nuit dissipera
Le soleil qui les rend sombres
Avec elles disparaîtra

Les déités des eaux vives
Laissent couler leurs cheveux
Passe il faut que tu poursuives
Cette belle ombre que tu veux

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Commenter  J’apprécie          300
Tu seras loin Je pleurerai
J'en mourrai peut-être
Commenter  J’apprécie          300
Guillaume Apollinaire
Au lac de tes yeux très profond
Mon pauvre coeur se noie et fond
Là le défont
Dans l'eau d'amour et de folie
Souvenir et Mélancolie

(" Poèmes à Lou")
Commenter  J’apprécie          292
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

Les Colchiques, Alcools, 1913
Commenter  J’apprécie          290
Guillaume Apollinaire
C’est que poésie et création ne sont qu’une même chose ; on ne doit appeler poète que celui qui invente, celui qui crée, dans la mesure où l’homme peut créer. Le poète est celui qui découvre de nouvelles joies, fussent-elles pénibles à supporter. On peut être poète dans tous les domaines : il suffit que l’on soit aventureux et que l’on aille à la découverte.

L'esprit nouveau et les poètes, 1918
Commenter  J’apprécie          290
Un rossignol en mal d’amour
Chante et rechante tour à tour
Sur le mode
Majeur
Puis sur le mode mineur
Et je voudrais qu’il prît le ton de l’ode
Afin de te chanter à ce déclin de jour
Ma très chère ptit Lou toi ma très chère amour
Commenter  J’apprécie          290
Guillaume Apollinaire
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne.

Extrait Les colchiques
Commenter  J’apprécie          290
Et les fleurs vont mourir dans la chambre profane.
Nos roses tour à tour effeuillent leur douleur.
Belle, sanglote un peu…Chaque fleur qui se fane,
C’est un amour qui meurt !
Commenter  J’apprécie          290
Mon beau navire ô ma mémoire
Avons-nous assez navigué
Dans une onde mauvaise à boire
Avons-nous assez divaguė
De la belle aube au triste soir

Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus

(Extrait de "La Chanson du Mal-Aimé ")
Commenter  J’apprécie          280
Le paon

En faisant la roue, cet oiseau,
dont le pennage traîne à terre,
Apparaît encore plus beau,
Mais se découvre le derrière.
Commenter  J’apprécie          281
Nuit rhénane


Mon verre est plein d'un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d'un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n'entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l'or des nuits tombe en tremblant s'y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été

Mon verre s'est brisé comme un éclat de rire
Commenter  J’apprécie          280
Guillaume Apollinaire
Tout tableau, tout dessin d’Henri Matisse possède une vertu qu’on ne peut toujours identifier, mais qui est une force véritable. Et c’est la force de l’artiste de ne point la contrarier, de la laisser agir. Si l’on devait comparer l’œuvre d’Henri Matisse à quelque chose, il faudrait choisir l’orange. Comme elle, l’œuvre d’Henri Matisse est un fruit de lumière éclatante.
Commenter  J’apprécie          270
Guillaume Apollinaire
Je n'ai plus même pitié de moi
Et ne puis exprimer mon tourment de silence
Tous les mots que j'avais à dire sont changés en étoiles
Un Icare tente de s'élever jusqu'à chacun de mes yeux
Commenter  J’apprécie          270



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guillaume Apollinaire Voir plus

Quiz Voir plus

Apollinaire

Dans quelle capitale européenne est né Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire ?

Paris
Rome
Londres
Varsovie

10 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Guillaume ApollinaireCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..