AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Guillaume Lecointre (43)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Museum 2080

Ce petit livre, qui m'a d'abord attiré grâce à sa couverture, est un recueil de 13 nouvelles ayant pour point central le Muséum National d'Histoire Naturelle.

Certaines de ces nouvelles se suivent et forment une histoire complète, il vaut donc mieux éviter de les lire dans le désordre.

J'ai été sensible à la plupart d'entre elles, il y en a toutefois deux qui m'ont moins plu, un peu trop futuristes à mon goût.

J'ai aimé ce mélange entre la présentation du Muséum, sa vocation, son objectif d'éduquer les gens et de se consacrer à la recherche scientifique, et l'humour qui est bien présent tout au long du recueil.

Certaines nouvelles sont particulièrement drôles, comme "Bonne pêche", d'autres sont plus caustiques ou nostalgiques, comme "Blanc-Cass".

J'ai beaucoup aimé les réflexions sur l'avenir de notre société, sur son évolution possible et sur l'état de notre planète.

Je connais déjà le Muséum d'histoire Naturelle et le zoo du Jardin des Plantes, et cette lecture m'a donné envie d'y retourner.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions aNTIDATA pour cet envoi très agréable.

Commenter  J’apprécie          230
Le monde vivant

Le premier pari de Bruno David , naturaliste spécialisé dans la paléontologie et en sciences de l'évolution et de la biodiversité , président du Muséum National d'Histoire Naturelle a été de réaliser des chroniques quotidiennes sur France Culture sur le monde vivant.

Il a rapidement fait appel à Guillaume Lecointre, chercheur en systématique et travaillant au Muséum National d'Histoire Naturelle .

Ce livre est l'aboutissement de leur rencontre.



Passé la perplexité devant ces textes plutôt courts , de deux à trois pages, je me suis rapidement laissée emporter par la diversité de ces chroniques, l'acuité du regard de ces scientifiques et l'art d'aller tout de suite à ce qui percute .



Monde végétal, animal ou minéral , le choix est vaste, du plus petit à l'énorme , de ce que nous avons sous les yeux en oubliant leur présence, l'insolite et l'exceptionnel ... Histoires anciennes, anecdotes, faits historiques, idées reçues, phantasmes, ou superstitions , nouvelles découvertes , la liste est vaste et chaque histoire est particulière , la lassitude à enchainer les chapitres, astucieusement répartis selon leur nature n'est pas de mise .



L'humour est souvent présent et nombreuses sont les anecdotes mais ce qui transparait également est l'évolution dramatique vers lequel nous allons car ce monde vivant est menacé ou a déjà disparu comme le Dodo .

Des propos qui font réfléchir sans accuser , ce n'est pas le but .



J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cet ouvrage encyclopédique , la curiosité prend le dessus , j'ai appris , à ma grande surprise, pas mal de choses et ces chroniques incitent le lecteur a aller plus loin , à voir ce monde avec plus d'attention, d'affection et de vigilance pour le préserver .



Quelques dessins en fin de certains chapitres complètent cet ouvrage .



Grand merci à Masse Critique et aux Éditions Grasset, pour cette lecture divertissante .
Commenter  J’apprécie          234
Museum 2080

La très prometteuses préface annonce - avec un ton inhabituel - des nouvelles mêlant habilement et avec humour des voyages dans le passé (leur cadre est le Muséum d'Histoire Naturelle) et dans le futur (le titre du recueil nous place en 2080).

Cette préface n'est pas trompeuse, contrairement à beaucoup d'autres (elles sont presque toutes très laudatrices) et je n'ai pas été déçu.

.

J'ai particulièrement aimé l'efficacité de la seconde nouvelle, 'Sauvé de justesse' (5 pages), et la qualité de sa chute, surprenante et pleine d'humour. Difficile d'en dire plus à son sujet, au risque de spoiler.

Les autres nouvelles sont intéressantes aussi, mais pas si percutantes ; celles sur le « zorbie » se suivent de manière amusante et doivent donc être lues dans leur ordre de présentation.

.

Un recueil simple et agréable, qui peut donner envie de découvrir la Science-Fiction, en particulier à de jeunes lecteurs.

.

Merci à Babelio et aux éditions Antidata pour cette opération Masse Critique.
Commenter  J’apprécie          152
Descendons-Nous de Darwin ?

Dans son style bien particulier l'auteur défend l'idée que les êtres vivants ne suivent pas un programme ou un plan d'organisation qui serait dicté par la combinaison des gènes contenus dans l'ADN. Il démonte ainsi point par point les idées avancées par les penseurs de la théorie synthétique de l'évolution comme Ernst Mayr qui voyaient dans l'espèce une réalité concrète. De même les avatars qui sont venus encore récemment confortés les hypothèses de ce courant de pensée comme une certaine utilisation de la théorie de l'information sont ici battus en brèche.

Il montre tout d'abord qu'il s'agit d'une attitude de langage qui permet à l'être humain de catégoriser ce qui l'entoure. Ainsi la notion d'espèce ou l'échange d'informations seraient des conventions permettant de formaliser les observations qu'il ne faudrait pas confondre avec la réalité des choses observées.

Il utilise ensuite le fait que même lors de phases de stabilité, les organismes évoluent continuellement. Pour bien comprendre cette notion d'une pérennité dans le changement paraissant à première vue paradoxale et/ou contre-intuitive, il nous décrit dans un langage clair les interrelations profondes entre ce qu'il nomme les « impulsions » données par l'ADN et l'environnement dans lequel l'organisme évolue. Si l'environnement est relativement stable, il n'y a pas de raison pour qu'un tri profond se fasse. Ainsi les formes de vie de cet écosystème ne changent que de manière diffuse à la faveur des recombinaisons génétiques et de leurs modalités d'expression dans cet environnement donné. Le gène est dès lors passé du stade de programme tout puissant à celui de partenaire de l'environnement et des phénomènes épigénétiques (comme les formes de transmission culturelle pour certaines espèces animales -baleines, singes, humains-).

La partie la plus « utilitariste » consiste à voir ce que ce partenariat évolutif a comme impact sur la compréhension des maladies et notamment des cancers. Longtemps pensées comme un phénomène malin qu'il suffirait d'extraire, les métastases cancéreuses sont désormais comprises comme le fait de systèmes de communication physico-chimiques coupés entre les cellules cancéreuses et ce qui les entoure. Les travaux tentant de réconcilier la métastase avec son environnement sont ainsi prometteurs. Ce court essai ne se contente donc pas d'une relecture de la pensée darwinienne. Il ouvre des fenêtres sur ce qu'apportent actuellement les recherches sur l'évolution tant dans les recherches tant paléontologiques, zoologiques, techniques et culturelles que médicales.
Commenter  J’apprécie          140
Le monde de Darwin



Le monde de Darwin



Sous la direction de Guillaume LECOINTRE



et Patrick TORT



(Éditions de la Martinière – 2015)





Je ne vais pas vous présenter Darwin ; je pense que tout le monde connaît !





Par contre, je peux vous parler de ce magnifique livre que j’avais acheté à l’occasion d’une exposition à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris en 2016 « Darwin l’original ».





La vie de Darwin est relatée de façon originale et très documentée. En plus des planches d’illustration, il y a des encarts avec des dessins de l’époque, des coupures de presse.





On parle de l’enfance de Darwin, de son entourage, de ses soutiens et de ses détracteurs.



Il y a de magnifiques portraits de personnages de l’époque, entre autres, Alexander Von Humboldt, l’éveque d’Oxford Samuel Wilberforce, Herbert Spencer…





En plus d’être très complet, c’est un véritable livre d’images qui nous offre un formidable voyage dans l’Histoire, la Science et le Temps.





Si vous le trouvez, n’hésitez pas, c’est un chef-d’œuvre !





Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes





Commenter  J’apprécie          130
Le monde de Darwin

Catalogue illustré de l'exposition Darwin qui retrace son parcours et l'influences de ses travaux.

Pour les amoureux de la science, les admirateurs de la nature, de la faune de la flore et de Darwin.

Commenter  J’apprécie          130
Démystifier le vivant

Dans cet ouvrage aux illustrations humoristiques percutantes, les auteurs s’attachent à démanteler 36 métaphores utilisées classiquement pour parler du vivant. Souvent, ce ne sont pas vraiment des métaphores, mais des expressions idiomatiques voire des abus de langage. A travers six chapitres dédiés aux écosystèmes, à la biodiversité, à l’évolution, à l’espèce humaine, au fonctionnement de l’organisme et aux gènes, sont passés en revue différents biais philosophiques associés à des métaphores courantes en sciences de la vie. Anthropomorphisme, essentialisme, finalisme, idéalisme, réductionnisme… Autant d’écueils vers lesquels il est facile de verser quand on tente de comprendre et d’expliquer le vivant.



L’approche de cet ouvrage, intéressante d’un point de vue épistémologique, replace chacune des métaphores ciblées dans le contexte de l’époque qui les a vu naître. L’état de l’art au moment de leur émergence, les croyances en vogue, les systèmes sociopolitiques en place, les propres disciplines, convictions ou intentions même de ceux qui les ont imaginées, ont contribué à donner une coloration à ces images porteuses de sens. À la lumière des savoirs actuels, ce sens s’écarte bien souvent de la réalité des faits scientifiques. Les auteurs proposent alors une alternative, quand cela est possible… ou condamnent tout simplement.



Alors oui, parfois le ton est un peu péremptoire, moralisateur, péchant peut-être par excès de rigueur, même si l’intention est toujours louable. Je me suis demandé à quel public s’adressait ce livre. Il est à conseiller aux enseignants et aux porteurs de savoirs vulgarisés, probablement moins au lecteur lambda, qui pourra être rebuté par l’exigence intellectuelle, certaines répétitions et injonctions. En tant que chercheur impliqué dans l’enseignement universitaire et la médiation scientifique, j’ai apprécié cette lecture qui permet de s’interroger sur la manière dont il est possible de transmettre des notions complexes du vivant en sortant des carcans des habitudes et de l’imagerie collective historique.



Pour autant, je reste moins arcbouté que les auteurs sur certaines positions. Il est notamment critiqué l’usage de concepts ou termes issus des sciences économiques ou informatiques par exemple, mais n’oublions pas que les mouvements transdisciplinaires, même s’ils véhiculent des concepts parfois impropres en biologie, ont contribué à faire avancer de nombreux fronts de science. Les sciences du vivant ne doivent pas rester consanguines (tiens, une métaphore !). Le propre d’une métaphore scientifique est de rendre accessible un savoir aux profanes, mais aussi d’appréhender une question ou un concept à travers un prisme différent. C’est faire un pas de côté, parfois au détriment de l’exactitude scientifique, parfois aussi en faveur de la créativité ou même de la sérendipité. Fritz Khan n’a pas complètement tort : une métaphore, « eh bien, c’est faux, mais compréhensible. » Pour autant, je suis d’accord avec les auteurs, il existe des métaphores meilleures que d’autres. Mais le choix d’une métaphore dépend aussi en grande partie du public auquel elle s’adresse. Pour terminer, juste un mot sur ce titre, « Démystifier le vivant », qui laisse entendre l’existence de volontés mystificatrices. Certes, des conspirateurs, des mystificateurs, il y en a toujours eu. Mais de nombreuses métaphores évoquées dans cet ouvrage n’ont jamais caché de telles volontés. Elles ont juste été élaborées avec « les moyens du bord », à une époque donnée, dans un environnement donné. Alors dans un siècle, quel regard porteront les scientifiques sur nos métaphores modernes ?

Commenter  J’apprécie          113
Bestioles : Le Merle

Une petite BD pour mieux connaître cet oiseau de nos jardins.



Attachant, proche de l'humain, son chant est mélodieux.



Il se reconnaît facilement, principalement le mâle avec son plumage noir et son bec et contour de l'oeil jaune. La femelle est brune, elle est plus difficile à reconnaître mais ils sont souvent en couple !



Une jolie première approche de cet oiseau qui montre bien sa propension à vivre proche du sol où il se nourrit.



Attention cependant, ce n'est pas dans le livre mais le merle élève ses poussins en partie au sol. Il ne faut pas penser qu'ils sont tombés du nid et les ramasser en pensant les sauver. Enfin, Cet oiseau reste chassé.
Commenter  J’apprécie          100
Classification phylogénétique du vivant

Grâce à cet admirable ouvrage (qui fait figure de référence), on comprend tout d'abord qu'il y a une cohérence entre le vocabulaire et l'usage que l'on en fait.

Un cuisinier utilise les mots « poisson » et « volaille », qui n'ont pas de sens pour le biologiste, mais, curieusement, il n'emploie jamais les mots « mammifère » ou « oiseau ».

Pour un scientifique, le mot poisson n'a pas de sens. De même que « invertébré ».

Parce que d'une part, on ne définit plus les groupes d'espèces par un caractère qui leur manquerait, et que, ensuite, la classification phylogénétique, nouvelle manière scientifique de classer les espèces, a bouleversé les anciennes classifications, et du coup supprimé des groupes qui étaient en réalité incohérents (on dit plutôt qu'ils ne sont pas « valides »).

Les reptiles, les amphibiens ou les algues, par exemple, ne sont pas valides non plus.

Par contre, rassurez-vous, les mammifères et les oiseaux, cela a un sens dans la classification phylogénétique.

Ce qui m'a intéressé, ensuite, c'est que cette nouvelle classification, que l'on peut désormais qualifier de scientifique, est une (des nombreuses) conséquence(s) de la théorie de l'évolution. Les organismes vivants sont porteurs d'un passé, et l'évolution est irréversible. On peut donc définir des liens de parenté, non pas sous la forme « Qui descend de qui ? » – déformation de la théorie de Darwin – mais « Qui a un ancêtre commun avec qui ? ».

Plus précisément, en répondant à la question « Lequel est-il plus proche d'un second que du troisième ? », on peut théoriquement reconstituer de proche en proche les branches phylogénétiques du vivant. Ainsi, bien que la baleine ne possède plus qu'un vestige de membres antérieurs, elle est plus proche de la vache que du requin.

La réalisation de cette classification utilise les procédures définies par Willi Hennig dans les années 1950, mais également les progrès de la biologie moléculaire et de la comparaison des séquences d'ADN.

Ce livre, bien conçu, est très intéressant car, comme le dit Guillaume Lecointre, cette classification permet de « rendre compte de la diversité du vivant par sa structure et par son histoire ».

De plus, il montre ce qui constitue une démarche scientifique, dont le but est de produire de la connaissance objective.

A noter : Ce livre va faire l'objet d'un « deuxième tome » en avril 2013, car « dans le premier volume, certains groupes comme les plantes à fleurs n’occupaient qu’une place mineure (leur classification ayant nécessité de longs travaux) », de même, « quelques grands groupes d'animaux étaient quasiment absents car leurs classifications n'étaient alors pas résolues ».
Commenter  J’apprécie          60
Le monde vivant

Dans ce livre nous retrouvons les chroniques diffusées sur France culture et qui nous parlent du monde vivant dans son ensemble : animaux microscopiques, gigantesques, fleurs, arbres... Sur deux ou trois pages consacrées à un organisme vivant nous découvrons une anecdote ou plusieurs sur un sujet en particulier.

On peut aller de la rose au pangolin, du loup au dodo disparu, du cacaotier à l'ours. Bref c'est extrêmement varié et nous apprenons énormément de choses.

Le coq n'est pas français ? Impossible ! Et pourtant si.

Je pourrais citer de nombreux exemples mais vous laisserai le plaisir de dévorer ces quelques pages. Je le conseille à tous les curieux.

J'ai vraiment adoré découvrir de nouvelles choses, et le format est très pratique et loin d'être rébarbatif. C'est dommage j'en aurai aimé beaucoup plus ! C'est le seul point négatif à ce livre si je devais en trouver un.



Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Grasset pour cette jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          50
Dieu et la science

Une intéressante table ronde qui aide à clarifier les rapports entre science et religion. A fixer le cadre de la démarche scientifique. Animé par un scientifique, un philosophe et un théologien. Dommage que ce dernier reste assez effacé lors du débat.
Commenter  J’apprécie          50
Le monde de Darwin

Le catalogue de l’exposition Darwin l’original, organisée à la cité des sciences et de l’industrie rend à la fois compte des enjeux scientifiques, des débats et de la postérité de la théorie de l’évolution. Richement illustré, le monde de Darwin, se lit autant qu’il se feuillette et permet une approche à la fois complète et accessible de la théorie de l’évolution.
Commenter  J’apprécie          40
Guide critique de l'évolution

L'aspect historique et sociale de l'évolution de l'Evolution (oui, je sais) est fascinante ! Rien que la première partie de ce livre ferait un superbe livre !

Par contre "facile et agréable à lire", pas vraiment : malgré des connaissances assez poussées, lorsqu'on entre dans le vif du sujet biologique, j'ai souvent été perdue dans les explications qui ne sont pas du tout faciles et peu accessible au grand public, cela rend la lecture peu agréable.

Il m'a fallu plusieurs mois pour arriver à achever cet ouvrage, d'une richesse époustouflante.

J'attends d'affiner mes connaissances pour le relire et je sais déjà que j'apprécierai encore plus cette lecture !
Commenter  J’apprécie          30
Museum 2080

[Masse critique] Intéressant ce recueil de nouvelles !



Ce n'est pas toujours facile de faire une critique sur un recueil de nouvelles, elles sont parfois inégales et ne se valent pas. Je n'ai pas trop ressenti ça, dans cet ouvrage. Ici on identifie une cohérence d'ensemble, plutôt agréable. C'est tellement cohérent qu'on est pas loin d'avoir un roman entre les mains.



Ce qui me frappe dans les 12 nouvelles raconter par Guillaume Lecointre (Professeur au MNHN comme on dit), c'est sa passion pour le Museum, une passion aussi bien pour les murs que leur contenu et que les personnes qui le font ou l'ont fait vivre.



Ce qui m'a plus également c'est, cette soif de partage de la culture scientifique. Non on est pas vraiment dans de la médiation scientifique. On ne rentre pas dans le dur, on met en avant des savoirs, on les pousse dans un univers de fiction et pouf ça fait de la science fiction. On notera les références à George Cuvier (oui j'avoue j'ai été voir sa biographie), ou à Henry Miller et son livre Le Cauchemar Climatisé (que j'ai rajouté à ma liste Pense bête).



Merci à Olivier Salaün et aux éditions aNTIDATA de m'avoir fait découvrir ce livre (et par la même cette maison d'édition).
Commenter  J’apprécie          20
Le monde vivant

Bonsoir,

Un recueil de chroniques faites sur France culture ce soir, Le monde vivant de Bruno David et @guillaume lecointre aux Editions Grasset Fasquelle. J’ai adoré ces petits bouts d’histoires sur des animaux parfois inconnus, parfois très connus, sur certains végétaux. Hyper intéressant, très instructif, drôle, surprenant, incroyable le monde vivant est tout cela et bien plus encore.

Quatrième de couv. Microscopique ou gigantesque, végétal ou animal, parfois difficile à comprendre ou à toucher, beau, troublant, souvent incompris : il nous entoure, nous accompagne, nous fascine, et pourtant nous le méconnaissons : c’est le monde vivant. Pour qui s’y intéresse avec la connaissance scientifique, avec le regard et la plume de Bruno David, président du Muséum national d’Histoire naturelle, et de son complice Guillaume Lecointre, professeur au Muséum, c’est une plongée extraordinaire – comme une brève encyclopédie, malicieuse et profonde.

Eléphants arrivés d’Asie pendant la révolution française. Salamandre dont Maupertuis expérimenta la légende « à l’épreuve du feu ». Pauvre Dodo à mauvaise chair. Blob qui double de taille tous les jours, et qui s’endort pour échapper à la lumière ou la sécheresse. Rose de quarante millions d’années. Escargots aimé du Tsar mais caché sous la mousse. Espadon belliqueux et à température si variable. Sans oublier le chat, « potté » ou « philosophe de comptoir », l’abeille tisserande ou charpentière... Ni le gui, la mandragore, le pommier, le pistachier : une végétation proche et inconnue, que nous pouvons enfin comprendre et aimer.

Reprenant ses chroniques passionnantes de France Culture, Bruno David ne nous parle pas patrimoine : une partie de cette magnifique diversité est menacée. En compagnie de Guillaume Lecointre, il nous parle de vie, d’évolution, mais aussi des femmes et des hommes, pacha d’Égypte ou roi inspiré, naturaliste célèbre ou aventurier de génie. C’est l’histoire du monde et la nôtre, qui devrait être connue et aimée de tout citoyen-lecteur.
Commenter  J’apprécie          20
Le monde de Darwin

Véritable voyage dans la vie et l'oeuvre de l'homme, ce livre richement illustré bat en brèche les clichés et les idées fausses véhiculées autour de la théorie de Charles Darwin.

Il replace Charles Darwin en son temps, présente l'homme et le père dans son intimité, évoque la réception de ses idées par la communauté scientifique et le grand public, mais aussi les influences que ses travaux ont laissées dans la littérature, les arts plastiques, l'architecture qui attestent l'importance sociale d'une pensée et sa puissance révolutionnaire.
Lien : http://lescoupsdecoeurdecmet..
Commenter  J’apprécie          20
Démystifier le vivant

Au fil des pages, le lecteur est incité à prendre du recul et à remettre en question ces métaphores, en les décortiquant pour révéler leur impact sur notre compréhension du vivant.



L'ouvrage plonge profondément dans les notions fondamentales telles que les écosystèmes, la biodiversité, l'évolution, l'espèce humaine, les gènes et le fonctionnement des organismes. Les auteurs aident le lecteur à remettre en question des expressions telles que "Les forêts, poumons verts de la planète", "sexe fort, sexe faible", "gène égoïste", démontrant comment elles peuvent simplifier à l'excès des réalités biologiques complexes. Ils permettent au lecteur de déconstruire ces métaphores et de saisir la richesse, mais également la diversité du vivant dans toute leur complexité.



L'originalité de l'ouvrage réside également dans l'approche adoptée pour aborder ces métaphores. La touche humoristique d'Arnaud Rafaelian apporte une dimension visuelle et ludique à l'essai. Ses dessins uniques, combinant une esthétique distinctive à un humour subtil, qui sont de précieux alliés pour éclairer les concepts abordés d'une manière engageante et mémorable.



Un aspect notable de cet ouvrage et son aptitude à rendre la compréhension des enjeux écologiques actuels plus accessible sans plonger le lecteur dans l'éco-anxiété ou la climato-anxiété. Les auteurs parviennent à sensibiliser le lecteur aux défis environnementaux pressants tout en conservant un ton optimiste et pédagogique.



Ce livre est véritablement un incontournable pour tous ceux qui s'intéressent aux sciences de la vie, à la biologie, à l'écologie, et à la philosophie des sciences. Il nous pousse à réfléchir aux mots que nous utilisons pour décrire le monde naturel qui nous entoure, nous rappelant que les métaphores sont de puissants outils conceptuels à manier avec précaution.



A la fois éducatif et divertissant, cet ouvrage, nous aide à mieux comprendre le vivant, tout en nous encourageant à réfléchir de manière critique notre langage ainsi que notre compréhension du monde naturel.
Lien : https://lescoupsdecoeurdecme..
Commenter  J’apprécie          10
Histoire naturelle de la violence

Cette collection du Muséum et des éditions Reliefs confirme, à chaque nouveau titre, sa qualité et l’intérêt de ses sujets et approches. Celui-ci sur la violence tant animale qu’humaine reste très accessible. Peut être la diversité des causes et formes de violence donne t’elle le sentiment de les parcourir trop vite ? Mais c’est aussi cette vue générale, d’ensemble, qui est appréciable.
Commenter  J’apprécie          10
Le monde vivant

Ce livre est un recueil de chroniques scientifiques (diffusées sur France culture) sur tout un tas de sujets. Chose très importante, les informations transmises dans ce livre sont accessibles à tous.

En tant que biologiste, je n’ai pu qu’adorer ce livre : un gros coup de cœur. J’ai appris plein de choses sur les animaux, les végétaux et même sur des pierres bien que je connaisse certaines informations sur des organismes moins connus (cela est dû à mes études).

Le lecteur en apprend davantage sur des espèces actuelles comme des espèces disparues (le dodo par exemple ou encore le T-rex). Ce livre est une mine d’informations incroyable et les chroniques sont courtes permettant une lecture plus fluide. La lecture est très agréable, vivante et racontée avec humour.

A tous les fans de connaissances générales, foncez! Vous allez apprendre plein de choses sans prise de tête.

Commenter  J’apprécie          10
Classification phylogénétique du vivant, tome 1

Magnifique ouvrage sur toutes les connaissances actuelles de l'évolution des êtres vivants.

Recueil de l'ensemble des recherches sur la génomique et la biologie moléculaire sur les liens de parenté entre les êtres vivants. Chaque groupe est défini par les critères dérivés propres.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Guillaume Lecointre (202)Voir plus

Quiz Voir plus

Au Louvre

Dans quel roman d'Émile Zola peut-on lire une scène dans laquelle se déroule une visite du Louvre le jour du mariage de Gervaise et de Coupeau?

Au bonheur des Dames
L'Assommoir
Nana

8 questions
25 lecteurs ont répondu
Thèmes : louvre , musée d'art moderne de new york , Paris (France) , culture générale , littérature , peinture , peintre , cinema , adaptation , adapté au cinémaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}