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Critiques de Guillaume Prévost (197)
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L'Assassin et le Prophète

De la difficulté à trouver un titre adéquat! Que le "prophète" (en réalité, le Messie) figure dans le titre, c’était sans doute nécessaire, mais sous cette forme très quelconque de banal roman policier, cela ne rend pas justice à une intrigue très bien imaginée, qui introduit le personnage de Jésus à 12 ans, lors d’une visite au Temple relatée par les Évangiles.

Le livre est très agréable à lire, et l'intrigue suscite la curiosité du lecteur. Mais les personnages, et surtout la présentation de leur insertion dans la vie de l’époque et ses vicissitudes manquent vraiment d’épaisseur. Il est vrai que, plus la période nous est lointaine, plus c’est sans doute difficile, eu égard à la très grande différence de vision des choses de la vie, qui entrainent des réactions aux évènements très différentes de ce qui serait le cas aujourd'hui.

Mais il me semble pourtant, que certains auteurs y parviennent mieux.

À noter l’usage totalement anachronique du terme "Palestine" pour désigner l’ensemble Judée-Samarie-Galilée… ! Le mot a été inventé après la deuxième révolte juive (celle du II° siècle de notre ère) par l’empereur Romain qui voulait faire disparaître toute trace de la souveraineté du peuple d’Israël sur sa terre.

Les Évangiles parlent d"Israël".



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La Berceuse de Staline

1920. François-Claudius Simon jeune inspecteur au 36, quai des Orfèvres, est appelé sur les lieux d’un triple homicides. Sur place c’est l’horreur, une exécution en règle d’un ancien espion des services secrets du Tsar, l’Okhrana, et de sa famille, seul un bébé a été épargné.

Une famille russe récemment arrivée à Paris et qui se cachait. L’enquête le mène au sein de la communauté russe et de ses conspirations. Il réussit à approcher le groupe Russie Intégrale prônant le retour de la famille royale à la tête du pays, outre la découverte de documents sensibles ses recherches le mènent finalement face à un mur. Sur cet échec il sera contraint de quitter Paris pour Moscou, envoyé en mission officieuse par le gouvernement français. Les relations tendues entre les deux gouvernements promettent un dur labeur diplomatique à François-Claudius. Entre temps il recherche toujours des informations sur ses origines, sur sa mère et la folie qui l’a emportée et revient à Paris avec Koko le perroquet



Une lecture qui fut rapide puisque j’ai été prise par cette nouvelle enquête mais aussi par les déboires amoureux de notre bel inspecteur. Sa chère Elsa, partie en Russie depuis quelques temps déjà, donne des nouvelles épisodiques à François, une de ces missives est dévoilée à la fin du livre Le quadrille des Maudits nous apprend qu’elle est enceinte. Sa mission à Moscou est d’enquêter sur un meurtre commis d’après le régime soviétique par un jeune français, neveu du ministre de l’Intérieur, mais très vite il lui est proposé un échange : des français contre des russes détenus en France, une belle occasion s’offre donc à lui pour convaincre Elsa de rentrer. Mais ce sera sans compter sur l’esprit rebelle et révolutionnaire de la jeune femme pour qui la nouvelle Russie est en marche, une Russie où le peuple est à l’abri, ne manque de rien.



Cette enquête m’a absorbée, mis à part les amours de l’inspecteur, l’atmosphère de cette Russie d’après révolution, ses manigances et autres complots, les conflits entre les « Russes blancs » et les nouveaux dirigeants du pays les bolchéviques, côtoyer Lénine, Staline … Je dois dire que dans le genre polar historique Guillaume Prévost a tapé fort cette fois-ci, j’ai pourtant énormément apprécié les 3 dernières enquêtes alors est-ce les éclaircis autour du mystérieux passé de François, le réalisme qui entoure le récit bien plus que les fois précédent, le climat de révolte … ? En tout cas chapeau à l’auteur j’ai adoré et j’espère que la suite ne se fera pas trop attendre.


Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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La Berceuse de Staline

L'histoire se passe dans les milieux politiques et de l'espionnage en France et en Russie dans les années 1920. Le héros en est un inspecteur du 36 quai des Orfèvres, qui apparaît dans plusieurs livres de l'auteur. Il se lit facilement, pas de longueurs. Il semble bien documenté sur le plan historique. Mais je préfère les histoires plus contemporaines, d'où mon appréciation personnelle mitigée.
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La Berceuse de Staline

Amis conspirationnistes de tout poil, je vais vous révéler le secret de ce roman : Staline était un méchant et tout petit déjà !



Que retenir d'autre de ce polar historique assez banal ? Pas grand chose... le style est très plat, voire ennuyeux ; l'enquête ne tient pas vraiment debout, les personnages peu fouillés. Cette 4e aventure de François Simon ne me donne pas envie de faire plus ample connaissance avec cet inspecteur de police.



Tout commence avec le triple meurtre d'une famille de russes blancs en exil à Paris. L'inspecteur fait le lien avec l'Okhrana, police politique du Tsar, et comme par hasard va être envoyé en Russie pour démêler une affaire impliquant le neveu d'un ministre français. Comme on est en 1920, cette histoire permet de nous plonger dans l'ambiance de la Russie bolchévique, avec son lot de privations, de surveillance et de conspirations.



Pas grand chose d’original, beaucoup de recyclage. Faut-il préciser que je n'ai pas totalement apprécié ce roman ?
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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La Berceuse de Staline

Toujours dans le cadre du concours du Polar Lire en Poche , nous voici en 1920 d'abord à Paris avec l'inspecteur François Claudius Simon qui enquête sur le triple meurtre d'une famille de réfugiés russes et très rapidement ce brillant policier découvre l'identité de l'homme , un ancien espion de la police du tsar déchu, le mobile, les papiers recherchés par la police secrète du nouveau régime, une société secrète , en somme : Trop fort !



Comme il baragouine un peu de russe, François Simon est envoyé sur ces entrefaites en URSS faire un échange de prisonniers et enquêter sur place , occasion bien opportune puisque sa petite amie est partie à Moscou soutenir la révolution bolchevique .



Là-bas, après bien des péripéties dont il se sort sans trop d'égratignures, notre inspecteur a , entretemps et déjouant la vigilance de ses gardiens , retrouvé sa belle en cloque qui lui a sauté dans les bras , démasqué le vrai assassin d'un meurtre dont était accusé un ressortissant français, rencontré Lénine puis Staline, découvert le code secret : encore Trop Fort !



Puis échappant une nouvelle fois à la vigilance de la police secrète soviétique regagné la France .



Pour amateur du genre exclusivement ...
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La Berceuse de Staline

J’ai bien aimé ce policier historique, c’est mon premier livre de Guillaume Prevost. Il est inspiré de fait réel et de personnages, tout cela offre un cocktail très intéressant. On découvre l’URSS de Lénine et comment le peuple russe se remet peu à peu de la révolution qui a eu lieu dans le pays.



Pour la partie enquête, elle est rondement menée. De plus, on a plusieurs faits sur lesquels l’inspecteur François doit enquêter donc on n’a tout simplement pas le temps de s’ennuyer. Sans que l’on ne s’y perde pas.



De plus, l’auteur me plait beaucoup parce qu’il ne néglige pas les personnages secondaires. Elsa, par exemple, est quelqu’un idéaliste avec ces convictions. C’est un personnage entier qui m’a à la fois agacée et fascinée.



Il y a un autre élément qui m’a plu, c’est que ce livre offre aussi de la réflexion, comme le montre l’extrait, en plus de l’enquête policière.



Ce livre est très bien écrit. J’aime beaucoup le style de l’auteur. Il m’a permis de rentrer dans l’histoire et de vivre les événements avec l’inspecteur.



Je n’ai cependant pas eu de coup de cœur, bien qu’il y avait tous les éléments pour en être un. Donc je pense qu’il se peut que je n’ai pas lu ce livre au bon moment.



En résumé : Livre Intriguant, Intéressant, plein de suspense et doué d’une belle écriture.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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La Berceuse de Staline

Ce roman vaut surtout pour sa reconstitution de la Russie des années 20. L’auteur nous fait bien ressentir le froid, les conditions de vie difficiles, le sentiment de suspicion permanent… Plusieurs intrigues s’imbriquent et le héros vit des aventures rocambolesques. Néanmoins c’est assez crédible. François-Claudius est toujours aussi attachant.

J’attends avec impatience la suite de ses aventures. Surtout que beaucoup de questions évoquées au début de l’épisode sont toujours en suspend.
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La Berceuse de Staline

François-Claudius n'évolue plus dans les milieux du cinéma, comme dans le Quadrille des maudits, il ne fait pas le point sur ses amours mortes, il est au contraire préoccupée par Elsa, qui, enceinte, a traversé l'Europe pour gagner la Russie et participer à la "reconstruction" du pays, après la Révolution. Il a reçu trois lettres, toutes les trois rassurantes, et garde un maigre contact avec le frère d'Elsa, confiné à des tâches administratives depuis la grave blessure qu'il a reçue. Il tente aussi de percer le secret de ses origines et celui de la folie de sa mère. Sa progression est lente, au contraire de celle de Koko, son perroquet, qui a "koko-loniser" l'appartement de l'inspecteur.

Mais l'enquête en cours lui offre une chance inespérée : aller en Russie, jouer les agents de liaison officieux afin de convoyer un prisonnier français en Russie et d'enquêter sur un jeune français accusé de meurtre. Le gouvernement français est bien soucieux de ses ressortissants, me direz-vous. Surtout s'ils leur sont proches.

Chance aussi pour lui de rechercher jusqu'en Russie le coupable de meurtres sordides, qui émeuvent jusqu'aux policiers les plus endurcis. Endurci, le meurtrier l'est aussi, lui qui signe ses crimes de deux balles (une dans le coeur, une dans la tête) et n'hésite pas à tuer des enfants, afin de ne pas laisser de témoins derrière lui. Organisé et méthodique, il semble avoir toujours plusieurs coups d'avance sur les enquêteurs.

Et la Russie, me direz-vous ? Les Russie, devrait-on dire. Nous avons d'un côté le paradis sur terre : chacun a un logement, tous les enfants sont scolarisés, les adultes qui ne savent ni lire ni écrire peuvent apprendre. De l'autre, nous avons la réalité... et elle est bien différente. La volonté de pouvoir est bien présente, même chez ceux qui se disent révolutionnaires - comme si c'était réellement étonnant. Manger à sa faim ? Manger un peu est déjà bien, ne soyons pas regardant sur le contenu de l'assiette, tant qu'elle ne contient pas que la cuillère. Avoir un logement ? Un toit sur la tête, disons-le bien et la vie "en communauté" favorise beaucoup de travers humains. La scolarisation des enfants ? Oui, à condition qu'ils aient des parents - la première guerre mondiale, la révolution ont laissé beaucoup d'orphelins, et personne ne se préoccupe de leur sort.

S'il est vraiment un service efficace dans la Russie de 1920, c'est la police -toutes les polices. Discrétion et persévérance sont leurs maîtres mots, même s'ils les adaptent au(x) russe(s), tout comme François-Claudius leur fait profiter, parfois, de l'élégance française (et de sa boxe). De là à dire qu’il sortira indemne de cette enquête, il y a un pas que je ne laisse franchir, en lisant ce roman.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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La Berceuse de Staline

Il faut attendre que François parte en Russie pour que l'histoire se lance réellement. Ensuite, malgré la complexité des trahisons / contre-trahisons / contre-contre... on baigne dans un univers rythmé et une enquête sérieuse en milieu hootile.
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La Berceuse de Staline

En mars 1920, François-Claudius Simon, jeune inspecteur du 36 quai des Orfèvres, enquête sur le triple meurtre d’une famille Russe réfugiée à Paris. L’enquête piétine, le meurtre sauvage est inexplicable, la seule connexion possible est à chercher dans le milieu des services secrets du Tsar. En parallèle à cette enquête, et parce qu’il parle un peu le Russe, François-Claudius est envoyé en mission en Russie pour enquêter sur une autre affaire, l’accusation de meurtre d’un jeune homme qui se trouve être le fils d’un ministre français de premier plan, et pour y convoyer un homme attendu par Lénine lui-même. Mais nous sommes dans les premières années de la Russie de Lénine, l’atmosphère est à la paranoïa, au complot, à la suspicion. Au moindre faux pas tout pourrait très vite mal tourner pour notre jeune inspecteur. Surtout lorsque son enquête l’emmène vers la passé un certain Joseph Staline.

François-Claudius est à la recherche d’Elsa, la femme qu’il aime. Alors qu’elle lui a annoncé qu’elle est enceinte de lui, est partie s’installer en Russie pour apporter sa pierre à la reconstruction de ce pays qui vient de vivre une terrible révolution et des années noires. Cette enquête et cette proposition vont donc lui permettre de la revoir et de tenter de la convaincre de rentrer à Paris avec lui.

Nous retrouvons dans cet opus des personnages dont le passé se construit au fil des aventures de François-Claudius Simon, Elsa, son frère, l’inspecteur lui-même, ou même Koko, le perroquet de sa mère. Orphelin, François-Claudius a déjà rencontré sa mère, mais n’a pas pu lui demander d’explication sur ses origines. Sa mère est aujourd’hui plongée dans la folie. Il cherche à savoir d’où il vient. Il va le comprendre peu à peu, sans doute au fil des romans, dans celui-là par exemple il va apprendre quelque chose sur son étrange prénom. Il a embrassé la carrière de policier en rentrant de la guerre, un métier où l’on cherche à donner un sens aux choses et aux évènements qui à première vue n’en ont pas. Et l’on comprend que cela va aussi s’appliquer à la vie de Simon, qui se construit au fil des pages, comme s’il renaissait au fil de ses enquêtes et de ses propres aventures.

En fond à cette intrigue et à l’enquête, l’auteur nous propose une évocation historique de la Russie des années 20. Une Russie où chacun doit avoir un logement, où la scolarité doit être ouverte à tous, la culture aussi, où chacun va enfin pouvoir manger à sa faim, où les inégalités seront abolies, loin du temps des Tsars. Mais une Russie où la réalité du quotidien dément la réalité de ces ambitions. Se loger ? La vie dans des logements partagés par plusieurs familles, ou dans de vieux immeubles occupés par des communautés. Manger à sa faim ? Des enfants abandonnés dans les rues et contraints au vol pour survivre. Une éducation ? bien sûr, mais encore faudrait-il qu’il y ait assez d’école, et que les enfants soient pris en charge par leurs parents. L’évocation est fouillée, précise, intéressante, le lecteur est plongé dans l’ambiance de ces années difficiles et pourtant tellement porteuses d’espoir.

S’il est une évidence également dans cette Russie d’après-guerre, c’est bien la présence omniprésente de la police qui veille, prend en filature, fouille, interroge, maltraite les individus. François-Claudius va en faire les frais, il devra être très prudent et s’adapter à ces façons bien peu classiques pour s’en sortir.

L’intrigue est brillante, inattendue, les descriptions sont précises, intéressantes, fouillées, il y a un vrai rythme, au final, un roman passionnant dans lequel on apprend beaucoup de choses en plus de suivre une enquête menée de main de maitre.

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La Berceuse de Staline

Bien qu'amateur de cette série, j'ai moins apprécié cet opus. Même si le style est toujours agréable et le personnage principal toujours intéressant à suivre, j'ai eu du mal à accrocher.

Sans doute cela vient il du cadre historique. La naissance d'un régime totalitaire en Russie ne fait pas partie de ce que j'aime en histoire. Certes, on y croise des grandes figures de cette URSS naissante, les espoirs d'un monde meilleur sont encore un peu présents et les prémices de la dictature se font de plus en plus sentir.



Les amoureux de cette Histoire adoreront.



Je resterai fidèle à l'inspecteur François-Claudius Simon pour ses prochaines enquêtes.
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La Berceuse de Staline

polar historique se déroulant en grande partie avec et chez les russes, anciens et nouveaux tyrans, anciennes et nouvelles manipulations, anciens et nouveaux mensonges, l'Histoire et le temps ont, en partie, répondus aux questionnements, dérives et crimes.
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La Berceuse de Staline

François-Claudius Simon revient pour une quatrième aventure et, cette fois, il devra quitter l'hexagone pour se rendre en Russie.

Alors que François-Claudius enquête sur le meurtre d'une famille russe installée à Paris, il va être proposé pour mener à bien un échange de personnalités en Russie et pour enquêter, là-bas, sur un meurtre dont le présumé assassin est français.



C'est parce qu'il apprend le russe dans l'optique de rejoindre sa belle Elsa en Russie que le policier a été sélectionné. C'est par envie de retrouver sa belle qui tente à son niveau de participer à la révolution prolétarienne au pays de Lénine qu'il accepte cette mission.



Fit de l'Histoire de France, cette fois-ci, Guillaume Prévost nous propose de visiter la Russie de 1920, l'époque trouble d'une révolution populaire qui a donné tant d'espoirs aux travailleurs des pays européens jusqu'en France et qui a tourné en guerre civile opposant l'armée rouge des ouvriers et des paysans à l'armée blanche des monarchistes.

Dans un pays où le froid n'est pas forcément le pire ennemi, François-Claudius va devoir se méfier des autorités locales, de la Tcheka et même de la communauté française.



Si le plaisir de lecture est toujours là, le lecteur des premiers opus sera tout de même frustré que les questions restées en suspens dans le précédent épisode (ceux sur la mère de François-Claudius et sur sa propre naissance) ne soient plus abordées.



C'est ce sentiment d'un épisode qui n'apporte rien à la saga (avec une fin qui, en plus, reste également en suspens) qui plombe un peu ce roman d'autant que le sujet est suffisamment touffu et important pour ne pas être abordé de façon approfondie.



Effectivement, l'auteur s'intéresse de très près à un point précis de cette révolution, le rôle qu'y a tenu Staline au départ et les rumeurs qui ont fait de lui un traître à la cause.



Cependant, le plaisir de retrouver le personnage de Guillaume Prévost est toujours intact et on se prend même à espérer que celui-ci reviendra dans un nouveau roman et que, cette fois-ci, on découvrira la vérité sur sa naissance.



Au final, si "La Berceuse de Staline" n'est pas le meilleur des quatre opus de Guillaume Prévost (au passage, félicitons l'excellence du choix des titres de cette série) et si ce quatrième roman est frustrant de par le fait qu'il laisse en suspens des questions auxquelles on aurait aimé trouver des réponses, il n'en reste pas moins un plaisir de lecture.
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La Berceuse de Staline

Nous sommes en 1920 et l'histoire commence par la découverte de deux adultes et un enfant assassinés. Ce sont des ressortissants russes.



Mais, voilà que, François-Claudius Simon, parce qu'il parle quelques mots de russe, est envoyé, en mission, en URSS.



Il pense retrouver Elsa qui est enceinte et la convaincre de revenir en France.



L'auteur nous entraîne dans ce pays juste après la révolution. On découvre la vie des moscovites qui vivent dans des conditions précaires. On y côtoie entre autres Staline et Trotski. On suit les péripéties de notre inspecteur français qui se retrouve au milieu de complots, de conflits entre les « Russes blancs » et les nouveaux dirigeants du pays les bolchéviques.



Pour ma part, j'ai énormément apprécié cette nouvelle aventure de François-Claudius qui l'emmène hors de France.
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La valse des gueules cassées

Nous suivons l'enquête de François-Claudius Simon,soldat blessé sur un champs de batailles de la Grande Guerre. Nous sommants en 1919 à Paris,au fameux 36 quais des orfèvres,François l'intègre et devient l'inspecteur Simon. Dès son arrivée,le commissaire Robieneau,son supérieur et ancien soldat blessé également,le met sur une affaire de meurtre. Sur le terrai l'inspecteur Simon découvre un corps sans vie et défiguré comme un gueule cassée. A cette macabre découverte s'ajoute un cambriolages qui s'avère avoir un lien avec le meurtre.u fil du livre du livre,deux autres victimes sont retrouvées défigurées elles aussi...Règlement de compte entre gueules cassées ? A vous de le découvrir.

Le suspens nous tient jusqu'au moment où la vérité éclate,un moment fatidique qui m'a,pour ma part,énormément surpris...

L'histoire se déroule quelques moi après la fin de la Grande Guerre,en 1919, à Paris où de nombreuses gueules cassées essaient tant bien que mal de refaire leur vie. A travers ce roman on peut découvrir leur retour à la vie civile mais aussi leurs traumatismes d'après guerre leurs secrets,leurs migraines aussi...

L'enquête est menée avec détermination et envie de retrouver le(s) coupable(s).

L'auteur réussit à brouiller les pistes et fait tenir un véritable suspens qui nous happe facilement et rapidement.

L'envie de suivre une seconde enquête de l'inspecteur Simon nous prend vite.
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La valse des gueules cassées

J'ai lu cet opus - le premier de la série des François Claudius Simon, après le troisième chronologiquement - "le quadrille des maudits".



Je regrette d'ailleurs de ne pas les avoir pris dans l'ordre, car le personnage et son environnement personnel, amoureux et professionnel évolue, et que son passé est révélé graduellement d'épisode en épisode.



Une constante: j'aime beaucoup le style de Guillaume Prévost, c'est fluide et facile à lire sans être bêtifiant, et il a l'art de mêler la petite et la grande histoire pour nous faire entrer dans une période particulière - après la Première Guerre Mondiale et avant les Années folles.



L'intrigue policière est honorable, mais je l'ai trouvé un peu téléphonée. Cet opus est pour moi un peu en deçà du "quadrille des maudits"; mais ça reste agréable, et François Claudius Simon est attachant. Je pense donc le suivre encore, au fil d'autres aventures !
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La valse des gueules cassées

François-Claudius Simon , jeune enquêteur à la brigade criminelle se voit confier sa première affaire, sous les ordres de l'inspecteur principal Robineau. Cette histoire se passe en 1919, la France sort de la guerre et François-Claudius, comme bien d'autres n'en n'est pas sorti indemne. Il devra découvrir pourquoi l'assassin ne se contente pas de tuer ses victimes, il les massacre, les transforme en « gueules cassées » . Tout en apprenant son métier, François-Claudius , au caractère doux mais tourmenté, va montrer ses talents et découvrir qu'en matière de crime il ne faut jamais se fier aux apparences.

J'aime beaucoup les romans-policiers et en particulier celui-ci qui sort de l'ordinaire de part l'époque à laquelle il renvoie, de part ce jeune enquêteur très prometteur et surtout de la résolution de l'énigme à laquelle on ne s'attend pas. J'ai hâte de lire la suite : «  Le bal de l'équarrisseur ».
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La valse des gueules cassées

j'ai commencé la lecture de la valse des gueules cassées avec un petit à priori car le sujet, que j'apprécie, me rappelait au revoir là-haut sur le fond, mais sur la forme on découvre François Claudius, ancien poilu, nouvel inspecteur qui va être confronté à sa hiérarchie lors d'une enquête dans le milieu de la politique, des voyous et des "rescapés" de la grande guerre.

On voyage à travers le Paris des années d'après guerre, on découvre ou redécouvre des quartiers comme les puces.



suite au prochain tome le bal de l'équarisseur.







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La valse des gueules cassées

Voici le livre dévoré ce week-end. L'action se passe en 1919, il y est question bien évidemment de la Grande Guerre et de ses suites... L'affaire Landru est évoquée en pointillés. Mais ce qui occupe le héros de cette histoire, ce sont les assassinats de plusieurs hommes dont on retrouve les cadavres défigurés. Qui et pourquoi ? Voici les questions auxquelles le héros devra répondre. J'avoue que la fin m'a un peu laissée sur ma faim... La pirouette proposée par l'auteur pour clore l'ouvrage m'a semblé trop évidente... A suivre !

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La valse des gueules cassées

Guillaume Prévost est un professeur d'Histoire, agrégé d'Histoire et écrivain.



Rien d'étonnant alors que ses histoires se mêlent avec l'Histoire, c'est le cas de presque tous ses romans, dont la quadrilogie des « enquêtes de François-Claudius Simon ».



« La valse des gueules cassées » est le premier opus de cette quadrilogie et nous propose de suivre les aventures de François-Claudius Simon, un jeune homme qui s'est engagé dans la police juste après avoir été démobilisé sur blessure à la fin de la Première Guerre mondiale.



C'est, souffrant d'une terrible migraine due à une blessure au crâne que le François-Claudius, qui a été élevé dans un orphelinat et été pris sous l'aile de Mado, une vieille épicière, lorsqu'il a débarqué à Paris, va se retrouver sur une terrible affaire de meurtres.



Des hommes sont retrouvés, le bas du visage fracassé, laissant supposer que le meurtrier est peut-être un mutilé de la guerre.

François-Claudius est un policier atypique, orphelin, mais pas vraiment, blessé de guerre, intelligent et courageux, mais perturbé par un cauchemar récurrent, respectueux de sa hiérarchie bien que ne partageant pas les mêmes idées. Formé aux méthodes balbutiantes de la police scientifique, perspicace, François-Claudius est promis à un bel avenir au sein de la police.



C'est d'ailleurs l'avis de son supérieur qui décide de le jeter dans le bain sur une affaire particulièrement atroce puisque le corps d'un homme a été découvert, le bas du crâne fracassé....



C'est un réel plaisir de suivre l'initiation au métier de ce jeune bleu prometteur. En plus de l'histoire policière, l'écrivain nous livre également des pans de l'Histoire de France, les deux se mélangeant pour le plus grand plaisir du lecteur.



Malgré l'époque lointaine dans laquelle se déroule l'affaire, l'enquête se suit avec une certaine délectation et nous tient en haleine jusqu'au bout.



L'auteur nous plonge dans l'immédiat après-guerre et à aucun moment l'on ne doute un instant de ce qui se déroule sous nos yeux.



Au final, « La valse des gueules cassées » est un excellent roman policier qui nous présente un personnage attachant (François-Claudius Simon) à travers une enquête passionnante. À peine le point final dévoré, le lecteur a envie de retrouver François-Claudius et, coup de bol, Guillaume Prévost avait prévu le coup puisqu'on peut retrouver son policier dans « Le bal de l'équarrisseur », le deuxième opus de la quadrilogie autour du personnage.
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