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Critiques de Guðmundur Andri Thorsson (17)
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La valse de Valeyri

C’est la brume. Elle arrive de la mer et longe la langue de terre, pour arriver jusqu'à Valeyri, petit village de pêcheurs islandais, ce vendredi après-midi de la Saint-Jean....L'auteur profite de cet instant pour raconter en seize chapitres, seize destins saisis dans une suite d'instantanés , parmi les habitants du village.

Ce soir , il y aura le concert de la chorale de Valeyri, à la salle des fêtes, dirigée par Kata la Chorale. Dans l'après-midi, alors qu'en toile de fond, la jeune musicienne slovaque traverse à vélo le village pour rejoindre la salle des fêtes, l'auteur,à la suite de la brume, nous engouffre dans l'intimité des différents protagonistes, nous livrant leurs passées,leurs présents, leurs pensées, leurs secrets,leurs états d'âme .......bref tout ce qui n'est pas visible en apparence.



Svensina , la sœur de Kalli, rêve de Biggy,son ex, suicidé après avoir joué un dernier morceau dédié à elle ; Josa, pas si vieille, enfermée dans sa solitude, rêve toujours de Kalli, son amour d'antan qui lui a donné un fils ; Bangsi ,fils de Svensina et Biggy,noie sa solitude entre mer et ciel ,sur son chalutier en compagnie des oiseaux; Svenni, contremaître à la conserverie , voix de ténor à la chorale qui vit seul avec son vieux chat borgne Grimur, est malade et se soûle avec un cocktail qui porte le nom d’âne en islandais....souffrant des vestiges de son passé; le fameux Kalli qui a brisé tant de cœurs , n'aspire qu'à la paix avec Sidda; le pasteur passent ses nuits à des activités honteuses sur internet, et pâlit jusqu'au tréfonds de son âme en y pensant; et puis il y a aussi ,Oli, Sigga, Anna, Joi, Gummi, Andrés, Frida, Lalli le Macareux et sa sœur Lara, qui ne se parlent plus depuis 20 ans...........bref à part la plume cocasse de l'auteur, rien n'est vraiment gai dans cette communauté. Une communauté où tout le monde se fiche presque de tout le monde mais savent tout sur tout le monde ( " Le village sait tout. Il vous replace toujours dans votre contexte. Il en sait toujours plus que vous-même –sait toujours ce que vous allez faire").



Des rêves du passé , un peu de poésie , un zeste de philosophie, de la liqueur de pissenlits, du brennivin, et beaucoup de musique ( Les Stones/ Roy Orbison/ Crosby,Still,Nash & Young......) égayent ces existences enchevêtrées, mais si seules....



Magnifique texte pour un premier roman d'un auteur islandais,sans aucun doute à suivre....
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L'affaire Benedikt Gröndal

C'est une Islande grise et tourmentée, qui a perdu beaucoup de sa grandeur, en cette fin de XIXe siècle, qu'évoque Guðmundur Andri Thorsson dans L'affaire Benedikt Gröndal, son deuxième roman traduit en français. Un pays encore sous le joug danois et qui traverse des jours sombres à travers une épidémie de rougeole qui décime la population. Le livre décrit une affaire célèbre dans le microcosme intellectuel islandais, avec trois protagonistes principaux : le narrateur, un jeune étudiant d'origine modeste qui a commis un geste insensé en volant un manuel de danois à l'un de ses condisciples ; le censeur sévère et inflexible de son lycée, Björn Magnússon Ólsen; qui n'a de cesse de l'exclure ; le professeur et poète Benedikt Gröndal, peu populaire auprès de l'élite de Reykjavik car fréquentant volontiers le petit peuple et qui va défendre l'élève incriminé. Thorsson alterne les chapitres autour de ces trois personnages, prétexte à décrire un milieu privilégié où les antagonismes prévalent alors que le pays tout entier s'enfonce dans la nuit. L'affaire Benedikt Gröndal est davantage le livre d'un poète que d'un romancier, ne se concentrant qu'à de rares moments au coeur de cette affaire. Il escamote même en grande partie la discussion ultime où sera décidé des suites à donner du méfait de l'étudiant. Toute l'histoire est racontée, des années plus tard, comme un immense flashback par le jeune garçon par qui le scandale est arrivé, devenu magistrat et conscient que son avenir aurait pu basculer en ces funestes journées. Un livre exigeant, au style souvent éthéré, qui laisse une impression mitigée.
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La valse de Valeyri

La mélancolie est islandaise comme la tragédie est grecque. Consubstantielle à l'âme du pays. La valse de Valeyri (Histoires enchevêtrées selon son sous-titre) en est l'exemple même. Une suite de récits plus qu'un roman qui forme une oeuvre chorale, dans le même village et au même moment. Guðmundur Andri Thorsson adopte une tonalité sombre pour évoquer des destins et aussi des passés tous autant qu'ils sont marqués par un sentiment de perte : d'un être cher, le plus souvent, mais aussi des illusions de la jeunesse. Le livre séduit par sa poésie tranquille joliment traduite par la plume émérite d'Eric Boury (la voix française d'Indridason, c'est lui aussi). Cependant, le style de Thorsson ne fait pas toujours preuve de légèreté. Assez fréquemment, dans les différents chapitres, il aime à répéter les mêmes mots comme une sorte de mantra. Le lecteur n'a vraiment pas besoin qu'on insiste de cette façon pour comprendre de quoi il retourne. Que reste t-il au bout de 190 pages ? Une atmosphère, c'est certain, mais sans ligne narrative forte, des impressions éphémères d'existences décevantes qui finiront emportées par la brume.




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La valse de Valeyri

A Valeyri petit port de pêche d'Islande, la brume tombe doucement en cette fin d’après-midi. Les seize habitants se connaissent tous, ou du moins ils le pensent. En cette journée du 24 juin, Kata rejoint en vélo la salle où elle va diriger la chorale. C’est ce moment qui sert de point de départ à ces histoires enchevêtrées où l’auteur nous dépeint ces instantanés de vies. Mais pas que. Car l’histoire de chacun est liée à celle des autres. De l’ancien pêcheur au curé qui joue tout ce qu'il possède au poker, du poète au commerçant brouillé avec sa sœur, d’une femme qui s’interroge sur son mon mari, tous ont une histoire présente, passée et quelquefois probable pour l’avenir. Car avec talent et sans que cela choque le lecteur, Guomundur Andri Thorsson introduit des possibilités.

Les récits se déploient avec grâce et poésie. Et la brume est elle-même une voix "Je ne suis qu'une conscience. J'arrive de la mer, je longe la langue de terre, bientôt, j'aurais disparu avec la brume. Je suis la brise d'une fin d'après-midi quand je viens rendre visite aux gens vers quatre heures et demie, puis une heure plus tard, le vent m'emporte vers ce chez-moi, lequel est dans le passé, le révolu". Et au fil des pages, ces vies s'emboîtent révélant la vérité loin des suppositions et des non-dits.

Il y a du Jon Kalman Stefansson dans cet univers où l'on retrouve des questions sur le sens de la vie, sur nos existences et sur les difficultés économiques d'un pays balayé par la crise.



C’est immensément beau et ces portraits dépeints nous révèlent des fissures, des souffrances, des amours impossibles, des rancœurs, des espoirs mais sans jamais verser dans le pessimisme. Les personnages, leurs questionnements ou leurs états d’âme m’ont touchée-coulée.

La superbe traduction d'Eric Boury s’accorde à merveille au rythme et une douce mélancolie nous enveloppe sans nous alourdir.

Un livre hérisson et beaucoup de passages à relire au choix pour la beauté, pour les propos qui sèment des graines de réflexion.




Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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La valse de Valeyri

Superbe ! Une écriture travaillée, poétique, un vrai plaisir de lecture !



Des histoires enchevêtrées, c’est dit, sous le titre, et c’est tellement ça !



Il y a beaucoup de personnages, dont les vies se croisent et s’entrecroisent, et qui ont pour point commun de voir passer devant leurs fenêtres, une femme, Kata, la chef de chœur, à vélo.



Chaque histoire est relatée sous un angle particulier. Un souvenir hante les personnages, un secret bien personnel, une évanescence. Svenni boit le jour du concert, il ne peut chanter en public, il a été abusé enfant, ce souvenir revient en force, il appelle sa sœur. « Quelqu’un l’avait aimée » revient comme un refrain tout au long du chapitre dédiée à Kata. Arni regrette, « il faut que nous fassions des choses ensemble », il s’est répété cette phrase sans cesse jusqu’à ce que sa femme le quitte…



Chaque personnage a un regret, un souvenir en lui. La nostalgie qui se dégage du roman est à l’image de la brume qui « arrive de la mer et longe la langue de terre. »



Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans cet enchevêtrement de personnages, l’une est la sœur de l’autre, une troisième est l’ex-femme d’un quatrième, un cinquième est le fils de la troisième… C’est un vrai labyrinthe de relations. Par exemple, certaines histoires se croisent, s’appellent, se répondent, au hasard d’une recette de cabillaud à l’ail et au vin blanc… Tout cela peut paraître bien mystérieux, bien compliqué mais il faut se laisser guider par toutes ces vies, au gré des phrases qui reviennent comme des leitmotivs et donnent au roman un ton particulier, une grâce infinie, emporté par une musique, enveloppante, lancinante, ensorcelante.



Encore un auteur islandais de talent traduit par Eric Boury, traducteur non moins talentueux.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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La valse de Valeyri

Qu'ils sont émouvants ces personnages au surnom parfois si drôles,

Katy, l'éternelle amoureuse, celle que quelqu'un, un jour, avait aimé,

Árni, Árni crésus ou Árni le dératé, l'homme qui savait dire les dix raisons qui faisaient que la vie valait d'être vécue,

Gudjòn,qui s'interroge toujours pour savoir si le chevalier gambette et l'huitrier pie se comprennent,

Sveinsína, écoute toujours et encore le solo de guitare interprété que pour elle et qu'elle est la seule à pouvoir encore et toujours entendre, il n'a jamais été enregistré !

Jösa qui préfère toujours rester à l'intérieur avec ses souvenirs, ses rêves,

Et son fils Gummi, qui invente la vie qu'il vivra un jour, plus tard, et les souvenirs réels ou imaginaires, même pas sûre que lui même sache faire la différence,

Svenni, celui qui a appris à travailler, appris à se taire, appris à avoir peur sans laisser cette peur le contrôler, appris à ne rien ressentir, et qui parfois quand il est malade téléphone à sa sœur pour toujours raconter la même histoire, "oui, mon petit Svenni, je sais je sais,...

Il y a beaucoup de personnages dans ce texte, plutôt la rencontre d'un autre monde a un moment donné qu'il nous est donné de voir par les différents acteurs, des êtres humains qui au travers d'un bref résumé de leur vie, nous explique leur vision de l'instant présent.

Très beau récit, poétique qui nous montre la vie qui passe tranquillement dans une île perdue au milieu de rien du tout avec la mer et la brume qui doucement envahit notre présent et nous fait ressentir juste le bonheur
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La valse de Valeyri

Tous les romans islandais que j'ai lus sont tristes, et celui-ci ne fait pas exception. C'est presque un poème ou une chanson que ce récit entremêlant les vies de 16 personnages dont on ne saura pas grand chose d'autre que le drame qui les occupe. Ils forment tous la communauté de Valeyri et leurs histoires sont d'une tristesse infinie. Malgré cela, le ton de l'écrivain est parfois anecdotique voire amusé ou taquin. J'ai failli abandonné ma lecture plusieurs fois parce que le manque de liens entre les chapitres faisaient dangereusement baisser mon intérêt pour ma lecture, mais la belle plume de l'auteur, sa manière de raconter faisait en sorte que je me laissais tout de même prendre par l'histoire du chapitre suivant (et du personnage suivant). C'est ce qui sauve l'histoire. Sinon, ce n'est pas une histoire extraordinaire : ni enlevante, ni intrigante, ni incontournable. C'est seulement plusieurs petites histoires tristes bien écrites... si le coeur vous en dit.
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La valse de Valeyri

« Dès que le jour décline, la brume envahit peu à peu le fjord ». La mer et cette brume « ce lointain qui brusquement te cerne », la clarinette et la contrebasse, les errances, les passés si présents, le temps dans ses discontinuités. Des hommes et des femmes, « Quelqu’un l’avait aimée », le rituel instauré autour du tabac, rester ou « Quitter tout ça »…



Les heures de l’amour, les rencontres et les sentiments, les changements et les heures, « Quand il se réveilla le lendemain, elle était partie »…



Guomundur Andri Thorsson parle lentement, des chemins empruntés, des histoires, des secrets de ce petit monde pourtant ouvert aux horizons variés.



La douleur, la souffrance, « Elle vous offre un silence qui n’est pas qu’un silence, mais une résonance », les violences cachées, les regards, « sur le balcon, l’a regardé enjamber la rambarde et sauter du septième étage », ce que les hommes forcent à faire aux enfants, le calme et les agitations froides…



Ces histoires que l’on tait, « Certaines histoires ne sont jamais dites », celles qui sont racontées, « certaines ne sont dites qu’à voix basse et d’autres seulement quand on a débouché une bouteille », sortir du cauchemar, l’odeur de la cendre, les amours adolescentes, les musiques, la vie, « Agé de dix-sept ans, ce dernier avait finalement décidé ce qu’il ferait de sa vie : se l’ôter »…



L’auteur n’expose ni ne juge les êtres croisés, il peint des ombres et des pleins, rend compte de bribes de sentiment, d’agir, de rencontres…



Un passeport, une dignité, un avenir, des viols. Des amours anciennes et de nouvelles « à l’abri des regards ». Il a plu des harengs tout l’été. La rencontre des corps, une conversation immobile et silencieuse, ceux et celles que l’on n’oublie pas, les secrets du village, « C’est la brume. Elle arrive de la mer et longe la langue de terre »



Plus que des histoires et des secrets, des vies heurtées, rugueuses et enchevêtrées sous la brume et les mots.
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La valse de Valeyri

ce livre avait tout pour me plaire : auteur islandais, une histoire au coeur d'un village islandais, une douce poésie, un peu comme une belle photo de David Hamilton. Hélas, je suis restée totalement hermétique à ce petit puzzle de personnages. Je n'ai pas réussi à m'accrocher ou alors si peu que bien vite on change de protagoniste. On retient très peu à vouloir picorer ici et là un peu partout, on n'est pas rassasié. J'ai comme un sentiment d'une histoire sans queue ni tête, un récit sans trame ni aboutissement. Malgré tout, l'idée est originale, mais la forme sous un roman ne s'y prête pas facilement.

Dommage, car la plume est jolie, le ton aussi un brin trop lente.

Bref, déception totale, peu à dire si ce n'est que je pourrai lui donner une seconde chance, un jour ou l'autre.
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L'affaire Benedikt Gröndal

Dans L’affaire Benedikt Gröndal, Guðmundur Andri Thorsson revient sur une affaire qui a marqué le microcosme intellectuel islandais de la fin du XIXe siècle. Trois personnages s’y croisent : le narrateur, vieux magistrat qui revient sur ses jeunes années à l’Ecole Erudite de Reykjavik et sur cette nuit où il a volé un livre à l’un de ses condisciples ; Björn Magnusson Olsen, le censeur sévère et inflexible du lycée qui a découvert le vol et exigé l’exclusion du fautif ; le professeur et poète Benedikt Gröndal, peu apprécié par ses pairs, qui s’est sacrifié en prenant la défense de l’étudiant. La beauté de ce roman réside dans le souffle poétique qu’insuffle l’auteur à cette histoire et dans la description d’un monde privilégié alors que le pays, sous le joug danois et en proie à une meurtrière épidémie, s’effondre tout autour. Un texte puissant d’un poète islandais à découvrir et à faire découvrir !
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La valse de Valeyri

Le premier et le dernier chapitre, une grande beauté... j'ai pensé à des Haiku, des esprits traversant l'air, le ciel et l'eau, à un monde onirique.



Oui, il y a beaucoup de personnages avec des noms difficiles à retenir. Oui, il peut y avoir une forme de tristesse dans l'air pour certains, malgré l'été qui s'annonce , mais pas pour moi. Les paysages du nord sont puissants..

Et le paysage intérieur des personnages est davantage axé vers l'acceptation, la sérénité, le ici présent, parfois le vide même.



Observations magnifiques des éléments de la nature, le vent, la lumière, mais aussi des événements vécus par les personnages. L'écriture devient peinture, aquarelle..



Si par moment on pense aller vers un dénouement, ce qui aurait été intéressant au niveau narration, on se trompe... c'est pour cela que ce livre

est un instantané, sans avant, ni après - en tout cas pour le lecteur .



La beauté de ce livre se situerait là , si l'on accepte cette idée et si on se laisse guider sans rien vouloir ?

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L'affaire Benedikt Gröndal

B. Gröndal est un des grands poètes islandais. L’auteur évoque en partie la vie de cet illustre en intégrant à l’hommage l’histoire d’un garçon qui aurait volé un livre à un camarade, élève de l’école où enseigne Gröndal. Celui-ci prendra la défense de l’élève qui évitera l’exclusion. Le corps professoral, qui avait presque à l’unanimité voté son exclusion, obtient du Gouverneur le bannissement de Gröndal. Fin 19e siècle, contexte d’une école d’élites, l’auteur recourt au narrateur présent, l’élève accusé de vol, pour évoquer les faits et le contexte. Le narrateur absent, quant à lui, évoque le poète, sa vie, sa famille, ses habitudes, etc.



C’est une oeuvre chargée au regard des repères socio-culturels. Pour un Islandais et un érudit de la culture islandaise, cette oeuvre porte un regard assuré sur la vie d’un des poètes ayant marqué la littérature du pays. Au-delà des exigences contextuelles qu’impose le récit, il apporte un éclairage sur la vie dans un collège de la fin du 19e siècle, fortement marqué par les exigences sociales et religieuses. Pour un étranger, c’est une belle découverte d’un poète de ce pays du Nord.
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L'affaire Benedikt Gröndal

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans le style d’écriture. C’est compliqué... je suis allée au bout car l’histoire m’a intéressée.
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La valse de Valeyri

Clairement, je ne pense pas être réceptive aux œuvres de la littérature nordique ... Et pourtant, j'ai démarré ma lecture sans à priori ou mauvaise volonté. Mais je n'ai finalement pas accrochée.



Pour commencer, il y a beaucoup trop de personnages pour moi. J'aime l'idée d'entremêler les destins et d'évoquer les histoires de différents protagonistes, mais c'était trop difficile à suivre cette fois-ci. D'autant plus qu'ils sont nommés par leurs noms, prénoms ou surnoms à tour de rôle, ce qui, de mon point de vue, rend les choses assez compliquées à suivre (surtout que certains noms sont assez semblables, voire identiques...).



Ensuite, bien que je sache que c'est l'essence même de ce texte, je ne suis pas fan du procédé utilisé ici, c'est-à-dire de nous plonger et de nous extraire du récit à des moments qui ne sont ni des débuts, ni des fins (Et, c'est quelque chose qui m'avait déjà posé problème lors de ma lecture de "Carry On"). Toutefois, je dois bien admettre que cette incursion dans la vie des habitants du petit village est amenée de façon jolie et poétique, et c'est un point que j'ai apprécié.



Enfin, j'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteur. Sa façon d'évoquer les choses est parfois trop abstraite pour moi. Et puis, les répétitions de phrases, morceaux de phrases, mots, ... ne m'ont pas vraiment touchée. Cette poésie n'est donc pas pour moi.



Néanmoins, ce n'est là que mon avis et j'ai pu constater que beaucoup de personnes avaient aimé ce livre ! Toutefois, ce n'est pas moi qui vais vous le conseiller.
Lien : http://lesportesdelimaginair..
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La valse de Valeyri

J'ai sauté sur ce livre après avoir lu la critique de claraetlesmots qui évoquait Jón Kalman Stefánsson. A dire vrai, j'ai plutôt pensé à Auður Ava Ólafsdóttir (alors que les traducteurs sont différents ...) à propos du rythme et de la façon de laisser se dérouler la pensée des personnages. Par ailleurs, j'ai du mal à qualifier ce livre de roman car il n'y a ni vrai début, ni vraie fin, ni vraie histoire. Il s'agit d'un instantané de la population d'un village islandais sur un temps très court (puisque que c'est un instantané ...) qui donne, non une image optique, mais une image psychologique de ces personnes (pas si court l'instant quand même car on perçoit un léger flou ...). J'aime beaucoup l'idée de sentir la pensée des gens qui se connaissent et qui ont un avenir proche commun (le concert de la chorale le soir) et même un événement commun qui permet de fixer l'unité de temps (le passage de Kata en vélo).

Alors pourquoi avoir noté ce livre si sévèrement (2 étoiles) ? J'ai trouvé que les histoires n'étaient pas assez entremêlées et ne résonnaient pas assez l'une dans l'autre ce qui aurait donné plus de piquant. D'un autre côté, beaucoup de personnages interviennent dont certains portent le même prénom, et quand il faut prendre des notes pour s'en sortir, ça ne me plaît guère ... Certains passages sont cependant très beaux mais d'autres m'ont vraiment déstabilisée quant à leur style, avec des ruptures dans les phrases et des concordances de temps étranges. Comme j'ai une grande admiration pour les traductions d'Eric Boury, j'ai pris ça (mal) pour un effet voulu par l'auteur.

Pour résumer, j'ai regretté de me perdre dans ces histoires paradoxalement trop parallèles et qui ne convergent pas ... d'où ma sévérité.
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La valse de Valeyri

C'est la brume. Elle arrive de la mer et longe la langue de terre, pour arriver jusqu'à Valeyri, petit village de pêcheurs islandais, ce vendredi après-midi de la Saint-Jean....L'auteur profite de cet instant pour raconter en seize chapitres, seize destins.

En dehors de Kata, jeune slovaque, qui dirigera la chorale en fin de journée, tous les habitants se connaissent, car chaque vie est liée à celle d'un ou plusieurs habitants : le poète, le commerçant, Lalli le macareux fâché avec sa sœur, le curé qui joue au poker en ligne. Certes la musique, et la liqueur de pissenlit les rassemblent, les aident dans leurs existences enchevêtrées, mais toutes dans une grande solitude.

Une écriture lente qui nous fait ressentir ce pays souvent plongé dans la brume, mais parfois j’ai été" dans la brume" dans l’histoire même des protagonistes un peu trop embrouillés et les 190 pages ont été très longues!!!!



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L'affaire Benedikt Gröndal

J ai pas du tout accroché.
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