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Critiques de Gwen de Bonneval (238)
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

J'avais, par le passé, eu l'occasion de lire avec plaisir tous les impayables racontars que Jorn Riel avait rapportés du grand nord.

Ici, dans cet ouvrage grand format, soutenu par le dessin en noir et blanc de Gwen de Bonneval, les récits arctiques de Jorn Riel trouvent un second souffle.

J'ai eu le bonheur de retrouver les personnages truculents du "Safari arctique" ou de "La vierge froide" et de les "voir" à l'oeuvre, si ressemblants à l'idée que je m'en étais fait.

Bien sûr le texte original est plus riche, mais l'essentiel est là.

Un excellent album pour entrer dans le monde glacé et drôle de Riel, en attendant de le lire.
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Gilgamesh, tome 1 : Le Tyran

La collection "Poisson Pilote" de chez Dargaud est l'une de mes préférées à force de lire des ouvrages de bonne qualité. Gilgamesh va cependant échapper à la règle. Il y a toujours un titre qu'on préfère moins.



Ici, j'ai eu l'impression de lire un titre dans le style de Sfar mais sans arriver à nous passionner véritablement. En effet, la narration est souvent inutilement bavarde et assez décousue. Il y a pourtant des passages où l'on passe de bons moments. J'ai bien aimé l'amitié naissante et les épreuves traversées par Gilgamesh et Enkidu.



Les légendes mésopotamiennes sont bien sûr intéressantes. Le moins que je puisse dire est qu'elles ne sont pas servies par un graphisme de haute qualité. Je n'aime pas ces traits hachurés qui rendent méconnaissables certains personnages. Cela donne certes un style dépouillé mais trop brouillon à mon goût. Si on ajoute à cela une accessibilité difficile à l'histoire, vous aurez droit à une lecture plutôt pénible.



Je ne recommanderai pas cette lecture. Il y a beaucoup mieux à proposer.

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Le dernier atlas, tome 2

Un second tome aussi ambitieux et réussi que le premier.

L’histoire est plutôt complexe et riche avec diverses entrées et plusieurs niveaux de lecture.

Dans ce second tome, les événements s’accélèrent, le rythme est trépidant, les personnages sont de plus en plus attachants et les dessous des événements se dévoilent petit à petit.

J’ai été scotchée par cette bd, les yeux accrochés aux cases qui défilaient trop vite et j’ai vraiment hâte de pouvoir lire le tome trois...il va falloir un peu attendre mais ça sera une bonne excuse pour tout relire.
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Un petit détour et autres racontars (BD)

Trois histoires de chasseurs et pêcheurs qui se passent en Islande. J’ai préféré, de loin la centrale avec ce bateau qui se retrouve perché sur un iceberg. Dessins en noir et blanc de bonnes bouilles sympathiques.
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

Depuis que j’ai découvert ses délicieux « racontars arctiques » à l’adolescence, Jorn Riel a toujours été un de mes auteurs préférés. Entre deux gros pavés littéraires, je n’avais jamais manqué de venir me rafraîchir l’esprit sur la banquise groenlandaise en compagnie de Mads Madsen, William le Noir, Bjorken, le Comte, Lodvig et tous leurs joyeux copains trappeurs en kamiks et manteaux de fourrure. Hélas, j’avoue que ces dernières années, noyée sous le nombre de bouquins à lire et de nouveaux auteurs à découvrir, j’avais fait quelques infidélités à M. Riel et n’avais suivi que d’un œil distrait ses dernières publications. C’est donc avec surprise, ravissement et beaucoup de retard que j’ai découvert récemment que ses recueils de nouvelles avaient été adaptés en bandes dessinées par l’illustrateur Hervé Tanquerelle et le scénariste Gwen de Bonneval.



Les trois premiers rejetons de ce talentueux duo, « La Vierge froide », « Le Roi Oscar » et « Un petit détour », sont pour moi trois belles réussites : on y retrouve tout l’humour irrésistible, toute l’humanité si réconfortante de Jorn Riel (surtout en ces temps où l’optimisme n’est guère à la mode en littérature…). Comme dans les recueils originaux, un peu de noirceur vient de temps en temps se mêler à toute cette légèreté – ivresse de la solitude, terreur de l’immensité, fragilité de la vie humaine… – mais toujours avec subtilité et sans une once de pathos. Très beaux dessins également de Tanquerelle : simples, chaleureux, agréables à l’œil, et, surtout, tout à fait conformes à l’image que je m’étais forgée des trappeurs groenlandais, anti-héros attachants et un brin évaporés des racontars de Riel.



Avis donc aux amateurs de grands espaces glacés et d’humour noir : si vous souhaitez découvrir comment furent construites les premières toilettes du Groenland, comment le norvégien Halvor mangea son compagnon en le confondant avec un cochon, comment Valfred et le lieutenant Hansen longèrent 300km de côte coincés sur un iceberg ou l’extraordinaire odyssée d’Emma, la Vierge Froide, ces bandes dessinées sont pour vous ! A consommer sans modération pour se remonter le moral durant les froides journées hivernales et s’aérer la cervelle un bon coup.



(critique portant sur les trois albums susmentionnés)

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Philiations, tome 1

Gwen de Bonneval retrace ses souvenirs, à la recherche de ce qui définit et construit un individu.

Autant le dire tout de suite, Gwen de Bonneval est un anxieux et il le montre très bien dans cet album. Anxieux vis à vis de l'avenir de la planète, anxieux vis à vis de son fils, mais aussi de son couple. Quand il retrace ses souvenirs, j'ai trouvé le propos intéressant, prenant et touchant. Pour le reste par contre... Le propos écologiste ne sot pas des sentiers battus. Alors c'est important, je ne dis pas le contraire, mais je n'ai pas compris ce que çà faisait ici. Et je comprends aussi l'anxiété d'un jeune père face à sa paternité, mais passer quinze pages sur la chute (sans conséquence) de son fils et se poser cinquante questions sur le "qu'est-ce qui se serait passé si... ?", je ne vois pas l'intérêt.

Tout çà rend le propos brouillon, décousu et éloigne de ce que j'ai vraiment apprécié, les souvenirs de Gwen et son retour sur son passé et qui est finalement au cœur de son interrogation première, à savoir la construction d'un individu.

J'ai apprécié les dessins et le choix de changer la couleur du trait en fonctions des circonstances, souvent noirs, mais parfois orange, bordeaux, bleu,... un monochrome qui "ambiance" chaque scène.

Un album sombre et un peu anxiogène qui aurait mérité de ne pas trop s'éparpiller. A suivre tout de même, puisqu'il s'agit d'un premier tome.
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Les racontars de Jorn Riel rendent compte d'anecdotes humoristiques, souvent loufoques sur le quotidien des hommes partis chassés dans le Groenland, isolés pendant plusieurs mois. Loin de tout, de tout le monde et parfois sans ensoleillement, le moins qu'on puisse dire est que les conditions sont rudes alors entre deux chasses au phoque ou à l'ours, les blagues et l'alcool constituent des remèdes efficaces. Et surtout, l'humour est une belle enveloppe pour la solitude, la violence, la rudesse du climat et des individus et du tragique.



J'ai voulu tester cette bande dessinée vue à la médiathèque suite à une très bonne lecture que je n'attendait pas avec le premier tome du roman Le garçon qui voulait devenir un être humain. J'ai un peu moins aimé ces courts récits qui certes se lisent très vite, mais on tourne assez vite en rond dans les thématiques. Le graphisme est toutefois très réussi et sert magnifiquement les variations de ton de ces racontars. Ce côté répétitif mis à part, ces histoires sont une manière assez noble de rendre hommage aux individus hauts en couleurs que le romancier a croisé dans ses voyages.
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Bonneval pacha, Tome 1 : L'insoumis

Biographie et roman historique pour un chevalier qui jusqu'à maintenant n'a pas révélé tous ses secrets.

Agitateur politique, agent double, profitant de la nature et de ses bienfaits, ce Monsieur touche à tout a eu plusieurs vies.

Dans ce premier tome, l'auteur pose les fondations de son récit, de sa naissance dans un fracas météorologique à ses premières années dans l'armée.

Suivent trois autres tomes.

Beaucoup de dialogues et des dessins que m'ont un peu décontenancé.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Le dernier Atlas est une uchronie conçue par Fabien Vehlmann et aborde (entre autres) les rapports complexes entre la France et l'Algérie. Qui dit uchronie, dit déviations par rapport au cours de l'Histoire. Et ces déviations sont riches et porteuses pour le récit. Indépendance algérienne tardive. Répression (il y a des choses qui ne changent pas...). Mitterrant président dans les années 70...



Mas surtout, le dernier Atlas, un gigantesque engin de chantier humanoïde alimenté par l'énergie atomique. Le dernier Atlas s'appelle le George Sand et il est parqué dans une usine de recyclage en Inde. La mafia franco-algérienne (il y a d'autres choses qui ne changent pas...) envisage de mettre la main dessus. Mais quelque part dans le désert algérien, voilà qu'un robot vient de sortir de terre...



Personnellement, l'aspect fantastique lié à ce robot qui pourrait être d'origine extra-terrestre est l'élément le moins convaincant du tome. Cela demande à être un peu plus assimilé et intégré dans les tomes suivants. Les aspects uchroniques me suffisaient amplement, ils sont suffisamment riches pour meubler la BD.



Une BD intéressante à suivre, à mon avis.
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La vierge froide et autres racontars (BD)

Voilà un étrange voyage au Groenland, avec quelques trappeurs et avec leurs petites histoires : vraies ? fausses ? vérités améliorées ? On ne sait pas, mais est ce important ?

On s'attache au fil de ces pages aux différents personnages, tous plus ou moins bourrus les uns que les autres, tous avec leurs petites manies et leurs petites failles d'êtres humains.

Et après avoir lu "Groenland vertigo" il y a quelques semaines, j'ai maintenant très envie de découvrir les textes de Jorn Riel (sans les images).
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Le dernier atlas, tome 2

La SF permet bien des écarts pour aborder des sujets actuels. Le quatuor d'auteurs à l'origine de la saga du Dernier Atlas le savent bien. En tordant l'Histoire, ils abordent l'immigration, la colonisation, les banlieues, mais aussi la géoppolitique et le nucléaire.



On retrouve les éléments constitutifs du premier tome, toujours aussi bien manipulés que dans le premier tome. Le dernier Atlas, le George Sand, est volé dans une décharge indienne où il attendait un désossage en bonne et due forme. Ce robot mû par l'énergie nucléaire a servi pour construire les grandes cités-dortoirs, mais aussi dans le cadre de la maîtrise de l'Algérie en tant que colonie. La tragédie nucléaire de Batna a lancé le processus de décolonisation.



Mais une étrange entité d'origine extra-terrestre sort des sables algériens. Cette entité suscite autant de peurs que d'intérêt, voire de convoitise. Le George Sand est en route pour l'affronter... Goldorak contre Golgoth... euh non, c'est bien plus riche que cela au niveau des rouages politico-sociétaux. Une série bien accrocheuse.
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Le dernier atlas, tome 2

Le dernier Atlas est très loin d'être ma BD coup de cœur. Je n'ai pas trop d'entrain pour ce récit qui commence à s'étaler dans ce second tome pour aller de l'Inde à l'Algérie et combattre ce mystérieux phénomène qui se transforme en ouragan géant. Il y a incontestablement un mélange de genre entre une histoire de ripoux et un combat de robot sur fond de guerre d'Algérie.



Je sais que ce titre a rencontré l'adhésion du public et du plus grand nombre. Après, chacun de nous réagit différemment face à une même lecture. Moi, j'avoue m'être un peu ennuyé même si tous les ingrédients du genre étaient réunis pour nous faire passer un bon moment de divertissement. Le premier tome ne m'avait déjà pas trop emballé. J'ai voulu laisser une chance à ce titre en poursuivant ma lecture dans un nouveau tome. Je n'y ai pas trouvé mon bonheur et c'est le moins que je puisse dire.



Pour autant, je suis obligé de reconnaître qu'intrinsèquement, cette Bd est non seulement bien dessinée mais elle offre des atouts incontestables aux lecteurs car il y a de la maîtrise chez les auteurs.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Très chouette uchronie française qui se passe entre Nantes, l'Algérie et l'Inde.

Elle méle des truands à la recherche d'uranium et des robots gigantesques construits dans les années 50 et 60, et on permit l'édification d'immeubles, la modernisation de la France jusqu'à ce qu'un incident mystérieux nécessite l'arrêt complet de la production et leur démantélement.

Des années après, à la recherche d'uranium, Ismael Tayeb, bras droit d'un truand nantais (qui place des machines à sous dans les bars) profite d'une demande particulière d'un chef de réseau algérien pour tenter de remettre en marche un de ces géants qui le fascinait étant gamin.

BD multiples, avec de l'action, du fantastique, sur une période peu utilisée en BD. L'uchronie est légère mais existante et permet l'existence des ces robots géants.

Bref c'est vraiment bien. Dessin précis, avec de vrais trognes, colorés.

A la base c'est prévu sur 3 tomes.
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Le Roi Oscar et autres racontars (BD)

Je continue l'aventure avec les fameux racontars de Jorn Riel, une adaptation en BD fort réussie, piquée par la curiosité de découvrir les faces de ces drôles personnages, je me suis plongée avec plaisir dans ces 4 nouvelles.

Les dessins de très grande qualité, monochrome, plein de détails qui rend les planches vivantes.



Les histoires toujours aussi drôles, c'est une lecture pour le sourire. Et bien sûr mieux vaut prendre tout cela au second degré, sinon, forcément, il y aurait de quoi de se poser des questions.



J'ai beaucoup aimé, l'histoire du roi Oscar, le cochon, et le dicton ici se révèle tout à fait juste : copain comme cochon !

si vous n'avez pas encore eu la chance de croiser le chemin de Jorn Riel, courrez vite à la libraire ou la bibliothèque la plus proche, remportez avec vous quelques racontars, façon BD c'est plus fun, façon poche pour l'intégralité des histoires, et vous passerez un excellent moment.

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Les Derniers Jours d'un immortel

La science-fiction a cela de pratique qu'elle permet, en modifiant les conditions d'une situation donnée, de poser des questions philosophiques existentielles : qu'est-ce qui fonde notre humanité ? Dans la société imaginée par Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval, le corps n'a plus d'importance, ni la mort : on change de corps, on transfère la mémoire, on convie ses amis à ses propres funérailles qui sont joyeuses et apaisées. L'humanité se définirait-elle alors dans son rapport avec l'Autre, voire l'Extra-Autre ? Elijah est un spécialiste des protocoles extra-terrestres. Il est celui que l'on dépêche sur les situations problématiques : pour accueillir les peuples candidats à l'adhésion dans l'Union (Union des peuples de la galaxie, basée sur la compréhension mutuelle des systèmes sociaux, économiques et juridiques de ces mêmes peuples) ou encore pour résoudre des enquêtes multi-millénaires.

Ainsi Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval nous livrent-ils une BD très réussie, servie par un graphisme sobre et pourtant très inventif, multipliant les détails astucieux qui montrent un futur à la fois lisse et inquiétant. Une très belle réussite.
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Les Derniers Jours d'un immortel

Voilà bien longtemps qu'une BD de science-fiction ne m'avait pas autant captivé.



L'histoire est assez complexe et difficile à résumer. Nous sommes dans un futur indéterminé et les humains vivent en harmonie avec plusieurs races extra-terrestres. Ils sont immortels et ne peuvent se reproduire qu'après en avoir reçu l'autorisation. De la même manière la mort résulte d'un choix clairement exprimé par l'individu. Toute personne peut se cloner en plusieurs exemplaires et réintégrer plus tard la mémoire de ces "échos", en contrepartie de la perte de ses souvenirs les plus anciens.

Nous suivons un policier "philosophe" qui doit résoudre les conflits et aplanir les incompréhensions entre les races extra-terrestres.



Au-delà de l'histoire, qui est très cohérente, et dont le futur nous dira si elle a été visionnaire, on est saisi par la simplicité et l'épure des dessins. Il y a aussi tout un tas de trouvailles sur notre vie quotidienne dans le futur qui sont assez exaltantes (la piscine par exemple...).



En tout cas les amateurs de SF passeront un très bon moment.
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La trrrrrès grande aventure de Samedi et Dima..

Samedi et Dimanche vivent sur un îlot perdu dans l’océan, ils entretiennent une forte relation d’amitié, ils aiment se retrouver pour pêcher sur les rochers. Les dessin est enfantin, naïf et grossier, on s’attend à un récit pour un public très jeune, burlesque et amusant, et pourtant, Samedi va d’entrée se poser des questions existentielles qui n’ont rien de naïves et puériles, qui sommes-nous, d’où venons-nous, où allons-nous ? C’est traité avec un humour subtil, jouant sur l’absurde. Les quatre histoires regroupées dans cet album soulèvent la question du sens de la vie, avec du fantastique, du burlesque, c’est rempli de réparties pétillantes, d’idées farfelues, mais le fond est très riche, il parle d’évolution dans la vie, de choix de vie, de cette fausse naïveté se dégage une réflexion riche, et en plus on rit tout du long, c’est digne des Monty Python, je ne m’attendais pas du tout à ça, c’est une excellente surprise.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Je ne sais pas, je ne sais plus, à quoi je m'attendais en ouvrant ce livre mais en tout cas, je ne m'attendais pas à cette histoire diablement ambitieuse, bien foutue, prenante et addictive.

L'aspect uchronique est directement implanté, de façon efficace et sans exagération, mais j'ai été plutôt surprise (et agréablement) par le tour pris par l'histoire.

Outre l'histoire principale, se développent diverses histoires secondaires dont on a hâte de connaitre la suite.

Les personnages sont aussi très imprégnés d'une aura teintée de mystère et je suis tout aussi impatiente d'en apprendre plus.

Côté dessin, c'est efficace, typé et très à propos.

Vite, la suite!
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Varulf, tome 1 : La meute

C'est une histoire de fantasy médiévale. Les enfants du village se dédoublent en animaux incontrôlables dans leur sommeil et ces animaux tuent leur parents. Il se rendent compte qu’ils sont sous l’emprise d’une malédiction, alors ils décident de fuir leur village pour épargner les autres habitants. C’est bien mené, le mystère est profond, inquiétant, ce premier tome est prometteur, avec une belle ambiance lourde et pesante. Le graphisme est en aplats naturels, avec un trait épuré, limité au strict nécessaire, c’est efficace mais on pourrait reprocher la difficulté à différencier les personnages, et peut-être que les personnages secondaires manquent un peu d’épaisseur, mais l’ensemble est distrayant et plein d’imagination, c’est une lecture vraiment plaisante.
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Un petit détour et autres racontars (BD)

Cela fait un moment que j’ai envie de découvrir les racontars arctiques de Jørn Riel, publiés par les éditions Gaïa ! Lorsque j’ai vu que Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle en avaient adapté une partie en bande-dessinée, j’ai sauté sur l’occasion ! Après avoir adapté la trilogie Le garçon qui voulait devenir un être humain, les éditions Sarbacane récidive en effet en nous offrant 100 pages illustrées de l’œuvre délirante de Riel, baroudeur qui a vécu auprès des trappeurs au Groenland pendant des années.



En quelques petits épisodes, Jørn Riel nous plonge au cœur du Groenland, au début du XXe siècle : le froid, la glace, et les trappeurs confinés dans des comptoirs pendant des mois. De quoi devenir fou … et il y a un peu de ça dans le caractère de ces personnages solitaires, à la limite de l’excentricité, auquel le manque de compagnie, de femmes par-dessus tout, peut tout faire basculer ! Nous découvrons donc les barbus Siverts, Fjordur, Losen, Mads Madsen, Lodvig et d’autres qui nous font rire et pleurer par leurs aventures … extraordinaires !



"Ouvrir ce livre est comme ouvrir la porte du monde arctique tel que je l’ai connu il y a tant d’années. Les trappeurs de ces dessins sont exactement comme je les ai découverts jadis [...] Les peuples trappeurs du nord-est du Groenland sont ressuscités." a dit Jørn Riel en découvrant les dessins des deux illustrateurs choisis pour adapter son œuvre. Avec des graphismes en noir et blanc, presque ronds ce qui donne un air sympathique aux personnages, c’est effectivement une très belle bande-dessinée qui a su me séduire.



Avec La balle perdue, Un petit détour et Ce qu’il advint d’Emma par la suite, on a ainsi un bon aperçu de ce que sont les racontars arctiques, aventures délirantes teintées de surnaturel.



De quoi passer de longues soirées d’hiver en s’amusant, bien au chaud chez soi …



***
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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